Fiction: Les Hyûgas

La famille Hyûga est l'une des plus respectées de Konoha. Cependant, prestige et honneurs n'est pas synonyme de bonheur... La famille connait de nombreux drames, de nombreuses séparations et d'évènements tristes.
Classé: -12I | Drame | Mots: 5077 | Comments: 8 | Favs: 6
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pegasus (Féminin), le 09/01/2008
Après une longue absence, me voilà de retour!

Bonne lecture!




Chapitre 3: La séparation



Les jours passèrent et les saisons aussi. Hiashi faisait d’énormes progrès. Il ne pouvait s’empêcher de raconter à son frère pendant de longues heures tout ce qui se passait avec Asaki. Malheureusement, plus les jours passaient, plus Hizashi se sentait seul, il sentait son frère s’éloigner de lui. Quand il revenait de l’Académie, Hiashi était occupé à s’entraîner avec son éducateur, il ne jouait plus avec son frère et prenait son entraînement très au sérieux. Devenir fort était son but, Hiashi n’avait que cette idée en tête qui était plus une obsession qu’autre chose. Hiashi ne voulait plus être faible, il ne voulait plus supporter les coups de son père et voir un être cher souffrir comme sa mère. A cause de sa solitude, son jumeau essayait chaque jour de s’inviter aux entraînements, ce qui énervait Asaki et Mareo plus qu’autre chose.

Chaque jour, la même chose se reproduisait. Hizashi ouvrait grand la porte du dojo, disait bonjour d’une manière loufoque et s’interposait dans l’entraînement… C’était ainsi que commençait la scène burlesque d’Hizashi :

« Salut le frangin ! » hurlait le jeune garçon aux cheveux longs et au teint blême.
« Hizashi ! Que viens-tu faire encore ici ! » Rétorquait Asaki désespéré sous le regard de son élève gêné.
« Je viens voir mon frère adoré ! » répondit Hizashi d’une voix mielleuse. «Pas vrai, Hiashi ? »

Asaki soupira, Hizashi était incorrigible, il était presque impossible de prévoir ses réactions et de le séparer de son aîné comme le souhaitait Mareo. Hizashi entra dans la salle et rejoignit son frère en faisant des sauts de cabri. Il se jeta sur son frère et dit d’une voix efféminée en faisant des yeux de merlan frits :

« Mon grand frère chéri… »
« Arrête de me regarder comme ça, Hizashi ! Avec tes cheveux longs on dirait une fille ! » Dit Hizashi gêné et rouge comme une tomate.
« Ce n’est pas bien de blesser une fille, tu sais… » Ajouta-t-il.
« Arrête tes idioties ! »
« Embrasse-moi mon grand frère adoré ! »

Hizashi mit sa bouche en cœur et s’approcha encore plus de son frère qui repoussait son visage avec sa main pendant qu’Asaki regardait les jumeaux effarés.

« Arrête, Hizashi, c’est dégoûtant ! » Lança le jumeau qui peinait à repousser son frère.
« J’arrête à une condition… » Dit Hizashi avec sa voix doucereuse et efféminée.

Il arrêta ses singeries et se tourna vers Asaki. Le maître savait ce qu’allait lui demander Hizashi et comme à l’accoutumée, le garçon lui lança haut et fort :

« Je peux devenir votre élève, Asaki-sensei ! »
« Je t’ai déjà dit mille fois non ! » répondit sèchement Asaki « Tu es de la Bunke, tu ne peux pas suivre cet entraînement… »
« Bunke, Bunke, Bunke ! Vous avez que ce mot à a bouche ! Vous n’avez que cette raison, ce n’est pas une raison valable pour moi ! » S’énerva Hizashi.
« Calme-toi, Hizashi… » Demanda Hiashi
« Hiashi ! Ne te mêle pas de ça ! » Rétorqua Asaki face à son élève embarrassé par la situation. «Tu vas à l’Académie et tu connais les bases du taijutsu de la famille, ça devrait te suffire. En plus, tu es mauvais élève, tu passes ton temps à faire des bêtises, tu as mis l’autre jour des pétards allumés dans le casier de ton professeur… Ton père s’est fait une entorse à cause de toi ! »
« C’est faux, je ne l’ai pas fait ! » cria Hizashi « Après avoir gêné l’entraînement l’autre jour, Père m’a donné une punition, j’ai dû laver le plancher de la maison, c’est lui qui aurait dû faire attention lorsqu’il marchait, c’était glissant ! C’est un idiot ! Les produits pour laver le parquet sont glissants ! »
« Idiot… Comment veux-tu que je te prenne comme élève si tu ne respecte même pas tes parents ? »
« Je ne respecte pas quelqu’un qui me bat à longueur de temps et un abruti comme vous qui respecte les traditions de cette maison de fous et qui accepte quelqu’un comme mon père comme chef de clan ! »

Hiashi trembla en voyant la colère des deux personnes. Il avait peur que quelque chose de grave se passe. Hizashi sortit de la pièce, le dialogue n’avait ni queue, ni tête pour lui, Asaki faisait parti de la Sôke et il ne remettrait pas en cause le système familial. Asaki le fixa longuement, en colère et inquiet pour l’avenir de la famille. Il se méfiait du jeune garçon rebelle et avait peur qu’il soit une mauvaise influence pour son jeune élève, le futur héritier du clan. Il se tourna vers le jeune Hiashi apeuré et choqué. Il posa sa main sur son épaule, Hiashi leva la tête vers son maître, Asaki lui sourit et lui dit d’une voix calme posée :

« Ne t’inquiète pas trop, mais méfie-toi de ton frère, fais attention, ne reste pas trop avec lui… »

Hiashi resta bouche bée face à son maître, comment pouvait-il faire une chose pareille ? Se méfier de son frère, lui qui avait été son meilleur compagnon et toujours là dans les moments difficiles. Ne pas trop rester avec lui ! Alors qu’il savait très bien que son jumeau faisait ses idioties parce qu’il s’ennuyait sans son frère. Cette demande était plus qu’invraisemblable pour lui.

