Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Le déménagement de Deidara ou Comment Itachi perdit patience

Non la je craque! Deux jours et je suis à bout! Faites quelques chose vous! Oui vous! ceux qui liront mon histoire car à l'Akatsuki ont souffre aussi! et c'est peu dire! alors par pitié écoutez moi, et jugez par vous même car moi, je commence à devenir Dingue!
Spoil | Humour | Mots: 9577 | Comments: 73 | Favs: 100
Version imprimable
Aller au
anko38 (Féminin), le 17/06/2007
Et la vie n'est pas toujours rose même pour Itachi surtout quand Deidara débarque à la planque et sème la zizanie!
Personnage un peu OOC, mais je préviens je n'aime pas Deidara... donc fan de se dernier s'abstenir (veux pas finir morte par un kunaï à cause de lui! >.<)

Récit légèrement autobiographié... mais cherchez pas quels en sont les passages vous trouverez pas! XD




Chapitre 2: Comment Deidara me fit encore souffrir anvant de partir



Un autre jour de ma vie

Oh ciel, mon appel a eu réponse ! Je suis content de savoir que le monde se préoccupe de moi (enfin une partie du monde). On m’a rapporté que vous vous étiez penché sur ma demande d’ouverture de l’ACMI, et même que sai11 se portait volontaire pour sa présidence secondée par Marataka. Je vous remercierais bien, si j’avais un cœur, mais comme vous le savez, ce n’est pas vraiment mon cas. Un cœur, ça sert à quoi ? Souffrir, et quoi encore. Moi je me porte très bien sans !

Vous avez vu comment je souffrais, ah ben cela a enfin pris fin ! Non, par pitié ne vous réjouissez pas si vite… car mon calvaire a tout de même durer un moment. Bon d’accord vous ne le saviez pas, mais c’est la triste vérité. « Dei-dei » (de son petit nom) ne nous a pas laissé en paix, Kisame et moi, aussi facilement que je l’espérais… Il me serait trop long de vous raconter chaque jour de notre cohabitation, c’est pourquoi j’ai regroupé les passages essentiels à votre compréhension.

Bien je vais tenter de faire ça dans l’ordre chronologique (enfin il me semble, car lorsqu’il était là, j’avais plus vraiment la notion du temps…) Alors… ah oui, le jour où le «Grand Patron » est venu nous voir !

Cela faisait deux jours que Deidara s’était installé dans notre planque. Pendant ce laps de temps il en avait profité pour refaire notre modeste intérieur, le résultat est discutable !(j’utilise le présent car c’est toujours d’actualité !) Maintenant les murs du salon sont recouverts d’un crépi d’intérieur aux teinte rose pâle et violet délavé (exquis !). Notre tapis blanc, est devenu bleu pâle et le mobilier a été repeint en jaune criard ! De plus Deidara nous a pris en traître, car il a choisi un jour où Kisame et moi devions partir en mission. Ben quoi, vous croyez qu’on vole pour gagner l’argent de l’Akatsuki ? Non, mais c’est quoi ces rumeurs ?! On prend des boulots, surtout en tant que chasseur de prime ! C’est plus marrant et ça rapporte plus ! Enfin bon, « Dei-dei » a profité d’un jour comme celui-ci pour tout refaire, et quand nous sommes rentrés nous n’avons rien pu dire ni faire tellement nous étions assommés par tant de… couleurs !

En ce moment, vous vous demandez, où se situe le problème avec le « Grand Patron » ? Ca va venir !

Nous voilà donc devant le fait accompli, encore abasourdis par notre découverte. Nous n’osions pas riposter ni nous demander d’où il avait eu les fonds nécessaires pour ces travaux titanesques ! Nous pénétrions doucement dans la pièce sans faire le moindre bruit. C’est alors que nous avons entendu des pas sur le palier ! Au Secours ! Voilà « Le Grand Patron » !

Mais pourquoi donc est-il là ? La réponse est simple. Chaque mois, nous vérifions notre barrière genjustu (manquerait plus que les anbus de Konoha nous découvrent !)

