Fiction: Cauchemar

Un couple à été retrouvé mort dans la chambre d’une maison close de Konoha, affreusement mutilé. La police essaie tant bien que mal de résoudre l’affaire jusqu’à ce que ce soit un ninja du village qui soit cette fois tué d’une horrible façon. Le kage met donc sur cette affaire les plus fins limiers de Konoha, qui tenteront coûte que coûte de régler cette sordide affaire…
Classé: -16I | Horreur / Suspens / Tragédie | Mots: 14348 | Comments: 78 | Favs: 39
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soleil_rouge (Féminin), le 22/06/2007
J’avais envie de m’essayer sur un style qui ne met pas très familier. J’espère m’être bien débrouillée pour ce deuxième chapitre et que ça iras pour les prochains!
Donc, deuxième chapitre, ça se corse à Konoha, une promesse de vengeance pourrait bien avoir des conséquences désastreuses… Bonne lecture ;)




Chapitre 3: La descente aux enfers



Il porta le dos de sa main à son front et l’essuya lentement, trop épuisé par l’effort pour faire ce geste plus rapidement, ce qui aurait été plus naturel. Il soupira de fatigue et s’accorda un moment de repos avant de rentrer au village. Il écouta, la tête contre un arbre, assis au milieu d’un vaste îlot de bois, le vent danser dans les feuilles. Il trouvait doux, le soir avant la tombé de la nuit, de s’asseoir au milieu de ce qu’il lui semblait être nulle part, et écouter le bruit du vent et autres sons de la nature qui ne manque pas de naître avant la nuit.

L’homme qui était ainsi venait de s’accorder un après-midi comme les autres, lorsqu’il n’avait aucune mission ou que ses anciens s’élèves étaient trop occupés ailleurs pour s’entraîner avec lui. Il s’ennuyait de ces moments de pur bonheur où il encourageait ses élèves adorés à se dépasser et même à se surpasser. Il s’ennuyait surtout de ce petit ninja qui l’idolait et qui était sa réplique presque parfaite. Aujourd’hui, Lee était un jeune homme accompli qui, à 24 ans, avait réussit à se créer un style parfaitement à lui, mélange de vert et d’orange, ce qui n’était pas s’en rappeler le style de tenue de son ancien sensei chéri. La seule chose qui le différenciait vraiment de lui maintenant était sa coupe de cheveux, qui lui tombait aujourd'hui presqu’aux épaules et qui lui cachait les yeux, lorsqu’il avait la tête à peine baissée…

Gaï en était là dans ses pensées lorsqu’un bruit insolite lui fit ouvrir les yeux et relever la tête. Un souffle rauque l’inquiéta et il se releva complètement, les poings fermés, la mâchoire contractée. Il sentait les ennuis dans ce souffle guttural, et la fatigue miraculeusement envolée, il fit face à l’adversaire. Et lorsqu’il vit cet ennemi, Gaï ne put bouger pendant quelques secondes, trop surpris de voir que cette personne-là, justement, semblait vraiment lui vouloir du mal…

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L’enquête piétinait d’une manière lamentable. L’affaire du meurtre du jeune couple n’était toujours pas réglée et les habitants de Konoha regardaient d’un mauvais œil le service policier. La mort de civil était plutôt rare au village caché de la feuille, les méfaits commis étant plus du vol, du viol, ou des trucs de cette catégorie de crime «mineur». Cette rareté mettait donc les nerfs des habitants à rude épreuve : un village aussi paisible (aucune guerre ne menaçait plus la place et Konoha n’avait de problème avec aucun autre village) ne pouvait pas laisser impunis un crime aussi monstrueux que celui-là.

L’enquête piétinait donc, mais il n’y avait eu aucune nouvelle victime. Après un mois, ce mauvais souvenir s’estompait et les villageois avaient tout de même moins peur. On essayait de se rassurer : après tout, le couple assassiné avait été retrouvé dans un quartier de basse réputation.
Du coté des ninjas… on s’en foutait un peu à vrai dire, ce n’était que des civils après tout! …
Pourtant, Kiba avait une toute autre opinion de la situation. L’homme (ou pourrait-ce être une femme?) devait être quelqu’un avec une très grande habileté et avoir une force certaine pour avoir réussi à… et il… Le jeune homme fronça soudain les sourcils et se frappa le front avec la paume de sa main. Comment pouvait-il oser seulement penser qu’un ninja, quelqu’un de sa trempe! pouvait faire quelque chose d’aussi ignoble et d’une manière aussi écœurante? Kiba préféra donc oublier cela pour l’instant, les instances policières étant de toute façon sur l’affaire…

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Le jeune homme alla se promener au centre-ville cet après-midi là, sans son compagnon de toujours, Akamaru. Il rentrait d’une mission difficile et dangereuse et il méritait bien un peu de repos. Il allait rejoindre sa petite amie au bar de ramen le plus populaire de Konoha après Ichiraku, le Kuraïchi (tout, en vérité, pour éviter Uzumaki Naruto) et en chemin, il remarqua une patrouille de trois jeunes policiers non ninjas, qui discutaient entre eux.

