Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La prophétie des Fûma (changement de titre)

Lisez les trois premiers chapitres d'un trait. En effet, les deux premiers chapitres relatent la partie qui se passe dans notre monde et après celle qui se passe dans le monde Naruto. ^_^ Des soldats ordinaires se retrouvent dans un autre monde. Leur arrivée va faire remonter d'antiques prédictions... Attention, le langage est très "imagé" et les scènes parfois violentes ou "hot". SUPER SPOIL !!
Classé: -16I | Spoil | Général | Mots: 115016 | Comments: 73 | Favs: 50
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Eiji Hyuga (Masculin), le 14/06/2007
Disclaimer: le lieutenant Vassili Tchaïkovski, le sergent Alexandre Andropov, le caporal Sergei Nieviski et les soldats Ivan Oulianov et Iouri Kytysov sont à moua muahahaha !! Je joue avec leur destinée !! Le reste est pas à moi T_T

Cette fois, les paroles en italiques sont en russe, puisque le japonais sera constament usité contrairement au russe.

Des personnages connus et fameux dans ce chapitre!

Enjoy !




Chapitre 5: De l'ombre à la lumière



Quelque chose de dur. De dur et de froid. Vassili sentait qu’il était sur un sol qui n’était plus celui de la forêt. Ouvrant difficilement les yeux, il se rendit compte qu’il était allongé au milieu d’une pièce entièrement grise, faite de béton selon ce qu’il pouvait déduire du sol et du plafond qu’il avait en face de lui. Son esprit était désorienté et la confusion s’y engouffra immédiatement. Où était il ? Qui était il ? Pourquoi était il là ? Des souvenirs lui revirent comme un flash. Le bunker, les tanks, le bombardement, le cagibi où ses hommes et lui s’étaient réfugiés. Voilà qui répondait à ses questions : il était le lieutenant Vassili Tchaïkovski et il se trouvait dans un entrepôt de munitions d’un bunker japonais. Il repensa à ce qui s’était passé la veille dans la forêt. C’était si irréel. Des blessures par balles ne se guérissent pas comme ça, surtout au ventre. Et même s’il aurait pu gober ça à la limite, le corps humain étant plein de surprises, le fait que le type aux gros sourcils se soit déplacé plus vite que les balles, ça, on pouvait le retourner comme on voulait, c’était purement et simplement impossible. « Faut vraiment que j’arrête le diazépam (médicament qui ralentit le rythme cardiaque et détend les muscles), ça me fait faire des cauchemars » se dit il. Pensant à ses hommes et à la situation il se redressa tant bien que mal, une douleur sourde dans le menton. « J’ai dû me ramasser un pan de mur sur la tronche. » Lorsqu’il s’appuya sur le mur pour se redresser, il s’arrêta net. Quelque chose ne collait pas. Secouant vigoureusement la tête pour récupérer un peu de lucidité, il eut un sacré choc. Il était habillé avec une sorte de pyjama blanc tirant plus vers le gris tellement il était crasseux et son treillis ainsi que tout son matériel avaient disparus. « Qu’est ce que… ?!! » s’étonna-t-il en regardant frénétiquement autour de lui. Son regard rencontra alors l’explication de sa situation : une porte avec des barreaux. Il se frappa le front en laissant échapper un « Et merde… ». Observant plus attentivement son nouvel environnement, son cerveau se connecta à la réalité. Il se trouvait dans un superbe F1 de deux mètres sur trois, avec coin couchette en béton et un trou recouvert d’une planche en bois qui devait certainement être les toilettes high tech de ce studio huppé. Bref, il était en prison. « Manquait plus que ça… » se dit il désespéré. Il se laissa glisser le long du mur jusqu’au sol glacial en se demandant comment il avait pu atterrir ici. « On a dû s’évanouir pendant que les marmites pleuvaient, et nos camarades de jeux ont dû nous trouver. Ils ont dû être vachement content tu parles ! Un officier et son groupe de commando. Ils pouvaient pas espérer mieux. Je sens déjà venir les passages à tabac et les électrochocs quand ils voudront savoir ce qu’on foutait là. Y a pas à dire : on est vraiment dans la merde. » Il se décida alors à faire un léger inventaire de ce que lui avaient (en tous cas il l’espérait) peut être laissé les japonais. Ce fut vite fait. « Les rats ! Ils m’ont tout pris ! Même ma montre et une de mes plaques d’identification ! Ah ? Tiens, ils m’ont laissé mon calebard. Trop sympas… » Quelque chose lui grattait le nez. Portant la main à son visage, il se rendit compte que c’était ses cheveux. Ses longs cheveux blancs. Il partit dans ses souvenirs. Lui qui était blond comme les blés, ses cheveux avaient blanchi après cette fameuse mission, dont il était revenu seul survivant. Depuis, il avait l’air d’un fantôme avec ses cheveux de nacre et ses yeux d’un bleu perçant. Et c’était peut être vrai après tout, car depuis ce jour, il avait perdu son humanité. Peut être était-il déjà mort au fond de lui… Un bruit le sortit de ses rêveries. Quelqu’un venait de se racler la gorge. Apparemment, le studio n’était pas sans vis-à-vis. Il se leva promptement, espérant tirer de son camarade de prison quelques renseignements utiles. Au moment où il allait s’appuyer sur les barreaux, une voix grave et froide résonna.