Je ne peux vous décrire le visage qu’il prit devant l’exploit de Deidara. Son visage avait une teinte se partageant le violet et le vert. Je crois qu’il nous aurait fusillé du regard si ce dernier n’était pas restait bloqué sur le tapis ! Aussitôt nous nous précipitâmes avec Kisame pour le faire sortir de la caverne. Rapidement nous vérifiâmes chaque parchemin puis nous l’invitions à boire un verre. Une fois assis il commença à nous parler de l’autre raison de sa venu.

« Itachi, malgré tout le respect que je te dois, je ne comprends pas pourquoi tu as emprunté autant d’argent à l’Akatsuki ! »


Ma mâchoire tomba sur la table à laquelle nous étions accoudés. Tout en moi devait crier que je n’y comprenais rien ! « Le Grand Patron » eut l’air mal à l’aise et il m’expliqua tout.

Nous, à l’Akatsuki, acceptons moult boulots et je suis plutôt du genre pécunier alors dépenser la somme de 1 000 000 de neurutos ! Comptez pas sur moi ! Cependant notre chef nous sortit le livre de compte et je pus vérifier de mes propres yeux que mon nom trôner en haut de la feuille, mais l’écriture n’était pas la mienne mais celle de « Dei-dei » je m’emportais et rageais qu’il y avait un malentendu sur l’auteur de l’emprunt. « Le Grand Patron » me fixa calmement et me dis qu’il en avait déjà parlé avec Deidara et que ce dernier avait plaidé sa cause en affirmant que j’avais utilisé le Sharingan pour recopier son écriture et le faire accuser ! Le rouge me monta aux joues, puis quoi encore ? C’est moi qui ai refait le salon peut-être ? (Bon d’accord je n’ai pas répondu comme ça au« Grand Patron ») Avec un sourire triste il me dit qu’il ne pouvait savoir qui disait la vérité et que chacun de nous deux devrait rembourser la moitié de l’emprunt, soit 500 000 neurutos ! (je suis plutôt sûr qu’il voulait que l’on bosse encore plus avec Kisame et par dessus ça encore, il ne voulait pas entendre Deidara crier au scandale ! et ça je peux le comprendre…)

Enfin bon « Le Grand Patron » repartit et nous laissa à nouveau seuls avec le déserteur d’Iwa !

Comme vous le constatez, avant de nous quitter il m’avait laissé un petit cadeau ! Mais ce n’est pas le seul ! Car nous avons fêté mon anniversaire.

Ben faites pas cette tête-là ! On a fêté mes dix ans à l’Akatsuki. Et oui dix ans déjà ! Enfin ya rien d’extraordinaire jusque là… Mais je vais vous raconter la soirée d’ « Enfer » !

Il était 21h. 33min. 33sec. Quand je rentrais exténuer d’une mission de bas étage, le moral à plat… les pieds trempés (la prochaine fois que je vais à Ame no Kuni je pense à prendre des chaussures fermées !) Enfin passons, à la limite de la rage je rentre dans mon nouveau salon tout bariolé (retenant une nausée persistante devant le tapis, vraiment laid) et là je découvre Kisame et Deidara assis à une table avec deux cadeaux posés dans mon assiette ! C’est à ce moment là que j’ai réalisé le jour que nous étions. Je m’assis un petit peu calmé (juste de quoi ne pas tuer Deidara sur le champ) et ouvrit le premier cadeau, celui de Deidara.

Et devinez ce que c’était !

Non, pas de rouge à lèvres pour mettre avec mon vernis ! Pas non plus une brosse à cheveux Barbie… (comment ça Barbie ! Mais vous voulez mourir ou quoi !) Bon ben puisque vous êtes bêtes, je vais vous le dire… il m’a acheté… le Tablier jaune fluo Bisounours ! (Mais oui, rappelez vous de ma première lettre. Il adore les Bisounours et… souhaitait me voir en Tablier autre que blanc !)

Je restai muet ! Non mais il se prend pour qui celui-là ! je lui jette un regard vert de rage ! Il a le rose aux joues ! Et moi je vois rouge. Je suis dans une colère noire, mais je tente de calmer, pas le tuer maintenant, pas encore !

