Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La prophétie des Fûma (changement de titre)

Lisez les trois premiers chapitres d'un trait. En effet, les deux premiers chapitres relatent la partie qui se passe dans notre monde et après celle qui se passe dans le monde Naruto. ^_^ Des soldats ordinaires se retrouvent dans un autre monde. Leur arrivée va faire remonter d'antiques prédictions... Attention, le langage est très "imagé" et les scènes parfois violentes ou "hot". SUPER SPOIL !!
Classé: -16I | Spoil | Général | Mots: 115016 | Comments: 73 | Favs: 50
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Eiji Hyuga (Masculin), le 01/06/2007
Disclaimer: le lieutenant Vassili Tchaïkovski, le sergent Alexandre Andropov, le caporal Sergei Nieviski et les soldats Ivan Oulianov et Iouri Kytysov sont à moua muahahaha !! Je joue avec leur destinée !! Le reste est pas à moi T_T



Chapitre 2: Chapitre 1er Premier accrochage



5 juillet 2057, Îles Kouriles


Il est cinq heures du matin. Le lieutenant Tchaïkovski se réveille brutalement, transpirant dans son sac de couchage accroché entre deux arbres pour éviter les serpents et les prédateurs comme les loups ou les ours. Il vient de faire un horrible cauchemar. Des images défilent devant ses yeux, des images de violence, de mort et de sang versé. Ce rêve, il le faisait chaque fois qu’il était au front. Ce rêve, c’était celui du jour où il était devenu lieutenant à seulement 19 ans. Dix. C’était le nombre d’hommes avec lesquels il était parti en tant que simple sniper. Il était revenu seul, recouvert de sang, portant un de ses camarades ayant succombé à ses blessures sans qu’il ne s’en rende compte. Il était épuisé, son corps à deux doigts de rendre l’âme et son regard était à la fois vide et horrifié par ce qu’il avait vu et surtout par ce qu’il avait fait. Mais la mission était remplie, et les poireaux lui avaient donné une médaille et le grade de lieutenant pour ça. Loin d’être un honneur pour lui, ces décorations le dégoûtaient, et il avait envoyé la médaille à la veuve du lieutenant qui commandait la section. Maintenant, il assumait le commandement de l’homme qui avait sacrifié sa vie pour ses hommes. Il se leva péniblement, remballa son paquetage et réveilla ses soldats. Ils devaient continuer à marcher encore sur vingt kilomètres pour atteindre leur objectif : un bunker japonais. Celui-ci était placé sur l’endroit le plus stratégique de l’île : la route menant au port. Et c’est par ce port que les japonais faisaient arriver leurs troupes et leur matériel, et il était donc vital de récupérer l’usage de cette route pour leur couper l’herbe sous le pied et les empêcher d’avancer. Après avoir pris un rapide petit déjeuner fait de racines et des restes de ration de la veille, les cinq soldats reprirent leur marche. Cinq hommes. Mais il était fort probable qu’aucun ne reviendrait. Ou du moins certainement pas entier. La forêt était sombre, laissant à peine passer les premiers rayons du soleil, et ils pouvaient entendre les bruits de genre d’environnement. Les loups hurlaient encore et tous les buissons remuaient, chacun d’entre eux abritant des rongeurs ou autres petites bêtes forestières. Il avait plu pendant une semaine, et le sol était devenu une gigantesque marre de boue dans laquelle les rangers s’enfonçaient et restaient comme collés. Ils étaient tous trempés jusqu’aux os, et ils devaient laver leurs treillis tous les soirs pour éviter les champignons. Fatigués par les trois derniers jours à marche forcée sous une pluie diluvienne, les hommes faisaient peu de cas de ce qui les entourait. Pourtant, au bout de cinq heures de marches, un bruit les sortit de leur torpeur : le silence. Un silence très lourd venait de tomber sur la forêt qui jusque là était assez bruyante. Une étrange sensation de malaise les saisit : ils n’étaient pas seuls. Instantanément, tous s’arrêtèrent, les muscles tendus comme un animal qui tente de se faire oublier dans les broussailles. Le lieutenant fit signe à ses hommes de s’agenouiller sans bruit. Ils s’exécutèrent et le jeune officier demanda manuellement à un de ses hommes d’utiliser sa liaison satellite pour savoir de quoi il retournait. Quelques dizaines de secondes plus tard, l’homme jeta un regard affolé à son supérieur. D’un signe de la main, il lui fit comprendre qu’à deux cents mètres plus au sud se trouvait une dizaine d’hommes. Vassili alluma sa radio sans fil accrochée à son oreille, sortit une carte plastifiée et se mit à parler à voix basse.

" Poussin 3 à Mère Poule, Poussin 3 à Mère Poule, répondez Mère Poule.
Après quelques secondes d’un silence pesant, une voix grésilla dans l’écouteur.
- Ici Mère Poule, parlez Poussin 3.
- Ici Poussin 3, avons une dizaine de personnels face à nous, position 3-7-11 et faisant mouvement vers nous, position 4-6-11. Risques de découverte de la mission, quels sont les ordres ?
A nouveau le silence, le QG de l’opération devait se concerter pour savoir quoi faire. Le jeune lieutenant vit ses hommes le regarder avec inquiétude et tension. La peur et la fatigue se lisaient sur leur visage noirci et émacié. Il se surprit à penser que ces visages de mort le seront bientôt pour de bon. La voix mécanique et éraillée de sa radio le ramena à la situation et il secoua la tête pour chasser ces sinistres pensées.

