Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La prophétie des Fûma (changement de titre)

Lisez les trois premiers chapitres d'un trait. En effet, les deux premiers chapitres relatent la partie qui se passe dans notre monde et après celle qui se passe dans le monde Naruto. ^_^ Des soldats ordinaires se retrouvent dans un autre monde. Leur arrivée va faire remonter d'antiques prédictions... Attention, le langage est très "imagé" et les scènes parfois violentes ou "hot". SUPER SPOIL !!
Classé: -16I | Spoil | Général | Mots: 115016 | Comments: 73 | Favs: 50
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Eiji Hyuga (Masculin), le 01/06/2007
Disclaimer: le lieutenant Vassili Tchaïkovski, le sergent Alexandre Andropov, le caporal Sergei Nieviski et les soldats Ivan Oulianov et Iouri Kytysov sont à moua muahahaha !! Je joue avec leur destinée !! Le reste est pas à moi T_T



Chapitre 4: En terrain ennemi ?



Vassili revint à la vie. Il sentit celle-ci parcourir chaque parcelle de son corps, comme une éponge absorbe l’eau. Il avait l’impression d’être un robot qui se réactivait au fur et à mesure. C’était un étrange ressenti. Pourtant, il ne s’était jamais senti aussi bien. Il ne s’était jamais senti aussi… vivant. Dès qu’il fut totalement « chargé », il ouvrit les yeux. Au dessus de lui, le ciel bleu apparaissait au travers du faîte des arbres aux troncs gigantesques. Cette taille le surpris d’ailleurs : jamais il n’en avait vu de tels, même dans la forêt sibérienne. Il se redressa alors et ses yeux s’écarquillèrent de surprise lorsqu’il vit tout ses hommes allongés par terre, regardant aussi vers le ciel. Secouant la tête pour retrouver un semblant de lucidité, il se rappela à l’ordre de ses priorités de chef.

« Tout le monde va bien ?
- Etrangement, tout va bien mon lieutenant, lui répondit Sergei.
- Moi aussi ça va mon lieutenant, rajouta Ivan, ça va on ne peut mieux.
- La même, renchérit Iouri. »

Alex se contenta d’un signe de tête à Vassili qui le lui rendit avec un « ok ». Il regarda autour de lui et se sentit soudain complètement perdu au milieu de ces immenses arbres et de cette herbe touffue. Il constata que les caisses de munition les avaient suivis. Etrange, très étrange…

« Bon allez, finit le club med’, tout le monde debout et examen de la situation. »

Tous s’exécutèrent et se regroupèrent autour de lui.

« Bon, apparemment tout le monde va bien, et tout le monde a son matos. Et même mieux, les munitions de nos camarades japonais sont venues avec nous. Donc, à niveau là on n’a pas trop de soucis à se faire. Mais il y a deux questions qui se posent : comment est on arrivé là, avec les munitions qui plus est, et surtout, et c’est la question à 300 000 roubles, où se situe ce « là ». Donc, topo de la zone et repérage satellite. Action ! »

Joignant le geste à la parole, il sortit sa carte et sa boussole tandis qu’Alex allumait sa connexion satellite. Mais au bout de cinq minutes, ils se rendirent compte que rien ne correspondait sur la carte et Alex porta à la connaissance de Vassili un fait ô combien important.

