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Fiction: Orochimaru senseï

L'histoire d'une des équipes d'Orochimaru
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Garok (Masculin), le 14/05/2007
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Chapitre 2: baby sitting



Un mois ! Un mois de missions plus inintéressantes les unes que les autres ! Anko commençait à péter un câble, Yuna veillait à ses justes proportions et Hayate s’ennuyait. Même Orochimaru commençait à tirer un peu la gueule. Mais le Sandaime ne semblait pas s’en apercevoir.

-Alors, voyons voir, équipe 10… ah, oui, mission de rang D. Vous devez aller garder le fils d’Uchiha sama pendant que celui-ci part en mission. Vous le surveillerez pendant environ quatre jours.

L’équipe dix était absolument résignée. Sans même un soupir, tous se dirigèrent, la mine sombre, vers le quartier des Uchihas.


Une fois arrivés, ils furent accueillis par Fugaku et Mikoto Uchiha. Tout deux devaient partir en mission de reconnaissance à la frontière avec un autre porteur de Sharingan et un certain Ryugan Yuhi âgé de douze ans, et juunin depuis une année. Ce manque flagrant de respect offusquait d’ailleurs gravement le chef de clan.

-Non, mais tu te rends compte, Orochimaru, on nous balance des enfants, à nous, les Uchihas. Nous voilà réduits à faire de la garderie.

-Méfies toi, Fugaku, il est peut être jeune, mais il pourrait mettre ton Sharingan à mal. J’ai entendu dire qu’il avait un pouvoir héréditaire très intéressant : il pourrait réussir à exécuter les techniques sans faire aucun sceau. Bien entendu, ce n’est qu’une rumeur, mais… En plus, il fait partie des élèves d’Uzumaki, donc ne le sous-estimes pas.

-Vraiment ? Merci de ces infos, je ne le savais pas. Enfin, on va bien voir de quoi il est capable…

-Bon, reprit le maître des serpents, c’est pas tout ça, mais il faudrait peut être qu’on voit qui on va se taper pendant ton absence. Il est où, ton môme ?

Fugaku les emmena dans une salle de jeux au milieu de laquelle un enfant d’environ un an jouait silencieusement.

-Voilà, c’est Itachi. Comme vous pouvez le remarquer, il est d’un naturel très calme, vous n’aurez donc pas beaucoup de difficultés avec lui. Vous avez les horaires de ses biberons dans la cuisine et des couches dans la commode de la salle de bain. Voilà.

Il leur fit ensuite faire le tour du mobilier. Enfin, ils allèrent ensemble dans le vestibule.

-Euh… Uchiha sama, osa finalement Hayate, on dit que vous avez un magnifique dojo pour l’entraînement au katana, et je voulais savoir si…

-Si tu pouvais en disposer ? Bien sûr, fais comme chez toi. Lui répondit le manipulateur de feu. A quelle école appartient tu ?

-L’é… l’école de Konoha, monsieur. J’en maîtrise quelques arcanes, mais je dois m’entraîner pour la « Tsuki no maï », je ne la contrôle pas encore parfaitement…

-Vraiment ? Entraînes toi dur, petit, et un jour tu feras notre fierté à tous !

-Ha… Hai ! répondit l’enfant en se raidissant légèrement.

Quelqu’un frappa à ce moment là à la porte. Fugaku lui ouvrit la porte. C’était un garçon qui devait avoir le même âge qu’Hayate, même s’il était plutôt grand, et qui était vêtu de l’uniforme des juunins. Il avait des yeux rouges rubis qui frappèrent le chef de clan par leur ressemblance avec le sharingan, et des cheveux bruns à reflets cuivrés qu’il portait longs. Il entra (sans qu’on l’y ait invité), s’inclina profondément devant Orochimaru et l’Uchiha, et adressa un petit signe de tête agrémenté d’un sourire aux trois élèves, qui le lui renvoyèrent, un peu intimidés de se trouver devant un juunin.

-Orochimaru sama, Uchiha sama… dit respectueusement le nouveau venu.

-Tu es Ryugan Yuhi ?

-Oui. J’ai pensé que nous pourrions partir plus rapidement si je vous rejoignais directement chez vous.

-Tu as bien fait. Mikoto et Goro sont au salon, sur le point de partir au lieu de rendez vous. Dis leur que ce n’est plus la peine, et que nous partons directement.

-Sauf votre respect, Monseigneur, où est le salon ?

-Hein ? Ah, oui, troisième porte à droite.

-Merci.

-Très étrange ce môme… marmonna-t-il en le regardant s’éloigner.

-N’est ce pas ? Lui glissa Orochimaru à l’oreille. Regardes le se battre, surtout, ce sera sans doute très intéressant, d’autant plus qu’il serait d’affinité katon…

-Ah ?

À ce moment, Ryugan revint avec Mikoto et Goro au salon.

-Très bien, Mikoto, Goro, Ryugan, allons-y ! Lança le chef d’équipe.

Tous les quatre sortirent de la demeure et disparurent dans un nuage de poussière.

-Bon, fit Orochimaru en se tournant vers les trois, notre mission à nous aussi commence.


-gaga, il est gentil le bébé, hein ? C’est un beau bébé, hein ?

-…

-gouzi, gouzi, il aime bien tata Anko, le petit Itachi, hein ?

-…

-Bordel ! Mais tu vas rigoler, oui ou merde ! Lança finalement la jeune fille, excédée par l’impassibilité du môme.

-…

La jeune fille était au bord des larmes. Ça faisait deux heures qu’elle s’agitait pour essayer de faire réagir (même plus rire, elle avait perdu cette espérance à son précédent tour) le gamin. Sa coéquipière entra et la prit doucement dans ses bras en la berçant gentiment.

-Calme, Anko, lui dit Yuna, pas la peine de t’énerver, de toute façon, ton tour est fini, je viens prendre la relève.

-Mais j’y peux rien, j’en peux plus, il est deux de tension, ce môme, ou quoi ? Il ne réagit absolument à rien.

-Mais non, c’est très simple de la passionner, au contraire, regardes.

Elle sortit deux kunais et se mit à jongler avec. Itachi suivait des yeux, hypnotisé. Quand elle s’arrêta, le gosse battit ses petites mains l’une contre l’autre avec une banane jusqu’aux oreilles. Anko était hallucinée. En quelques secondes, sa coéquipière réussissait la où elle-même avait abandonné. Définitivement jalouse de son amie, que ce soit en sentiment ou en tact, elle quitta la pièce, des larmes de fureurs au coin de ses yeux.

C’était le tour d’Hayate de s’occuper d’Itachi, et comme il ne voulait pas interrompre son entraînement, il l’emmena avec lui dans le dojo. Le petit Uchiha faisait un peu la gueule au début, mais quand il vit vers où il se dirigeait, ses yeux s’emplirent d’étoiles. Et quand le jeune homme commença les chorégraphies pour les techniques, il ne songea plus qu’à le regarder. Hayate s’entraîna d’abord à quelques arcanes de base, puis il lança enfin la « Tsuki no maï ». Pour le coup, le nain était impressionné. Encore mieux que l’autre, la brune aux yeux bleus.

Mais celui que le petit préférait, c’était assurément le grand monsieur tout blanc. Pourtant, il en faisait moins que les autres. Il se contentait de s’asseoir, il sortait un livre (Itachi ne savait pas encore lire, mais la couverture était très jolie, c’était une madame qui entraînait un monsieur en courant, et tous les deux avaient l’air très contents), et lisait en lançant quelques coup d’œil de temps en temps au « chiard qu’on lui avait infligé » (les mots sont de lui). Au bout d’un moment, comme il en avait marre, le bébé grimpait sur le canapé, et venait s’installer sur ses genoux. Bizarrement, même s’il était un peu bourru habituellement, il ne le repoussait pas, et continuait à lire tandis que le gnome s’endormait.

Même s’il ne le montrait pas, il aimait aussi Anko, et s’il ne riait pas quand elle prenait sa voix de gâteuse (son orgueil lui avait interdit de revenir sur sa technique et d’employer celle de Yuna), c’est parce qu’il trouvait ça beaucoup plus drôle de la faire enrager. A chaque fois, la jeune fille sortait de ses séances sur les genoux. Elle était la seule à s’escrimer totalement pour tenter d’obtenir quelque chose de ce gamin décidément obtus, et elle était la seule à ne rien obtenir en échange. Tous les autres avaient gratification immédiate pour un service, somme toute, assez minimum. Néanmoins, elle fut heureuse un jour qu’elle essaya la méthode de sa coéquipière. Le petit se mit immédiatement à pleurer, puis se calma dès qu’elle se remit à parler avec sa voix d’attardée. Son fonctionnement avait sa place dans l’Olympe pédagogique.


Et ainsi quatre jours durant (en omettant les histoires de couches culottes, les galères pour lui faire avaler ses pots et les crises pour le forcer à dormir). Le quatrième jour, comme annoncé, Uchiha sama revint. Mais ce ne fut pas lui qui vit en premier son fils.

Hayate était en train de s’entraîner sous l’œil admiratif du petit Itachi, quand un garçon entra dans le dojo. C’était Ryugan Yuhi. C’était la première fois que le tout nain le rencontrait, et il ne put s’empêcher de lui trouver inconsciemment une prestance que ne possédait qu’Orochimaru dans l’entourage de ses quatres derniers jours. Il salua Hayate, et se tourna ensuite vers Itachi.

-Bonjour toi. Lui dit il avec un gentil sourire. Tu apprends jeune, dis donc.

Puis il se remit en face d’Hayate. Celui-ci était médusé. Il avait conquis le môme en sept mots, alors qu’il avait bien conscience que lui-même, sans son entraînement auquel assistait Itachi, n’aurait eu à ses yeux aucun intérêt. Seul Orochimaru senseï pouvait réussir ce tour de force.

-Ca te dit, un combat d’entraînement ? Finit par demander le jeune juunin au Gekko.

-O… Okay, répondit l’interpellé en se mettant en garde.

L’enfant aux yeux rouge sortit un rouleau d’une de ses poches pectorales, et invoqua un kodachi. Le fourreau était magnifique, de teinte rouge sanglant, et la lame qui en sortit était au mois aussi belle. Lui aussi se mit en garde. Puis ils s’attaquèrent. Et Hayate fut de plus en plus étonné. Ryugan évitait les coups de lame avec une aisance de félin, tout ces mouvements semblaient empreints d’une souplesse dense et fluide, délicate et sauvage. Finalement, le genin prit un peu de recul, et lança sa fameuse attaque.

-école de Konoha, Tsuki no maï !

Trois clones de lui-même apparurent en chargeant son partenaire. Celui-ci ne se laissa pas déconcerter, et lança sa contre attaque.

-école Ryu no maï, Fujutsu : Kaze no lai !

Il lança quatre coups de sabres qui envoyèrent Hayate et ses clones au fond de la salle.

-Qu’est ce que c’était ? demanda le Kohai en se relevant difficilement.

-Un arcane de mon école, Ryu no maï. Elle en contient dix, cinq classiques, que tous les adeptes maîtrisent, et cinq ultimes, dont une seule peut être maîtrisée à la fois. En gros, chaque tenant de cette école à six arcanes à sa disposition.

-Et toi, qu’elle est ton arcane ultime ?

-Je ne l’ai pas encore. En fait, celle que je veux est jalousement gardée dans le rouleau de kinjutsus des Uchihas, vu que c’est un arcane de feu.

-Hein ? Tu veux dire que ton école…

-Exploites les cinq bases du chakra, oui. Fujutsu pour le vent, Suijutsu pour l’eau, Dojustu (à ne pas confondre avec dôjutsu) pour la terre, Raijutsu pour la foudre, et Kajutsu pour le feu.

A ce moment là entra Fugaku. Il paraissait bien mieux disposé à l’égard du Yuhi qu’avant son départ. Il avisa Itachi qui se précipita maladroitement vers lui. Il le prit dans ses bras et se tourna vers Hayate.

-C’est toi qui l’a amené ici ? Lui demanda-t-il. Non, je ne te le reproche pas, c’est même une bonne chose, mais ne le dis surtout pas à Mikoto, il faudrait encore que j’invente tout un tas d’argument. C’est devenu une vraie mère poule depuis la naissance d’Itachi, et rien que le fait de lui montrer un kunai est ici passible de la peine capitale.

-D’accord, Uchiha sama. Répondit-il en s’inclinant.


Itachi était très triste de vois partir l’équipe dix. Anko et Yuna lui firent un énorme câlin, Hayate lui sourit, et Orochimaru se contenta de lui ébouriffer les cheveux avec un air excédé (mais on sentait bien que même lui s’était un tantinet attaché au garçon). Mikoto raccompagna l’équipe dix à la sortie du quartier, son mari ayant disparu peu de temps après son retour avec Ryugan, probablement pour lui apprendre ce fameux arcane de feu.


Le lendemain, Anko se précipita vers ce qui était désormais son lieu favori, mais ne trouva que Yuna. Elle lui demanda pourquoi les deux autres n’étaient pas là, et elle répondit qu’Hayate avait chopé la crève, et qu’Orochimaru senseï avait décidé que « une équipe étant une unité, si un membre est malade, on est tous malade » (en fait, Anko le rencontra plus tard dans la journée avec Jiraya, tous les deux planqués dans un arbre qui surplombait les sources chaudes).

-Tu sais, glissa Yuna avec un petit sourire, tu devrais lui rendre visite…

-A Hayate Kun ? Oui, je comptais y aller. Tu viens ?

-Non, j’ai d’autres choses à faire, et puis, je ne voudrais pas vous déranger…

-Nous… nous déranger pour quoi ? demanda la jeune fille à son amie en rougissant.

-Me prends pas pour une conne. Lui répondit l’autre avec un petit sourire complice. Bon, j’y vais, demandes lui juste de ma part quand il sera de nouveaux sur pied, histoire de savoir quand on reprend les missions.

-Okay ! Au fait, Yuna… merci.

-Mais pour quoi ? fit-elle en disparaissant dans un tourbillon de fumée.

Sa coéquipière partie, Anko se rua chez celui qu’elle considérait comme déjà beaucoup plus qu’un ami.




Yo, voilà, le deuxième chap, avec, comme on pouvait s'y attendre de ma part, une petite réf à Ryugan. Alors, vous en avez pensé quoi ? Comms pour me le dire ?



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