Fiction: Aide pourvu qu'elle arrive à temps

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Chapitre 4 : interrogatoire suite.

Réagissant au quart de tour, je le contacte avant qu'il ne soit trop tard. Mon esprit entre dans son corps. Il est déjà presque encerclé par plusieurs membres de l'Akastuki. Je lui dis de s'envoler en vitesse avant qu'il ne soit complètement pris au piège. Il le fait et je lui dis :
"- Il y a encore un espoir pour me sortir de là. Sirocco, vol le plus vite possible jusqu'à Konoha sans t'arrêter une seconde.
- Mais…
- C'est un ordre ! Tu ne peux pas m'aider tout seul. Désolée, mais tu dois aller chercher Takara. Si elle n'est pas à Konoha, vole jusqu'à Suna. Dépêche-toi !"
Il part à regret, sous le regard surpris des autres membres qui étaient persuadés qu'il était resté parce qu'il ne pouvait pas partir.
Après avoir regardé la forêt défiler par les yeux de Sirocco, je finis par rejoindre mon corps que j'ai presque réussi à oublier. Itachi me regarde avec des yeux sévères et me dit d'un ton dur :
"- Question 2 : que viens-tu de faire ?
- De sauver Sirocco des mêmes problèmes que moi.
- Comment as-tu fait ?
- Je lui ai demandé de partir.
- Je pensais qu'il était obligé de rester."
Je me retiens à un cheveu de lancer un " tu pensais faux" ce qui à coups sûr m'aurait attirée une "mauvaise réponse" et la punition qui va avec. Je lui réponds juste, alors qu'il commence à s'impatienter :
"- Il n'a comme obligation que de rester sur ce monde.
- …Il ne peut pas fuir."
Je retins mon sourire carnassier, ce qui aurait pu mettre Sirocco en danger (bien que minime). Explication : il est deux fois plus rapide que moi, quand j'ai enlevé mon collier et récupéré la force de Sirocco.
Mon corps, qui était jusqu'ici encore totalement engourdi, récupére un peu de ses sensations. Je me redresse, tenant mon épaule endolorie avec mon bras droit, regardant Itachi en face. Il me sonde en profondeur, puis me dit :
"- Pourquoi es-tu détendu ?
- Le départ d'un poids.
- Tu le considère comme un poids, ce "cheval" ?
- Non, c'est la peur d'arriver en retard qui viens de partir. (et Sirocco n'est pas un cheval!)
- En retard ?
- Pour ma mission ici.
- Explique.
- …Il pourra faire les premiers soins tout seul.
- Ce n'est qu'un cheval.
- Erreur, il est moi. (et pas un cheval)
Sous le regard insistant d'Itachi, je continue mon explication :
- Nous ne sommes qu'un. Ce que je peux faire, il peut le faire. il n'est arrêté que par les possibilités de son corps et moi aussi par la même occasion."
Soudain, je suis prise d'une envie de rire, un rire nerveux. Rien autour de moi ou dans ma situation ne prête à rire. Mais je ne peux m'en empêcher qu'à grande peine. Je pense que c'est la fatigue qui commence à ce faire sentir.
Mais quelque chose me fait sortir de ma lutte intérieure : Itachi, jusque là impassible a bougé. Il s'approche de moi, lentement, puis à mon grand étonnement, me retire les liens qui entravent mes pieds. Il ne répond pas à mon regard étonné et sort de la pièce à mon grand soulagement (c'est pas trop tôt !).
Je contacte Sirocco pour savoir où il en est et en profiter pour sortir de la cellule dans laquelle je me trouve. Il est presqu'arrivé à Konoha. Je savoure ce sentiment rare d'extrême liberté, le vent nous poussant en avant. Un quart d'heure plus tard, il arrive à konoha, se dirigeant directement vers l'appartement de Takara. Il rencontre Chidori au croisement d'une rue. Elle l'accompagne jusqu'a la jeune Tooken qui mange des ramens. Elle interrompt précipitamment son repas en s'apercevant de la présence de Sirocco et de Chidori, qui a fait passer le message de Roy. Elles prennent de mes nouvelles et bien qu'elles ne soient pas très bonnes, elles sont soulagées de me savoir vivante. (Moi aussi, c'est quand même une bonne chose de vivre). La gardienne finit son repas en vitesse pour pouvoir parler tranquillement afin de trouver une solution à mon problème. Étant consciente que personne ne pourra agir avant la fin des trois jours. Sachant que j'écoute au travers de Sirocco, elle me donne un conseil très utile : " ne meures pas avant que j'arrive " (pas possible ! Comme si c'est dans mon planning de mourir maintenant. J'ai d'autres choses à faire avant !). Je ne peux m'empêcher de faire passer ma réponse. Elle sourit, voyant que j'ai encore assez d'énergie pour lui répondre "gentiment". La conversation continue dans une agréable bonne humeur.