D’une main tremblante j’attrapai le paquet de Kisame, immédiatement je remarquai les mini-pores du cadeau et me sentis tout excité. Mon moral repartit en flèche ! Je déchire délicatement le papier histoire de faire durer le suspens. Puis fébrile je prends la petite boîte qu’il cachait et là je découvris une magnifique mygale ! Toute mignonne ! Rouge et noire avec deux yeux énormes et luisants. Je fus immédiatement sous le charme de : Martine II.

Un nom funèbre… Bref reprenons mon histoire.

Martine II et moi, on se plu tout de suite, elle fonça dans ma cape et se colla sur ma nuque. Toute douce elle chatouillait légèrement, c’était agréable ! Je lance un regard complice à Kisame, il avait compris que je m’ennuyais ferme, seul dans ma chambre avec mes livres et sans présence « féminine » (Bien que Deidara se soit proposer à plusieurs reprises pour me rejoindre la nuit…)

Mais comme je le dis « Martine II » est un nom funèbre, et ma chère et tendre ne vécut pas plus d’une semaine dans notre humble demeure. Voilà comme la tragédie eut lieu :

Par un soir de lune rouge, je rentrais Martine II sur mon épaule. Tout était calme, nous avions passé une agréable soirée sans Deidara (qui avait du boulot ! Pour une fois !) L’autre Guignol parti, Kisame et moi devions nous occuper de sa Bestiole, le Hibou. Je rejoins donc ladite Bestiole et lui donnai sa bouffe… Mais voilà l’animal est aussi mauvais que le maître ! Aussitôt a-t-il remarqué Martine II, que ses yeux se sont ouverts tout grand. Il s’est redressé, soudain, très intéressé. Moi un peu fatigué, je ne remarquai pas immédiatement son changement d’attitude. Avec une vitesse impressionnante la Chouette tandis son cou et avec son bec goba Martine II (m’arrachant ma cape toute neuve sur tout le côté droit et me faisait légèrement saigner). Pendant un instant je ne comprit pas que Martine II était morte, je ne voulais pas comprendre en fait … Puis comme un coup de fusil ma colère explosa. Je me ruai à mains nues sur l’Oiseau, rapidement je lui balançai un Katon aux ailes pour pas qu’il puisse s’envoler puis je l’attrapais par le cou et l’étranglai à la force seule de mes jambes, mes poings martelant sa tête. La Bête criait et se débattait mais je ne lâchai pas prise. Puis elle réussit à me jeter au sol et tenta de me picorer ! (Attention le bec mesure 1m de large sur 1m de long !) Heureusement j’évitai avec assez de facilité ses coups. Je pu ensuite me redresser et la fixer dans les yeux ! Vous devinez la suite ! La pauvre Bestiole paya en partie pour son maître. Mon Sharingan se déchaîna contre le Hibou. Vider de tout force, je m’affalais par terre, le Hibou retourné à l’état d’Argile. Kisame me retrouva le lendemain endormi (et il sermonna sur ma façon d’utiliser mon Dôjutsu… )

Voilà la vie et la vengeance de Martine II !

Mais après cet épisode, je fus plus que jamais décidé à faire payer à Deidara le prix de son séjour !

C’est pourquoi je me rejetai à corps perdu dans la lecture du livre que m’avait offert Zetsu rappellez-vous ! « Comment virer son colocataire en dix leçons » et bien voilà ce qui arriva !

Je venais de finir le chapitre un du bouquin qui avait pour titre : « Le dégout de la nourriture »

Il annonçait qu’il était facile de virer quelqu’un par la cuisine, aussi me suis-je lancé dans cette fabuleuse entreprise ! Sans en mesurer toutes les conséquences…

Tout d’abord il me fallait récupérer une journée de cuisine, farouchement gardé par « Dei-dei ». Je ne réussis cet exploit qu’après bon nombre d’essais peu concluant ! Enfin bref… il fallut ensuite faire les courses ! Au menu :

-Steak haché de thon, avec sa sauce au Tabasco
-Topinambours surgelés accompagnés de betteraves cuites à l’eau
-Camembert vieux de dix ans
-Tarte aux prunes à la manière de ma mère (juste la peau et les noyaux restent)

De quoi ravir notre Gourmet !