« Je te déconseille de toucher aux barreaux. »

Vassili trouva la remarque étrange. D’autant plus qu’elle était faite en japonais. S’il se trouvait, comme il en était certain, dans une prison militaire, que faisait un japonais ici ? Un déserteur certainement.

« Et je peux savoir pourquoi ?
- Si tu veux le savoir, touche les et tu verras », lui répondit la voix après un court silence.

Les mots atteignirent Vassili qui se méfia immédiatement. « Les barreaux doivent être électrifiés » en déduit il. Il s’assit à quelques centimètres et plissa les yeux, espérant apercevoir son « collègue » à travers l’obscurité. Il pu voir tant bien que mal un jeune homme d’une vingtaine d’années, portant le même uniforme seyant que lui avec de longs cheveux noirs cachant ses yeux fermés. Sa cellule était semblable à la sienne, mais des manuscrits avec d’étranges dessins et signes étaient collés à ses barreaux. La question qui vint à l’esprit du jeune prisonnier fut bien évidemment de savoir à quoi des morceaux de papiers pouvaient bien servir sur une cellule. La curiosité le piqua. Qui était cet homme en face de lui, allongé le dos contre le mur ? Que faisait il ici ? Etant décidé à obtenir des réponses et voulant surtout éviter de penser au sale quart d’heure qu’il allait passer en salle de torture, il se lança.

« Est-ce que tu comprends le russe ? » Demanda-t-il.

Aucune réponse ne vint.

« Oh ! Je te parle ! Est-ce que tu me comprends ? Recommença Vassili avec plus d’insistance.
- Ne t’énerve pas comme ça, je ne comprends pas ce que tu essaies de me dire, lui répondit l’homme avec une pointe d’agacement.
- Apparemment, tu ne parles pas le russe.
- Je ne sais même pas de quoi tu parles, répondit il d’un ton égal.
- Qu’est ce tu fais là ? Les japonais n’ont pas l’habitude d’enfermer les leurs en prison, tu ne serais pas un déserteur ou un traître à tout hasard ?
- …….. On peut dire ça comme ça, répondit-il avec amertume.
- Pourquoi es tu là ?
- J’ai tué un peu trop de gens je crois », rit-il sans conviction.

« Super, un serial killer, manquait plus que ça… Mais que fait il dans une prison militaire ? »

« Dis moi, où se trouve-t-on exactement ?
- Dans le quartier haute sécurité de la prison de Konoha. Et avant que tu ne me poses la question, tes hommes ne sont pas ici. Ils sont dans un quartier moins sécurisé.
- Comment ça ? S’étonna Vassili. Pourquoi je suis là alors ?
- Tu n’arrêtes jamais de parler hein ? dit l’homme en soupirant, visiblement de plus en plus agacé. D’après ce que j’ai entendu des gardiens, il paraît que tu es leur chef. Alors ils te gardent sous haute surveillance. »

« Tu m’étonnes. Ils vont pas laisser passer une occasion pareille ! » Vassili en savait un peu plus désormais. Toutefois, le nom de Konoha ne lui disait vraiment rien. Il en déduit qu’il devait se trouver dans un coin perdu du fin fond du Japon. Genre prison ultra secrète.