Je ne sais pas depuis combien de temps je ne suis plus dans mon corps. Mais c'était trop long pour Itachi. Je sens un liquide froid couler sur mon corps. Il vient "accidentellement" de reverser sa bouteille d'eau sur moi. J'ouvre les yeux en précipitation pour voir un Itachi toujours aussi impassible. Je fais une tentative inefficace pour m'essuyer, puisque tout les habits que je porte étaient trempés. Tandis qu'il va s'assoir sur sa chaise pendant que je me mets dans une meilleure position afin de me préparer à ces questions. Il dit :
"- Je veux voir ton épaule."
Pendant que j'enlève (ou plutôt essaye d'enlever) mon T-shirt (qui n'est pas le mien), quelqu'un d'autre entre dans la salle. Je reconnais facilement Deidara. Il se penche sur Itachi et lui glisse quelques mots. Ce dernier, part me laissant seule avec un nouveau psychopathe. Il saisit la chaise qu'Itachi vient de quitter. Après un grand blanc embarrassant, il me demande :
"- Est-ce que l'animal domestique d'Itachi à un nom ?
- (non, du gland, j'en ais pas)…Cécile.
- …Cécile…ce n'est pas un nom d'ici, d'où viens-tu ?
- …d'un autre monde.
- Bon sang, Itachi a vraiment tapé dans la perle rare. Et tu sais…ton cheval est vraiment très rapide pour fuir. Il t'a abandonné à la vitesse du son. Il est vraiment lâche: face à un petit problème comme ça, il a prit la fuite, comme un couard. "
Je tente de rester de marbre face à ces insultes. Réfléchissant à une question purement théorique : pouvais-je reprendre mon comportement habituel avec lui ? En y pensant, je n'ai d'obligation qu'envers Itachi. Mais énerver un autre assassin, n'est pas forcément une bonne idée. D'autant plus que l'autre tortionnaire risque de rentrer d'une minute à l'autre. Deidara me fait sortir de mes pensées en disant:
"- Bon, tu n'as pas l'air très sociable. Mais il va bien falloir que tu t'adapte à moi. Itachi risque de ne pas rentrer avant un bon moment.
- Je vois pas pourquoi je serais sociable, dis-je tout bas.
- Tu as dit ? Je n'ai pas bien entendu. Tu peux parler sans crainte. Tu sais, ce n'est pas marrant de se taper la causette tout seul.
- Tu peux toujours partir. (moi pas!)
- Ce serait plus intéressant, effectivement. Mais il m'a demandé de rester pour te surveiller…alors, puisque nous sommes là tous les deux contre notre gré, parlons un peu.
- Crève! (quand je pense que l'on m'a réveillé pour parler avec un type qui ne veut même pas être là)
- Ne sois pas si énervée. Si tu veux tu peux poser la question que tu souhaites pour commencer et j'y réponds. Ensuite on inverse les rôles.
Sentant le piège venir, je réponds:
- Je n'ai aucune question et aucune envie de répondre aux tiennes.
- Allons, allons Itachi m'a donné des consignes, si je ne les respecte pas, ça va me retomber dessus.
- C'est ton problème, donc.
- Il se défoulera sur toi aussi et ce sera lui qui te posera les questions que je suis sensé de poser. C'est comme tu veux, soit c'est moi qui pose les questions, soit c'est lui, plus tard, mais aussi après une certaine dose de douleur à cause du refus de ma proposition. Je te laisse trente secondes pour réfléchir, profites-en. Je ne suis pas toujours aussi généreux."
Mes neurones se mettent en surchauffe pour se rendre à l'évidence: quitte à subir les mêmes questions, autant les subir maintenant. Deidara reprend :
"- Les trente secondes sont passées: donne ta réponse.
- Autant faire tout de suite.
- Je savais que tu pouvais être raisonnable.
