Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Konoha High School

Marre de voir Naruto & Co. dans un monde imaginaire avec que de la baston avec de pouvoirs étonnants ? Imaginez la troupe, vivant au Japon, à Tokyo, comme des personnes normales. Venez découvrir le quotidien de jeunes ados entrant au lycée où ils vivront leur vie de lycéens...et pour certains, leurs premières histoires d'amour.
Classé: -12D | Spoil | Général / Romance | Mots: 9481 | Comments: 33 | Favs: 43
Version imprimable
Aller au
Old Kakashi (Masculin), le 21/12/2007
Ceux qui me connaissent savent également mon penchant pour l'action mais il est bon de toucher à tout. Donc, je me lance dans le 100 % romance. Si il y a de la baston, ce sera des bagarres de simples mortels et seront (très) peu nombreuses. Les couples ? Vous les découvrirez au fur et à mesure. Dernier détail : Ni Naruto ni aucun des persos de la série de Kishimoto-sama ne seront les héros de cette fic



Chapitre 2: Sans titre



Ryô dormait dans son futon, tranquillement, sans chercher d’ennuis à personne. Cela aurait pu être une bonne journée pour lui, si Naruto n’avait pas interféré entre lui et son sommeil.
-Goooooood Morning ! Kurokage !
Naruto s’apprêta à lui donner un coup de pied sauté mais Ryô se réveilla, le chopa, lui ficha quelques coups de poing et le plaqua au sol en lui tordant le bras.
-T’en as, du culot, pour m’attaquer pendant que je pionce !
-Aïe ! Aïe ! Arrête ! Arrête ! J’abandonne ! Give up ! Give up !
Les jours s’étaient écoulés tel un fleuve tranquille (hormis quelques incidents dont la cause était principalement un blond ahuri), à la pension. Les trois garçons (Naruto, Sasuke et Ryô) s’entendaient bien avec leurs colocataires et les journées au lycée se passaient plus ou moins bien hormis quelques violentes bagarres entre furyôs.
Ce matin, c’était un samedi. A la dernière heure de cours, le professeur d’Algèbre était en retard et la classe était agitée, comme à son habitude quand un prof était absent. Dans un coin, Ryô essayait de rattraper le sommeil qu’il avait en retard à cause d’un blond surexcité et dans un autre, Naruto, Shikamaru et Sakura discutaient de ce qu’ils allaient faire à partir de lundi. En effet, la Golden Week commençait ce jour-là. Cette semaine se situait fin avril ou début mai, durant laquelle les salariés japonais ainsi que les étudiants étaient en vacances, plusieurs jours fériés s’enchaînant. A cet époque, les aéroports et les gares étaient envahis et les hôtels des régions touristiques affichaient complets, alors que Tokyo se libérait.
-Alors ? demanda Sakura. Vous allez faire quoi, durant la Golden Week ?
-Moi, fit Naruto, j’ai prévu d’aller au Tokyo Dôme avec Sasuke pour aller voir un match de Yakyû ! Depuis le temps que je rêve de voir un vrai match !
Le Yakyû était le nom japonais du base-ball. Ce sport passionnait la plupart des japonais. C’était une véritable institution et il ne se passait pas une journée sans qu’un match soit retransmis à la télévision.
-Et toi, Shikamaru ? lui demanda Sakura.
-J’sais pas, répondit-il en baillant. Je pense que je vais rester chez moi et pioncer…