« J’ai une dernière question. Comment… »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un grincement horrible de porte rouillée se fit entendre, suivit de bruit de pas. Deux hommes apparurent devant sa cellule. Les habits qu’ils portaient lui firent comme un électrochoc : ils portaient une combinaison noire, des sandales de la même couleur, une sorte de holster sur une des jambes, mais surtout, ils portaient la même veste étrange que le type à la coupe au bol ainsi que les bandeaux qu’il avait vu sur les trois phénomènes de la veille. Il se sentit sombrer dans la folie et le désespoir. « Oh non c’est pas vrai !! Me dites pas que je suis encore dans cet endroit de cinglés !! » Et pourtant, il ne rêvait pas. L’un des deux hommes, la mine patibulaire, lui adressa même la parole. Enfin, si on peut appeler ça comme ça…

« Eh ! Toi ! Lève toi et tourne toi ! » Aboya-t-il.

« Et ben ! Il est aimable comme une porte de prison lui, c’est le cas de le dire ! » Vassili n’étant pas spécialement pressé de commencer à prendre des coups, et à la vue des matraques que les deux boules de rire portaient, il s’exécuta bien gentiment.

« Recule et passe tes mains dans l’ouverture ! » Continua le maton toujours aussi doux et aimable.

Il n’avait pas fait attention au premier regard, mais la porte de la cellule avait deux ouvertures horizontale, juste assez grandes pour faire passer des mains. Il y en avait une à hauteur de taille et une autre au niveau des pieds. Vassili recula et passa ses mains dans l’ouverture, comme demandé. Ce n’était pas encore le moment de jouer les rebelles. Il se ferait tabasser assez vite pour pouvoir attendre encore un peu. Des cliquetis métalliques se firent entendre et il sentit le froid de l’acier cercler fermement ses poignets et ses chevilles. Les mains attachées dans le dos et les pieds alourdis par des chaînes pesantes, il entendit la porte de sa cellule coulisser bruyamment. Une poigne ferme le saisit par le col et il fut brutalement tiré hors de sa cellule. Il pu alors voir le quartier dans sa totalité. Un couloir gris où se trouvait une demi douzaine de cellules semblables à la sienne. Le tout était d’une monotonie tout simplement déprimante. Au milieu d’une telle débauche de couleurs et de bonne humeur, la cellule du type en face de la sienne faisait figure de centre de la joie avec ses morceaux de papiers.

« Amuse toi bien. » Ricana l’homme en question avec une ironie désabusée.

Un des gardiens se précipita vers sa cellule, tandis que l’autre maintenait fermement Vassili, et frappa les barreaux avec sa matraque. Le bruit résonna contre les murs de béton et fit vibrer la tête du jeune officier qui grimaça de douleur. Le gardien se mit à hurler encore une fois, comme s’il ne savait s’exprimer que comme ça.

« Uchiwa ! Si je t’entends encore ouvrir ta putain de gueule, je te pète une côte c’est clair ?! »

Et riant avec ça le bougre. Sûrement un clown reconverti.

« C’est clair chef, excusez moi. » Dit le dénommé Uchiwa avec un repentir que Vassili savait parfaitement feint pour le peu qu’il savait du bonhomme.

