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Fiction: Orochimaru senseï

L'histoire d'une des équipes d'Orochimaru
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Garok (Masculin), le 02/05/2007
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Chapitre 1: Présentaion et clochettes



Anko trépignait d’impatience au fond de la classe. Ça faisait une heure qu’Uzumaki sama égrenait les noms avec une lenteur effrayante.

-équipe dix, sous la direction d’Orochimaru :

En voilà qui auraient de la chance, pensa la jeune fille. Orochimaru était un des meilleurs ninjas du village, l’avoir comme professeur serait un honneur.

-… Gekko Hayate,…

En voilà un qui mériterait sûrement son senseï. C’était un beau garçon, un peu mystérieux, et qui avait un sourire très tendre. La Mitarashi devait se forcer, le soir, pour ne pas penser à lui toute la nuit.

-… Kanzaki Yuna…

Une victime qu’Anko s’amusait à martyriser. Elle était complètement nulle en à peu près tout, que ce soit le ninjutsu, le taijutsu ou le genjutsu. Son seul point fort aurait pu être la discrétion si elle n’avait pas été aussi empotée. Même Orochimaru aurait du mal à en faire quelque chose de potable.

-…Et Mitarashi Anko.

Pendant un instant, elle crut rêver. Elle se retourna carrément pour voir si il n’y avait pas quelqu’un du même nom qui se tenait derrière elle. Mais non, elle se retrouvait bien avec Hayate et Orochimaru ! Elle s’apprêtait à sauter partout de joie quand elle se souvint qu’elle avait aussi in boulet dans son équipe. Yuna.

Laquelle pensait, derrière une expression contrite, qu’Anko allait enfin payer toutes les misères qu’elle lui avait faites subir. Maintenant qu’elle était Genin, elle allait enfin pouvoir laisser ses capacités s’exprimer pleinement. Celui qui l’intriguait, c’était Hayate. Il avait toutes les meilleures notes à tous les examens, mais qu’en serait-il dans un vrai combat ? Elle espérait qu’il serait à la hauteur.

De son côté, le Gekko ne savait pas sur quel pied danser. D’une part, il avait comme enseignant un des sanins, de l’autre, il avait hérité de la furie et de la nulle, qui ne s’entendaient pas bien du tout. En fait, il n’avait aucune preuve concrète de la haine que Yuna éprouvait pour Anko, mais il supposait que les brimades que cette dernière lui faisait subir ne la disposaient pas particulièrement à son égard.

Une fois la répartition finie, Uzumaki sama leur dit :

-Bien, maintenant, allez déjeuner, vous retrouvez vos senseïs à 14h dans cette salle.


Après le déjeuner, ils s’étaient retrouvés tous les trois dans la salle, puis Il avait fait son entrée. C’était un homme grand, à la peau excessivement blanche. D’étranges marques violettes entouraient ses yeux verts aux pupilles fendues. Il portait au front le bandeau de Konoha.

-Bon, les mômes, soyons clairs, avait-il commencé, tout ce que je veux savoir, c’est vos noms, pour le reste, je m’en fous, c’est pas mes affaires, moi, mon boulot, c’est de faire de vous des shinobis convaincants. Alors, présentez vous de la manière la plus concise possible.

-Gekko Hayate.

-Mitarashi Anko.

-Kanzaki Yuna.

-Très bien, alors, voilà, demain, avant de commencer les missions, je vais vous faire faire un petit test d’aptitude, vers dix heures, au terrain d’entraînement dix, celui de notre équipe.

-Ben, pourquoi ? Vous pouvez pas consulter nos notes, tout simplement ? Demanda très naïvement Anko.

-Les notes, c’est bon pour l’académie, moi, ce que je veux voir, ce sont vos capacités en combat réel. Et si vous êtes des incapables…

-Mais, monsieur, vous ne croyez pas qu’on est la par hasard, quand même ? Tenta Hayate. Si on a passé le diplôme, c’est que les examinateurs nous pensaient près.

-Non. Ils vous pensaient près à exécuter les techniques en salle, pas en situation, et je ne doute pas qu’ils ne se soient pas trompés. Mais moi, ce dont j’ai besoin, c’est de la certitude de pouvoir compter sur vous en mission. Par conséquent, ceux qui rateront cette épreuve retourneront sur les bancs de l’académie.

-QUOI ? S’écrièrent les trois en même temps.

-Oui, alors montrez moi ce que vous avez dans les tripes, bande de chiards, laissa tomber le maître des serpent en disparaissant dans un tourbillon.


Le lendemain, sur le terrain d’entraînement boisé, Orochimaru leur expliqua le principe de l’épreuve.

-Alors voilà, j’ai deux clochettes. Ceux qui veulent rester Genins ont tout intérêt à m’en chiper une avant midi, sinon, vous serez ligoter, je mangerais juste devant vous, et vos petits culs iront cirer les chaises de l’académie où vous passerez encore minimum un an de longues et fastidieuses études théoriques. Bien, tout le monde a compris ? Alors, GO !

Les trois Genins disparurent dans deux nuages de fumée… Attends, trois ? Non, seuls deux avaient quitté la clairière. Yuna était encore debout face à son senseï.

-Qu’est ce que tu espères faire contre moi en m’attaquant de face comme tu le fais, gamine ? Lui demanda le sanin.

-Vous attaquer de face ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, Orochimaru senseï…

À ce moment, un sifflement se fit entendre derrière lui. Il évita les kunais qui lui fonçaient dans le dos.

-Un piège sous couvert d’une attaque de front… astucieux. Quand l’as-tu posé ?

-Hier soir.

-Je ne me souviens pas de l’avoir permis.

-Règle n°1 des ninja : tout ce qui n’est pas interdit est autorisé.

-Juste. Tu me plais, petite. Comment c’est ton nom, déjà ?

-Kanzaki. Yuna Kanzaki.

-Mais attends, j’ai vu tes notes et les appréciations de tes professeurs. Ils disaient que tu étais une élève pas très douée. Comment as-tu pu avec, tes faibles capacités, activer un piège à cette distance ?

-En fait, je bridais beaucoup mes capacités avant d’être Genin. Ce statut fait officiellement de moi une kunoichi de Konoha, me conférant du même coup l’immunité diplomatique.

-Je vois… ton père est un étranger devenu ninja du village, mais comme tu as avait sa nationalité de base, ceux de son ancien village pouvaient facilement te tuer pour empêcher ton pouvoir héréditaire de nous profiter. Car je suppose que tu en as un ?

-Exactement. Je suis originaire de Kaze no kuni. Mon grand père à quitter cette nation, seulement, comme la nationalité se transmet par le sang du père, et que son appartenance première était à Suna, il a fallu attendre que je devienne officiellement ninja pour dévoiler mes pouvoirs.

-Et, si ce n’est pas indiscret, quel est ce pouvoir ?

-Ce n’est pas indiscret… Vous connaissez le pouvoir de Kazekage sama ? Eh, bien -et je pense que ça répondra à votre question-, c’est le cousin de mon père…

Orochimaru écarquilla un instant les yeux, puis son expression reprit toute sa suffisance.

-Bien, Yuna, montres moi ce que tu sais faire.

-Avec plaisir.

Elle composa quelques sceaux, puis lança :

-genjutsu, autostimulation !

Puis elle attaqua Orochimaru avec une vitesse décuplée.

-Intéressant, murmura celui-ci en parant tous les coups de poings et de pieds qui lui tombaient dessus, quel est ce jutsu ?

-C’est un genjutsu plutôt atypique, répondit l’élève avec une voix tendue sans arrêter de taper, il consiste à s’appliquer à soi même une illusion pour augmenter son rendement en exploitant les différentes émotions. Là, en l’occurrence, j’ai stimulé la colère pour sécréter plus d’adrénaline.

-Intéressant, répéta-t-il. Et c’est quoi, comme illusion ?

-J’ai remplacé votre image par celle d’Anko. Pourquoi ? demanda-t-elle d’un ton innocent.

-C’est dangereux… Pour deux raisons. D’abord, tu ne peux pas voir mes mouvements tels qu’ils sont, car je ne fais pas la même taille que la gamine…

-J’ai adapté, le coupa-t-elle.

-…Et ensuite parce que si je substitue la vraie Anko à moi-même, tu pourrais la tuer, je ne crois pas qu’elle serait capable d’éviter tes coups comme moi.

-Si vous croyez que je m’en soucie. Déclara Yuna sans interrompre ses frappes.

Anko, qui regardait la scène à travers les feuillages en espérant découvrir un point faible à la défense de son senseï, devint verte de peur. Cette fille était folle ! Putain, mais qu’est ce qu’elle avait fait pour qu’elle veuille à ce point l’étriper. Elle lui avait juste foutu la tête dans les toilettes une fois ou deux, plus quelques rackets sans importance, et des brimades qui pouvaient s’apparenter parfois au lynchage avec ses copines, mais c’était tout. Tiens, elle aurait même pu se défendre si elle l’avait voulu, elle venait de le dire. Non, vraiment, ce n’était pas sa faute à elle, Anko Mitarashi !

Elle crut avoir un arrêt cardiaque quand elle entendit la voix de sa « coéquipière » dans son dos.

-Yo, la mauvaise, tu comptes rester planquée là longtemps ?

Anko recula un peu, effrayée.

-Calme, je ne peux malheureusement pas te faire de mal, je ne suis qu’un clone.

Malheureusement…

-Ecoutes, t’as sans doute remarquer qu’Orochimaru senseï est trop fort pour qu’on puisse faire quoi que ce soit séparés. Donc, voilà ce que je te propose : qu’on oublie tout et qu’on fasse alliance.

La Mitarashi restait quand même un peu suspicieuse. Ce serait pas un coup pour la poignarder dans le dos, des fois…

-Franchement, tu m’as entendue, tout à l’heure, j’ai vraiment aucun intérêt à retourner à l’école. Je ne vois donc pas pourquoi j’essayerai de te faire du mal.

-Et pourquoi moi plutôt qu’Hayate ? demanda-t-elle.

-Oh, mais Haya Kun aussi est prévenu, j’ai pensé que même à deux on aurait du mal.

La planquée tiqua. Si elle commençait déjà à l’appeler Haya Kun, il ne faudrait pas un mois pour qu’ils sortent ensemble. D’autant que, et ça Anko ne pouvait le nier, elle était plutôt jolie.

-Il n’y a que deux clochettes, fit remarquer la kunoichis au chignon avec aigreur.

-Je me suis renseignée sur cette épreuve hier avant d’aller poser les pièges. J’ai interrogé pas mal d’ancien genins, t tous m’ont confirmés que ça marchait comme ça : les groupes qui agissaient comme un seul passaient, les autres étaient recalés. Par conséquent, du moment qu’on se bat ensemble, y’a aucune raison pour qu’on ne réussisse pas. Allez, aides nous, s’il te plaît, j’ai besoin de tes capacité aux projectiles…

-Bon, qu’est ce que je dois faire ?


Une fois que le clone eu fini de lui expliquer son rôle, Anko invoqua un énorme shuriken fuuma.

-Tu peux manier ce monstre ? lui dit le clone. Tu m’impressionnes.

A ce moment là, la Yuna dans la clairière arrêta de taper comme une sourde sur son senseï, et se recula pour prendre un peu e distance. Sans lui laisser le temps de s’enfuir, elle sortit huit shurikens qu’elle envoya tout autour d’elle. Puis elle composa quelques signes, et dit :

-ninpo, shuriken no Kage bunshin no jutsu.

Les shurikens se multiplièrent, et entourèrent Orochimaru, l’empêchant de s’enfuir. Yuna avait les bras écartés.

-Technique des milles étoiles.

Elle referma les bras, et tout les shurikens vinrent se ficher… dans un tronc d’arbre qui éclata sous la pression des armes. Celles-ci flottaient maintenant à cinquante centimètres au dessus du sol, amas de métal indistinct.

-Techniques de l’explosion d’étoile.

Yuna ré écarta les bras, et la sphère d’étoiles explosa, aspergeant toutes la zone d’armes en tout genre, coupant ainsi diverse cordes, activant divers pièges, enfin, bref, Orochimaru fut bien tôt obligé de revenir dans la clairière. Et à peine s’y fut-il arrêté qu’un énorme shuriken fuuma lui fonça dessus. Il le para avec la lame d’un kunai, tournant le dos à Hayate qui en profita pour essayer de s’emparer des clochettes. Néanmoins, le maître des serpents ne se laissa pas avoir, et il tendit le bras vers le jeune homme qui fut entravé par cinq serpents sortis de la manche du sanin. Anko attaqua à son tour, mais l’homme tendit son autre bras, et cinq serpents l’enserrèrent à son tour, mais Yuna ré attaquait. Alors, Orochimaru fit sortir de sa bouche de la gueule duquel un sabre jaillissait. Yuna n’eut que le temps de se faire un pont, et le serpent alla planter sa lame derrière elle. La jeune Kanzaki pensait pouvoir continuer son attaque, mais elle fut déçue. Cinq autres serpents étaient sortis par la bouche, et la ligotèrent à son tour. Elle trouva encore la force d’extirper de sa poche d’armes un kunai grâce à son pouvoir magnétique, et celui-ci trancha le cou des reptiles qui retenaient ses coéquipiers prisonniers. Anko et Hayate se précipitèrent, et Orochimaru, trop surpris, les laissa prendre chacun une clochette.

Orochimaru relâcha la technique qui emprisonnait Yuna et se tourna vers Anko et Hayate avec un grand sourire.

-Okay, les enfants, vous avez gagné, vous passez. Quant à toi… dit-il en regardant Yuna avec un air plus grave.

Celle-ci attendait l’heure du jugement dernier avec une certaine appréhension. Si jamais sa source d’information l’avait trompée…

-…toi aussi, finit il en retrouvant le même sourire chaleureux (oui, je sais que ça fait bizarre sur Oro, mais c’est comme ça). Bon, équipe dix, rendez vous demain, à sept heures devant le palais. Et soyez à l’heure.

Et il disparut comme il avait l’habitude de la faire.

Yuna alla vers Anko et la toisa. Anko la regarda, vaguement apeurée. La Kanzaki lui écrasa un énorme coup de poing dans le ventre. La jeune fille s’écrasa dans un arbre, un peu plus loin, un filet de sang à la bouche.

-Mais t’es malade ?! se plaignit-elle.

Mais celle qui l’avait frappée ne l’écoutait pas. Elle marcha jusqu’à elle, qui se tassa un contre le tronc. Alors, au lieu de la taper, elle lui tendit la main en disant avec un gentil sourire :

-Voilà, maintenant on peut être amies.

Anko attrapa la main et se laissa relever de mauvaise grâce ? Suite à quoi, elles allèrent toutes les deux déjeuner avec Hayate.




Voilà, premier chapitre. Posté parce que j'avais plus d'inspiration pour ça que pour d'autres choses. Des comms ?



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