Le soir, avant de dormir, Hizashi boudait dans son coin. Il était allongé sur son futon et n’arrivait pas à se calmer. Hiashi entra dans la chambre pour aller se coucher, il regardait son frère qui n’était pas du tout dispo à parler. Il vit son fûton sur le sol, Hizashi l’avait retiré du placard, il aimait les gentilles attentions de son frère. Il se coucha et fixa longuement le plafond. Le silence se brisa soudainement, la voix d’Hizashi le transperça :

« Pourquoi tu n’as rien dit cet après-midi ? »
« Que voulais-tu que je dise ! » répondit le garçon timide.
« Tu sais très bien que cette situation est injuste pour moi… Tu restes à la maison, moi je dois aller à l’Académie… »
« C’est dur pour moi aussi mais il le faut pour le bien de tout le monde… »
« Le bien de tout le monde… Tu te fiches de moi ! » s’exclama le garçon rebelle « C’est pas toi qui a un truc sur le front ! »
« Oui mais quand je deviendrais plus fort, je pourrais protéger tout le monde » répondit l’autre bien naïvement « Je serais plus fort que Père et je pourrais le remplacer très vite… »
« Et tu pourras changer plein de trucs dans le clan ! Il y aura plus de Bunke et de Sôke et on sera libre de faire tout ce qu’on veut ! »
« Non, on peut pas, il faut garder les traditions du clan, sinon il disparaîtra… »
« T’es idiot ! Il disparaîtra pas si tout le monde est assez fort ! »
« Bah Asaki-sensei m’a dit que si parce que beaucoup de gens veulent savoir notre secret et se débarasser de nous, donc on a besoin de la Bunke… »
« Franchement, c’est vraiment cruel ce que tu viens de dire ! Tu ne vois pas que pleins de gens souffrent avec ces traditions ! Maman en a souffert ! Puis toi aussi, t’es sous pression, tu vas à plein de réunions et cérémonies alors que tu t’ennuies ! »

« Mais je vois pas où est le problème ! »
« Tu deviens comme eux ! Ces idiots de la Sôke ! Tu parles comme eux ! Depuis que t’es avec Asaki, tu as changé… »
« C’est pas vrai, puis même si t’es de la Bunke, t’es toujours mon frère ! »

Hizashi fixa longuement et tristement son frère, il ne le croyait pas. Il avait remarqué à quel point il n’était plus le même, à quel point il se laissait petit à petit influencer par Asaki qu’il admirait tant. Il sentait son frère s’éloigner de lui et prendre des sentiers différents… Hiashi remarqua que son visage était beaucoup moins joyeux que d’habitude. Il lui sourit afin de le rassurer, Hizashi finit de le fixer et se tourna pour dormir à la grande surprise d’Hiashi.

Quelques jours plus tard, Asaki décida d’emmener Hiashi au village, Hiashi étonné par la gentillesse de son maître le suivit. Ils se promenèrent durant des heures au village. Hiashi était heureux, il regardait les commerces, la nourriture, les livres et toutes les choses environnantes. Asaki regardait le garçon heureux inquiet et attristé. Le garçon décida d’acheter avec un peu d’argent que son père lui avait donné des sucreries pour son frère. Il n’était pas mécontent de sa journée mais il demanda à son maître la raison pour laquelle il l’avait emmené ici. Asaki lui répondit que parfois une pause ne faisait pas de mal… Hiashi ne lui posa plus de question et le crût naïvement. Asaki lui paya son déjeuné, à la grande surprise du garçon timide. Ils passèrent presque toute l’après-midi au village et se distrayèrent. Ils rentrèrent assez tard. Hiashi ouvrit la porte et vit Mareo qui se tenait au milieu de la cour de la maison familiale. Le garçon enthousiaste partit dans sa chambre en criant le nom de son frère pour lui ses présents. Asaki, triste et inquiet, vit l’enfant s’éloigner et rejoignit Mareo. Il lui demanda :

« Es-tu sûr que c’était une bonne idée ? »
« On n’avait pas le choix, on aurait dû le faire dès le début mais Aiko serait intervenue. Aller chez ces gens calmera son attitude rebelle. Il pouvait être un danger pour plus tard… » Répondit calmement Mareo.
« Ca va être dur pour Hiashi… »
« Le connaissant, ce petit bon à rien va pleurer comme une madeleine ! Il n’est vraiment pas digne d’hériter de cette responsabilité, il faut qu’il change, sans son frère, il lui sera plus facile d’inculquer les valeurs du clan, après pour ce qui de son taijutsu, je compte sur toi… »
« Bien sûr… »
« Il va bien falloir le durcir celui-là ! J’aurais dû apposer le sceau sur l’aîné et non le plus jeune… Hizashi est plus talentueux mais c’est un fainéant qui ne pense qu’à s’amuser, de la mauvaise graine… »

Le soir, Hiashi pleura toutes les larmes de son corps. Hizashi était parti. On l’avait emmené chez les membres de la Bunke…





















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