- Je fais pas ça par plaisir.
- Je m'en doute bien…bon, commençons tout de suite. Le plus tôt sera le mieux, pour nous deux.""
Je fais un petit hochement de tête en signe d'approbation. Son visage s'illumine un petit instant puis reprend son état habituel (enfin un visage à peu près normal, qui peut changer d'expression) et demande:
"- Sais-tu qui je suis ?
- Oui, Deidara du village de la roche. Mais tu es un déserteur.
- Bonne réponse ! et connais-tu l'organisation dans laquelle je suis en ce moment ?
- Akatsuki.
- Son but ?
- Mais merde, tu en fais parti ! Tu dois bien le savoir sans mon aide, non?
- Mauvaise réponse !"
Mon corps se tend dans l'attente d'une quelconque punition, qui, par bonheur, n'arrive pas. Deidara rigole légèrement devant ma réaction, puis ne dit rien pendant un instant, profitant de ma position. Il finit par ouvrir la bouche:
"- Je vois qu'Itachi a commencé à t'inspirer la peur.
- …(de la peur, non, je pense pas. C'est plutôt que je suis pas masochiste comme toi !)
- Je vais poser la question autrement: Que sais-tu sur Akatsuki et ses membres ?
- …Tous ses membres sont des criminels de rang S, des déserteurs…
- …Connais-tu le but de l'Akatsuki ?
- Pas le but profond, juste ce que tout le monde sait.
- Mauvaise réponse, je suis certain que tu en sais plus qu'eux.
- Je pense pas."
Deidara se lève en soupirant, s'approchant lentement de moi en disant:
"- Je n'aime pas frapper.
- (C'est faux.)…
- Et je n'aimerais pas avoir à te frapper pour obtenir une réponse vraie.
- Bon, si tu veux, je sais … que … l'Akatsuki veut récupérer les démons, sûrement pour leurs puissances. et je te l'ai dit, le but profond, j'en sais rien… sûrement contrôler le monde dans la terreur et une utopie de justice.
- Bonne réponse ! Tu vois quand tu veux tu peux.
- (Si tu le dis, j'ai sorti un truc au hasard, sauf pour les démons.)"
Deidara retourne s'assoir, les "mains" dans les "poches". Reprenant:
"- Pour un animal domestique, tu sais beaucoup de choses.
- Où veux-tu en venir ?
- Juste que quelqu'un qui sait pas mal de choses peut s'attirer une jolie quantité de problèmes.
- La preuve, je suis dans cette situation.
- Elle pourrait devenir encore pire.
- Je vais tenter d'éviter que cela n'arrive.
- J'en suis certain. Bon, reprenons où nous en étions : Où est ton compagnon peureux ?
- Je vois pas pourquoi tu poses cette question.
- C'est un problème. Ton rôle est de répondre aux questions que je te pose. Tu dois le faire sans opposition; c'est la règle du jeu.
- Je comprends toujours pas pourquoi cette réponse est importante.
- Réponds et tu verras, ou tu souffriras.
- …Peux-tu me laisser trois minutes?
- Je t'en laisse trente…secondes."
Crispant mes mâchoires devant l'humour mauvais de l'homme assis en face de moi, je fermais les yeux puis contactais Sirocco, pour prévenir Takara que je lui enverrais peut-être l'Akatsuki. Elle me répond de ne pas les envoyer directement sur le village, mais un peu plus au…
Je ne pourrai jamais avoir la suite de la localisation exacte du lieu de rendez-vous. Deidara s'est approché de moi dangereusement. Il pose sa main sur mon épaule. Un frisson ne parcourt en repensant à ce qui se trouve dans la paume de cette main. Il me dit :
"- je t'ai laissé 30 secondes pour réfléchir, pas pour dormir ou faire quoi que ce soit d'autre.
- On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.
- Mais pas dans cette situation. En ce moment, tu fais que ce je veux avec ce que tu as.
- Comment-ça ? Tu avais prévu ce que j'allais faire ?
- …bien sûr, sinon, je ne t'aurais pas laissé de temps libre.
- De toute façon, ça ne t'a rien appris de nouveau.
- Penses-tu ?
- Tu bluffes.
- Je vais te prouver que non. J'ai arrêté ta conversation de telle sorte à ce que tu ne puisses pas répondre à ma question. Tout cet interrogatoire n'a servis qu'à ça.
