Fiction: Arrêter de fuir. (terminée)

Dans le monde des Shinobis les marriages arrangés sont monnaie courrante. Après plus de trois sans nouvelle, alors qu'il pensait l'avoir enfin oubliée il doit l'escorter jusque chez son "fiancé". Mais leurs sentiments l'un envers l'autre ont-ils vraiment disparus? [Shika/Tema]
Classé: -12I | Romance | Mots: 16184 | Comments: 55 | Favs: 65
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anko38 (Féminin), le 10/07/2007
Bien...
Cette fois je manque d'originalité... mais je voulais faire quelque chose de plus réaliste et romantique, et comme j'adore ce couple ^^
Enfin bon je pense faire cette fiction en 3 ou 4 Chapitres voilà!

Bon ben voilà le chapitre 2 dont la bêta a été réalisé par Marataka que je remercie beaucoup *_*

Voici donc l'envers du décors avec ce chapitre!

Amusez vous bien!

Bonne lecture!




Chapitre 2: A Suna.



Le village de Suna était calme. Des Shinobis marchaient dans les rues, sous le soleil brûlant de leur pays. On entendait le vague ronronnement du marché, et les potins des soirées de la veille. Quand soudain retentit un cri près du Palais du Kazekage :

« Je refuse ! Tu as bien entendu. Je refuse. Non ! C’est non. Jamais je ne marierai par intérêt !

- Temari, écoute moi maintenant ! Tu as vingt ans aujourd’hui, si tu ne te maries pas maintenant, tu le feras quand ?

- Jamais !

- Ecoute, tu rencontreras plusieurs familles demain.

- Je ne veux pas en entendre parler ! Encore finir vielle fille plutôt que de me marier avec un homme qui veut plus de pouvoir en s’alliant à la sœur du Kazekage.

- En tant que femme ninja, et qui plus est, sans aucun pouvoir héréditaire c’est ton devoir de te marier pour assurer la paix du village !

- Vous allez ma marier avec un chef de clan, où il y aura une techniqe héréditaire et mon unique rôle sera de me faire engrosser pour qu’il ai des fils !

- Temari surveilles ton langage s’il te plait.

- Je dis ce que je pense. Jamais mon père ne m’aurait contrainte à ça !

- Ton père t’a confiée à moi, Baki, bras droit du Kazekage.

- Et bien monsieur le « Bras droit du Kazekage », Vous allez devoir expliquer à ces braves gens pourquoi je serais absente ! »

Sur ce, la jeune fille sauta de l’appartement, dépliant son éventail, elle s’en servit pour rejoindre le balcon du Palais, d’où son frère observait le village.

La belle jeune femme s’était une nouvelle fois braquée contre son tuteur. Elle en avait plus qu’assez qu’on lui demande de se marier. Certes, elle savait qu’elle avait maintenant l’âge de s’installer avec un homme, mais elle les détestait tellement, eux et leurs pulsions ! Quand elle les croisait, elle savait pertinemment où s’arrêtait leur regard et elle voulait alors les tuer. Pourquoi fallait-il qu’elle doive épouser quelqu’un !

Sa rage n’avait pas diminué lorqu’elle rejoint son frère cadet. Ce dernier avait entendu une bonne partie de la dispute, comme pas mal d’autres ninjas du sable, mais Temari avait une réptuation telle que personne n’osait faire de réflexions. Avec un sourire triste l’ex-Bijû accueillit sa sœur.

« Eh ben Temari, tu as encore mit en colère Baki ?

- Tu parles ! C’est lui qui me pousse à bout ! Rétorqua immédiatement la jolie blonde.

- Tu sais, il s’inquiète beaucoup pour toi.

- Je m’en fous ! Je n’ai pas besoin qu’il s’inquiète pour moi… moi je veux seulement choisir ma voie !

- Mais, Temari, cela fait plus d’un an qu’il te demande de te marier et que tu refuses toute proposition.

- Comprends moi, Gaara… je ne veux pas me marier contre mes sentiments…

- Tes sentiments ? Et que te disent tes sentiments ? » Demanda doucement le seigneur du Désert.

Ses sentiments, elle ignorait bien ce qu’ils lui disaient. Passé un temps elle pensait les comprendre mais tout cela était révolu et maintenant elle ne voulait plus parler d’Amour. Derrière chaque sourire elle sentait le mensonge, derrière chaque geste tendre une attente, derrière chaque avance une demande. Le seul sentiment qu’elle connaissait pour les hommes était le dégoût et la haine, et pourtant on l’exhortait à se choisir un mari.

« Mes sentiments… Commença-t-elle. Ils me disent que tous les hommes sont pareils, interressé par le pouvoir et le sexe. Ils me crient de me méfier des hommes malgré leur sourires et promesses. Ils me préviennent que je vais souffir si je cède à l’un deux.

- Tu as beaucoup changé Temari en si peu de temps. Depuis que tu es devenue Senshis en fait…

- Je n’ai pas changé ! Hurla la jeune femme.

- Alors pourquoi réagis-tu si violement à ma simple remarque ?

- Je ne réagis pas violement, je corrige tes dires. Bougonna la jeune fille.

- Kazekage-sama un message pour vous » Déclara un homme en s’inclinant respectueseument devant Gaara puis en faisaint de même face à Temari.

Cependant l’œil rempli de désir du ninja n’échappa pas à la Kunoichi qui sentit un désagréble frisson la parcourir tout entière. Jamais, elle ne pourrait aimer qui que ce soit.

Gaara parcourut rapidement le parchemin qu’on lui avait apporté. Le message provenait d’une famille qui habitait une riche propriété à la frontière de trois pays : Yuki, Kumo et Ame. Le chef de la famille avait marié sa fille avec un ninja de Konoha pour créer une alliance avec ce pays, et proposait au Kazekage de marier son fils à sa sœur. La demande devait être étudiée car cet homme vivait en autonomie n’appartenant à aucun des trois pays qu’il cotoyait. Cependant Gaara ne put s’empêcher de penser que Temari refuserait la proposition. D’un geste souple et rapide il rangea le parchemin, puis il expliqua à Temari qu’il avait du travail à finir et qu’il devait la laisser.

Temari fut déçue que son frère doive partir mais elle admirait le travail qu’il faisait dans le village. Jamais Sunakagure n’avait été aussi prospère. Gaara avait étonné tout le monde avec sa maîtrise de la gestion et ses initiatives de traités. Maintenant le village ne connaissait quasiment plus de guerre, et son seigneur était respecté et admiré par la population.

Une fois seule, Temari chargea sur son dos son gigantesque éventail et tira sur son visage la capuche de son vêtement. Elle commença à déambuler dans les rues de son village, un village qu’elle trouvait de plus en plus étranger alors qu’elle y avait passé toute son enfance et son adolescence. Mais dans ce village elle se sentait mal à l’aise. Tranquillement elle se rendit aux portes du village et fixa le Désert de dunes.

Avec un soupir, elle ferma les yeux et laissa son imgination recréer le paysage désertique qui se dévoilait devant elle. Elle y planta un cours d’eau, puis un tapis d’herbe haute, et une clairière. Soudain elle rouvrit les yeux, ce paysage qu’elle venait de créer, elle le connaissait c’était un paysage famillier et nostalgique qui ressurgissait du fin fond de sa mémoire. Cette clairière était son lieu préféré de Konoha, un endroit où elle allait se reposer après une longue journée diplomatique ou d’organisation.

Temari souffla puis repris sa route dans le dédale de rues. De jeunes shinobis jouaient, se coursant avec des rires. Soudain l’un des petits garçons tomba au sol et se mit à pleurer, son amie lui tendit la main et avec un sourire lui lança :

« Taru, tu es un pleurnichard ! Tu feras quoi le jour où je serais pas là pour t’aider à te relever. »

La réflexion de la gamine agit comme une gifle sur la kunoichi. Elle avait presque oublié cette époque de sa vie où elle taquinait un ninja flemmard en le faisant crouler sous les soubriquets tels que « Pleurnichard » ou « Tête d’Ananas ». Oui cette époque était lointaine et révolue. La jolie blonde s’éloigna rapidement des enfants en direction de son appartement.

Arrivée chez elle, elle mit la radio en route et se posa sur le canapé. Elle écouta la musique puis vint la météo : une nouvelle tempête de sable était à prévoir dans la soirée. Rien d’extraordinaire qui aurait pu la sortir de la monotonie de sa vie. Mécaniquement elle s’approcha de son lit, se changea avec lassitude puis s’endormit en tentant d’oublier le lendemain.

La nuit fut plutôt calme et reposante. Temari s’étira de tout son long en baillant. Son regard croisa alors le réveil :9h03. Elle se souvint alors qu’elle devait être à 9h30 chez Baki pour rencontrer les prétendants. Paniquée, elle se leva rapidement et passa sa tenue fétiche, une robe tombant sur les épaules et arrivant au-dessus du genou, dans un tissu élastique pratique pour les combats.

En forçant l’allure elle réussit à être à l’heure, et c’est en arrivant devant l’édifice qu’elle se demanda pourquoi elle était venue. Baki sourit en la voyant et la pria de rentrer à l’intérieur puis il s’éclipsa et laissa la Senshis avec le premier jeune homme.


Il était le fils d’un clan de Suna dont la particularité résidait dans son pouvoir, la detection d’affinité. Plutôt beau gosse, les cheveux mi-longs rouge foncé pareil à Gaara et les yeux noirs. La discussion, par contre, resta superficielle, ce qui ennuya rapidement la kunoichi.

Le second était le fils du Mizukage. La trentaine, les yeux bleus mais rien d’exceptionnel, la conversation tourna vite au vinaigre lorsque celui-ci utilisa des mots et phrase comme « vous serez bien traitée », « vous aurez votre propre chambre et serviteur », « renforcer l’alliance entre nos pays est ma seule motivation »… et d’autres dont la liste mit Temari en colère.

Suivit le petit-fils du Tsuchikage, un fils de marchand, trois nobles de Sunakagure.

Puis arriva un jeune homme, à son accent la kunoichi sut tout de suite qu’il n’était pas du Pays du Vent. Grand, les cheveux long et noir ramené en arrière, il avait un air de déjà vu, mais ses yeux bleus le distinguait de la personne à qui elle l’avait comparé. Le jeune homme semblait mal à l’aise comme si il n’avait aucune idée de l’attitude à tenir, timidement il se présenta :

« Euh je suis Kaigan, euh je vis assez loin d’ici… mon père tenait à ce que je fasse un bon mariage mais si vous refusez je comprendrais très bien… se marier avec un étranger, je ne comprends pas le principe en fait… »

La jolie blonde fut intriguée par le personnage et une discussion commença à s’installer entre les deux jeunes. Elle apprit qu’il vivait à la lisière de trois pays et que son père souhaitait améliorer et prévenir leur avenir en créant des lien avec des villages non frontaliers comme Konoha et Suna. Il avait un sens de l’humour fin et un rire cristallin. Au bout d’une heure le jeune homme lui tendit un flacon et expliqua :

« Notre richesse nous la tenons des encens et parfums que nous créons artisanalement. Et voilà donc un présent. »

Temari prit le flacon, il sentait bon les fleurs de cerisier blanc. Puis son regard glissa et elle remarqua une autre petite bouteille dont le travail de finalisation était surprenant, très précis et délicat. Kaigan suivit son regard et lui permit de regarder à son aise le flacon.

« C’est un cadeau d’adieu pour quelqu’un… Avait-il dit avec gravité.

- Tu dois beaucoup tenir à cette personne alors. Remarqua la kunoichi.

- hum… »

Doucement il récupéra la bouteille et la rangea. Il restèrent un moment à parler puis ils durent se séparer. Temari pensa que quitte à épouser quelqu’un, autant que ce soit lui. Fatiguée et ayant envie de parler à quelqu’un, la jeune femme rejoint son frère aîné et sa femme chez eux. Les deux shinobis du sable l’accueillirent chaleureusement.

La jeune femme commençait à voir son ventre s’arrondir, depuis deux ans mainteant Kankurô et Matsuki vivaient ensemble dans leur maison. Ils vivaient la parfaite histoire d’Amour, la jeune femme avait fini par laisser tomber son rêve de voir Gaara la regarder et avait enfin remarqué son frère, Kankurô, qui tentait depuis un an d’attrapper son regard. Mais après leur mariage, tout devint facile et ils attendaient aujourd’hui un enfant avec impatience.

La jolie blonde se surprit à envier leur vie simple. « Simple », ce mot correspondait à quelqu’un dans sa tête, quelqu’un qu’elle tentait avec force d’oublier. Un triste sourire se dessina sur son visage, puis elle le chassa. De tout manière il l’avait planté. Certes, elle ne lui avait jamais fait d’avance directe, mais il aurait du comprendre qu’il comptait beaucoup pour elle. Et puis, c’est lui qui était parti sans lui dire « au revoir », il y a de cela trois ans, et c’est encore lui qui n’était pas venu au mariage de son frère… ou c’était lui qui fuyait, pas elle. Du moins c’est de quoi elle se convainquait, mais au fond d’elle elle se sentait coupable, coupable de ne pas l’avoir prévenu de son changement de grade, de ne pas lui avoir donné de nouvelles de…

Le jeune couple la pria d’entrer, la jeune fille agit comme une mécanique mais accepta l’offre. Ils lui tendirent une chaise, puis s’assirent à son tour. Le premier à parler fut Kankurô :

« Dis moi Temari comment s’est passé ta journée ? Tu as l’air fatiguée !

-J’ai eu droit à la visite de tous les fils et petits fils des seigneurs environnants. Je te raconte pas les discussions ennuyeuses auxquelles j’ai eu droit ! Et voilà… Une journée lassante en somme…

-Et ce Kaigan ? »

La jeune fille faillit tomber de sa chaise. Comment était-il au courant ? Devant son air ahuri il lui expliqua que Baki avait envoyé un message qui l’avait précédé dans lequel il lui parlait du jeune homme avec qui elle avait beaucoup parlé.

« Kaigan… Ben il est sympathique et au moins il habite loin et nos conversations étaient celles de personnes parlant d’égal à égal… pas le cas de tous.

- Hum… et Shikamaru dans tout ça ?

- Qu’est-ce que tu lui veux à lui ? Demanda de manière agressive la Senshi.

-Hum…

- Et arrête avec tes “Hum...”!

- Tu baisses les bras ?

-… Tais-toi !

-Non, plutôt tu n’as jamais fait un seul signe à Nara-san et maintenant… tu fuis.

-Je ne fuis pas ! Hurla presque Temari en se redressant.

-Non… bien sûr.

- Tu veux que je fasse quoi ? Tu veux que je lui dise quoi ? Tu veux…

-Ne retourne pas le problème Tema-chan ! Toi, qu’est-ce que tu veux ? Le laisser filer ? Te marier avec Kaigan pour fuir le village et éviter de te marier contre ton gré ? »

Kankurô marquait un point : si elle acceptait de se marier avec Kaigan, c’était uniquement pour fuir ce village où elle se sentait en trop, où elle ne trouvait pas sa place. Elle refusait de se marier avec un homme comme le fils du Mizukage, un homme la traitant comme un objet sans plus d’importance que le traité qu’elle permettait de sceller en acceptant l’alliance. Alors oui, Kaigan était une sorte d’échapatoire.

Doucement elle releva les yeux vers son frère qui la fixait avec tendresse. Il avait toujours était là pour elle, et il la connaissait mieux que quiconque c’était aussi pourquoi ce sujet de mariage le préoccupait tant. Pendant ces deux derniers ans il avait vu sa sœur perdre sa joie de vivre et se fermer aux autres, il ne lui avait pas fallu longtemps pour remarquer que ces changements coincidaient avec sa promotion et la disparition de Nara au village du Sable. Cependant Temari avait toujours refusé d’accpeter ses sentiments pour le stratège de Konohakagure. Aujourd’hui il avait simplement peur qu’elle fasse un choix précipité pour fuir. Doucement il lui dit :

« Fais comme tu veux, petite sœur… de tout manière, quoique je dise tu ne m’écouteras pas alors autant te laisser faire. »

Témari bien que peut démonstrative de nature se blottit contre son frère avant de quitter le couple pour rentrer chez elle.

La nuit fut chaude, et la jeune femme laissa sa fenêtre ouverte. Elle s’endormit en regardant la lune et les nuages quand soudain une pensée lui effleura l’idée :

« La lune était bien plus belle à Konoha… Vois-tu la même lune que moi ? »

Elle secoua sa tête et tenta de trouver le sommeil rapidement, mais l’image du jeune Nara fixant la Lune un senbon aux lèvres restait, l’empêchant de rejoindre le pays des songes.




Bon ben je suis pas contre les reviews...

Ah oui le prochain chapitre je suis entrain de le taper mais comme je bosse ce mois-ci n'attendez rien de très rapide de ma part désolé!

Allez a plus tard pour le chapitre:
"Chemins qui se croisent."




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