-Toute la semaine ?!
-Ouais, et alors ?
-Tu devrais sortir, de temps en temps. Et de toute façon, tu seras obligé de bosser, chez toi.
-Lui, bosser ? demanda Naruto, pris d’un fou rire. Mais enfin, depuis qu’on le connaît, il n’a jamais ouvert un livre et pourtant, il s’est toujours débrouillé pour avoir au-dessus de la moyenne SANS tricher.
-Contrairement à toi…
-Oh, ça va !
Finalement, le cours d’Algèbre fut annulé pour cause de dépression de la part du professeur. Lorsque les élèves partirent, Ryô alla retrouver Shikamaru, en lui disant que Sanji voulait récupérer son tome 38 de « One Piece ».
-Pourquoi il vient pas le chercher lui-même ? demanda Shikamaru.
-Il fait le dîner, ce soir, et il doit faire des courses, expliqua Ryô.
-Bon, d’accord ! Mais il est chez moi. Faudra que tu viennes le chercher.
-Et merde ! murmura Ryô. Ok, c’est bon…
Ainsi, le jeune garçon aux cheveux gris dû accompagner Shikamaru chez lui afin de récupérer le fichu manga de Sanji. Au bout d’une demi-heure de marche dans le quartier, ils arrivèrent devant la maison des Nara. C’était une petite maison modeste, blanche, comme n’importe quel autre maison. Shikamaru ouvrit la porte avec sa clé puis entra en disant :
-Tadaïma ! (Je suis rentré)
-Okaeri (bienvenue), Shikamaru !
A ce moment, un grand type avec une barbichette, ressemblant beaucoup à Shikamaru, arriva en courant et lui donna un coup de coude en pleine tronche, l’étalant contre le plancher.
-Oh, fit l’homme en voyant Ryô. Tu es un camarade de mon fils ? Nara Shikaku ! Enchanté !
-Heu…Moi de même…
Ryô trouvait ce type assez bizarre. Frapper son fils pour lui souhaiter bienvenue était une manière peu orthodoxe d’affection envers sa progéniture. M. Nara se tourna vers son fils, toujours étendu sur le sol.
-Ben alors, fiston ? Pourquoi t’as pas bloqué mon coup, comme d’habitude ? Qu’est-ce qui te prends ? T’es malade ? Aha ! Je sais ! Tu t’es complètement planté à l’un de tes contrôles d’aujourd’hui, pas vrai ? Héhé…T’inquiète, Shikamaru. Nara Shikaku, homme de chez homme, n’est pas du genre à venir piailler pour une mauvaise note ! Tes notes ont baissées ! Et alors ? On s’en fiche des notes ! C’est de la crotte !
-On ne croirait pas que c’est un père qui parle…
Une femme, environ la trentaine, les cheveux longs noirs attachés, vêtue de rose et d’un tablier blanc, arriva. Elle salua Ryô tandis que le père continuait son délire :
-Un lycéen…c’est supposé se consacre à des choses plus importantes dont on ne peut pas parler aux parents, comme l’amûûûr !
-Ah bon, fit sa femme, on ne peut pas parler de ses amours aux parents ?
-Ouaich ! Dans 90% des cas, quand la période où les sentiments se déclarent !
-Il en est resté au stade de la puberté, murmura Shikamaru en se relevant.
-On dirait une scène de « Bleach », pensa Ryô.
Mme Nara poussa ensuite son mari en direction de la cuisine tandis que Shikamaru alla chercher le manga dans sa chambre. Il le lança à Ryô puis le reconduisit à la porte en lui disant que s’il répétait ce qu’il avait vu, il lui casserait la figure. Ryô éclata de rire en entendant cela et s’en alla.