« Mon lieutenant, mon ordinateur ne capte aucune connexion satellite ou internet.
- Comment ça ? Il est en rade ?
- Pas du tout mon lieutenant, il marche parfaitement, mais il semble n’y avoir aucun réseau dans un rayon de trois cent kilomètres.
- Quoi ?! Mais c’est impossible ! Chaque centimètre carré de la planète est couvert par le satellite ou par internet ! S’emporta Sergei tandis que ses deux compères acquiesçaient. Votre ordinateur doit être en panne sergent ! Il n’y a pas d’autres explications !
- Mon ordinateur marche parfaitement caporal Nieviski, rétorqua froidement Alex, mais il se peut que nous soyons dans une zone à très fort brouillage électronique.
- C’est effectivement possible, mais le plus inquiétant, loin du fait que nous avons un léger problème de connexion, c’est qu’il semblerait que nous soyons dans une zone qui se situe hors de la carte.
- Vous plaisantez ?! S’écria Iouri, la carte couvre une zone de plus de trois cent kilomètres carrés ! Comment aurait on atterri aussi loin ?!
- Ca, c’est la question à un million soldat. Et je n’ai malheureusement pas la réponse ni aucun joker pour l’obtenir. Et c’est mon dernier mot.
- Alors que va-t-on faire mon lieutenant ? On va quand même pas rester ici et attendre que quelqu’un nous trouve, surtout si ce quelqu’un est japonais.
- C’est une remarque très pertinente soldat Ivan Oulianov. On va faire route vers le nord, c’est le moyen le plus sûr de tomber sur une de nos positions et d’éviter les troupes japonaises. En maintenant le cap, on devrait sortir de la forêt d’ici approximativement une douzaine d’heures de marche, si on se réfère à notre dernière position.
- Mais la carte ne correspond pas vous l’avez dit vous-même mon lieutenant, remarqua Sergei.
- C’est exact, mais on a que ça sous la main, donc on va faire en fonction de ça. Comme vous l’avez sans doutes compris, on va avancer à l’aveuglette sans savoir ce qu’il y a devant nous. Et au vu de la position du soleil, il doit être environ cinq heures du soir, comme le confirme ma montre (au moins un truc qui marche...). La nuit va donc tomber dans quelques heures, alors tous à vos infrarouges et soyez sur vos gardes. On prend toutes les grenades et les munitions qu’on peut s’il y en a qui correspondent. Et ensuite, on y va. Exécution soldats. »

Les jeunes russes se redressèrent et mirent leur plan, très bancal et approximatif il est vrai, en route. Après avoir pris des grenades et des munitions pour AK-74 japonais, qui étaient compatibles avec son homologue russe, ils se mirent route. Direction : tout droit vers le nord. On avait fait mieux comme plan de route, mais à circonstances exceptionnelles et surtout complètement impossible à analyser remèdes exceptionnels. Petit point positif, le sol avait, comme par miracle, séché pendant leur petite « absence », et ils pourraient progresser sans trop de difficultés. Sous tension comme jamais, si c’était possible depuis le début de cette journée de dingue, ils avançaient prudemment, s’attendant à voir des japonais surgir depuis chaque feuille ou chaque brindille. Après quelques heures de marche sans incident, la nuit tomba et ils mirent leurs lunettes infrarouges. A partir de maintenant, la partie devenait difficile. L’environnement était totalement noir depuis à peine une heure que soudain Vassili fit signe à tout le monde de se baisser. Par signes de la main, il leur fit comprendre qu’il avait détecté un groupe de trois personnels cinquante mètres plus loin. Il sortit ses jumelles pour voir plus précisément de qui il s’agissait avant d’agir en conséquence, et ce qu’il vit le laissa perplexe. Il y avait deux hommes et une femme. Bien que les femmes soldat ne soient pas rares au Japon, c’est leurs habits qui le marquèrent. La femme avait deux macarons sur la tête et portait une sorte de veste avec un pantalon un peu bouffant qui serrait ses chevilles surplombant ses chaussures à talon au design assez spécial. Elle semblait assoupie. A côté d’elle, également assoupi, un homme habillé d’une combinaison moulante avec une veste ressemblant à un remix entre un gilet par balle et un gilet de sauvetage. Il avait une coupe au bol ridicule et de gros sourcils au dessus de ses yeux ronds. Enfin, le troisième larron avait de longs cheveux qui semblaient être noirs et portait un étrange kimono. Il semblait monter la garde, et en zoomant sur son visage, Vassili s’aperçut avec horreur qu’il n’avait pas de pupilles. « Bon sang mais qu’est ce que c’est que ça ? ». Il remarqua également qu’ils portaient tous les trois un bandeau sur le front dont une partie métallique où était gravé ce qui semblait être une feuille. Il vit également qu’ils n’étaient pas armés. Il se retourna vers ses soldats et chuchota.

« Apparemment ce sont des civils, mais l’un d’eux semble monter la garde, donc on va rester prudent. Sergei, toi qui es le plus discret d’entre nous, tu vas aller en éclaireur. On te couvrira. Tu nous diras si tu as pu en apprendre plus. Je n’ai pas vu d’armes mais reste prudent quand même, j’ai vu des civils se battre mieux que des soldats dans les Balkans. »

Sergei s’exécuta et s’enfonça sans bruit dans la nuit tandis que Vassili et Alexandre prenaient position pour le couvrir en cas de coup dur. Les souvenirs que Vassili avait ramenés d’Albanie remontèrent à la surface de son esprit et il se rappela de l’embuscade du mont Jecerze. Une tension palpable le réveilla. Il se rendit alors compte que l’homme aux cheveux longs avait repéré Sergei et qu’il venait de sortir ce qu’il reconnu comme étant un kunai. Ils étaient donc armés ! Sans réfléchir plus, il ouvrit le feu sur le jeune homme qui devait avoir le même âge que lui. Il sursauta de surprise : la balle l’avait atteint dans le ventre alors qu’il avait visé la tête ! C’était comme si la balle avait été déviée ! Il n’en croyait pas ses yeux ! Il sentit alors la surprise d’Alex lorsqu’il vit l’homme en combinaison tomber, touché d’une balle dans l’aine. Il n’était pas le seul à avoir raté son tir, ce qui était un fait très rare, puisque cela n’était jamais arrivé depuis qu’il avait été nommé lieutenant. La jeune femme s’élança vers ses deux coéquipiers pour les soigner et les protéger et Vassili en profita pour lancer ses hommes à l’assaut.

« Ne leur faites rien, je les veux vivants. »

Sitôt dit, sitôt fait. En quelques secondes, ils furent sur les trois personnes et les avaient encerclés. Lorsqu’ils surgirent dans le petit campement, la jeune femme afficha une immense surprise. Elle les fixa comme si ils venaient d’une autre planète, avec leurs lunettes infrarouges, leurs casques et leurs armes. Elle ouvrit tant bien que mal la bouche et une voix haute et cristalline en sortit.

« Qui êtes vous ? Et que nous voulez vous ?
- Mon lieutenant, ce sont des japonais, dit Sergei.
- Merci caporal, je l’avais remarqué.
- Qui êtes vous à la fin ?! Je ne comprends pas un mot de ce que vous dites !
- C’est normal mademoiselle, nous sommes russes comme vous pouvez le constater à nos uniformes, dit doucement Vassili à la jeune femme.
- Vous êtes quoi ? Russes ? C’est quoi ça ? De quel village ninja venez-vous ? Iwa ? Taki ? Je n’ai jamais vu des uniformes comme les vôtres, et je ne sais pas pourquoi vous pointez ces choses vers moi, dit elle en pointant les armes avec son menton. C’est avec ça que vous avez eu Neji et Lee ? »

Sa réaction surprit tout le monde. Tout le monde savait que l’Empire du Japon et la Russie était en guerre et elle n’avait jamais entendu parler des russes ? Et elle n’avait jamais vu d’armes à feu jusque là ? Qui était cette fille étrange ?

« Je crois que ce n’est pas le moment, vos amis sont en train de perdre leur sang. Nous devrions les soigner. Nous verrons le reste après.
- Vous avez raison, mais ne vous approchez pas d’eux ! Je vais les soigner moi-même !
- Comme vous voudrez. »

Les russes n’étaient pas au bout de leur surprise : au lieu de sortir du matériel médical, comme c’est normalement le cas en cas de blessure, elle appliqua simplement la paume de sa main sur la plaie du jeune homme aux cheveux longs. Une lumière bleue apparut alors, sous les regards médusés des soldats. Lorsqu’elle enleva ses mains, la blessure ne saignait plus et elle avait la balle dans la main, la regardant curieusement. Puis elle passa à l’autre. Les soldats ne bougeaient plus. Ils n’osaient plus bouger face à cet évènement surnaturel.

