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Fiction: Rédemption et renaissance

Désespéré d’avoir céder à la rage de Kyubi et d’avoir tuer son meilleur ami, Naruto déserte en se jurant de ne revenir que lorsqu’il aurait maîtriser son démon intérieur.Deux ans plus tard, lors d’une mission désastreuse, Hinata est sauvée par un mystérieux inconnu dont la force surpasse de loin la normale...
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 37087 | Comments: 199 | Favs: 264
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osyris3 (Masculin), le 24/12/2007
Bouh, je suis trop nul, je ne sais pas quoi dire. Pas trop d'attente pour cette suite ? Sinon, direction fanfic-fr.net, mes fictions y sont toutes présentes dans leur intégralité.

Bonne lecture !




Chapitre 18: Un nouveau mode de vie



Les deux jours qui précédèrent l’arrivée du groupe à l’oasis furent riches en leçons de survie pour Naruto.

Le groupe se déplaçait uniquement de nuit. Ils débutaient leur marche au crépuscule et la terminait au levé du soleil. Ces deux moments étaient plus qu’importants à leurs yeux.
En effet c’est lors de ces deux moments que la chaleur du jour et la fraîcheur de la nuit se mélangeait pour donner une température agréable. Ils utilisaient donc cet avantage au maximum en adoptant une marche rapide dont l’utilité et l’efficacité apparurent vite aux yeux de Naruto.

Ce type de marche reposait sur un système simple : celui qui fermait la marche devait accélérer afin de parvenir en tête de groupe. Une fois celui-ci en tête, c’était au tour de l’homme qui venait d’arriver en queue d’accélérer pour être premier et ainsi de suite.

Grâce à ce système, c’était tout le groupe qui accélérait tout en préservant son intégrité.

Kwuteg dispensait volontiers de précieux conseils à Naruto, qui n’avait toujours pas révélé qui il était. Ce dernier ne tarda donc pas à l’appeler Kwuteg-senseï, ce qui ne manqua pas d’étonner l’homme.
- Senseï ? En quoi donc suis-je ton professeur, jeune Kitsune ? Je ne fais que remplir mon devoir de chef de la tribu.

- Durant ces derniers jours, vous m’avez donnez non seulement de précieux conseils, senseï mais aussi d’importantes leçons de vie.

- Tu m’en vois ravi, maintenant, taisons-nous, la nuit est encore longue.

Aux côtés des Hagutakas, il apprenait les vertus de la concision et de l’efficacité dans chaque instant de la vie. Enfin, il apprenait à se taire et à réfléchir avant d’agir. Il savait que ce voyage avait déjà changé sa vie. Plus jamais il ne serait le même.

En échange de leur savoir, Naruto les aidait du mieux qu’il pouvait. Il portait les enfants trop fatigués pour soulager leur mère et prenait toujours sur son dos plus que sa part de bagages.

Chaque jour, il se demandait s’il n’allait pas leur révéler la vérité sur lui. Il ne se liait pas vraiment avec les autres membres de la tribu hormis avec Kwuteg.

Il fut plus proche que jamais de leur révéler son identité lors d’un des repas qu’il partageait avec eux, autour du feu. C’était là la pause habituelle qu’ils prenaient avant que l’aube se lève.

La nourriture était rare dans le désert. Les Hagutakas se nourrissaient surtout du lait des quelques chèvres que la tribu élevait et de galettes de pains plutôt sec. On ne mangeait de la viande que rarement. Celle-ci était souvent de la viande provenant d’un charognard qui avait eu le malheur de croiser la tribu, de vautours ou encore, de serpents. Pour agrémenter le tout, les Hagutakas épiçaient fort leurs plats et accompagnaient ceux-ci de quelques fruits secs.

Les repas, frugaux, étaient souvent riches en discussion de façon à ce que chacun puisse oublier sa faim.

C’est durant un de ces repas que Naruto en apprit plus sur le passé de Kwuteg.

Cette fois-ci, la discussion portait sur le danger que représentaient les brigands. C’était Ulot, un des chasseurs de la tribu qui avait la parole.