Sur ces entrefaites, le maton revint à sa mission principale et ressaisit encore plus brutalement le pauvre Vassili qui fut ballotté comme un fétu de paille. Les deux hommes le tirèrent hors du quartier haute sécurité, et ils retrouvèrent dans des escaliers tout aussi sinistres. Et comme si l’ambiance était un peu trop folichonne, le bruit des chaînes traînant sur le sol venait la refroidir direct. Vassili et ses deux nouveaux camarades traversèrent de nombreux couloirs et beaucoup de pièces toutes plus grises les unes que les autres. L’architecte ne devait pas voir les couleurs. Ou alors ils étaient en rade de peinture. Après dix minutes de marche qui semblèrent une éternité dans cet endroit monochrome hors du temps et de l’espace, ils débouchèrent sur l’extérieur. Le soleil aveugla momentanément Vassili qui dû fermer les yeux le temps que ses pupilles se réhabituent à la lumière. Le changement fut si brutal qu’il eut l’impression de passer dans une autre dimension tant le contraste avec la froideur et le sinistre de la prison était saisissant. Mais cela était sans importance car il sentait enfin l’air frais caresser sa peau et le soleil lui réchauffer le visage ainsi que le cœur. Lorsqu’il pu ouvrir les yeux, il se rendit compte qu’il traversait une grande rue bordée d’habitations aux allures inconnues et commerces en tout genre, mais surtout bondée de monde. Des civiles apparemment. Les gens lui jetaient des regards interrogateurs ou mauvais, c’était selon, et s’écartaient sur les côtés pour les laisser passer. Le jeune russe déduisit qu’il se trouvait dans un village, ou en tout cas dans une petite ville. Levant le regard vers l’endroit où le menaient les deux matons, il vit en face de lui un gigantesque bâtiment rouge surplombé d’une falaise où étaient taillés cinq visages. Sur la bâtisse était accroché le kanji du feu et le village semblait construit autour de cette falaise et de ce palais. Vassili croisa le regard de plusieurs personnes portant l’uniforme des gardiens et d’autres avec le bandeau mais pas l’uniforme, comme les trois personnes qu’il avait vues dans la forêt. Malgré leurs différences, il savaient tous un point commun : un regard de guerrier. « C’est certainement les soldats du coin » pensa-t-il. Après quelques minutes à traverser l’avenue, ils entrèrent dans le bâtiment. L’intérieur était assez luxueux mais sans prétentions. Plus que du luxe, c’était plutôt du bon goût, tout simplement. Ils montèrent encore des escaliers et s’arrêtèrent devant un bureau au plus grand soulagement de Vassili qui commençait à sérieusement avoir mal aux chevilles. Regardant la porte, il y lut l’inscription ‘Godaime hokage’. Il en conclut qu’il devait certainement s’agir du cinquième maire du village, ou l’équivalent en tout cas. Seulement quelques minutes après leur arrivée, une jeune femme brune aux yeux noisettes qui portait un kimono simple sortit du bureau. Elle détailla rapidement Vassili et dit de sa voix cristalline :

« Tsunade-sama va vous recevoir.
- Merci Shizune-san, répondit le deuxième gardien qui n’avait pas ouvert la bouche depuis le départ. Doit-on laisser le prisonnier entrer seul ?
- Oui, il est entravé et même s’il se rebellait Tsunade-sama n’en ferait qu’une bouchée », dit elle en souriant.

Elle ouvrit la porte et dit doucement un « après vous » avant de laisser passer Vassili. Celui-ci traîna bon en mal en ses chaînes jusqu’au centre de la pièce, suivit de Shizune. Face à lui se trouvait un bureau noyé sous une montagne de paperasse derrière laquelle on arrivait quand même à voir une grande baie vitrée donnant sur le village tout entier. Il remarqua également son équipement complet ainsi que celui de ses hommes étalé sur le sol à côté du bureau. Dos aux deux personnes, une troisième de taille moyenne, portant une veste verte ornée du kanji ‘pari’. Jetant un regard circulaire sur la pièce, Vassili s’arrêta sur une quatrième personne, adossée à un coin de la pièce. Il la reconnut immédiatement.

« Tiens ! Mais c’est y pas mon pote Neji ? Comment va ton bras très cher ? » Lui lança-t-il avec ironie.

Celui-ci ne répondit pas et lui adressa son regard le plus froid. Son bras allait très bien apparemment, puisque même cassé, il semblait ne pas avoir la moindre trace du combat de la veille. « Encore une de ces guérisons miraculeuse… » pensa Vassili.

«Apparemment vous ne manquez pas de caractère pour un perdant », dit une voix qui venait de la personne face à la baie vitrée.

Lorsqu’elle leur fit face, Vassili vit une magnifique jeune femme qui devait avoir une vingtaine d’années. Blonde, les yeux marrons, elle avait une forte poitrine et une marque sur le front qui ressemblait au troisième œil des hindous. Malgré sa jeunesse apparente, ses yeux reflétaient une sacrée force de caractère et trahissaient un certain âge. « Une blonde à gros seins accro à la chirurgie esthétique, tu parles d’un stéréotype… » pensa Vassili avec un certain désabusement.