«Si toute la brigade est ainsi occupée, l’affaire du mois dernier est loin d’être réglée!»

Il arriva enfin au point du rendez-vous. Lorsqu’il vit sa copine, son cœur se mit à battre la chamade et il alla la prendre dans ses bras. Depuis qu’elle avait eu le courage, trois ans plus tôt, de lui avouer ses sentiments, ils filaient tout les deux le parfait amour, seulement gâchée de temps en temps par la vilaine jalousie de Kiba… Mais au final, aucun ne se plaignait jamais de l’autre et se retrouvait toujours avec un grand bonheur. Les deux jeunes gens s’accoudèrent finalement au bar et commandèrent des ramens. Kiba raconta à son amoureuse comment s’était passée sa mission et celle-ci lui raconta à son tour comment elle avait pu occuper son temps durant sa longue absence. Ils s’étaient énormément ennuyés l’un de l’autre et ils arrivaient même à vérifier cela en regardant les yeux de l’autre. Une flamme brillait dans leurs pupilles, un amour pur les animaient tous les deux et ils savaient que jamais rien de ne pourrait les séparer… même pas la jalousie de Kiba et surtout pas ce maudit garçon-renard qui tournait encore autour d’Hinata…

Ils étaient donc en pamoison lorsqu’un grand cri derrière eux les sortit de leur ébahissement mutuel et les firent se retourner vers la provenance du bruit. Ils virent alors Ten-Ten s’évanouir et Neji la retenir, le visage complètement figé dans une expression d’intense dégoût. Kiba et Hinata se précipitèrent vers le couple (deux ans qu’ils étaient ensembles) et arrivèrent près d’eux au moment où Ten-Ten, sortit de son bref évanouissement, murmurait.

-G… Gaï sensei. Ho mon Dieu, c’est atroce!

Le cœur de Kiba se serra en entendant ces paroles. Il ignorait pourquoi, mais un mauvais pressentiment naissait en lui et la scène de la maison close lui revint en mémoire.

-Que s’est-il passé Neji? … Neji?

Le jeune Hyuga regarda froidement les deux autres, la mâchoire tellement crispée qu’elle paraissait à travers ses joues encore plus pâles que d’habitude. Ten-Ten gardait la bouche ouverte et Hinata se mit à lui taponner la main, comme si cela allait vraiment la réconforter. Les passants passaient comme si de rien n’était, sauf un ou deux qui jetèrent un coup d’œil curieux vers cette ninja par terre, l’autre ressemblant à un fantôme, les deux derniers, l’air parfaitement inutiles. C’est là que Neji dit quelque chose qui plongea Kiba dans une horreur sans fin…

-Celui qui a fait ça ne sait pas avec quel problème il se retrouve. Gaï sensei… nous te vengerons!

C’était arrivé… Un ninja avait donc été attaqué! Hinata se retourna vers le jeune Inuzuka et celui-ci put voir qu’elle avait peur. Il comprit alors ce que ce nouveau meurtre aurait comme conséquences pour Konoha. Des civils passait encore mais qu’un ninja aussi fort que Maïto Gaï se fasse assassiner, cela allait au delà de l’entendement. Kiba demanda alors à Neji qui et où avait-on retrouvé le corps. L’Hyuga se tourna vers lui avec une telle expression que Kiba eut soudain peur pour sa propre vie.

-Qu’est ce que tu as dit? Comment ça, qui? Où? Inuzuka Kiba, que sais-tu à propos de ce qui est arrivé à Gaï sensei??

Ravalant sa salive, le jeune homme se rendit compte de sa bourde. En effet, comment pouvait-il savoir ce qui était arrivé au fauve de jade de Konoha? Neji ne lui avait rien dit, il avait simplement parlé de problème et de vengeance, et l’évanouissement de Ten-Ten pouvait laisser supposer bien des choses! Kiba, dans un geste pour calmer Neji, avança les mains, paumes ouvertes, mais l’autre le prit mal. Il se fit agripper par sa veste et plaquer contre le sol. Il n’avait jamais vu Neji perdre son calme ainsi… Hinata poussa un cri en tentant de retirer son cousin de sur son petit ami, tandis que Ten-Ten restait toujours prostrée, totalement indifférente à ce qui se passait autour d’elle.

-Espèce de salaud, que sais-tu à propos de Gaï?

-Je… Je ne sais rien, pardonne-moi, j’ai seulement spéculé! Calme-toi Neji!

L’assaillant souffla un peu, semblant reprendre lentement ses esprits, puis cessa finalement de tenir Kiba par le collet. Il se releva, s’épousseta comme si de rien n’était et prit sa copine dans ses bras. En la relevant, Neji murmura :

-Lee l’a retrouvé ce matin, durant son entraînement. L’assassin, parce que Gaï est bien mort, est l’être le plus dégoûtant que je connaisse. Il est dans la forêt et il…

Il ne termina pas sa phrase et s’éloigna en retenant Ten-Ten par la taille, en direction probable du bureau de l’Hokage…

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C’est donc Lee qui avait retrouvé le corps, ou plutôt ce qu’il en restait, et qui avait avertit la police. Sur la scène du crime, on ne comprenait pas comment cela avait pu arriver et Kiba vit que les autorités étaient débordées. Suivit d’Hinata, dont on ne les empêcha pas d’avancer, il se dirigea vers un îlot d’arbres et arriva devant un véritable cauchemar de sang et de boyaux. Il comprit pourquoi Ten-Ten était aussi choquée et il eut peur que sa copine ne se retrouve dans le même état. Mais celle-ci, courageuse, s’approcha avec lui, sa mais crispée dans la sienne, et regarda avec dégoût le pauvre Gaï rendu méconnaissable.

C’était de loin la chose la plus affreuse qu’il avait vu de sa vie.

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Maïto Gaï, le brave fauve de jade de Konoha, était attaché entre deux arbres, non pas seulement écarté mais carrément écartelé. Celui qui s’était «occupé» du cadavre s’était «amusé» à lui décrocher la mâchoire, à lui crever les yeux et, torse nu, à le découper du menton au nombril. Ses pieds pendaient, à peine accroché par quelques ligaments, à moitiés brûlés. Et la chose la plus dégueulasse que virent tous ceux qui s’était approché de la victime, c’est le dessin à ses pieds. Ses deux yeux arrachés complétaient un visage fait avec du sang, sans doute le sang du mort…

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N’importe qui aurait pu disposer et mettre dans cet état n’importe quel cadavre. Mais pas quand ce cadavre avait été l’un des plus illustre shinobi d’un puissant village comme Konoha. Encore une fois, Kiba fut frappé par le fait que seul un ninja devait être assez fort et habile pour réussir un tel meurtre. Il vit alors qu’Hinata pleurait et désolé, il l’a prit tendrement dans ses bras pour essayer de la réconforter. C’est à ce moment que les autres ninjas arrivèrent.

Naruto vit Kiba qui tenait près de lui la belle Hyuga. Il se contenta de serrer les mâchoires et se borna à regarder la macabre scène. Choji, inchangé de grosseur mais plus grand, arriva en tenant la main de sa petite amie depuis trois ans, Yamanaka Ino, plus blonde que jamais, qui poussa un petit cri d’horreur en voyant la victime et se cacha le visage dans les bras gras de son amoureux. Shino et Sakura suivait, autre couple plus jeune à peine de quelques jours que celui que formait Kiba et Hinata, et se postèrent près de ceux-ci. Ils étaient éloignés l’un de l’autre et rien ne laissait deviner qu’ils étaient ensembles, mais cela ne les empêchait pas d’être follement et totalement amoureux l’un de l’autre.
Quelques autres arrivèrent également et chacun y allèrent d’un commentaire sur la situation. On entendait quelques pleurs, plusieurs paroles de regrets, regret de n’avoir pas pu éviter une telle tragédie, regret d’un homme que tous appréciait malgré tout. C’est alors qu’arriva le gros de l’équipe policière de Konoha et qui demandèrent aux ninjas ainsi qu’aux quelques badauds curieux qui avait sentit le sang et la mort, de s’éloigner et de les laisser faire leur travail. Kiba entendit alors un commentaire dit à voix basse mais tout de même assez forte pour que quelques personnes l’entendent, qu’il approuva de la tête en ne pipant mot, bien qu’il ne sût pas qui avait parlé.

-Ces gars-là croit pouvoir attraper le salaud qui a commit ce meurtre. Pourtant il semble évident que seul un ninja de haut calibre ait put réussir ça!

Le jeune homme comprit qu’il n’était pas le seul à avoir deviné la gravité de la situation et la difficulté qui résidait en cette affaire. Il marchait tête basse en direction de Konoha lorsqu’il vit la Godaime venir en sens opposée, c’est-à-dire vers l’endroit où avait été «disposé» le mort. Elle marchait les poings serrés, le corps arqué vers l’avant, les sourcils froncés et le reste de son visage tellement contracté que deux veines bleues saillaient à ses tempes. On la laissa passer en murmurant, puis tous les ninjas continuèrent leur route vers le village. On se sépara aux portes, chacun partant de son côté, en couple ou seul, tentant de gober ce que chacun avait vu tout en spéculant sur l’identité de l’assassin…

Kiba et Hinata marchait tête basse en direction de leur appartement commun lorsqu’ils se firent pousser par une véritable furie. Tsunade, kimono au vent, cape grande ouverte, ses yeux flamboyants de colère, revenait au village et criait à tue-tête :

-Que l’on prévienne tous les ninjas présents à Konoha, RÉUNION D’ URGENCE DANS MON BUREAU, TOUT-D’SUITE!!

Elle hurla carrément les derniers mots, complètement hors d’elle. On avait tué un vaillant ninja sur ses terres, sur son terrain, dans SON village. Le crime ne resterait pas impuni, foi de Tsunade, cinquième Hokage du village caché de la feuille, héroïne sannin et célèbre medic-nin!




Hgn, mamie Tsunade est fâchée >_< on le serait à moins!! Laissez des commentaires pour me dire si ça tient toujours la route ou si y’aurait des choses à rectifier, je suis ouverte à toute critique! ^^



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