- Ces maudits trafiquants d’esclaves sont de plus en plus organisés. Ils recrutent des mercenaires et attaquent les caravanes.

- Des trafiquants d’esclaves ? Naruto était plus qu’étonné. En effet il pensait que ceux-ci avaient déjà disparus depuis longtemps, l’esclavage étant interdit au pays du vent ainsi que dans celui du feu.

- Bien sûr. Les seigneurs féodaux du pays se vantent d’interdire l’esclavage sur leurs terres mais en réalité ce sont eux qui font marcher ce commerce. Ils achètent en secret des esclaves qu’ils font travailler pour une misère, pour ainsi les appeler ouvriers, histoire de se donner bonne conscience.

- Mais les soldats ne font rien ? Et les ninjas de Suna no kuni ? Vous pourriez peut-être requérir leur aide.
Tous se turent suite à cette remarque.

Ce fut Kwuteg qui répondit à Naruto.

- Les ninjas sont nos ennemis Kitsune, le plus souvent, nous devons nous cacher d’eux. Ils nous considèrent comme des brigands.

- Mais vous ne faites rien de mal ! Pourquoi donc vous considèrent ils ainsi ? Peut-être que si vous leur expliquiez alors…

- Non, nous n’en aurons pas l’occasion, en réalité, Kitsune-kun, je suis…activement recherché par les ninjas de Suna.

- Et nous n’abandonnerons notre chef pour rien au monde. Il a trop donné à la tribu pour qu’on puisse le livrer à ces chiens de ninjas.

C’était Ulot qui venait de parler sur un ton déterminé. Ainsi, se dit Naruto, ils sont prêt à aller jusqu’au bout pour rester solidaire. A chaque jour qu’il passait avec eux, il s’attachait de plus en plus à leurs valeurs. Cela ne faisait que rendre plus difficile le jour où il devrait se séparer d’eux.

- Qu’avez-vous fait pour qu’ils vous traquent, Kwuteg-senseï ?

L’homme du désert hésita quelques instants avant de répondre.

- J’étais jadis ninja de Suna no kuni. J’avais quitté ma tribu dans l’espoir de la regagner ensuite pour mieux les protéger. Mais une fois que j’eu atteint le rang de chuunin et que je voulut rejoindre les miens, on me l’a interdit.
J’eu beau protester en disant que le devoir de ninja était de protéger les civils et les siens, mais rien ne fit. Ils me prévinrent que si jamais je quittais le village, je serais considéré comme déserteur et rechercher en tant que criminel.

Je n’avais pas le choix. Lorsqu’un jour je reçu une lettre m’avertissant de la mort de mon père, le précédant chef, je pris ma décision et je décidai de m’enfuir.

Malheureusement cela c’est mal passé et j’ai du abattre les sentinelles de garde cette nuit là pour m’enfuir. Depuis je suis considéré comme un criminel.

Voilà maintenant pourquoi aucun d’entre eux n’aimaient les ninjas. Naruto se sentit mal de leur mentir ainsi.

Ils parvinrent à l’oasis le lendemain. L’aube pointait et les rayons du soleil firent apparaître l’oasis tant désirée sous leurs yeux. Après avoir monté le camp, tous allèrent prendre un bain dans un des nombreux bassins que comptait l’oasis.

Vivre parmi eux était comme vivre dans une grande famille.

Ce soir là ils firent une fête pour fêter leur arrivée. Naruto était heureux et partageait leur joie. Malheureusement, au fond de lui, il savait qu’il devrait bientôt.

A l’aube, Naruto alla trouver Kwuteg. Il était décidé à lui annoncer son départ mais hésitait encore à lui révéler la vérité sur lui.

Lorsqu’il entra dans sa tente, Kwuteg méditait. Voyant qu’il avait un visiteur, il quitta son état de transe pour saluer Naruto.

- Bonjour mon ami, que viens-tu m’annoncer ? Ton air grave ne me présage malheureusement rien de bon.

- Bonjour Kwuteg-sama, en fait si je viens vous voir, c’était d’abord pour vous remercier. Les trois jours que je viens de passer avec vous ont été à la fois riches et heureux mais malheureusement, il est venu le temps pour moi de…

C’est à ce moment là que Ulot déboula dans la tente.