Mais voilà je ne pensais pas que faire les courses pouvait être aussi difficile… Je suis parti vers dix heures, mais n’étant pas mère, je ne pouvais pas me douter que le Samedi était un jour de pointe en plus à cette heure-ci ! Me voilà cerné de toutes parts par des mômes dont la moyenne d’âge environnait les six ans… Et une bande de grandes sœurs et mères ! C’est vrai on m’a toujours dit que j’étais beau, mais j’eus l’occasion de le vérifier ! Un véritable essai de femmes me poursuivait, partout où j’allais ! Dès que je tournais à un angle un nouveau troupeau apparaissait devant moi, toujours plus gros, plus effrayant, plus… et les gosses qui se mettaient dans me pattes m’empêchant de fuir dignement (ils ont le don de te faire trébucher alors que tu t’éloigne droit comme un I). Enfin je réussis à atteindre la caisse (non sans être accompagné par toute la gente féminine du magasin) et planté au comptoir qui est-ce que je rencontre en vendeur ?

Deidara ! Le seul et l’Unique !

A croire que je suis maudit… Je lui tendis mes courses sans sourire guettant sa réaction. Il ne disait rien mais fixait intensément mes fans avec un sourire amusé en coin. Je me demandais à quoi il pouvait bien penser à cet instant. J’eus ma réponse peu de temps après lorsqu’en passant devant lui il me glissa :

« Tes jolies fesses attire pas mal de monde mon bel Etalon. »


Je virai au rouge immédiatement et me retournai vers lui. Il me fixait et son regard riait, il m’avait eu, j’avais réagi à sa provocation. Je voulais lui faire payer son affront de suite mais, une nouvelle horde de groupies sur rua sur moi. Imaginez Itachi Uchiwa, celui qui décima son clan, fuyant devant un regroupement de femmes excitées ! De l’improbable… et pourtant j’ai couru et vite, en plus pour leur échapper. J’ai enfourché ma bicyclette à la volée et pédalé comme un dératé. Enfin je suis rentré au repère où Kisame m’attendait en complice ( pas complice de Deidara hein, mon complice à moi ! ).

Il eut l’air surpris de me voir arriver comme une balle, et essoufflé, mais il eut la présence de ne rien dire, rien faire, me laisser récupérer en paix. Ensuite nous nous attelâmes à notre tâche : préparer un plat des plus infectes pour notre hôte. En peu de temps la cuisine empestait et moi je me faisais engueuler par Kisame car j’utiliser du poisson comme ingrédient principale du plan ! Non mais puis quoi encore !

Avez-vous déjà goûté du Steak Haché de thon ? Non ! Grand bien vous fasse… Un conseil : à réserver aux personnes à faire fuir.

Et pourtant Kisame et moi allions être obligé de partager son festin !

Après avoir fini la préparation de notre poisson, nous nous attaquâmes aux Topinambours et au tabasco. Nous avions versé une bonne quantité de ce dernier dans la sauce et Kisame fut désigné ( Comment vous m’accusez d’avoir tricher à Pierre-Caillou-Ciseaux, Moi ! Jamais de la vie… enfin si un peu… peut-être…) pour goûter ce plat. Euh comment expliquer clairement la suite des événements… Vous savez Kisame est plutôt bleu de peau…et ben là il vira au rouge… et puis .. Ah oui excellent ! Son affinité c’est Suiton ! Là vous êtes synchro avec moi, et donc notre Requin adoré cracha du feu ! Non sans blague une technique digne des Uchiwa, même Madara n’aurait pas fait mieux (là peut-être que j’exagère). En tout cas, le piège semblait fonctionner et plutôt bien.

Nous n’avons pas osé ouvrir le Camembert qui trônait seul derrière la vitre de la cuisine pour que les odeurs n’entrent pas. Un essaim de mouche voletait autour de ce dernier… rien de bien appétissant et je suis dégoûté rien qu’à l’idée de vous décrire « La Chose ».

Enfin je fis la spécialité de ma Mère, prenant bien soin de respecter tout ses gestes, vous direz « facile » pour un Uchiwa ! Et bien oui, car petit, je m’amusais à tout copier alors, même la cuisine.

Notre menu fut finalement achevé et nous attendîmes Deidara sagement dans le salon. Il rentra tard et sa première remarque de la soirée fut :

« Pas eut trop chaud aux fesses Itachi-kun. »


Etrangement je restai calme malgré le suffixe « -kun », qui m’aurait fait bondir en temps normal. Kisame lui aussi resta de marbre. Il invita ensuite Deidara à s’asseoir à table et à se mettre à l’aise. Le blondinet obéit assez heureux de cette intention. Mais il allait bientôt changer de tête ! Nous apportions vite les plats prétextant les raisons de température du plat pour cacher notre impatience. Il nous regarda bizarrement lorsqu’on lui expliqua qu’on nous ne voulions pas manger, Kisame prétexta un mal de ventre dû à des coliques saisonnières, et moi que j’avais fait un gros goûter. Nos excuses passèrent à force de supplications. Il commença par le poisson, tous ses gestes semblaient suspendus en plein vol. La fourchette rejoint sa bouche avec une lenteur exagérée par notre impatience, elle-même décuplée par notre soif de vengeance. Le morceau de Thon finit par rencontrer ses fines papilles gustatives qui réagirent immédiatement. Son visage se crispa, ses pupilles se rétrécirent et il déglutit avec peine, mais, ne voulant pas paraître impoli, se retint de faire un commentaire et sourit. Je sentis un profond sentiment de déception teinté de colère m’envahir cependant j’attendais sagement le moment fatidique où il allait goûter la sauce des Topinembours !

Il ne fut pas long à atteindre ce moment, délaissant le Steack Haché de Thon le jeune déserteur d’Iwa se tourna vers nos précieux légumes. Ma vengeance s’avançait à pas de loup. Les dents de la fourchette rencontrèrent délicatement la cousine du cœur d’artichaud qui s’écrasa sous sa pression. Comme une éponge, la Topinembour se gorgea de sauce pimantée. Pendant un instant j’eu pitié de Deidara, mais mon côté sadique se réveilla lorsque sa triste langue, habitué aux petits plats soigneux de son hôte, fut foudroyée par le Tabasco. Immédiatement ses yeux furent injectés de sang, son visage s’empourpra, ses mains se crispèrent sur le manche de ses couverts. Une pulsion sadique monta en moi, je voulais qu’il souffre encore plus ! Candide, je lui proposais un verre d’eau, connaissant parfaitement ses effets indésirables avec le piment. Sans réfléchir Deidara m’arracha le verre des mains et le but d’un trait, je dissimulais difficilement le sourire mauvais qui tentait de percer mes lèvres. Quelques secondes plus tard mon « tendre Dei-dei » suffoquait sur la table tel un poisson hors de l’eau. Il ouvrait et fermait la bouche comme une carpe. Ses mains crispées, enserraient sa gorge. Il était pathétique !

Nous le laissions ainsi quelques minutes avant de lui tendre un morceau de pain (rassis évidemment !) Puis nous lui proposâmes de passer au dessert, mais à peine le Camenbert franchit le seuil du salon qu’il nous pria d’éloigner « Cette Chose Puante » .N’insistant pas, nous lui servîmes le dessert. Il goûta le plat avec appréhension et le repoussa après sa première bouchée une grimace d’horreur au visage.

Je savourais ma vengeance, certain d’être débarrasser de lui. Mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ! Le lendemain de nouveau en pleine forme Deidara nous annonça fièrement que dorénavant il se chargerait de tous les repas, en d’autres mots cela signifiait l’arrivée tyrannique de Tofu et Légumes vapeurs !

Cet échec me dégoûta tout simplement du Bouquin qui, comme vous auriez put le deviner, finit carbonisé ! Kisame eut toutes les peines du monde à me calmer, je voulais brûler Deidara avec mon bouquin alors évidemment je m’attirais des ennuis ! Mais à ce moment là j’étais loin de me douter que la chance aller tourner !

Par un magnifique soir, alors que je promenais seul au clair de Lune, une présence me troubla. La personne était très forte pour avoir réussi à duper mon instinct, mes capacités de détection fonctionnant maintenant par quasi-réflexe. Je me retournais brusquement et me mis en garde, c’est alors que la voix du « Grand Patron » retentit dans ma tête :

« Du calme Itachi, ce n’est que moi et le futur coéquipier de Deidara »


S’il ajouta quelque chose je n’entendis rien, je restai bloqué sur trois mots « Coéquipier de Deidara » ! Enfin ! J’allais être débarrassé de lui ! Enfin ! Il allait quitter notre repère ! Enfin ! Tout reviendrait à la normale ! Je me retenais de bondir au cou du nouvel arrivant.