Le soir, à la pension, Ryô trouva un mot scotché à la porte de Sanji disant que lui et les autres pensionnaires ne seraient pas là, ce soir. Mais au fond, il s’en fichait. Il ouvrit la porte, heureux d’avoir la pension pour lui seul, avec le silence…mais ce dernier disparut lorsqu’il entendit de la musique en provenance du salon. Ryô jeta son sac par terre et alla voir. Il ouvrit la porte du salon et vit Naruto, en train de danser (mal, d’ailleurs) sur une chanson de son ordinateur portable :
-Who let the dogs out ? Woof, woof, woof, woof, woof. Who let the dogs out ? Woof, woof, woof, woof, woof ! chanta Naruto en dansant en même temps.
Ryô s’approcha de l’ordinateur et cliqua sur “stop”, pour cesser le vacarme.
-He ! Pourquoi t’as arrêté ! lui demanda Naruto.
-La question n’est pas “Who let the dogs out ?” mais “Who let the fool out ?”.
-Hahaha...mort de rire, Kurokage !
-Qu’est-ce que tu fous ici !? Je croyais que tout le monde était sorti pour la nuit.
-Ouais mais j’avais plus d’argent pour me payer le cinéma…
-Attends…Ca veux dire que je vais devoir te supporter toute la soirée ?
-Comment ça, « me supporter » ?
-Pourquoi ça n’arrive qu’à moi !?
Quelques secondes après, on entendit la porte se refermer et quelqu’un dire : « Tadaïma ». Ryô alla voir qui c’était et vit Mikazuki en basket, vêtue d’un jean et d’un débardeur blanc.
-Qu’est-ce que tu fais ici ?
-J’ai plaqué mon petit copain ! Ce nul voulait m’emmener voir un film d’arts martiaux pour célébrer nos « un an ensemble » !
-…
-Quoi ?
-Donc je devoir te supporter AUSSI ce soir !
-Comment ça, « me supporter » ?
-Il pensait qu’il serait seul à la pension mais comme on est là, ses projets tombent à l’eau, expliqua Naruto qui arriva à son tour.
-Oh, je vois…Tu avais invité une fille ?
-PAS DU TOUT !
Furieux, Ryô monta dans sa chambre et s’enferma à l’intérieur toute la soirée.

Le lendemain, le jeune homme se leva de son futon, encore à moitié endormie. Il ne vit ni Sasuke ni Naruto ni même leur futon. Il regarda alors son réveil : 10h00.
-La vache ! J’ai bien dormis !
Ryô se leva ensuite et marcha lentement en direction de la salle de bain. Lorsqu’il entra, un cri perçant lui brisa les tympans et il sortit en toute vitesse, en voyant ceci. Il venait de voir Mikazuki, sous la douche. Renonçant à se laver, il alla se changer puis descendit prendre un petit déjeuner. Dans le salon, il vit Sasuke en train de mater, à la télé, le dernier clip du groupe Gackt, Sanji en train de servir les bols de riz et Ino en train de reluquer Sasuke…
-C’était quoi, ces cris ? demanda Sasuke à Ryô.
-Ta gueule ! lui dit ce dernier.
-T’as encore vu la déléguée dans le plus simple des appareils ?
-J’ai dit…
-Ok !
Naruto descendit à son tour, suivit de la déléguée. Tout le monde prit son petit déjeuner en silence. Mikazuki n’osait pas regarder Ryô et celui-ci l’ignorait magistralement. Après mangé, Ryô décida d’aller dans le quartier de Akihabara, dans l’arrondissement Chiyoda. Sasuke et Ino voulurent l’accompagner, au grand malheur de celui-ci. Juste avant de partir, Mikazuki vint aussi finalement.