« Et alors ? Qu’est ce que ça peut t’foutre ? T’es d’la police ? Rétorqua-t-il avec arrogance.
- Parle poliment quand tu t’adresses au maître hokage ! S’écria Shizune.
- Laisse Shizune, j’en fais mon affaire.
- Mais ! Tsunade-sama !
- Laisse je te dis. Oui, on peut dire que je suis effectivement le chef de la police. Alors tu vas gentiment répondre à mes questions, d’accord ? Elle parlait avec un calme olympien, ce qui impressionna Vassili.
- Ca dépend quelles questions, concéda-t-il.
- Qui êtes vous et que faites vous ici ?
- Je m’appelle Vassili Tchaïkosvki. Quant à la deuxième question, je comptais un peu sur vous pour me le dire.
- Alors pourquoi avoir attaqué mes hommes ? »

Vassili lui raconta alors comment ils s’étaient retrouvés dans la forêt sans savoir où ils étaient, comment ils étaient tombés sur Neji et son groupe, et comment pour défendre son homme il avait dû ouvrir le feu sur Neji puis sur Lee.

« Dis m’en plus sur les instants juste avant votre réveil en forêt, demanda Tsunade avec un regard inquisiteur.
- On se faisait fumer comme des saumons lorsque la kanji torii est apparu au sol. Il s’est mis à briller et je me suis senti tomber, puis oppressé et enfin on s’est retrouvé en forêt sans comprendre le pourquoi du comment.
-Hmmm… »

Visiblement, elle semblait avoir une idée en tête sans en être vraiment certaine. Elle réfléchissait, parfois à voix haute, laissant échapper un « se pourrait-il que… ». Puis un éclair de malice passa furtivement dans ses yeux. Elle fixa Vassili avec des yeux perçants qui lui coupèrent momentanément la respiration, tant la pression était forte.

« Es tu résistant à la torture ? » demanda-t-elle froidement.

Vassili se ferma immédiatement et commença à blinder son esprit. « Elle cherche déjà à me déstabiliser. T’as pas de bol ma pauvre, j’ai déjà été fait prisonnier quand j’étais simple soldat, alors ce genre de discours ne m’atteint pas du tout. »

« Comme tout le monde, répondit-il d’un ton neutre.
- Ca dépend de qui tu parles, ton copain Sergei n’a pas tenu très longtemps lui », dit-elle avec sadisme.

Vassili ne pu se retenir. Sa colère déferla en lui en même temps que des souvenirs douloureux.

FLASH BACK


« Attention ! Sniper ! Foutez vous à terre ! »

Du sang gicla et une détonation retentit. Vassili ouvrit les yeux et vit le dos d’un homme qui l’avait poussé au sol. Celui-ci tourna vers lui un visage d’où du sang coulait. Il lui adressa un sourire, avant de s’écrouler, touché au ventre.

« Tou…toujours aussi… distrait hein ? Kof ! Mon lieutenant…
-Sergeiiiiiiiiii !!!! Noooooooon !!! »

FIN DU FLASHBACK


Une bourrasque envahit la pièce sous le regard étonné de Neji et de Shizune. Les papiers volèrent dans tous les sens et tous se protégèrent le visage avec les bras. Vassili sentit une puissance incroyable déferler dans ses membres en même temps qu’une immense colère. Ils avaient osé ! Ils avaient osé toucher à l’homme qui n’avait hésité une seconde à se mettre entre lui et la balle qui lui était destinée ! A l’homme qui avait failli mourir là, sur le champ de bataille ! A l’homme à qui il devait la vie !!

« SI VOUS TOUCHEZ UN SEUL DE SES CHEVEUX JE VOUS CREVE LE YEUX ET JE VOUS ARRACHE LES TRIPES VEILLE GARCE !!! » Cria-t-il hors de lui tandis que sa force se déchaînait dans la pièce

Dans l’instant, les gardiens se ruèrent dans la pièce et se jetèrent sur lui pour le maîtriser. Mais la puissance qu’il dégageait était telle que ses chaînes sautèrent et il fut totalement libre de se défendre. Il esquiva la matraque du premier maton avec une rapidité qu’il ne maîtrisait pas tant elle était inhabituelle pour lui et il le frappa violement au ventre. L’homme alla s’écraser contre le mur en crachant du sang et le jeune homme en furie en profita pour ramasser sa matraque. Celle du deuxième gardien s’abattit sur lui immédiatement après. Il la para avec sa nouvelle matraque et le frappa à la tête de la paume de sa main. Il suivit le même chemin que son collègue et finit dans un mur. Soudain, plus rien. La puissance avait disparue, laissant la place au simple mortel qu’il avait toujours été. Il croisa le regard satisfait de Tsunade et ceux plus anxieux de Neji et Shizune.