- Poussin 3 ici Mère Poule. Engagez les, je répète, vous avez ordre de les engagez et de les éliminer. Ils ne doivent même pas se rendre compte qu’ils sont morts. Si vous êtes repérés abandonnez la mission, je répète si vous êtes repérés abandonnez la mission. A vous.
- Ici Poussin 3, reçu. Over."

Il retourna son visage vieilli par la guerre vers les hommes qui attendaient ses ordres.

" Bon, j’espère que vous êtes en forme les gars parce que ça va être sportif. On va devoir les éliminer en toute discrétion. Ils doivent tous être morts avant même d’avoir entendu un seul coup de feu, alors on va faire comme ça.
Il déplia la carte de la région sur le sol boueux et pointa un endroit du doigt.
- On est là, et eux ils sont là. Ils sont dix et nous on est à peine cinq. Ça fait deux par personnes alors vous battez pas il y en aura pour tout le monde. Mon faucon et moi on va se mettre là haut dans l’arbre que vous voyez ici.
Il leur montra un arbre suffisamment haut et touffu pour ne pas être vus tout en étant assez solide pour supporter leur poids.
- Nous, on s’occupera de leur radio et de leur officier. Ça devrait les déstabiliser. Pendant ce temps là, Ivan et Iouri vous vous mettrez à une vingtaine de mètres plus loin et vous leur balancerez des pruneaux dès que je vous le dirai. Quant à Sergei, tu feras diversion. A mon signal, tu balances un fumigène dans le tas. Tu seras là bas, trente mètres plus à l’est. Tu vois le talveg avec une vieille souche ?"

Sergei était un jeune caporal, d’un an l’aîné de son supérieur. Ils se connaissaient bien car ils avaient combattu ensemble en Albanie. Il était brun avec des yeux verts, environ un mètre soixante treize et peu corpulent, ce qui en faisait un soldat idéal pour l’infiltration et les actions rapides. A cela s’ajoutait sa vitesse de course impressionnant et ses incroyables capacités de survie en milieu hostile. Dès le premier accrochage qu’ils avaient eu ensemble, Vassili savait qu’il le prendrait dans son groupe dès qu’il le pourrait. Sergei répondit à la question qui lui était posée par un signe de tête affirmatif.

" Très bien, alors dès que le radio et l’officier tombent, tu balances la fumigène de là bas et tu arroses tout ce qui bouge ok ?
- Ok mon lieutenant, pas de problème, répondit-il de sa voix grave.
- Du coup, n’oubliez pas de mettre vos lunettes thermiques, sinon vous allez tirer à l’aveuglette et ça on ne peut pas se le permettre. Et pareil pour les silencieux, il ne faut pas qu’on se fasse bêtement repérer par nos coups de feu.
- Mon lieutenant ! Ils sont à cent cinquante mètres !"

L’homme qui venait de parler était l’observateur de Vassili, celui qui avait la liaison satellite, son faucon. Il l’appelait ainsi car avec ses jumelles et son matériel de haute technologie, il pouvait traquer et voir ses proies comme un faucon. Il s’appelait Alexandre, et il avait vingt trois ans. De longs cheveux châtains très lisses et des yeux marron au regard dur le caractérisaient. Il était assez grand et musclé, toisant son supérieur du haut de son mètre quatre vingt trois. C’était quelqu’un de très introverti et de laconique. Mais Vassili l’appréciait beaucoup pour son efficacité. Il lui était devenu indispensable depuis qu’il lui avait permis de réussir un tir de mille trois cents mètres en Albanie. Bien qu’il passe le plus clair de leur temps ensemble à cause de leur complémentarité observateur-tireur, Vassili ne savait pas grand-chose de son camarade. La remarque d’Alexandre fit monter la tension dans le groupe et fit réagir l’officier.

"Ok, tout le monde en place ! On commence la représentation dès que je le dis. Action !"

Les soldats s’ébranlèrent sans bruit et rejoignirent leur position. Vassili et Alex montèrent dans leur arbre et se positionnèrent pour tirer. Vassili appuya son Dragnov contre une branche pour plus de stabilité et respira profondément pour faire descendre son rythme cardiaque. Il alluma sa lunette et l’environnement lui apparu en rouge et bleu, selon la chaleur dégagée par l’aspérité observée. Observant la forêt avec attention, il se tendit un peu lorsqu’une forme humaine apparue dans sa ligne de mire. Ajustant le zoom, il vit qu’il ne s’agissait que d’un simple soldat. Il vérifia alors si ses hommes étaient près. Il vit Sergei derrière sa souche d’arbre, et Ivan et son camarade Iouri planqués sous des fougères. Grâce au zoom, il pouvait voir les traits de leurs visages tendus. Satisfait, il se concentra à nouveau sur sa cible : l’officier. A côté de lui, Alex installait également son fusil et fixait son silencieux. Il prit ses jumelles et embrassa la forêt qui s’étendait devant lui. Il arrêta son mouvement et ajusta son zoom.

" Mon lieutenant. A cent vingt mètres, 16 degrés ouest. C’est l’officier."

Vassili fit légèrement bouger son fusil et vit sa cible très clairement. Il fit signe à Alex qu’il l’avait.

" Distance…
- Cent mètres.
Un très léger bruit de molette se fit entendre. Le sniper ajustait sa lunette en fonction de la distance du tir.
-Vitesse du vent…
- Un nœud sud est."
Un nouveau bruit de molette. Vassili avait parfaitement ajusté sa visée. Il pouvait enfin tirer. « C’est parti… » se dit il. Il se concentra sur sa cible, qui était en mouvement mais très lentement car gênée par la forêt. Il respira profondément et sentit Alex faire de même : il devait avoir trouvé la radio. Tout en gardant sa cible dans le centre de son viseur, il faisait attention à son rythme cardiaque. Au fur et à mesure que les battements ralentissaient, il appuya lentement et calmement sur la queue de détente de son distributeur de mort. Boum, boum. Boum, boum. Boum, boum. Le coup parti. Entre deux battements de cœur, le tir était parfait, et Vassili vit la boîte crânienne du japonais exploser. La vision thermique lui cacha le spectacle peu ragoûtant du sang et de la cervelle éclaboussant les arbres. Si tuer ne le dérangeait plus depuis longtemps, ce genre de détails lui donnait toujours la nausée. Avant que le cadavre ne touche le sol, il entendit le « boum » étouffé du fusil d’Alex. En bougeant son viseur, il vit un autre homme tomber, une balle en plein cœur. Le bruit du lance grenade de l’AK-74 de Sergei se fit immédiatement entendre. Un épais nuage de fumée s’éleva sitôt la grenade au sol. Vassili donna alors l’ordre dans sa radio d’ouvrir le feu. Des rafales étouffées se firent entendre dans le silence de la forêt. Les soldats japonais pris par surprise ne réagirent pas tout de suite, car ils ne savaient pas d’où venaient les tirs, et les tirs venaient de loin. Même à cent mètres, les hommes du groupe du lieutenant Vassili Tchaïkovski pouvaient toucher leur cible avec des AK-74. Et c’était pour cela qu’ils avaient été choisis : pour leur entrainement poussé à l’extrême et leurs capacités militaires hors du commun malgré leur jeune âge. Vassili vit un jeune soldat japonais battre en retraite. Il ne devait pas avoir plus de dix huit ans, et aurait certainement mieux fait de rester chez lui à continuer ses études à l’université. Il avait toute la vie devant lui, et il se peut que le gamin que le russe avait dans son viseur allait devenir un chercheur de génie, peut être l’homme qui allait trouver le vaccin contre le SIDA. Mais le laisser partir signifiait mettre ses hommes et la mission en danger. Et mettre la mission en danger, cela voudrait dire rallonger la guerre, et donc d’autres vies de perdues, d’un côté comme de l’autre. Passant outre ses remords, Vassili ajusta son arme et tira. A titre de regrets, il lui tira dans la gorge, afin de ne pas abimer sa tête. Cela peut paraître étrange, mais c’était sa manière à lui de dire qu’il était désolé de devoir faire ça. Priant très brièvement pour l’âme de ce pauvre gamin, il reprit sa radio.

" Très bien les gars, allez vérifier qu’ils sont tous bien morts. Après on planque les cadavres et on se grouille. Maintenant qu’ils sont morts, ils ne donneront plus de nouvelles et les mecs dans le bunker risquent de mouiller leur culotte et de nous envoyer d’autres camarades pour faire la fête."

Sur ces entrefaites, ils descendirent de leur perchoir et allèrent rejoindre leurs frères d’arme. Une fois rassemblés et après un rapide débriefing, ils enterrèrent les cadavres à la va vite après avoir pris leur radio. Avec un peu de chance, ils pourraient retarder la découverte de la perte de la patrouille en se faisant passer pour elle. Puis ils se remirent en route. Ils avaient encore deux kilomètres à faire avant d’arriver au bunker.
Durant le trajet, la tension était de plus en plus palpable à chaque pas. Les hommes, encore sous l’adrénaline de la première escarmouche, avaient les nerfs à vif, prêts à tirer au moindre bruit suspect. Et cette situation de moins en moins sous contrôle mettait la concentration et le calme de l’officier au supplice. S’il y en a un qui se prend les pieds dans une racine ou qui éternue, ce sera la panique. Il n’aurait jamais cru penser ça, mais un soulagement profond se fit sentir dans son esprit lorsqu’il aperçu l’extérieur de la forêt et leur objectif : le bunker.


Ahaaaa!! Là Ca commence à chauffer un ! Toujours pas de Naruto, mais n'ayez crainte! Encore un chapitre et après...

Küsse !!




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