Dans le métro, Sasuke était debout alors qu’Ino le collait. Ryô, lui, était assis à côté de Mikazuki. Ils évitaient mutuellement de se regarder en repensant à la situation embarrassante de ce matin. Une fois à Akihabara, ils décidèrent de se séparer et de se retrouver à la gare à midi. Ryô partit donc seul de son côté ainsi que Sasuke tandis qu’Ino accompagnait Mikazuki dans un magasin d’électronique non loin de là. Ryô visitait les magasins de mangas, d’anime et quelques magasins d’électroniques qui vendaient des jeux vidéos. Il décida de se payer le tome 29 de « Bleach », un DVD de l’anime de ce manga mais hésita encore pour son achat dans le magasin d’électronique. En voyant le vieux « Metal Gear Solid 3 : Snake Eater », il pensait qu’il avait hâte que « Metal Gear Solid 4 : Guns of Patriots » sorte. D’ailleurs, il sentait également son impatience pour la sortie des jeux « Final Fantasy XIII » et « Final Fantasy Versus XIII ». Finalement, il s’acheta le jeu « Bleach ! Heat the Soul 4 » pour PSP.
Après avoir fait ses commissions, il vit qu’il n’était que 11h00. Il décida quand même d’aller à la gare. En chemin, il croisa une diseuse de bonne aventure itinérante voilée.
-Bonjour, jeune homme ! fit-elle. Vous voulez une prédiction ?
-Heu…Non merci, fit Ryô.
-Trop tard ! J’ai déjà commencé !
-Hein ? Mais pourquoi ?
-Parce que j’ai prévu que vous refuseriez, au début !
-C’est facile de dire ça, après coup, marmonna-t-il.
-Ca y est ! Je vois…
-Sans déc’ ! Moi aussi, je vois ! Je vois que je vais me faire arnaquer !
-Je vous vois…Avec une jeune fille…blonde…Elle ne sait pas comment aborder un garçon qui lui plaît alors elle vous demande de l’aide.
-Arrête ! Je t’ai reconnu, Yamanaka.
-Et merde !
Ino enleva alors son déguisement.
-Qu’est-ce qui m’a trahi ?
-A ton avis ?
-J’sais pas !
-…Un conseil : arrête de draguer Sasuke.
-Hein ? Et pourquoi, d’abord ?...Me dis pas qu’il est homo !
-Il sort avec quelqu’un d’autre…
-C’est quoi, le nom de ce mec ?!
-C’est une fille…
-QUOI ! Donne-moi le nom de cette fille !!
-Sakura…Haruno Sakura, d’après ce que m’a dit Naruto.
-Ok ! Je note et je vais lui péter la figure, à cette cruche !
Aussitôt, Ino partit en quatrième vitesse dans une direction quelconque. Ryô soupira en pensant que cette fille était vraiment bête : elle ne savait même pas où Sakura vivait. Il décida de rentrer à la pension plus tôt que prévu.

Le soir venu, dans le salon, alors que Sasuke regardait la télé, Ryô jouait à son nouveau et Hinata lisait un bouquin. Mikazuki arriva dans la pièce et dit à Ryô que lui et Naruto devait faire la cuisine.
-Et pourquoi ce serait moi ? demanda-t-il alors que son personnage était en train de gagner.
-Les corvées sont également réparties et c’est votre tour !
Ryô l’ignora et monta le volume de sa PSP. On pût ainsi entendre un grand bruit de détonation et une voix dire : « Bankai ! Daiguren Hyôrinmaru ! ».
-Kurokage ! Lève-toi ! ordonna Mikazuki.
-Dans tes rêves, marmonna Ryô.
-Lève ton cul de là !
Voyant qu’il n’aurait pas la paix, il éteignit sa PSP et se dirigea vers la cuisine. Là, il vit Naruto en train de préparer un truc qui ressemblait à des ramens.
-C’est bon ? demanda Ryô.
-Goûtes et tu verras !
Ryô prit une cuillère et goûta le plat de Naruto. Un long frisson se fit sentir le long de son corps puis il demanda à Naruto :
-Qu’est-ce que tu as mis, dedans ?
-Ben, les ingrédients habituels pour les ramens…
-T’as mis du sel ?
-Oui.
-T’es sûr ?
-Oui, je te dis !
Naruto lui montra d’ailleurs le pot rempli d’une sorte de poudre blanche. Ryô y goûta puis regarda le blondinet avec un regard haineux. Dans le salon, un terrible cri de douleur retentit. On aurait dit qu’un cochon se faisait égorger.