- Des inconnus ont été aperçus non loin chef ! Il faut que vous veniez !

Sortant précipitamment de la tente, Kwuteg suivit le chasseur accompagné de Naruto qui préféra pour le moment suspendre son discours.

Au loin on pouvait apercevoir les silhouettes d’un groupe assez restreint. Ceux-ci devaient être au maximum une dizaine, se dit Naruto.

- Amis ou ennemis, demanda t-il à Kwuteg.

- Attendons de voir s’ils font le signe des habitants du désert.

- Lequel est-ce ?

- Il est de coutume de considérer quiconque apparaît à l’horizon comme un ennemi à abattre jusqu’à ce que celui-ci prenne une poignée de sable pour la jeter en l’air.

- Pourquoi un tel rituel ?

- Ce geste symbolise que le sable est notre ennemi commun, c’est un signe de paix pour nous car quiconque a le désert comme ennemi se satisfait amplement de lui comme adversaire.

Malheureusement, les étrangers ne firent pas le signe et continuèrent à avancer vers l’oasis.

- Que tous les hommes prennent les armes !

A peine l’agitation débutait dans le camp que les étrangers disparurent. Naruto réagit instantanément à la menace.

- Ninjas !

La peur apparut sur de nombreux visages. La panique n’eut néanmoins pas le temps de gagner le camp car déjà les ninjas les encerclaient.

Le chef de cette équipe de 8 ninjas, apparemment un mélange de jounins et de chuunins, faisait face à Kwuteg. Il était entouré de deux jounins à l’air féroce.
Ce chef avait les cheveux rouges et des cernes noirs marquaient ses yeux. On pouvait aussi voir, tatoué au dessus de l’œil gauche, le kanji de l’amour.

- Gaara.

- Comment ?! Tu veux dire que c’est le Kazekage ?! Kwuteg lui-même avait peur désormais.

Naruto avait tout de suite reconnu son ami contrairement à Gaara. En effet Naruto portait sa capuche et son masque, masquant ainsi son visage.

- En effet répondit l’ancien jinchurikii, je suis Sabaku no Gaara et vous êtes en état d’arrestation, Kwuteg de la tribu des Hagutakas. Vous ainsi que le reste de la tribu.

A ces mots, les deux gardes du corps s’avancèrent vers Kwuteg.

- Non !

Naruto ne pouvait permettre cela. Quitte à leur révéler son identité, il devait les protéger comme ils l’avaient protégé.

Les prenant par surprise, il décocha un coup de pied dans la tête du premier qui vola à plusieurs mètres de là.

L’autre avait déjà fait un bond en arrière. Naruto en profita pour exécuter quelques signes.

- Futon - Daitoppa no jutsu !

De son souffle naquit une tornade que l’autre ne put éviter, trop surpris pour bouger.

Naruto faisait maintenant face à Gaara. Les autres ninjas se précipitaient sur lui.

Il n’avait plus le choix et enleva donc sa capuche et son masque.

- Arrête Gaara ! C’est moi !

Le Kazekage écarquilla les yeux avant de s’écrier.

- Arrêtez ! C’est un ordre !

Tous les ninjas ennemis s’immobilisèrent.

- Naruto ?

- Oui Gaara, c’est bien moi. Et je te demande, au nom de notre amitié, de les épargner.

- Mais on m’avait dit que tu avais déserté Naruto. Comment se fait-il que je te retrouve ici ?

- C’est une longue histoire Gaara. Sache en tout cas que les Hagutakas sont des gens bien et que leur chef est un homme d’honneur.

- Qu’est-ce qui me le prouve Naruto ? Cet homme est un déserteur.

- Tout comme moi ! Tu vas aussi m’arrêter Gaara ? Et après tout, ça m’étonne que tu ne me fasses pas confiance. Tu as déjà oublier celui qui ta sauvé la vie ? Qui a pu te ramener à la raison après l’examen chuunin selon toi ? Tu ne fais donc pas confiance en mon jugement ?!

