Fiction: Anbus & Co.

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La lune brillait d’une teinte rouge sang lorsque Mahiro, Zabunito et Kazuki se déplaçaient d’arbres en arbres, le plus rapidement et silencieusement possible. Leurs pats les conduisirent à l’entrée d’un chemin étroit, et puant la mort. Au milieu, se tenait seul, accompagné de quelques cadavres, un bastion gris et sale usé par les ans. A l’intérieur, de la lumière et des éclats de voix alertèrent les sens des trois Anbus. Seulement, les corps calcinés n’étaient pas les seuls étalés sur le sol, et des brindilles craquèrent sous les pieds des ninjas de la feuille. Le mal était fait, les voix dans le bastion s’éteignirent comme une seule et un silence pesant et angoissant s’abattit sur le chemin des tentacules. Les trois coéquipiers se regardèrent affolés et se mirent en position de combat attendant la charge de ce qu’ils croyaient être leurs ennemis. Celle-ci ne se fit pas attendre, et une poignée de secondes plus tard des shurikens sifflèrent dans l’air en direction des intrus qui parèrent aisément. Soudain, du sable entoura les trois ninjas et en un éclair ils comprirent … ce qu’ils avaient en face d’eux et qui, sortait du bastion en nombre croissant, n’était autre que des hommes de Suna qui avaient dus annexer le bastion quelques instants plus tôt. Mahiro se défit de l’étreinte de sable et jeta son bandeau frontal en direction du bastion. À la faveur de la lune, le bandeau scintilla et laissa voir le signe de son village sur sa plaque de métal. En quelques temps, les étreintes des assaillants se dissipèrent et Zabunito ainsi que Kazuki furent libérés. Les trois compagnons, soulagés, se dirigèrent vers le groupe de Shinobis qui les attendaient, encore méfiants, à quelques mètres devant eux. Mahiro prit la parole, et sa voie résonna dans le chemin.

_ Nous sommes des ninjas de Konoha, vos alliés. Nous avons été chargés de transmettre à votre état-major des informations capitales que nous avons glanés à Kiri ainsi que le nombre exact de nos soldats et les positions que nous occuperons dans divers fronts durant la guerre. Nous vous conseillons de bien fouiller ce bastion, car d’après nos sources, il s’agirait d’une cache d’armes assez importante.

Mahiro reprit son souffle et devant elle, des hommes commençaient à s’agiter. Un petit groupe se dirigea vers le bastion. Le chef de l’escouade, confus et désolé, fut apparemment soulagé. En écartant les bras en signe de bienvenue et de contentement, il bredouilla :

_ Ah, nous vous attendions, pardonnez nous de cette attaque, mais nous ne pouvions pas nous douter... Je vais vous accompagner au quartier général. Suivez- moi.

La pleine lune brillait intensément, inondant le champ de bataille que nous traversions d’une lumière pâle. Les trous encore fumants et les cadavres chauds indiquaient clairement q’un combat d’une violence sans précédents eu lieu à peine deux heures plus tôt. Avancer à découvert était bien dangereux. Mais d’après Mizoba, le capitaine qui accompagnait les trois Anbus, Kiri avait subi beaucoup de défaites dans ce secteur, et ses hommes s’étaient retirés pendant quelques temps. Seulement, les autres secteurs n’allaient pas aussi bien : les ninjas de Suna croulaient sous le poids de deux armées. Les forces de la pluie et du son réunis semaient dévastation et mort dans les rangs du sable. L’entrée de Konoha dans la danse rassurait Suna et équilibrait les forces.

Après avoir passé au pas de course les cratères fumants, le petit groupe entama l’ ascension d’une haute colline, remplie de buissons et de basses branches. Les arbres cachaient la lune, mais le noir n’était heureusement pas complet. La aussi, des corps encore frais étaient recroquevillés sur eux-mêmes. Après une petite inspection, la plupart des morts dans cette zone boisée étaient ennemis. Mahiro, Zabunito et Kazuki en ressentirent du soulagement.

Seulement, alors qu'à peine le milieu de la côte franchie, deux attaques menées d’endroits différents fusèrent sur nos héros. Des boules d’eau explosèrent à proximité du groupe, et en sortit une déferlante de kunaïs et shurikens. Le capitaine de Suna érigea un bouclier de sable en un temps records, Zabunito créa une dizaine de clones pour le protéger et Mahiro réussit à éviter le peu de projectiles qui la visait. Mais Kazuki, lui, encaissa toutes les attaques sans broncher. Surpris et inquiet, le groupe lui adressa des regards interloqués. Il se contenta de sourire et ce plaça en position défensive, les armes de jet toujours plantées dans son corps. Les assaillants durent s’en rendre compte, et pendant un temps minime, ils arrêtèrent leurs attaques sous le coup de la surprise. Erreur qui leur coûta cher. Les quatre ninjas confirmés purent détecter la provenance des attaques, et se séparèrent en deux groupes dans les deux directions de l'attaque. Mahiro, suivi de Kazuki, généra plusieurs araignées de taille moyenne et se dirigea de front vers l’arbre où se cachait leur ennemi. Celui-ci lança quelques suitons basiques en direction de ces assaillants, mais l’une des araignées de Mahiro s’interposa et mourut à la place de sa maîtresse. Mais encore une fois, Kazuki ne chercha nullement à éviter et la boule d’eau atterrit avec force dans sa poitrine. Quelques shurikens se détachèrent de son corps sous la pression, et le géant esquissa une grimace. Mais il continua à avancer d’une vitesse phénoménale. Mahiro sépara ses araignées en deux groupes, puis se cacha dans un buisson voisin. Seulement sa stratégie ne servit à rien, car après avoir reçus cinq autres kunaïs qui se voulaient mortels, Kazuki, dans un hurlement de rage, se rua sur son ennemi apeuré et choqué et lui assena un coup de poing qui lui arracha la tête. Mahiro rappela ses araignées, et, sidérée elle regarda son ami lui sourire, le corps parsemé de blessures et la poitrine déchirée.

_ Ferme la bouche, tu vas attraper des mouches, lui dit t-il railleur.

Mahiro s'executa, mais resta bouche bée. Elle ne pipait mots, ne pouvant comprendre comment son compagnon pouvait aller aussi bien et sortir des vannes pourries avec ce qu’il a encaisser. Mais un cris de douleur poussé par Zabunito la fit revenir à la réalité. Le sabre du shinobi de Kiri venait de pourfendre sa jambe droite. Mais Mizoba, oublié pendant un temps par son adversaire, en profita pour le transpercer de sable qu’il venait de faire sortir du sol. Le corps ensanglanté du ninja de l’eau s’effondra transpercé en plusieurs endroits. Zabunito lui s’était adossé à un arbre et essayait de panser sa plaie le plus doucement possible. Sa jambe saignait abondamment, et le sang ruisselait sur l’herbe humide. Mahiro lui adressa les premiers soins de secours, puis la troupe se hâta de reprendre la route, le corps meurtris de Zabunito sur les épaules de kazuki, balloté par son allure rapide et sereine.

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23 : 23 Front Est
La Colline Rouge

Le combat durait depuis le milieu de l’après-midi, et les corps commençaient à s’entasser à une vitesse frénétique. La fatigue qui s’accumulait depuis des jours alourdissait les pas, laissant plus facilement la mort frapper. Bien que de nombreux renforts arrivaient chaque demis journées, les issues de la bataille restaient incertaines. Les rares pauses qu’avaient droits les soldats étaient de courte durée, et l’eau manquait. Les médecins étaient débordés, la file interminable de blessés grave surpassait les imaginations. Beaucoups d’hommes moururent avant d’avoir pus se faire ausculter.

À la faveur de la nuit, et encore les dirigeants hésitèrent car elle était claire, les hommes purent se reposer. Peu d’entre eux pouvaient encore se battre, et tous avaient laissés un peu de son sang, si ce n’est plus, au combat.

La colline pour laquelle tant de soldats sont morts, surplombe le secteur Est, et donc offre un panorama tout particulier sur le champ de bataille. Effectivement, s’approprier cette colline, c’est gagner à coups sûrs. Les allées venus de l’ennemis, son Q.G, ses réseaux de rationnement, tous pouvaient être surveillé de cette colline. Enfin d’après les informateurs, car aucun homme pour le moment n’a eu le loisir de vérifier ces dires. Ou si le cas échéant, cet homme est mort. Les combats pour l’annexion de la « Colline Rouge » avaient débuté dès le début de la guerre. Au départ de vulgaires escarmouches, les combats qui ont eu lieu ici sont vite devenus des tueries sans noms. Près de 700 hommes ont trouvé la mort sur les flans, ou sur le sommet, de la Colline Rouge.

Samore Tayoba a passé l'examen chuunin il y a deux semaines à peine. Dès son grade officilalisé, on le fit monter sur le front, avec son equipe d'enfance. Le secteur où lui et ses camarades furent envoyés était crain de tous, mais chaques soldats du Sable y avaient fait son baptême du feu : La Colline Rouge. Lorsqu'il l'apprit Samore fut fière, il était serein, sûr de ses capacités de chef de groupe. Mais arrivé en plein coeur du combat pour relever une section qui combattait depuis plusieurs jours, il vit. Il vit la mort, dans sa plus grande fureure, dans sa plus grande sauvagerie. Ses membres commencèrent à fléchir, il devint pâle et anxieux. Finalement, il n'était plus aussi sûr de sa force en mission et en combat. On lui donna ses instructions, il devait longer le champs de bataille et frapper l'ennemi par derrière. Lorsque lui et son équipe se mirent en chemin en évitant les zones de combat, le soleil était levé depuis à peine quelques heures. La bataille dura toute la journée, et le soir venu, son petit corps d'enfant de quinze ans fut retrouvé, au milieu de ses camarades, encore chaud et jonché de coups de sabres meurtriers.

Son nom ornera desormais l'une des innombrables stelles en mémoire des heros morts au combat, qui peuples les cimetières de Suna.







Chaques fins de chapitre, il y aura une histoire sur la guerre ( ce chapitre la la Colline Rouge ) qui n'auront pas un rapport ( du moins pour le moment ) avec l'histoire de nos héros.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, bon ou mauvais.
Merci ^^

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