Plus tard, le dîner était prêt et Naruto était vachement amoché. Avide de savoir, les autres demandèrent pourquoi il était dans cet état et Ryô expliqua que cet idiot avait confondu le sel et le sucre. Ils avaient d’ailleurs abandonné l’idée des ramens et firent à la place un Shop Suey. Celui-ci était délicieux et tout le monde se resservit plusieurs fois.
-C’est bon, hein ! fit Naruto.
-Très bon ! fit Sasuke. Bien joué, Kurokage !
-Pourquoi tu penses que c’est lui qui a fait ça ?
-Y’avait que lui d’assez intelligent pour cuisiner un plat pareil…
-Je te déteste !
-Tant mieux. Je respire un peu…
Après une bonne rigolade et avoir débarrassé, Sasuke et Naruto sortirent car ils avaient rendez-vous avec des amis, à Akihabara. Cela signifiait que Ryô allait voir la chambre pour lui tout seul. Cette idée le faisait sauter de joie.

Ryô venait de finir de prendre sa douche et alla dans sa chambre, afin de pioncer. Mais manque de bol : il avait oublié qu’il devait prendre son futon chez Mikazuki. Il n’aimait pas du tout la voir et prévoyais une dispute. Il sortit alors de la chambre et alla toquer à la porte de celle de sa colocataire lorsque soudain, la lumière s’éteignit.
-Un court-jus, pensa Ryô. Génial ! Ca ne pourrait pas être pire !
BOUM ! CRAC ! BANG !
-J’ai parlé trop vite…
Il ouvrit la porte et, malgré l’obscurité qui régnait, il distingua une silhouette assise sur le sol, entouré de débris.
-Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Ryô.
-Mon lit s’est cassé, répondit Mikazuki sur un air plaintif.
-Où ça ? En Chine ?
-T’es pas drôle…
-Pfff…Quel rabat-joie !
Les rayons de la lune illuminèrent peu à peu la pièce. Le lit de Mikazuki avait visiblement cédé et il était bon à jeter.
-Où est-ce que je vais dormir ? demanda-t-elle, affolée.
-Ben, prends un futon et dors par terre !
-Y’a que trois futon…Et c’est les vôtres !
-Alors, nous avons un problème…Quoi ?
-Oh, rien ! fit-elle avec un sourire qui disait le contraire.
-Mais pourquoi tu…OH, NON !
-Allez !
-Hors de question !
-S’te plaît !
-Nan ! Pas moyen !
-Mais !!!
-Je refuse que tu viennes dormir dans ma chambre !
-Allez ! Juste pour cette nuit ! Après, promis, je t’embête plus !
-Non !
-Alors tu dormiras sans futon !
-Pardon ! Mais c’est du despotisme ! De la tyrannie !
-Alors laisse-moi dormir dans ta chambre !
Ryô s’en doutait : discuter ne mènerait à rien. Il finit par accepter, à contrecœur. Ils installèrent donc les futons dans la chambre de Ryô, Sasuke et Naruto mais de façon à ce qu’il ne soit pas proche l’un de l’autre. Installé à l’intérieur de son futon, Kurokage s’apprêtait à s’endormir mais Mikazuki lui demanda ceci :
-T’as une petite copine ?
-Non…
-T’en veux pas une ?
-Non !...Et pourquoi tu me demandes ça ?
-Ben, disons que j’ai une amie qui est la copine de la sœur d’une copine d’une tante qui voudrait…
-ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ…
-Mais…MAIS IL DORT ! DEBOUT !
-Gné ?
-Ne dors pas quand je te parle !
-Mais ton histoire me gonfle…
-Sympa…
-Tais-toi et dors !
-EH ! T’as pas à me parler comme ça ! Je suis la déléguée, j’te signale !
-Et alors ?
-Heu…
-Dors, maintenant !
-Peut pas…
-Et pourquoi ?
-J’y arrive pas !
-Mais c’est pas vrai…Bon, tu veux manger un morceau ?
-Pourquoi ?
-On dort mieux le ventre plein…
-Ok…
Les deux jeunes se levèrent donc et descendirent dans la cuisine pour se préparer un petit quelque chose à manger. Une fois dans la cuisine, ils se firent des sandwichs avec ce qu’ils trouvaient dans le frigo.
-Tu sais, Kurokage ! Je trouve que tu n’es pas très sociable, lui dit Mikazuki en tartinant son pain de beurre.
-M’en fous…, répliqua ce dernier.
-C’est à cause de cette attide que tu es mal vu par les profs !
-Si tu le dis…
-…Tu ne m’aimes pas beaucoup, hein ?
-Je n’aime personne, déléguée.
-Misanthrope, hein ? Bon, on est partit sur de mauvaises bases. Reprenons depuis le début, si tu veux bien. Hum…Bonjour ! Je suis Miyazaki Mikazuki ! Enchantée !
Elle lui tendit alors la main. Ryô fixait celle-ci avec un regard aussi vide que la tête de Naruto, avant de lui dire :
-Oui…Elle est jolie, ta main…
-Heu…Il est d’usage que tu sers la main qu’on te tend.
-Tu sais…Moi et les traditions…
-MAIS C’EST PAS UNE QUESTION DE TRADITION !!!
-Arrête de crier ! Tu vas réveiller la baraque ! Tiens, prends un verre de jus d’orange. Ca va te calmer…
-Ne change pas de sujet !
Aussitôt, Ryô versa le jus dans un verre et le donna à Mikazuki avant qu’elle ne réveille les autres. Elle bu le verre d’un trait puis ajouta :
-La sociabilité est la clé de la sympathie et de l’amitié. En devenant une personne sociable, tu…
-Mais qu’est-ce qu’elle me gonfle, pensa-t-il en se servant aussi de jus de fruit.
Il bu alors son verre, tout en essayant d’ignorer le discours barbant de sa déléguée sur les relations sociales et ses « avantages ». Ils se resservirent ensuite de jus d’orange, qui avait d’ailleurs un goût étrange. Mais cela ne les empêcha pas de se resservir encore et encore. Au bout d’un moment, la tête de Ryô se mettait à tourner dans tous les sens et il se mettait à rire pour rien. Malgré ses idées confuses, il crut distinguer les rires de la déléguée, en plus des siens. Peu après, sa vision se brouilla jusqu’à percevoir un nuage gris puis, plus rien…

