Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: menthe

Odine a un lourd passé et vie maintenant en hermite. sa rencontre avec des personnes hors du commun que vous connaissez bien va tout changer. romances, histoires et suspence... j'espere que ca vous plaira basé sur un personnage inventé critiques en tout genre bienvenu!
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yumenimo (Féminin), le 13/06/2007
première fic... j'espère qu'elle vous plaira





Chapitre 1: la fille de la foret



Odine, de nouveau seule dans son jardin soupira : Yumenimo était enfin partie… elle était tellement bavarde, pensa-t-elle en souriant. Et pourquoi fallait-il qu’elle ait tout le temps raison ?

La jeune femme prit son panier et sorti. La foret entourait sa maison de tous les cotés. Le plus proche village était a plus de deux jours de là et c’était bien comme ça. La seule vision qui pouvait lui évoquer le reste du monde était la mer et les bateaux qu’elle portait, à une demi journée d’ici… et Yumenimo. Tout en marchant en direction de la rivière, Odine se rappela une fois de plus la première fois où elle l’avait rencontré. Ca remontait déjà à 4 ou 5 ans… elle avait déboulé dans sa petite clairière, complètement affolée parce que son amie était tombée d’un arbre, et qu’elle ne trouvait personne pour les aider. Odine contre toute attente l’avait soigné et avait ensuite catégoriquement refusé toute invitation de la part des deux jeunes femmes de l’amener à leur village. Elle avait même affirmé ne pas vouloir savoir ou ce village était. Elle avait du lui paraître bien brusque et bien étrange pour une enfant de 13 ans.

Mais c’était sans compter sur la ténacité de cette dernière. Elle était revenu deux semaines plus tard, les bras chargés de farine, tissus et autres produits en tout genre, en guise de remerciement (elle n’avait pas écouté une seule seconde ses remarques sur le fait que c’était peut être un peu excessif) et depuis, elle n’avait pas cessé. Toutes les deux semaines elle revenait. C’était sa fenêtre sur le monde extérieur. A force, elle en était venu a connaître tout les noms de toutes les personnes du village, ainsi que leurs caractères, leurs habitudes et leurs vices (yume aimait bien lui raconter les vices, elle trouvait ça « croustillant ») et Odine s’y était habituée. Ca la rafraîchissait, lui donnait un peu d’un air différent. Elle en profitait pour lui apprendre les rudiments de la médecine, lui montrant les plantes et leurs propriétés, elle l’aidait parfois à créer des remèdes pour une de ces si charmantes personnes du village…

Le seul moment ou Yumenimo devenait agaçante, c’était lorsqu’elle faisait des remarque dans le genre : « explique moi pourquoi tu refuses de me suivre au village… c’est quand même dommage ! une si jolie jeune fille, dans la fleur de l’age, qui joue a la vielle Ermite au fin fond de sa foret… qu’est ce que tu ferais si je t’amenais pas de la bouffe !, j’suis sure que tu ne mangerais que des racines »

Odine répéta cette phrase a voix basse en exagérant l’accent paysan et l’attitude, avec une moue qui allait si bien a son amie… puis elle ria doucement en levant les yeux au ciel. Il faisait vraiment beau aujourd’hui pensa t elle. Et yume avait raison. A 17 ans elle avait vécu presque un tiers de sa vie le plus loin possible du monde. Et c’était vrai aussi que c’était dommage, dans un sens.

Odine était devenu une superbe jeune femme. Pas de celles qu’on remarque dans la foule, non. Elle était de celles qu’on trouvait étrange et fascinante après avoir regardé attentivement. Ses cheveux, qui paraissaient noirs à première vue, prenaient des reflets rouges, verts ou bleus selon la lumière, l’environnement et ce qu’elle portait. Elle les portaient tout simplement en queue de cheval … elle n’avait besoin de se faire belle pour personne. Elle était grande, fine, et souple comme une fraîche pousse d’arbre. Mais ce qui pouvait faire d’elle une personne si remarquable, c’était ses yeux. Elle avait des yeux vert émeraude, qui brillaient presque tellement ils étaient vifs. Et on pouvait y voir des paillettes d’or scintiller sous la surface.

Mais ça elle était loin de le penser. D’abord, elle était très contente la ou elle était et n’avait aucune intention d’en bouger. De tout sa vie, c’était un des rares lieux ou elle avait pu vivre tranquillement et sainement sa vie. Et puis elle détestait ses yeux. C’était la marque de son passé. Une cicatrice énorme et difforme en plein milieu de son visage. Elle détestait d’autant plus le fait que les personnes ne connaissant pas leur signification les trouvent beaux.
Mais à Yume, elle le pardonnait.



Ses pas l’avaient naturellement mené à la cascade. Bien que cascade fût un bien grand mot pour une si petite chute d’eau. Elle retira ses sandales et rentra dans le bassin formé par la chute, son panier calé entre sa hanche et son bras gauche. Avec sa main droite elle alla récolter une sorte de mousse collé sur les rocher. Elle l’avait repéré avant l’arrivée de Yume, et comptait tester ses capacités, l’intégrer a son jardin si celles-ci se révélaient intéressantes.

Ainsi penchée au dessus de l’eau elle voyait distinctement son reflet déformé par les vagues se découper sur un cercle de ciel bleu, jusqu'à ce qu’une autre silhouette apparaisse brusquement pour le lui cacher.

Odine fit un bon en arrière et chercha son couteau à son coté, le panier presque vide toujours contre sa hanche. Le bassin la séparait alors d’un jeune homme blond, couvert par un grand manteau beige. Il s’était manifestement blessé à la tête, car un bandage taché de rouge lui serrait le front.
« _que voulez vous ? demanda Odine, sur un ton de défiance, avant de se reprendre et de continuer sur un ton plus courtois, en quoi puis-je vous aider ? »

Elle avait été prise par surprise. Elle ne l’avait pas senti venir comme elle pouvait le faire avec n’importe qui d’autre, et ça la troublait.

Le jeune homme sourit en se frottant la nuque, et lui répondit d’un air gêné :
« _désolé de vous avoir surprise, mais j’ai une amie qui est tombée d’un arbre et qui c’est gravement blessée… j’aurais besoin de savoir si vous ne connaîtriez pas un médecin dans le coin… termina t il en prenant un air soucieux
_Vos manières ne vont pas avec vos paroles, et le coin est plutôt vide. Si elle est si gravement blessée amenez la chez moi, je verrais ce que je peux faire
_et où habitez vous ?
_ a 15 minutes au sud d’ici en marchant rapidement. Vous trouverez ? Je vais préparer un lit » termina t elle.

Une minute plus tard, elle était chez elle et rangeait tout ce qui aurait pu prêter a questions. Elle avais a peine placé un futon propre que le jeune homme apparu devant sa porte, portant dans ses bras une jeune femme qu’il avait enroulé dans sa cape, et un autre homme inconscient sur le dos.

« Je suis vraiment désolé de vous imposer ça, mais il s’est évanoui en la voyant »

Odine ne répondis pas et lui fit signe d’allonger la blessée. Elle en profita pour regarder son interlocuteur et son ami de plus près. L’ami en question était un jeune homme aux longs cheveux noir portant un kimono blanc et une sorte de ceinture noire, et dans un sale état. Ce n’était certainement pas la vue de son amie qui lui avait fait ça. Passons. Le porteur n’était pas non plus frais comme la rose. Ses habits maintenant découverts étaient tailladé et déchiré par endroits. Cependant, sous les taches de sang, il n’avait aucune blessure visible. Autre chose a étudier plus tard. Elle se pencha sur la blessée, une jeune femme, portant un hitai ate, aux cheveux bruns coincés dans deux bao bao. Odine écarta les pans de la cape qui la protégeaient et les boules de tissus qui cachaient les blessures.

Rien ne l’avait préparé à ce qu’elle vit alors…
« Je ne pense pas que vous puissiez faire grand-chose, mais si vous pouviez ne serais-ce que la garder en vie le temps que je reprenne des force, je pourrais la soigner, après… »
Odine ne pu s’empêcher de penser que ce type était fou. Même sa mère aurait eu besoin d’assistance pour soigner de telles blessures. Et la garder en vie sans boucher le trou béant qu’elle avait au coté paraissait tout simplement hors de propos. Mais elle ne pu rien lui dire de tout cela : le jeune homme s’effondra tête la première sur le sol, son ami toujours au dessus de lui.

Pas le temps de réfléchir. Odine écrit à toute allure un mot à l’intention de Yume, et l’accrochât à une feuille d’arbre, qui après une courte série de signes s’envolât à toute allure en direction de son amie. Elle n’avais plus qu’a espérer quelle n’était pas trop loin et qu’elle courrait vite.

Elle allongea le brun à coté des deux autres et les examina aussi vite qu’elle le pu. Le blond a qui elle avait parlé était tout simplement épuisé. Il n’avait plus la moindre goûte d’énergie. C’était incroyable qu’il ait pu tenir debout tout ce temps et en plus porter ses deux camarades. Mais bon… il avait aussi couru assez vite pour aller chercher ses amis et arriver ici en cinq fois moins de temps qu’il ne l’aurait fallu a une personne normale. Ca en disait long sur ses capacités. Le brun avait de nombreuses blessures plus ou moins superficielles mais aucune ne semblait mettre sa vie en danger. Un mauvais coup sur la tête l’avait rendu inconscient. Quant à la dernière, les dégâts étaient plus que visibles.

Apres avoir replacé les boules de tissu, elle couru vers sa chambre débarrassa le plancher de sorte que la chambre paraissait totalement vide. Elle vaporisa le contenu entier d’un petit flacon, pour aseptiser la salle et commença à dessiner des signes au sol. Elle ne s’arrêta pas lorsqu’elle entendit le cri de surprise de yume à la vue des étrangers, allongés dans leur sang sur le sol de la salle principale. Elle lui cria de les nettoyer avec l’eau chaude et le flacon vert au dessus à gauche de la réserve. Elle senti son amie hésiter, lui cria qu’elles n’avaient pas le temps pour ça, et de commencer par la fille.









Odine s’effondra sur le sol. Ainsi allongé les bras en croix, les jambes toujours en tailleur au pied de la blessé, elle demanda au plafond combien de temps elle y avait déjà passé.

« _plus de cinq heures. Et pousse toi de la si tu veux pas que tout ça n’ait servi a rien, lui répondit la voie de Yumenimo. Il y a du thé dans la chambre d’amie et les deux autres sont nettoyés, bandés, désinfecté, habillés et tous les autres mots que tu peux trouver en _é qui te plaises. Continua t elle en prenant sa place alors que son amie se levait laborieusement. Ah, et nourris aussi. Le hippy s’est réveillé… et rendormi. Je lui ai donné de la soupe.

_le hippy, fit Odine en riant, d’où ça sort ça

_de mon père. Vas te reposer, je tiendrais pas aussi longtemps que toi, moi. Faudra que tu viennes me remplacer dans une heure »

Odine geigna en se dirigeant vers la porte de la salle. Elle se retourna pour voir l’étendue de son travail. La pièce était éclairée par les signes qui scintillaient au sol et par le soleil qui filtrait difficilement au travers des volets. Au centre de la pièce, la blessée torse nu semblait dormir profondément, parfaitement oublieuse de ce qui l’entourait. Sa blessure semblait plus ouverte que jamais, le sang ayant été nettoyé et les tissus enlevé. Cependant, la plaie était maintenant parfaitement saine et les organes internes qui avaient été touché étaient, sinon réparés, au moins hors de danger. Les veines et artères les plus importantes avaient été fragilement réparées, afin de minimiser la perte de sang. Il restait encore pas mal de travail, mais le premier cap était passé.

« Il me faudra plus d’une heure de repos après tout ça. Contente toi de la maintenir dans cet état pour l’instant. Ca te demandera moins d’énergie, et je pourrai gagner presque 30mn de sommeil » fit elle en partant. Yume était déjà trop concentré pour répondre.

Elle n’a pas les capacités de ma famille, et pas du tout assez de ce qu’il faudrait pour être ninja… j’espère qu’elle s’en sortira. Pensa la jeune femme en se dirigeant vers la chambre d’ami. Odine lui avait appris tout ce qu’elle savait sur le corps humain, mais ce n’était que très récemment qu’elle lui avait montré ce genre de médecine. Elle avait longtemps hésité avant de la lui apprendre. Elle-même ne l’avait pas pratiqué depuis qu’elle s’était installée ici.

Mais pour le reste, elle s’est très bien débrouillée, fit elle en observant son travail sur les deux autres malades. Le blond dormait profondément, en ronflant sans modération. Le deuxième était beaucoup plus calme. Couvert de bandages et allongé sur le dos, droit comme un i, il semblait se concentrer sur un problème difficile à résoudre. Il avait les poings serrés. Notre médecin fit apparaître au creux de sa paume une sorte d’épine de rose et en piqua l’épaule de son patient. La ride de souffrance qui se dessinait sur le front de ce dernier s’effaça peu a peu et sa respiration se calma. Elle se roula en boule dans le coin de la chambre et pensa en s’endormant que finalement, elle ne s’en sortait pas si mal.







Kakashi commençait à se faire du souci. Il n’était pas si rare que des missions d’espionnage se complique, d’ailleurs, ça ne l’étonnait pas vraiment que ça ait été le cas pour celle-ci : godaime n’aurait pas intégré Ten-Ten et Naruto si elle ne s’était pas attendu a une sorte de combat. Mais la, ça prenait vraiment trop d’ampleur. Le poisson était bien plus gros qu’il n’aurait pu l’imaginer. Il aurait deux mots à dire à la vieille femme.

Naruto et les autres ne seraient pas la au rendez vous. C’est que la situation s’était aussi compliquée de leur coté. Il enchaîna quelques signes et son ami Pakkun apparu devant lui

« Trouve Naruto, Ten-Ten et Neji. J’ai peur qu’ils soient dans une mauvaise passe. »

Pakkun ne dit rien sur le fait qu’il n’avait pas invoqué tous les crocs traqueurs… Si ça n’était pas le cas, c’est que Kakashi était à bout et que la situation était grave. Sans perdre un instant, il se mit sur la trace des trois jounin.




Pakkun l’avait mené à une sorte de clairière au milieu de la foret. Sur le trajet, il avait pu être témoin des dégâts d’un combat dont seul Naruto pouvait être l’acteur. Cependant, il n’avait vu parmi les cadavres, aucun corps qui ressemblât a celui de ses équipiers. Un peu plus loin il avait ramassé leurs armes cachées dans un fourré, et s’était demandé ce qui avait bien pu les pousser a les abandonner.

Il se dirigea discrètement vers la maison au centre des cette clairière. Il pouvait y sentir la présence de cinq personnes dont quatre ninja. Trois d’entre eux étaient ceux qu’il cherchait. Apres un coup d’oeil dans l’une des pièce, rassuré et n’en pouvant plus il s’affaissa lentement le long du mur, et s’assoupi, bercé par le ronflement rassurant de Naruto.




certain m'on reproché la longueur du début... vous arretez pas a cause de ca! c'est juste que j'aime pas commencer trop vite... j'aime prendre mon temp :3
le deuxieme arrive bientot




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