Ce dernier était d’ailleurs étrange. Il était assez grand et son visage était caché par un étrange masque où se trouvait un unique trou au niveau de l’œil droit. Il avait d’épais cheveux noirs en bataille et une étrange impression de gaieté s’échappait de ce ninja. Comme les membres de L’Akatsuki, il portait le long manteau noir et sang et à sa main brillait l’ancienne bague de Sasori.

Il s’arrêta à quelques pas de moi et me dévisage de son unique œil, que je tentai d’apercevoir mais rien n’y fit, vexer j’attendais que « Grand Patron » m’ai rejoint. Ses immenses yeux mauves se posèrent sur moi et je sentis sa terrible puissance m’écraser, d’un coup j’eus peur ! (eh oui ça m’arrive aussi, quoi ! je porte pas un uniforme bleu rouge et un slip jaune par dessus ! … comment vous avez pas reconnu Superman ? Honte à vous !) Et il prononça ce que je craignais :

» Si Deidara en était mort… Tu sais ce qui te serait arrivé par la suite, Itachi… Je sais qu’il est … comme il est… mais nous ne pouvons nous passer de lui ! Donc tu vas stopper tes ardeurs meurtrières ou je te mets avec lui à perpétuité ! »


Dommage il n’y avait pas d’appareil photo, car je suis sûr que mon visage s’est décomposé, a blêmit, rougit verdit… tout ce que vous voudrez ! Mais il l’a fait. Le « Grand Patron » fut secoué par un fou rire tel que je voulus partir sous terre, mais j’en fus incapable. Puis il déposa sa main sur mon épaule et me fit signe de le suivre pour me présenter le nouveau. Devant lui il me glissa à l’oreille d’une voix qui me fit frissonner :

« Aucune question, réflexion… sur lui ou son passé ! Sinon il s’appelle Tobi. »


Troublé, je tendis la main à ce Shinobi que le mystère entourait. Sa poigne était franche et vigoureuse, mais j’eus l’étrange sentiment qu’il m’observait sous son masque et je résistais à lui dire mes quatre vérités. Cependant le regard du « Grand Patron » m’interdisait toute tentative. Je l’ai encouragé ensuite à me suivre pour rejoindre les deux autres.

Le dénommé Tobi stoppa net à l’entrée, je me surpris à savourer ce moment de plaisir sadique avec une délectation qui me manquait ! Une fois nos chaussures déposées sur le palier, ils me suivirent à l’intérieur. Le « Grand Patron » toujours aussi … je ne sais pas quel adjectif user ici, mais vous devinez sûrement ! Une nouvelle fois son regard rencontra le tapis (Eh oui il suffit d’un tapis super moche pour lui couper tous ces moyens ! mais le répétez pas à tout le monde sinon je suis un homme mort… et j’ai toujours pas connu l’Amour ! … ouhla je m’égare là !) Tobi, lui, tournait la tête dans tous les sens, histoire de ne louper aucun exploit de « Dei-dei ».

Kisame arriva alors en serviette ! Le pauvre Deidara avait finit toute l’eau froide et il avait dût prendre une douche chaude, je vous raconte pas l’horreur pour notre Requin fétiche. Dès qu’il aperçut le « Grand Patron » il s’agenouilla et lui demanda de l’excuser pour sa tenue. Il serra ensuite la main du nouveau venu et quitta le salon pour revêtir des vêtements plus décents. Je ne pus m’empêcher de ressentir une légère (mais très très légère) compassion pour mon frère d’arme.

Deidara débarqua ensuite de sa chambre, les cheveux défaits et la marque de l’oreiller sur la joue. Les grognements de mécontentement de Kisame l’avaient réveillé et curieux de savoir ce qui causait tant de souci à son colocataire, il était venu dans le salon. Le « Grand Patron » eut l’air vraiment très surpris, mais ce n’était rien face à « [i]Dei-dei[i] » qui avait perdu la parole. Notre ami du village de la roche partit en courant dans la salle de bain où il se donna un coup sur le visage avant de venir nous retrouver au salon.