Le lendemain matin, Ryô se réveilla avec une bouche pâteuse, un mal de crâne indescriptible et des idées embrumées : il avait une gueule de bois.
-Ah, la gueule de bois ! marmonna-t-il en se réveillant. J’ai pas pris une cuite aussi sévère depuis mes quatorze ans…Où je suis ?...Ah, oui ! Dans mon fûton…
En effet, Ryô était bien dans sa chambre, dans son fûton, avec son caleçon à côté.
-Mon caleçon à côté ? fit-il en regardant ce dernier avec perplexité.
Pour lui, c’était un phénomène étrange car il n’avait jamais dormis sans son caleçon.
-Je nage dans la quatrième dimension, pensa-t-il. Enfin, bon…MAIS C’EST QUOI, CA !?
Là, juste à côté du caleçon de Ryô se trouvait une petite culotte en dentelle. Le jeune garçon commençait à paniquer, puisqu’il n’avait pas le moindre souvenir de la soirée d’hier.
-On se calme ! pensa-t-il de nouveau. Voyons, qu’est-ce que j’ai fait, hier soir ?...Heu…Le lit de la déléguée s’est cassé et elle a voulu dormir dans ma chambre…Mon Dieu, pensa-t-il plus fort. Même si je suis shintoïste, faîtes que je n’ai pas eu de rapports sexuels avec la déléguée…
D’un long et lent mouvement de tête, il tourna celle-ci de l’autre côté du fûton et vit, encore endormi, Miyazaki Mikazuki.
-Et galère ! Et merde ! Oh, merde ! fit-il en son for intérieur.




Chapitres: 1 [ 2 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: