Fiction: Arrêter de fuir. (terminée)

Version imprimable




Le groupe sortit de la forêt en début d'après-midi. La propriété du père de Kaigan se dévoila à eux dans toute sa splendeur. Tous les arbres fruitiers étaient en fleurs, les cerisiers, les orangers... Le parfum que dégageaient ces arbres était à la fois envoûtant et désagréable, exquis et écœurant. Kaigan prit la tête du groupe et dévala l'ultime pente qui le séparait de chez lui. Sur le perron son père et sa sœur l'attendaient. Tous trois s'embrassèrent avec joie, puis le reste de la troupe les rejoint.

Le père de Kaigan était un homme à la stature moyenne. Ses mains étaient larges et trahissaient ses longues années de labeur. Son visage était illuminé d'une barbe immaculée pareille à ses cheveux. Son regard profond et rempli de bonté souriait à chacun des arrivants, les remerciant d'avoir ramené son fils en bonne santé.
Sa sœur était une jeune femme superbe qui ressemblait en bon nombre de point à son jeune frère. Les mêmes cheveux ébène et les mêmes yeux bleus. Son teint pâle lui donnait l'air fragile mais son regard brillait de force. A côté d'elle, son jeune mari contrastait avec sa peau hâlé de par son enfance passée au Pays du Feu.

La jeune femme pria les invités d'entrer dans la maison. Cette dernière était spacieuse et lumineuse. Les immenses fenêtres laissaient entrer la lumière tout en chauffant agréablement les pièces. Chacun des ninjas se vit attribué sa propre chambre. Puis la sœur de Kaigan les pria de prendre leur temps avant de diner. Shikamaru quitta rapidement sa chambre et partit déambuler dans le parc. La famille Nara possédant elle aussi un vaste parc, il aimait ce genre d'endroit où il pouvait évoluer à sa guise sans aucune contrainte. Temari sortit de son sac un instrument rond percé tel une flûte. Puis elle alla s'accouder à la fenêtre et commença à jouer de l'ocarina. Elle s’était découvert un intérêt pour cet instrument lorsqu'elle était devenue Senshi. Le reste de l'équipe préféra visiter la villa ainsi que les laboratoires avec le père de Kaigan. Ce dernier parlait avec tant de passion de son métier que même Kiba réussit à se tenir tranquille du début à la fin de la visite.

***

Pendant ce tant à Suna une jeune fleuriste rejoignait le palais du Kazekage. Gaara l'avait convoquée sans lui donner de motif particulier, hors il était rare que ce dernier convoque ainsi de petits artisans du village. Lorsqu'elle entra dans le bureau du Kazekage, son frère se tenait là, prêt à partir, tout comme Gaara. Le jeune homme aux cheveux sang expliqua rapidement ce qu'il attendait de la jeune fille.

***

A Konoha, Shizune pénétra en trombe dans le bureau de la cinquième, un parchemin à la main. L'Hokage émergea du rapport ambu dans lequel elle était plongée pour lire avec attention la lettre que lui envoyait le meilleur allié du village des feuilles. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand elle reposa sur son bureau ladite lettre. D'un geste, elle pria son assistante de venir près d'elle puis lui ordonna d'aller chercher Nara-san dans les plus bref délais, peu importe où il se trouvait. La med-nin sortit sur le champ du palais de l'Hokage pour retrouver Shikaku.

***

La nuit finit par tomber. Chez Kaigan tout le monde était réunis autour de la table. Les conversations allaient de bon train. Le jeune homme et Temari présenté à la sœur de ce dernier la culture du village du sable. A l'autre bout de la table la discussion était orienté botanique, Shikamaru tenait absolument à savoir quelles plantes il avait croisé durant sa ballade et qu'il n'avait pu identifier tout seul. Le père de Kaigan était heureux de trouver quelqu'un avec qui parler de sa passion, autre que ses enfants, qu'il ne se fit pas prier. Enfin le jeune fiancé de la sœur de Kaigan demanda aux shinobis de Konoha des nouvelles de son village qu'il n'avait pas revu depuis bientôt six mois.

La table fut débarrassée et tous rejoignirent leur chambre. Kiba s'endormit comme une masse rêvant de retrouver Hinata, Choji rêvassa cinq bonnes minutes avant de rejoindre le pays des songes, quant à Neji il médita avant que le marchand de sable ne passe.

Temari prit bien soin de fermer sa porte avant de se glisser dehors par la fenêtre. Cette dernière donnait directement accès au parc. N'ayant aucune envie de dormir, le souvenir de la nuit précédente la hantant elle avait choisi de se défouler en courant dans le parc. Ainsi en courant pourrait-elle oublier ses mains, ses yeux, ses lèvres... Oui, en courant assez vite elle pourrait tout oublier, arrêter de se torturer l'esprit pour ce pleurnichard, pourtant c'était elle qui pleurer en courant.

Shikamaru resta dans sa chambre un moment, allongé sur son lit il se tournait et se retournait sans arriver à fermer les yeux. Diable pourquoi s'imposait-elle à son esprit dès que ses paupières étaient closes? Qu'elle était ce nœud qui lui enserrait le cœur depuis leur départ ce matin? Ça avait été un accident, il avait bu et elle aussi. Jamais elle n'aurait voulu de lui sinon et puis elle était promise à Kaigan. C'était d'ailleurs pour cela qu'il était là il devait l'escorter jusque chez son fiancé, alors pourquoi il espérait encore. N'y tenant plus il sortit de sa chambre et grimpa jusqu'au toit où il s'allongea pour regarder le ciel étoilé et s'y perdre. Au moment où il allait fermer les yeux un bruit l'attira vers l'est. Une silhouette se glissa hors de la demeure avant de rejoindre la protection du parc. Il ne pouvait se tromper cette silhouette était celle de Temari.

***

A Suna se met en place un drôle de convoi au beau milieu de la nuit. Cinq personnes en habits de voyage et avec un paquetage important quitte silencieusement le village en direction de la frontière avec Konoha. Une des ombres s'arrête et jette un ultime regard au village du Sable avant de rejoindre la tête du groupe.

***

A Konoha une petite escouade s'apprête elle aussi à quitter son village. Emmitouflés dans leurs manteaux, les ombres longent l'enceinte de Konohakagure avant de passer sous l'arche de la porte principale et prendre la direction du Pays de la roche.

***

Le ninja de Konoha fixait le ciel, comme si ce dernier aurait pu lui permettre de trouver une réponse à ses questions mais les étoiles se taisaient, tout comme la Lune qui commençait à se voiler. Bientôt le ciel fut entièrement noir et Shikamaru sentit sur son visage les premières gouttes du ciel qui tout comme lui pleurait. La pluie d'abord fine commença lentement à s'intensifier et se transforma en un orage qui gronda au-dessus de la tête du shinobi. Avec une lassitude certaine il se redressa même le ciel était contre lui. Il se leva tranquillement en priant pour que la pluie cesse, il n'avait aucune envie de retourner à l'intérieur mais il ne pouvait non plus se permettre d'être malade. Il sauta jusqu'au rebord de sa fenêtre où il s'immobilisa, il ne l'avait pas vue rentrée.

Temari courait dans le parc, elle était maudite où quoi! Pourquoi ces nuages s'étaient-ils levés aussi brusquement? Pourquoi fallait-il que le ciel gronde aussi fort? Hein, pourquoi... La kunoichi avait une sainte horreur de la pluie et une peur sans borne des éclairs. La jeune fille courrait au hasard dans le parc qui lui semblait maintenant des plus sombres. Elle trébuchait, se relevait, courait à nouveau, et retombait sans cesse.

Shikamaru jeta un regard en direction du parc, elle ne réapparaissait toujours pas. Il se demandait si elle avait trouvé un refuge pour s’abriter de la pluie, si elle ne s’était blessé, si elle allait retrouver son chemin… Puis il se ressaisit elle était une Senshi après tout, l’élite du Village de Suna, il n’y avait rien à craindre, alors pourquoi était-il si anxieux ?

Un nouvel éclair zébra le ciel, Temari chuta lourdement au sol, elle n’avait pas vu la racine qui courait sur le sol. Quant elle voulut se relever une terrible douleur partant de sa cheville l’en n’empêcha. La jeune fille prit appui sur son éventail mais le sol détrempé le fit glisser et elle retomba. Elle avait froid, elle avait mal, elle avait peur, et personne ne viendrait la chercher car tous pensaient qu’elle était dans sa chambre. Par instinct elle se recroquevilla sur elle-même, le tonnerre gronda, elle se crispa, elle souhaitait tellement que quelqu’un vienne la retrouver.

Shikamaru quitta sa fenêtre et partit sous la pluie, il avait fini par trouver ce qu’il l’inquiétait autant, aussi loin qu’il s’en souvienne Temari avait toujours hais la pluie. A l’orée du bois il s’immobilisa, il était certes décidé à la retrouver mais par où devait-il commencé à chercher ? Le bois était immense et d’après ses souvenirs se divisait en trois grandes parties : la clairière au centre les conifères au nord et enfin au sud les feuillus. En partant d’ici il devrait tomber directement sur la zone de feuillu par temps sombre la jeune fille n’aurait normalement pas tenté de rejoindre les conifères. Il pénétra donc dans la forêt en espérant ne pas s’être trompé.

La pluie tombait, l’éclair frappait, le tonnerre grondait et Temari se tenait les épaules, y enfonçant ses ongles s’en faire attention. Elle détestait la pluie, elle détestait le tonnerre, la colère du ciel la terrifiait depuis son enfance. Toute petite par un tel temps elle allait se réfugier dans la chambre à Kankurô, puis en grandissant elle avait essayé de discipliné cette phobie, mais les nuits d’orage signifiaient pour elle nuit d’insomnie. Elle avait beau s’ordonner de se calmer, rien n’y faisait, son corps ne lui répondait, elle avait l’impression d’étouffer, elle ne pouvait même pas bouger. Son esprit s’engourdissait, il fallait qu’elle trouve quelque chose pour ne pas céder totalement à la panique, l’unique solution qui lui vient fut de fredonner la chanson préférée de Shikamaru.

Shikamaru ne pouvait se fier qu’à son instinct sous cette pluie battante et ce ciel noir. Il courait au hasard t’entendant l’oreille au cas où un bruit, un son, ou n’importa quoi d’autre aurait pu l’aider. Soudain il lui sembla entendre un air familier, il stoppa sa course et tendit l’oreille, la chanson venait du nord, il avança prudemment dans cette direction se figea et réécouta. Ainsi doucement il se rapprocha de la source de la mélodie.

Temari fredonnait sa chanson pour se calmer, mais tous ses sens étaient en alerte. Un craquement de branche sur sa droite la sortie de sa transe, d’un geste brusque elle se releva attrapa son éventail et lança une lame de vent dans la direction du bruit. Ce ne fut qu’au dernier moment qu’elle reconnu Shikamaru, grâce a son chakra elle pu dévier son attaque.

Shikamaru n’avait pas bougé d’un centimètre, l’air concentré de chakra l’avait écorché au visage traçant un sillon rougeâtre sur sa joue gauche. Il la regarda vacillante, sa cheville enflée, ses genou écorchés par les chutes, la boue maculant ses vêtements. Il avait eu raison de s’inquiéter.

***

Le groupe de Konoha et celui de Suna se retrouvèrent et se mêlèrent. Sans un bruit ni un échange chacun connaissant sa place. On se saluait d’un regard puis l’on continuait d’avancer, la route aller être longue, tous le savait mais en même temps une certaine excitation planait sur le groupe.

***

Temari lâcha son éventail géant et se jeta dans les bras de Shikamaru, planquant son visage contre son torse. Elle avait failli le tuer. Un nouvel éclair illumina le ciel, et la jeune fille s’accrocha de plus bel au jeune homme.

Shikamaru ferma alors ses bras autour du frêle corps qui s’agrippait au sien. Il la sentait trembler d’effroi et de froid, il la serra plus fort contre lui et appui sa tête contre les cheveux blonds de la jeune fille. Doucement il descendit ses lèvres près de son oreille et se mit a fredonnait la chanson qu’il préférait, cette même chanson qu’il l’avait conduit jusqu’ici.

Temari arrêta de trembler, la douce voix de Shikamaru à son oreille, sa chaleur corporelle avait réussi à la calmer un petit peu. Elle se rendit compte que c’était elle qui s’était jeté dans ses bras, mais contrairement à la dernière fois ils n’avaient bu ni l’un ni l’autre et pourtant il ne l’avait pas repoussée.

Quand Shikamaru fut sur qu’elle s’était calmé il se recula légèrement et tout en évitant son regard lui demanda :

« Il faudrait qu’on se trouve un abri, tu me suis ? »

Comme elle ne lui répondit pas il attrapa sa main et l’entraina à sa suite. Mais à peine avaient-ils fait cinq mètre que Temari s’effondra contre son dos. D’abord surpris le ninja de Konoha se pétrifia puis il entendit sa respiration saccadé signe de douleur, d’un seul coup il se souvint de l’état de la cheville de la jeune fille et de sa fatigue, ils leur seraient impossible de traversé la forêt. Il jeta un regard autour de lui, ses yeux s’étant habituer à l’obscurité ambiante il parvint à apercevoir un abri de fortune, un vieil arbre au tronc creux assez large pour qu’il puisse tout deux s’y asseoir. Tenant fermement la main de Temari il se dirigea vers ce point de repos.

Temari grimaçait de douleur à chaque pas, mais elle gardait le silence, elle lui avait paru assez pathétique pour ne pas l’être encore plus. L’arrivée à l’arbre fut un immense soulagement.

Shikamaru entra le premier dans la cavité et quand il fut installé, en évitant encore une fois le regard de la jeune fille, il l’invita à venir le rejoindre. Le tronc se révéla plus étroit que l’aurait cru le ninja du pays du feu, ils se calèrent comme ils le purent, Temari se plaça entre les jambes de Shikamaru son dos contre le torse du jeune homme. Ce dernier du passer ses bras autour des épaules de la jeune fille pour ne pas se trouver bloquer par les parois végétales. Enfin pour éviter à Shikamaru de se trouver mal à cause de ses couettes, Temari libéra d’un simple geste ses cheveux dorée qui cascadèrent sur ses épaules en caressant les bras nus de Shikamaru. Le léger contact de la blonde chevelure sur sa peau fit frissonner le jeune homme qui se raidit légèrement.

La pluie continuait de tomber, monotone mélodie qui les berçait doucement. Temari ne se sentait plus étouffée comme avant, mais au contraire elle se sentait étrangement bien. La chaleur du corps de Shikamaru, sa lente respiration, son odeur… Aucun autre homme ne pouvait se vanter de lui procurait un tel effet. Elle se surprit à souhaiter que le jour ne se lève pas, quand elle se souvint que c’était elle qui avait fini par accepter le mariage arrangé avec Kaigan. Cette prise de conscience lui coupa le souffle, comment pouvait-elle souhaiter rester là et éviter de se marier avec Kaigan alors que c’était elle qui avait laissé Shikamaru de côté et céder aux demandes de son village en acceptant de se fiancer à Kaigan ! Les sanglots montèrent dans sa gorge, elle ne voulait pas pleurer devant le ninja de Konoha, elle se fit violence et sa respiration calme devient irrégulière.

Shikamaru, dont les bras reposer autour des épaules de la jeune fille, perçut immédiatement le changement de rythme respiratoire de la jeune fille. Étant d’un naturel calme il avait la fâcheuse habitude d’écouter les respirations des autres afin de savoir à quoi ils pensaient. Malgré sa curiosité il se refusait à demander à Temari se qui la bloquer. Avait-il peur d’entendre la réponse ? Le seul geste qui fut capable d’esquisser fut de resserrer son étreinte.

Temari enfouit sa tête dans le creux de son coude. Voulait-elle se cacher ?

Son mouvement avait fait basculer ses cheveux, qui découvrir un morceau de gorge blanche. Shikamaru ne pouvait détacher son regard de cette peau immaculée qui savait terriblement douce. Il remarqua ensuite, à la base du cou de la jeune fille, une légère marque rouge témoin de leurs ébats de la veille. A se souvenir Shikamaru se sentit à la fois comblé et terriblement coupable. N’avait-il pas profité de la situation ? N’avait-il pas joué sur le fait qu’elle ait bu et qu’il l’ait sauvée pour abuser d’elle ?

Temari sentait le souffle court de Shikamaru sur sa peau nue. Un frisson exquis lui parcouru le corps, depuis que le jeune homme avait resserré son étreinte et qu’elle avait enfoui sa tête dans ses bras protecteurs, elle était submergée par les souvenirs du soir précédent. Le rouge lui monta aux joues, son sang cogna plus fort dans ses tempes. Comment avait-elle pu céder si simplement à cet homme ? Elle qui les craignait tant avait pourtant fait plus d’un pas vers lui en si peu de temps. Avait-elle peur de le perdre avec cette histoire de fiançailles ? Certes elle avait bu, trop bu, mais ce serait-elle laisser aller contre Kaigan dans de pareilles circonstances ? Sans doute que non.

Shikamaru ferma les yeux et déglutit péniblement. Il repoussa sa tête contre l’écorce interne du tronc et expira profondément. Tout était embrouillé dans son esprit, il sentait monter en lui la même fièvre que lorsqu’ils avaient été tous les deux à côté du lac. Il avait tellement envie d’embrasser cette once de chair, de caresser cette peau si agréable au toucher et qui bientôt appartiendrait à un autre. L’image de Kaigan arriva à son esprit, il appréciait le jeune homme qui était de bonne compagnie et prévenant, mais quand son esprit lui inspira des images de Kaigan et Temari, il se crispa. Il imaginait le jeune homme parcourant le corps sans faille de la Senshi, il l’imaginait enfouissant sa tête au creux de son épaule comme lui l’avait fait la veille. Le ninja de Konoha du se mordre la lèvre inférieur pour ne pas trahir son énervement. Il n’arrivait pas à supporter ses visions, pourtant cela semblait si naturelle après tout elle allait devenir la femme de Kaigan et par conséquent lui appartenir.

Temari s’était-elle aussi perdue dans ses pensées, elle se demandait encore pourquoi elle avait fait l’amour à Shikamaru alors qu’elle ne supportait pas le contact des autres. Soudain elle se rappela le pourquoi elle était là, elle allait épouser Kaigan. Devenir la femme de Kaigan, cela voulait dire devenir intime avec lui, aussi intime que ce qu’elle avait été avec Shikamaru. Cette idée lui déplut plus que ce qu’elle aurait imaginé, elle ne pouvait envisager le corps de Kaigan contre le sien, et ses mains sur son corps. Le jeune homme était pourtant charmant, voire même très mignon et il ressemblait à s’y méprendre à Shikamaru, mais cela ne suffisait pas. Instinctivement elle posa une main sur le bras de Shikamaru et appuya plus fortement sa tête contre son bras.

Le contact de la main fraiche de la jeune fille sur sa peau fit sursauter le jeune homme. Il fixa la jeune fille se demandant si elle souhaité parler, il avait tellement pris soin d’éviter son regard de peur de s’y reperdre et de recommencer ce qu’ils avaient fait la veille qu’il ne savait absolument pas à quoi elle pensait. Il avait tellement envie de parler avec elle, de s’excuser pour ce qu’il avait fait hier ? Voulait-il être sûr de ne rien avoir fait de mal ? Voulait-il l’entendre lui dire de rester avec elle ? Il se sentit égoïste, comment pouvait-il lui demander autant alors que lui-même était incapable de lui avouer ses sentiments.

Temari devinait le regard posé sur elle de Shikamaru, elle avait tant de chose à lui dire mais aucun mot ne passait la barrière close de ses lèvres. Et pourtant Il fallait qu’elle lui parle, c’était nécessaire !





Comme toujours les commentaire sont les bienvenus ^^
Et je sais pas a quand sera le prochain chapitre donc je m'excuse d'avance ^^
Voilà^^
Amicalement votre, anko38

Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: