Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Le secret d'une Yuènaï

Quand deux voleurs rendent visite aux grandes capitales ninja et dérobent des rouleaux de techniques sans se faire surprendre, l'inquiétude grandit dans les haut-lieux. Naruto, Kiba, Neji, Sakura et Kakashi en font les frais. Mais il ne faut pas oublier les deux gamins sadiques qui débarquent après l'attaque de leur village. Encore pas mal de gaffes en perspective ! Pour tout public pour l'instant, après, on verra. Pas de spoil pour le moment non plus...
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Tsukino Maï (Féminin), le 03/06/2007
Un chapitre 18!!! Attention, song pour 3/4 (ou 2/3, c'est vous qui voyez -_-")

Encore désolée pour ceux qui suivent mes autres fics,mais l'inspi a l'air d'être en vacances ces derniers temps!

Bon chap




Chapitre 18: Réflexions et douleurs passées.



May avançait dans les rues de Konoha, parfaitement oublieuse de ce qui se passait autour d'elle. Elle savait où les autres se trouvaient, mais elle ne voulait pas les rejoindre. Pas pour le moment. Elle voulait rester un peu seule, pouvoir faire le point, sans que Sasuke ne souligne ses réactions étranges hors de toutes logique, ou qu'il ne lui fasse admettre la vérité par des questions enchaînées judicieusement et ordonnées, sa spécialité. Tsss... Son seul ami. Enfin, son seul VRAI ami. Parce que les autres, comme elle l'avait expliqué à Hinata, elle ne les connaissait pas assez. Donc, ce soir-là, personne ne saura rien du trouble qui l'habitait. Personne à part cette forme lumineuse et rassurante dans le ciel. Personne à part la Lune, mère céleste des âmes en peine.


Troubles images issues du temps
Messages d'enfant
Vagues voyages au gré d'avant


Pourquoi doutait-elle autant? Son passé. Son passé qui la rattrapait malgré elle alors qu'elle tentait d'oublier. Oublier. Tout oublier, ne vivre que pour l'instant présent. Oublier l'enfance qui aurait dû être heureuse. Oublier la souffrance...

Elle accéléra brusquement le pas, les yeux fermés. Non, elle ne devait pas y penser, pas maintenant.

Allez, May, oublie! C'est pas si difficile, il suffit de ne plus y penser! Pense à autre chose... Ce que tu pourras faire une fois devenue Chuunin par exemple! Voilà, c'est ça! Tu pourras pourrir la vie de ton frangin, de Sasuke, de l'Hokage et de tous les autres... Oui mais... avant... il faut affronter Akinoame. Et Tsuki tout entier...

RHHHHHAAAAAA!!! On avait dit oublie!!! Bon... fin de l'essai n°526 de l'an 8 après son départ d'oublier son histoire.


Ne lui dis pas
Ce n'est qu'à toi
Rêve tout bas
Ne lui dis pas


Il aurait fallu qu'elle le lui dise. Après tout, il était aussi concerné qu'elle par cette histoire. Enfin, pas tout à fait, mais quand même. Mais pourquoi restait-elle silencieuse alors? Pourquoi les sons refusaient de sortir de ses lèvres? Pourquoi le cauchemar refaisait-il surface à chaque fois, la bâillonnant dans ses peurs? Si seulement quelqu'un pouvait le lui dire...

Mais par où pourrait-elle commencer? Son père? Il était mort alors qu'elle n'avait qu'un an, presque sous ses yeux. Sa mère? Pareil, quand elle avait eut huit ans et personne ne la connaissait ici. Sa soeur? Probablement morte, elle aussi. Son frère? Il était là, si proche et pourtant bien trop loin pour l'atteindre. Son clan? Il n'y avait plus de famille, mais toujours ce clan qui lui courrait après. Mais pas question d'en parler directement.


Tendres caresses, fièvres et sang
Les peaux s'entendent et se tendent
Paupières closes, qui te prend?


Un souvenir lui revint à l'esprit. Une nuit trouble ou la Lune restait cachée derrière les nuages. Mais comment pouvait-elle le savoir, alors qu'elle dormait? Des personnes bougeaient autour d'elle, murmurant avec angoisse et excitation. Mais laissez moi dormir! Je suis fatiguée... J'ai mal... Maman...

Un doux visage lui apparut dans le brouillard du souvenir. Des yeux noirs profonds, des cheveux de geais réunis en queue de cheval si longs qu'ils arrivaient au milieu du dos de la femme. Sa peau pâle semblait couverte de sueur et sa bouche avait la forme de l'inquiétude. Elle lui caressait le visage avec douceur, lui murmurant des mots qu'elle ne pouvait pas entendre. Ses mains semblaient humides... Un liquide rouge qui venait de son corps à elle... Son sang... La pièce sombre... Non, pas là. Non... Laissez moi... pitié...

La jeune fille eut un violent spasme et refit surface. Elle avait continué de marcher droit devant elle, jusqu'à cet endroit paisible, rougeoyant dans le coucher du soleil. Depuis combien de temps avançait-elle? Sans doute une heure, voire même deux. Mais où était-elle rendue maintenant?


Ne lui dis pas
Ca sert à quoi
Ce n'est qu'à toi
Ne lui dis pas


Un terrain d'entraînement. Et personne qui s'entraînait dessus. Mais il avait le mérite d'être très différent des autres. Ombragé, au bord d'une rivière, avec pas mal de roseaux. Des roseaux? Et si...

La jeune fille cueillit l'une des tiges et sortit un kunaï. Avec un peu de chance... La lame s'enfonça doucement dans la chair de la plante. Oui! Elle s'en souvenait toujours! Elle esquissa un léger sourire triste. Le métal continua son chemin, creusant chaque partie de la tige en souplesse, sans abîmer sa forme.

- Et maintenant, la touche finale...

Elle grava une lune à l'extrémité, puis souffla dans sa flûte improvisée. Le son lui plaisait. Grave, mystérieux, un tantinet moqueur... Et comment ferait la Mélodie dans ce nouvel instrument?

La jeune fille commença à jouer, avec la même ardeur que lors de son enfance, se souvenant des mots de sa mère disparue:

FLASHBACK...

Une femme aux longs cheveux de nuit et une petite fille était assise au milieu d'un jardin fleurit. La gamine devait avoir à peine cinq ans et tenait dans ses doigts une flûte de roseau. Elle regardait la femme laisser courir ses doigts sur les trous de son propre instrument, créant une suite de notes qui résonnait dans le silence environnant. Après quelques minutes de musique, elle cessa, malgré les protestations de sa fille qui faisait la moue. Elle lui sourit doucement avant de désigner la flûte de la petite.

- N'oublie pas, May, pour que ta musique soit belle, il faut qu'elle fasse passer un message.

- Un message?

- Et c'est sur ce message que tu dois te focaliser. Il représente ce que tu ressens et ce que tu ne peux pas exprimer par les paroles. Si ton message est sincère, tes doigts bougeront tout seuls sur la flûte et une grande sérénité t'envahira, parce que tu seras en accord avec toi-même. Ne pense qu'à ce que tu es toi, pas à ce que les autres veulent faire de toi. Tu dois rester toi-même pour survivre. Et si tu veux que la musique soit encore plus belle, l'instrument avec lequel tu joues doit te représenter le plus possible, le son qui en sort doit ressembler à ton état d'esprit. N'oublie jamais ça, ma puce, car le plus souvent, c'est ce qui te restera lorsque tes amis te seront inaccessibles.

- Maman?

- Oui?

- C'est quoi des amis?

- Ce sont des personnes avec lesquelles tu n'as aucun lien en apparence, mais avec qui tu t'entends beaucoup. Elles te sont précieuses et tu ne peux pas supporter de voir quelqu'un leur faire du mal. Elles peuvent te consoler quand tu es triste, te soigner si tu as mal, rire et jouer avec toi. Tu peux les écouter parler pendant des heures et passer ta journée avec eux sans t'ennuyer ou penser à tes soucis.

- Et comment je peux savoir si quelqu'un est mon ami?

- Tu le devineras très vite... quand tu verras que tu tiens beaucoup à cette personne et que c'est réciproque.

- Alors, maman, tu es mon amie!

- Non, moi je suis ta mère, et ta mère dit qu'il est grand temps de rentrer. Le Soleil va se coucher! Tu réfléchiras plus tard, ajouta la femme en voyant la mine renfrognée de sa fille cadette.

Justement, l'aînée apparut à l'entrée du jardin, souriant de toutes ses dents. Elle devait avoir dix-onze ans et ses longs cheveux cascadaient autour de son visage, rythmant sa course de soubresauts couleur nuit.

- Tiens, Sashiko! Ta leçon s'est bien passée?

- Sashiko!!!

La plus âgée des gamines réceptionna sa petite soeur qui lui sautait dessus et répondit à sa mère, tout sourire désormais disparut de son visage encore enfantin.

- Très bien, mère, mais j'ai une mauvaise nouvelle.

- Laquelle? La mère fronçait les sourcils.

- Ils veulent que May rejoigne grand-père.

- Encore? C'est la troisième fois cette semaine! Elle n'est pas encore parfaitement remise! Ah, ils vont m'entendre!

Malheureusement, Keïko n'avait rien pu faire. Pourtant, ce jour là, sa plus jeune fille frôla la mort... et son aînée disparut.

Fin du FLASHBACK...

May laissait courir ses doigts sur les trous, les yeux fermés et ruisselants de larmes, laissant sa tristesse gagner son coeur et surgir sous la forme de cette musique.


On n'avoue rien si l'on est innocent
Les mots sont vains, les mystères indulgents
La pénombre éclaire
Du silence au mensonge
C'est l'espace des songes


Une mélodie qui représentait le calvaire qu'elle devait endurer face à ses peurs inavouées, face à la terreur qui s'emparait d'elle à chaque fois que son clan menaçait de la retrouver et son envie de vivre... Surtout, qu'elle ne soit pas interrompue, qu'on la laisse jouer en paix pour soulager son âme de sa peine. Elle ne parlerait que lorsque le moment sera venu, et il n'était pas encore l'heure de parler à coeur ouvert devant tout le monde. Au pire, elle mentirait, mais pas totalement, une vérité détournée... Sashiko, maman... papa... pourquoi?


Page après page, vie sur vie
Quand les questions dansent
N'est-ce que ça? Était-ce lui?


Cette ombre, c'était... Non, juste le feuillage qui s'agite sous le vent tout juste levé. La mélodie tout juste éteinte reprit de plus belle, plus triste, chaque note glissant comme l'eau sur des rochers. Ca lui faisait tellement de bien... Ca lui avait tellement manqué, chez le serpent, de ne pas pouvoir se laisser aller, ne serait-ce qu'une fois. Et finalement, elle avait quitté un enfer pour un autre. A quoi cela pouvait-il lui avoir servit de fuguer, si la souffrance la poursuivait?


Ne lui dis pas
Ce n'est qu'à toi
Rêve plus bas
Ne lui dis pas


Il faudrait bien pourtant qu'elle y arrive, à lui dire! Mais comment exprimer l'inexprimable? Comment expliquer ce que son passé renfermait comme horreurs ou comme secrets plus bizarres que mystérieux? Comment lui expliquer aussi le côté tordu de ses pensées? Comment lui raconter cette détresse qui l'assaillait face à son histoire?


Il est si tard qu'il ne t'étonne plus
Qu'il ne sait pas et qu'il n'a jamais su
Que bientôt l'hiver
Si c'était à refaire
Mais chut mieux vaut se taire


Et l'Hiver, quand arriverait-il enfin, coupant les routes, les forçant à rester cloîtrés dans leurs pénates sans l'enquiquiner davantage? Encore quelques mois, et elle aurait la paix. Et trois mois plus tard, l'attente reprendrait.

Est-ce qu'il était déjà au courant? Après tout, ce serait fort possible, avec les deux Sannin... Non. Il ne savait pas. Et il ne saurait que lorsqu'elle déciderait qu'il pouvait entendre ses révélations. Mais allait-il la croire? Allait-il la croire, après toute ses années? Allait-il croire à la cruauté des siens, à son récit très peu plausible, malgré sa véracité?


Ne lui dis pas


Non, pas encore. Pas alors qu'elle risquait de se faire enlever ou assassiner à tout instant. Ne pas semer les graines d'une histoire qui n'aurait plus lieu d'être. Et pourtant, le bonheur était si proche... Là, près de son frère, avec des amis, des gens qui l'estimaient, son passé définitivement enterré au plus profond de son être, la flamme de sa vie brûlant pleinement comme aux premiers jours de son existence. Et tous ses cauchemars écartés au loin... Hé, arrête de rêver May! Tu es une Yuènaï, que tu le veuilles ou non! Tu fais partie du clan, pour toujours. Ta famille, c'est eux maintenant. Enfin, tes assassins aussi.

Elle poussa un long soupir, détachant la flûte de ses lèvres. Il fallait vraiment qu'elle arrête d'avoir ce genre de réflexions la veille d'un combat aussi risqué que celui du lendemain. Car, quand vos meurtriers potentiels n'ont jamais été aussi proches de vous, ce n'est pas le moment de se laisser reconnaître...

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Une ombre se dirigeait vers le restaurant de ramens, parfaitement silencieuse, contrairement à ce que l'on pouvait entendre de la boutique. Un petit exemple:

- Allez, Sakura! Tu peux pas refuser! criait une voix de fille.

- Non, c'est non! Pas question, je refuse!

-Mais...

- Laisse-moi tranquille toi!

SBAFFFF! Une créature volante non identifiée à forte présence de couleur orange passa à quelques centimètres du nez de la silhouette qui recula d'un bond. C'était pas passé loin... Elle observa le Naruto enfoncé dans le mur à sa droite un instant avant qu'une nouvelle voix ne l'interpelle:

- C'était sympa, ton air. Un peu triste, mais pas mal.

- Ca va, l'Uchiha... J'avais besoin de décompresser. Vous l'avez vraiment entendu jusque là?

- Hn.

- Et merde! Je suis dans la mouise jusqu'au cou!

- Au moins jusque au front, à mon avis...

- Y'a pas de quoi rire, abruti!

- Mais je ne ris pas, corrigea Sasuke. Je rétablis la vérité, nuance.

-Et depuis quand t'a t-on greffé un nouveau cerveau pour que tu fasses de l'humour?

Les deux bruns s'observèrent un moment en chien de faïence. Ca leur arrivait souvent ce genre de petites disputes et pour une fois, May éclatait son colocataire les yeux fermé. Il faut dire que les longues conversations n'étaient pas son fort, contrairement à elle.

Une tignasse blonde les interrompit dans leur défit visuel.

- Euh... dites, vous parlez de quoi, là?

- Rien qui te concerne, baka! rétorqua la fille à la tresse, disparaissant dans le restaurant à grands pas rageurs.

- Mais qu'est-ce que je lui ai fait?

- Tu t'es juste aventuré là où il ne faut jamais mettre les pieds, surtout quand elle est de mauvaise humeur.

- Mais elle est toujours de mauvaise humeur!

- Raison de plus... Joli vol plané, au fait.

- Ca va...

- Non, t'as reversé mon bol de ramens, tu m'en dois un.

- NANIIIIIIIII?

- Allonge la monnaie, usuratonkachi.

- Ah non, ça va pas recommencer comme quand on avait douze ans!!!

- Alors grandis et paye ta dette.

- C'est plutôt toi qui dois nous en payer une...

Les deux garçons se dévisagèrent, un instant grave, puis Naruto sourit.

- D'accord, je vais te le payer ton ramen! T'es pire que moi!

Et il choppa le bras de son camarade pour le ré-entraîner dans le restaurant, malgré les protestations du brun qui se débattait vainement, comme dans le stade, quelques heures plus tôt. A croire qu'il passait son temps à tenter de se débarrasser d'hystériques en tous genres... (j'suis pareille)




Tite song fic, sur une chanson de... Et puis je vais vous laisser chercher^^. La réponse début du prochain chap. Petit indice, il y a un super air de flûte (raison pour laquelle je l'ai choisi).

Pas de coulisses, ils sont tous ivres morts ou encastrés dans un mur (Ne laissez jamais Lee et Gaara boire de l'alcool^^ c'est très dangereux pour la santé.)

Laissez tout plein de com's et même si c'est de la merde, je ne demande qu'à progresser.




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