« Parfait, c’est exactement ce que je voulais savoir, dit elle avec un grand sourire victorieux
-Que… Que s’est il passé ?? Que m’est il arrivé ?? »

Vassili regardait ses mains en tremblant, ne comprenant plus rien à rien. Il sentit une grande fatigue et l’envahir et tomba sur les genoux, vidé.

« Apparemment, tu ne contrôles absolument pas ton chakra, constata Tsunade. Mais je pense savoir pourquoi tu es ici.
-Et pourquoi ? demanda difficilement Vassili complètement essouflé.
- Enfin, quand je dis que je sais, je veux dire que j’en ai une vague idée. Il faudrait que je consulte les archive de Yuki no kuni, mais ces rapiats ne me laisseront pas entrer gratuitement. Et comme je n’ai plus beaucoup d’argent…
- On se demande bien pourquoi, soupira Shizune en levant les yeux au ciel.
- Et comme je n’ai plus beaucoup d’argent pour des raisons qui ne regardent que moi, continua-t-elle en adressant un regard noir à Shizune, il va falloir que tu payes de ta poche.
- Quoi ?? Mais j’ai pas une thune sur moi, moi ! Vous voulez que je paye avec quoi ?
- Plutôt que de rester en prison, tu vas te rendre utile pour le village, et l’argent que tu gagneras serviras à payer l’accès à la bibliothèque de Yuki. D’accord ?
- Est-ce que j’ai vraiment le choix ?
- Si tu veux rentrer chez toi je crains que non.
- Et que dois je faire ? demanda Vassili en soupirant de lassitude.
- Tout d’abord, tu vas suivre une formation rapide pour être remis à niveau, ce qui ne devrait pas poser de problème puisque tu es un soldat expérimenté d’après ce que je sais. Après, tu seras envoyé en mission pour le village.
- Hokage-sama !! Vous n’y pensez pas ! Et s’il s’enfuyait ? S’indigna Neji.
- Si c’est bien ce à quoi je pense, il ne pourra fuir nulle part. Et de toutes façons, ses hommes resteront en résidence surveillée à Suna. S’il tente de faire le malin, c’est eux qui en paieront les conséquences, rétorqua t-elle en jetant un regard appuyé à Vassili.
- Ok, ça marche, soupira-t-il. De toutes manières, j’ai pas vraiment le choix. Mais je voudrais récupérer mes armes et mes fringues. Ainsi que ma montre bande de voleurs !
- Ok pour les fringues et la montre, mais les armes resteront ici pour être étudiées. Et ce n’est pas négociable ! S’empressa-t-elle d’ajouter voyant que son interlocuteur allait ouvrir la bouche pour protester.
- D’accord. Mais je vais pas partir tout seul avec la bite et le couteau quand même. J’aurais des collègues certainement non ?
- J’allais y venir. Je t’aurais bien mis avec Neji, mais comme vous vous entendez trop bien j’ai peur qu’une trop grande intimité ne s’installe entre vous (ben voyons !), dit elle avec ironie tandis que Neji lançait un regard froid à Vassili. Vous pouvez entrer ! Cria t-elle en direction de la porte.

Celle-ci s’ouvrit en coup de vent et une tornade fit irruption en beuglant, suivit d'une personne à peu près normale. Ce dernier frappa Vassili: même s'il était certain de ne l'avoir jamais vu, il était sûr que son visage lui disait quelque chose. Le deuxième, un blond aux yeux bleus, aussi excité qu'une puce s'écria, ou plotôt brailla, de manière très joviale:

« Salut la vieille !! »

Une tension emplit la salle...



Devinez qui c'est XD Si vous trouvez pas franchement, vous êtes vraiments nuls XDD
Qui est l'ahomme dans la cellule ? Comment va se passer la formation de notre ami Vassili ? Quelle sera sa première mission ? Qu'a découvert Tsunade ? Quelle est la différence entre Pepsi et Cola ?
Toutes les réponses au prochain épisode XDD




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