- A moi de te retourner ta question, en es-tu certain ?
- Prouve- moi le contraire en me donnant une réponse plausible.
- Il se trouve entre Konoha et ici, dans une clairière abritée par des arbres avec de multiples possibilités de fuites. Sa localisation exacte : une cinquantaine de kilomètres au nord-est d'ici.
- Ce n'est pas bien de mentir.
- Il faut savoir être bon joueur et accepter quand on perd."
Interrompant notre conversation, la porte s'ouvre laissant passer Itachi, plus froid et plus impassible que jamais. Il explique à Deidara:
"- Pendant que tu lui parlais, son cheval l'a contactée et donné l'info. Elle est restée totalement impassible pour ne pas que tu le remarques. Maintenant, nous n'avons plus qu'à aller le chercher. S'il n'est pas là où tu nous l'as dit, tu vas le regretter."
Je ne comprends plus rien. Quel était leur but en fin de compte ? Savoir où est Sirocco ? Pourquoi faire ? Voulaient-ils juste me tester ? Dans quel sens ? Bon sang, qu'est-ce que c'est que cette m…, encore ? ! Deidara sourit d'un air mauvais avant d'éclairer mes lanternes:
"- Itachi n'a jamais quitté la salle. Il a simplement utilisé une illusion de Genjutsu pour cacher sa présence. Et j'ai retenu ton attention pour que tu n'ais aucune chance de la déceler. Il n'est pas rentré dans ton esprit, sinon il se serait fait remarquer. Il a juste vu le "pont" que tu as créé pour parler avec ton cheval. Et calculé le temps qui te faudrait afin de lui expliquer la situation. Il m'a ensuite fait signe de t'arrêter. Mais je dois avouer que je pensais que tu ne pouvais parler avec lui qu'en fermant les yeux et en te concentrant.
- A quoi ça vous a avancé ?
- J'y viens : Augmenter ton pouvoir. Mais à priori, ça n'a pas fonctionné puisque tu es déjà capable d'atteindre l'objectif que l'on t'avait posé.
- …augmenter mon pouvoir…pourquoi ?
- Pour pouvoir se servir de toi, bien sûr.
- (ah…si ce n'est je ne vois pas pourquoi je m'inquiète.)…
- Tu te moque tant que ça de ce qui peut t'arriver ?
- (oui, bien sûr, c'est bien connu que j'adore la position dans laquelle je suis !)il ne reste que deux jours.
- En es-tu sûre ? Dans cette pièce, c'est difficile à dire.
- (à ton avis, pourquoi est-ce que je tiens à ce que Sirocco reste dehors. Merci mon dieu de les avoir fait ignorant… non, c'est impossible. Ils ne peuvent pas être stupides à ce point, ils doivent préparer quelque chose)
- Sais-tu pourquoi je te dis tout ça ?
- (non et aucune envie de le savoir. De toute façon, ce n'est sûrement pas bon pour moi.)
- Deidara, arrête de jouer et va récupérer son cheval. "
Deidara file à toute vitesse devant le ton d'Itachi, qui je dois l'avouer, est effrayant. D'autant plus effrayant que ce dernier est parfaitement calme. Il se tourne lentement vers moi, puis me demande :
"- Pourquoi ferme-tu les yeux, pour "lui" parler si tu n'en a pas besoin ?
- (pour ne pas voir ta tête !) pour pouvoir voir par ses yeux."
(Retranscription des pensées d'Itachi, bien que je ne pense pas en être certaine : elle est donc capable d'utiliser les sens de son cheval en coupant les siens. Je vais pouvoir utiliser ça)
Itachi quitte la salle, pour de bon, cette fois. Je ferme les yeux, quittant chacun de mes sens les uns après les autres, ne laissant qu'une partie de mon ouïe pour savoir si quelqu'un entrait dans la cellule.





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Merci d'avoir lu jusqu'ici et j'espère que vous avez passé un à peu près bon moment en lisant. Le prochain chapitre montrera pourquoi j'ai placé cette histoire dans le genre aventure.
A bientôt
Et s'il vous plaît, un petit com me fera avancé plus vite^^ Et je vous demande pardon pour le retard de ce chapitre. J'ai mis beaucoup de temps pour le corriger et après j'ai du faire les préparatifs de mon départ. Dponc encore une fois, je suis désolée…

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