Fiction: Je t'aime toujours

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Ce matin là, Hinata se réveilla dans une chambre étrangement froide. Les murs, d’un beige rosé contrastaient fortement avec la pâleur du visage de la jeune fille. Son départ de l’hôpital avait été plutôt triste ; non parce qu’elle aurait préféré garder ses nombreux bandages mais parce que seul Naruto n’était pas venu la voir depuis « l’incident ».

Près de son lit, trônaient de nombreuses photographies : celles de sa famille peut être. L’une d’elle, présentait deux petites filles brunes côte à côte. On aurait dit des sœurs mais, à les voir ainsi, avec des regards distants et froids, c’était impossible qu’elles soient du même sang. Et pourtant…

Hinata se releva doucement des draps froids. Combien de jours avait-elle passé dans la demeure Hyuga ? Seulement trois jours et elle avait déjà du mal à s’accommoder à leur train de vie et leur habitudes : ils étaient si froids, manquaient de fraternité, tout le contraire d’une grande famille en somme ! Les seules personnes avec lesquelles elle s’entendait étaient Neji et sa gouvernante Akio. Le réveil sonna ( il y en a chez les ninjas, non ?) neuf heures.

« - 5, commença Hinata, 4…3…des pas se rapprochaient…2…1…0 !

-Hinata ma chérie ! S’exclama la gouvernante qui venait d’apparaître au seuil de la porte

- Bonjour Akio, toujours aussi ponctuelle ! répondit à moitié endormie

-Comment allez vous ce matin ? Une belle journée s’annonce. Affirma Akio en tirant les rideaux.
Eblouie par la forte lumière du jour, La jeune Hyuga replongea la tête sous ses draps

- Hanabi sama est-elle réveillée ? Lança Hinata de dessous ses draps.
- « Hinabi sama, Neji sama… Arrêtez donc de les nommer comme des supérieures hiérarchiques ! Ils ont du même sang que vous !
- Qui sont ces deux jeunes filles ? Esquiva Hinata en désignant le cadre au dessus de sa tête.
- Oh cette…photo ? Fit la gouvernante en réajustant ses lunettes. Mais c’est vous et Hinabi ! vous ne vous souvenez pas ?
- Pas vraiment ! fit-elle ironiquement.
- Vous étiez si mignonnes à l’époque !
- Et pourquoi sommes nous si distantes ?
- Hm ! A vrai dire, mon défunt maître bien que très aimable, n’a pas cessé de vous endoctriner avec cette notion de faiblesse qui vous séparait de Hanabi. Pour lui, les traditions primaient sur les relations familiales…
- …
- Allez sortez de votre maintenant ! Il y a audience aujourd’hui.
- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Hinata en émergeant des couvertures.
- C’est une sorte de tribunal familial qui décide des sanctions apposées aux membres désobéissant de la branche parallèle.

« Encore cette histoire de branches » pensa-t-elle. Neji lui en avait parlé pendant son séjour à l’hôpital. Toute personne appartenant à la branche parallèle aurait ressenti de la haine envers la principale, elle-même aurait fait pareil ! Mais Neji passait outre. Il avait même dit à Hinata qu’il était reconnaissant à la famille. Pourquoi ? Elle ne cherche pas à le savoir.
Elle prit un bain et s’habilla d’un kimono et d’un pantalon. Elle descendit à la suite de sa gouvernante. Elle prit le petit déjeuner en compagnie d’autres membres de la soke. Ils la regardaient tous d’un oeil méfiant. Quand elle eut fini, elle se dirigea vers l’endroit qui servait de tribunal. Un petit temple juste assez grand pour contenir une trentaine de personne. Les murs étaient blancs et celui du fond portait l’emblème du clan Hyuga. Une Estrade était dressée face à ce mur et, assis en rangée, les anciens étaient là.
En entrant dans la salle, Hinata vit Neji assis dans un coin. Elle voulut le rejoindre mais Akio lui saisit le bras :
« - Je suis désolée Hinata mais ces places sont réservées aux membres de la Bunke.
-Mais…
- Vous n’y pouvez rien ! Venez, votre place est là bas…Acheva Akio en lui montrant un coin vide près de Hanabi
-… »

Sans plus discuter, Hinata se dirigea vers le lieu indiqué. Elle s’assit près de sa sœur :

« -Konnichiwa Hanabi Sama
-Hi oneesan ! Salua-t-elle avec un grand sourire
- O-oneesan ?
-Bien sûr! N’êtes vous pas ma soeur?
-O-oui évidemment excuse moi ! » Hinata se sentait mal à l’aise. Du coup, toutes les idées qu’elle s’était faîtes au sujet de Hanabi étaient fausses : la pauvre aussi avait du souffrir de l’indifférence de leur père. Et elle était loin d’être si distante. Elle lui sourit et se tut pour écouter le discours des anciens…

Naruto faisait les cent pas dans son appart. Il le ferait ou pas ? Non ! Mais si ! et puis non ! « Kuso ! » s’énerva-t-il. Il n’avait avalé un seul bol de ramen ce matin et tout ça parce qu’il était amoureux, et découvrir la vérité lui faisait peur. Amoureux ? Oui il l’était bel et bien et là, il s’avouait vaincu ! Qui pourrait résister au charme de Hinata ? Et lutter avec, autant dire que c’est se donner la mort ! Alors comme tous ceux qui avaient éprouvé ça pour elle auparavant, il allait s’avouer vaincu. Il s’arrêta, posa son regard sur la table basse et s’en approcha. L’objet tant convoité était là. Il s’assit et le prit entre ses mains. Cette fois c’est décidé : il le fais. Ces mains tremblantes et moites se posèrent sur la première page :

« Je m’appelle Hinata Hyuga et ceci, est mon journal intime… »

Retour à la demeure Hyuga. Le discours d’entrée terminé, l’énoncé de l’histoire en cours pouvait enfin commencer. Un des notaires se le leva et regarda d’un air imposant et dédaigneux celui qui semblait être le fautif. Il déroula un parchemin et commença à lire les ce qui s’y trouvait :

« Azachi Hyuga, membre de la bunke ici présent, est accusé de révolte contre un membre de la Soke : La dénommée Hitomi Hyuga. Il aurait, selon les faits relatés par la mère de la défenderesse, attenté à la pudeur de la jeune fille. » des murmure réprobateurs et menaçants se firent entendre de la part des membres de la bunke.

« Silence ! » Les bruits se turent aussitôt.

« Il sera donc jugé et condamné selon les traditions. Que celui qui trouve quelque chose à redire se lève, et le fasse ! Mais tout d’abord écoutons ce qu’à a dire l’accusé. » Tous restèrent muets. Hinata promena son regard dans la salle et croisa celui d’une jeune fille qui semblait horrifiée. L’accusé se leva et avec un calme déconcertant se mit à parler :

« - Je confesse mes fautes monseigneur ! S’il faut que je sois jugé et condamné qu’il soit !
-Bien, alors…
-NON !!! S’était écriée quelqu’un. Il s’agissait de la jeune fille que Hinata observait.
-Hitomi ! cria sa mère
-Non maman ! Il faut qu’ils sachent ! Monseigneur, cet homme ne m’a en aucun cas causé de tort
-Hitomi ? Chuchota l’accusé
-Je vous en pris accordez votre grâce à cet homme
-Expliquez-vous !
-Si vous tuez cet homme, mon…mon enfant se retrouvera sans père ! Déclara-t-elle en pleurant. Oui car si l’audience ici présente pense le contraire, Azachi ne m’a forcé à faire quoi que ce soit ! Nous nous aimons !
-Ce sont des infamies !! Aucun membre de la Soke n’est autorisé à se lier à un membre de la Bunke
- Il a raison Hitomi ! J’ai eu tort ! S’exclama Azachi les larmes aux yeux
- Non Azachi…je t’en prie
-Alors le verdict est tombé L’accusé accepte son sort. Il sera donc pendu demain aux aurores ! la mère d’Hitomi retint sa fille pour l’empêcher de crier tandis que les différents membres de la bunke et de la Soke se lançaient des injures. Les anciens et le notaire tentèrent de calmer la foule mais rien n’y fit. Hinata Horrifiée d’un tel manque d’humanité cherchait autour d’elle un regard compatissant. Elle regarda sa sœur : Son visage était impassible. Idem pour Neji et Akio. Elle ne pouvait pas le croire ! Depuis quand condamnait-on des gens parce qu’ils étaient amoureux. Elle sentit une boule se former dans sa gorge, ses entrailles prendre feu : puis le visage de Naruto lui apparut. Lui, il était toujours près à tout même à donner sa vie pour défendre ses idéaux…Il fallait qu’elle agisse ! Et maintenant elle sentait cette force incommensurable l’envahir. D’un bond, elle se leva et s’écria : « ASSEZ ! » Un silence de mort se fit alors. Tous étaient tétanisés par la force émanant de ces yeux. Grée de ce silence, elle fit entendre son opinion.

« Je sais que je ne suis ni autorisée et encore moins apte à m’adresser à toute cette foule, mais dans certaines situations il faut savoir se faire entendre. Et je crois que cette audience mérite d’être dissoute, car elle ne fait que détruire les notions de famille. Est-ce donc ça votre vision d’un clan ? Croyez vous vraiment que l’enfant que porte Hitomi vous sera un jour reconnaissant pour avoir tué son père ? Quel genre de personnes êtes vous pour condamner des actes d’amour ? Si ce sont là les fondements de vos traditions, elles n’ont pas lieu d’être ! »

Les personnes présentes n’en croyaient pas leurs oreilles. Etait-ce vraiment Hinata qui venait de parler, cette enfant si fragile, faible d’autrefois avait bien changée ! Neji sourit, Akio pleurait…

« En effet vous l’avez mentionné, déclara le notaire. Vous n’êtes ni autorisée et encore moins apte à vous adresser à nous de cette manière ! Seule l’héritière du clan peut changer quelque chose à cette sentence ! » Hinata jeta alors un coup d’œil à sa sœur : en effet c’était elle à présent l’héritière ! Mais Hanabi ne ferait rien ; elle le savait

« Bien ! Alors ma place n’est plus ici. Considérez dès à présent que Hinata Hyuga est morte ! » Puis elle quitta le tribunal en jetant au passage un regard plein de compassion à Azachi qui lui murmura : « Merci Hinata Sama ».



oulàlà ça donne mal au dos dis donc! faîtes pas attention aux fautes surtout XD

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