« Elle… elle les a guéris juste avec les mains… C’est X files ou quoi ?! Articula Sergei, apparemment terrorisé.
- Qu’est ce que c’est que ce bordel… ajouta Vassili complètement ahuri.
- C’est un miracle… dit Ivan.
- Ouais, ou de la sorcellerie… paniqua Iouri. Sérieux là ça craint les mecs !
- Comment avez-vous fait ça mademoiselle ? Demanda Vassili en tentant de garder son calme.
- Avec mon chakra quelle question !
- Je vous demande pardon ? Avec votre quoi ?
- Avec mon chakra ! Vous savez l’énergie corporelle que dégagent les ninjas et les soldats ? Vous n’avez jamais appris ça alors que vous semblez être des soldats ?
- Désolé de vous décevoir. Ah ! Je crois que votre ami reprend connaissance.
- Lee !! Tu vas bien ? »

En effet le jeune homme à la coupe au bol venait de se redresser comme si de rien n’était. Face à ce curieux phénomène, les russes pointèrent leurs armes sur Lee. Le jeune homme aux cheveux noirs se leva à son tour. La panique gagna la soldatesque.

« Putain j’le crois pas ! Il a pris une bastos en pleine bidoche et il se relève frais comme un gardon ! La voix de Sergei trahissait une profonde panique. Ils ne sont pas humains !
- Neji-kun ! Tu vas bien ?
- Ca va Ten-Ten, ne t’en fais pas.
-Ten-Ten, que nous est il arrivé ? J’ai senti une forte douleur dans l’aine et je me suis écroulé. De quel ninjutsu s’agissait il ?
- Et qui sont ces gens ? Ajouta le dénommé Neji avec méfiance.
- Il ne s’agissait pas de ninjutsu apparemment, vous aviez ça dans le corps, répondit la jeune femme en montrant les balles, ça ressemble à de minuscules armes de jet mais je n’en avais jamais vu de telles jusqu’à aujourd’hui. Quant à ces gens, ce sont eux qui vous ont eu. Ils viennent d’un endroit que je ne connais pas. Peut être que tu en sauras plus que moi Neji. Ils sont ru…
- Bon maintenant fini la rigolade ! A genoux et les mains sur la tête ! Hurla Vassili au comble de la panique. Au moindre geste suspect, je vous envoie un autre pruneau et celui là vous en guérirez pas croyez moi ! A genoux !!! »

Sous le regard terrorisé du jeune officier et de ses acolytes, des veines apparurent au coin des yeux de Neji, et une tension insoutenable les transperça. Vassili avait une très désagréable sensation. « Ce regard, ces yeux ! C’est comme s'il pouvait voir en moi !! »

« Ils sont pas humains je vous dis !! Cria Sergei dont la voix hystérique devenait de plus en plus aiguë. Faut les flinguer mon lieutenant ! »

A peine eut il finit sa phrase qu’une tornade jaillit de nulle part au milieu d’eux et les projeta contre les arbres alentours. Sonné, Vassili eut à peine le temps de voir des ombres passer et assommer ses hommes avant de se retrouver avec la froideur de l’acier sur la carotide. En face de lui, le regard pénétrant et glacial de Neji. Tentant le tout pour le tout, il attrapa vivement le poignet de l’homme aux yeux blancs et frappa son coude. Un craquement horrible se fit entendre et Neji hurla de douleur en se tenant le bras. Profitant de la situation Vassili se releva et sorti son pistolet. S’appuyant contre l’arbre pour ne pas se faire encercler, il braquait son arme vers ses adversaires, passant nerveusement de l’un à l’autre.

« A genoux, je ne le répèterai pas !
- Lee, à toi de jouer ! Dis Ten-Ten tandis qu’elle soignait Neji. »

Le temps que Vassili pointe son arme vers Lee, celui-ci s’était déjà mis en garde. « Il compte m’attaquer à mains nues alors que j’ai un flingue ?! » s’étonna le jeune homme. Lee esquissa un mouvement. Pris de panique l’officier Tchaïkovski ouvrit le feu. Mais les balles atterrirent dans un arbre, car Lee avait disparu. Vassili n’en croyait pas ses yeux. « C’est de la magie ou quoi ?! » Sa question resta sans réponse : avant de tomber dans les limbes de l’inconscience, il eut juste le temps d’apercevoir un regard dur et forgé par le combat sous d’immenses sourcils.




Premier contact, enfin ! Mais quel contact ! Ca se comprend en même temps vues les circonstances XD Le prochain chapitre est en cours d'écriture alors patience ;)
Désolé pour les fans de Neji, il se fait un peu violenter dans cette histoire XD Mais ça n'empêche en rien le fait que c'est un de mes persos préférés ! ;)

Encore une fois, les paroles en italiques sont en japonais.

A la prochaine !! Küsse !




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