Gaara venait de réaliser son erreur.

- Je…tu as raison Naruto, tu es mon ami et j’ai une dette envers toi. De toute façon je présume que même si je donne l’ordre d’attaquer, nous ne ferons pas le poids.

- Tu présumes bien mon ami. Comme pour convaincre les ninjas du sable, Naruto arborait maintenant un sourire carnassier.

Gaara resta silencieux pendant quelques secondes avant de déclarer d’une voix forte :

- Les charges contre Kwuteg de la tribu des Hagutakas et les siens sont abandonnés.

A cette nouvelle, les membres de la tribu poussèrent des cris de joie. Seul Kwuteg et Ulot ne partageaient pas leur joie. Ils avaient put en effet écouter toute la conversation et la colère apparaissait sur leur visage.

- Tu nous as menti, Kitsune, si c’est bien là ton nom.

Kwuteg se retenait de le frapper, il en était sûr.

- Oui et j’en suis désolé Kwuteg-senseï. Mon nom est en réalité Uzumaki Naruto et je suis un ninja déserteur de Konoha.

- Un ninja… et de plus tu sembles être ami avec le Kazekage en personne, tu dois être quelqu’un d’important dans ton village pour qu’il te porte une telle estime.

- Je ne dirais pas ça, c’est seulement que…nous avons des points communs. Je vous prie de me pardonner Kwuteg-san je ne voulais pas vous mentir mais la situation l’exigeait. J’avais besoin d’aide et je craignais que vous me rejetiez pour ce que je suis.

- Tu as peut-être raison…Naruto…en tout cas, sache que, en tant qu’homme, je ne te pardonnerais pas ta trahison.

Le blond poussa un long soupir. A nouveau il allait reprendre sa marche, seul, des regrets plein la tête.

- Je sais Kwuteg-san, je le mérite, de toute façon je comptais bientôt vous quitter pour reprendre ma route.

- Néanmoins Naruto, sache qu’en tant que chef des Hagutakas, tu resteras à jamais le bienvenu parmi nous. Tu nous as tous sauvé aujourd’hui et nous te serons toujours reconnaissant. Quelque soit ta décision, sache que tu pourras compter sur nous pour t’aider.

Naruto, qui avait baissé la tête en signe de honte, releva les yeux pour découvrir le visage désormais serein et content de Kwuteg.

- Je…Merci du fond du cœur…mais il faut que je reprenne quand même la route, j’ai des choses à accomplir, et je dois le faire seul. Je ne vous oublierai jamais.

- A propos de ça Naruto, tu sais qu’en tant qu’allié de Konoha, je me dois de t’arrêter ?

Le porteur du Kyubi se tourna vers celui qui portait jadis le démon Shukaku en lui jusqu’à ce que Akatsuki l’en prive pour découvrir un Gaara…souriant.

Néanmoins, tu restes mon ami et bien que je te conseille de revenir avec moi à Suna, je te laisse choisir ton chemin. Tsunade-sama, ton hokage et tes amis n’ont peut-être pas compris les raisons de ton départ mais moi je pense en deviner la nature. Tu sais que tu as mon soutien.

- Merci Gaara-kun.

C’est donc finalement le cœur joyeux que Naruto reprit seul sa route. Il n’était finalement pas allé à Suna pour requérir l’aide de Gaara mais il avait beaucoup appris durant cette aventure. Il s’était fait de nouveaux amis et se sentait maintenant de nouveau prêt à affronter son démon.

Pour son départ, Kwuteg avait tenu à lui offrir sa propre cape ainsi que son masque. Naruto savait qu’il s’agissait des biens les plus précieux pour un habitant du désert et c’est les larmes aux yeux qu’il accepta ce présent.

Il se jura de toujours les porter de façon à se souvenir des valeurs que leur légitime propriétaire lui avait inculqué.



Allez, j'arrête de vous faire souffrir, prochain chapitre, Hinata arrive auprès de son bien aimé pour le sauver ou assister à sa mort. J'espère que vous avez aimé ce flash-back. A la prochaine !

Osyris3




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