Nous étions donc cinq ! Dans le minuscule salon de notre triste repère. Faut dire qu’il n’est prévu que pour deux à la base… même si depuis quelque temps on y vivait à trois ! Le « Grand Patron » prit place sur le fauteuil, Tobi et Kisame se posèrent sur le canapé et moi sur le pouf. Ah oui Deidara, ben… il voulu s’asseoir sur mes genoux puis il se ravisa et s’assit sur le canapé entre les deux autres. Je distinguais clairement un mouvement de recule de la part du nouveau mais il n’osa faire de commentaire.

Enfin installés, nous commencions la discussion. Le « Grand Patron » parla rapidement de notre mission final, de Kyubi et des autres. Il fit la comptabilité des gains de chacun d’entre nous Kakuzu étant largement en tête suivit par Kisame et Hidan, moi et Deidara voguions en bas du tableau toujours en négatif… Puis il présenta lui-même le nouveau, il le décrit comme l’héritier d’un grand pouvoir, qu’il devait encore garder secret, il le décrit comme un peu paresseux. Ledit Tobi se tortilla mais ne dit rien. Puis le « Grand Patron » nous expliqua où Deidara et le dernier venu allaient partir, La Frontière de Kumo et Iwa. C’est-à-dire loin, très, très loin de nous ! Je voulais sauter au coup du Grand Chef et embrasser Kisame. Deidara me lança un regard déçu puis se tourna vers Tobi l’air innocent.

La soirée se poursuivit et Tobi s’endormit à trois reprises devant les monologues de « Dei-dei », ce dernier s’exaspérait à chaque fois. Puis ils partirent tous les trois vers le nouveau repaire des deux hommes. Avec Kisame nous profitâmes de cet instant de paix, lui pour s’occuper de Marius le Cactus qu’il avait délassé sans s’en rendre compte, et moi pour me plonger dans le tome 4 de ma série préférée où l’action était à son comble au moment où j’avais rencontré celui qui me fit vivre un véritable cauchemar !

Maintenant vous savez tout, ou presque… car cette lettre à été écrite en deux fois !

Oui, en deux ! Fois. Car un jour elle disparut de mon bureau, j’en parle avec Kisame qui m’annonce fièrement et comme si c’était tout à fait normal :

« Tu l’as sûrement carbonisé dans un de tes fréquentes colères ! »


Comme si j’étais un pyromane ! Enfin bon, j’ai mené ma petite enquête et savez-vous où elle était ?

Bingo ! Chez Deidara, qui pensait avoir volé mon journal intime. Bref j’ai pu récupéré ma lettre puis la compléter et la voilà maintenant devant vous, comme une preuve que même les méchants peuvent souffrir !

Je remercie tout ceux qui ont pris le temps de lire ces quelques (enfin deux) lettres dans lesquelles je vous contais mes malheurs. Mais rassurez vous ! Maintenant je serais plus méchant que jamais, plus cynique que je ne l’ai jamais été et je chérirais Kisame comme personne… enfin je ferait tout pour rester avec lui… enfin en frère d’arme évidemment… ne vous imaginez rien d’autre ! Sinon je viens moi-même vous corriger !

Itachi Uchiwa, Konoha, un certain jour après l’écriture du début de la lettre.




Et ben il m'en a fallut du temps pour poster se foutu Chapitre...

Bon avez vous ri ou pleurer, ou encore pleurer de rire?

Voulez vous me tuer, ou me laissez en vie pour que j'écrive encore un peu ? (Leen entre autre doit avancer... je m'y attache promis!)

Bon le zones autobiographiques quand même:
Le steack haché de thon
Le fromage (même si dans mon cas c'était de la "Ptafine")
La tarte aux prunes de ma mère... (réellement immangeable!)
La perte du chapitre retrouver ensuite ^^

Voilà, je remercie tous ceux qui ont poster un commentaire et qui m'ont motivé pour la suite!

MERCI!




Chapitres: 1 [ 2 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: