Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Ma meilleure amie... (terminée)

Depuis que Yumi a vu son amie mourir lors d'une mission, son attitude à changée: d'habitude souriante et rêveuse, elle est maintenant froide et terre-à-terre. En gros, Yumi a changée. Même peut être un peu trop. Son ami, Reiki, saura t-il faire revenir la jeune fille d'avant?
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Gayos (Féminin), le 25/04/2007
Bon bah un fic toute simple et... triste (nâââââââân pas du tout j'ai l'impression).

Il contient qu'un seul chapitre, parce j'ai la flemme d'écrire et en plus, j'ai pas beaucoup d'inspi... u____u




Chapitre 1: Ma meilleure amie



Postée près de la fenêtre, Yumi laissait son regard se poser sur plusieurs maisons calmes, dont leurs propriétaires paraissaient sous la douce nuit d'été. Personne ne pouvait imaginer qu'il y avait une terrible guerre il y a quelques jours. Yumi ferma les yeux, le visage plein d'amertume: sa meilleure amie avait péri dans cette terrible et incessante guerre, qui dura dix ans. Les dix ans pendant que l'adolescente priait chaque jour que la guerre cessa. Mais terminée, elle avait envie de faire éclater sa colère et sa tristesse en tuant des ennemis, maintenant alliés. Yumi rouvrit les yeux et prit un papier parfumé offert par Arya, sa meilleure amie décédée, de son étagère. L'adolescente sauta avec légèreté et se posa sur sa chaise préférée en bois. Elle commença à déposer la pointe du stylo, puis rédigea en écrivant le mieux possible ce qu'elle pensait. Ce ne fut pas une tâche facile, vu que sa main tremblait un peu trop.

''Arya

Tu me manques terriblement et affreusement. Je me souviens de chaque seconde où l'on jouait ensemble, dans le petit bac à sable qui est près du jardin. Je me souviens de ton sourire et de tout ce que tu faisais à chaque mission terminée: tu mangeais des gâteaux, puis tu regrettais aussitôt d'en avoir mangé autant, en ayant peur de grossir. J'ai éclaté de rire à chaque fois. Enfin bon, passons. Je voulais que tu saches à quel point tu me manques, Arya. Tu es ma meilleure amie et tu le resteras toujours. Je te considère même comme une soeur! J'espère que tu es dans un monde meilleur, et que tu recevras ce mot.

Je t'adore, ma... soeur?

Yumi''



Ensuite, Yumi se leva et sortit un briquet, piqué à son père qui, lui aussi, et mort en affrontant des ennemis il y a bien longtemps. L'adolescente brûla doucement le papier et le jeta à la fenêtre. Il brilla un instant, entouré de flammes qui le dévoraient doucement, vacillant. Le pauvre petit bout de papier devint noir après la disparition du feu.
Yumi se leva de sa chaise et observa sa chambre lugubre, où seul les rayons de la lune apportaient une source de lumière. Assez suffisante, toutefois, pour voir une chambre triste et sombre, dévastée par une crise de rage. L'adolescente soupira et somnola avant que trois coups brefs ne retentissent. La porte. Yumi fixa la porte et murmura avec une voix monotone, triste et presque colérique:

-Maman, évite d'être bruyante. Tu me déranges.

Une femme surgit de l'encadrement de la porte avec des petits pas léger. Cette femme était brune avec des yeux pourpres, et elle fixait sa fille en fronçant ses jolis sourcils. Elle était vêtue d'une robe de chambre blanche et elle avait de jolies formes (bon les mecs calmos :s) Yushi Kurenaï regardait sa fille qui avait bien grandi. Yumi avait de grands yeux foncés comme sa mère. Kurenaï murmura d'une vois apaisante et mélodieuse:

« Que t'arrive-t-il encore?

Pas de réponse, juste une respiration.

-Que se passe t'il dans cette chambre?

Pas de réponse, ni de respiration qu'on pourrait entendre.

-Voyons, Yumi, reprends-toi, je suis aussi attristée par la mort d'Arya, mais la vie continue, ne te referme pas sur toi même! » Soupira la mère d'une voix légèrement exaspérée.

Sa fille se leva et poussa sa mère hors de la chambre avant de fermer la porte et de crier à Kurenaï un très fort ''désolée''. Kurenaï, quant à elle, ferma les yeux et soupira encore une fois. Sa fille était en crise, et quoi qu'elle dise, rien ne change. Elle est même prête à parier que ça empire...
Derrière la porte, Yumi pleurait en frappant violement le mur de rage. Elle s'effondra sur son lit et sombra dans un sommeil de plomb.

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-Yumi ouvre moi, c'est Reiki.

Un adolescent du quartier qui était avec elle en cours toquait à la porte avec véhémence. Il avait un objectif: sortir Yumi de l'enfer, car il l'aimait. Il l'aimait beaucoup. Reiki rêva un instant jusqu'à ce que des pas déchirèrent sa rêverie. Il passa un revers de main sous sa bouche parce qu'il bavaiiiit, et vit Yumi, des valises sous ses yeux pourtant si jolie. La jeune adolescente fronça les sourcils et dit d'une voix terriblement sèche et dure:

« Qu'est ce que tu veux, encore? C'est la troisième fois que tu me déranges à 6 heure du mat'. En plus, je me douchais »

En effet, ses habits étaient hâtivement enfilés, et des gouttes d'eau s'écrasaient au sol. Reiki pâlit et murmura des excuses, et reprit d'une voix solennelle en fermant les yeux:

« Je me demandais si tu voulait manger du ramen avec moi... »

Trop tard: Yumi avait fermé la porte et le pauvre adolescent parlait au vent. Reiki retoqua à la porte avec détermination et Yumi réapparut. Mais cette Yumi était étrange. Elle semblait plus heureuse. Cela s'expliquait: l'adolescente avait fait un clonage, car ce dernier dit aussitôt, en prenant la voix des femmes qui parlaient au téléphone pour dire ''le numéro que vous demandez n'est pas attribué, et bla bla bla, bla bla bla'':

« Je suis désolée, mais la Vraie Yumi ne veut recevoir personne. Merci de votre compréhension. »

Le clone répéta cette phrase 3 fois de suite avec la même voix navrée mais amusée. Reiki grogna et ferma la porte, puis entendit un ''bong'' puis plus rien. La Fausse Yumi avait du disparaître. Alors, Reiki empoigna la poignée, conscient que Yumi allait le tuer, et entra sans un mot. Il se retrouva face à l'adolescente, la vraie, cette fois, et l'embrassa sans faire exprès. Le bonheur de Reiki enfla comme une bulle solide, mais extensible a fond. Soudain, des pas retentirent.
Kurenaï avait choisit ce moment là pour monter les escaliers et voir les deux adolescents qui roucoulaient. Elle écarquilla les yeux et disparut sans un mot. Reiki décolla les lèvres et cria à l'adresse de la mère à Yumi:

« Attendez, c'est un accident! »

Quant à Yumi, elle semblait furieuse. Pas de chance pour Reiki, car le poing de l'adolescente écrasa le pauvre nez de l'adolescent. Du sang coula et Reiki cria, furibond, et rouge de colère:

« Non mais ça va pas???!!!
-Tu m'as EMBRASSEE et moi je t'aime pas du tout. Tu es un AMI, rien de plus. »

Les mots qui sortirent de la bouche de Yumi blessaient beaucoup Reiki. Etre l'ami faisait de Reiki un jeune homme heureux mais savoir que la personne qu'il aime ne l'aime pas de la même façon est assez dure. Son coeur semblait recevoir un poignard. Il murmura un au revoir précipité et disparut sans un mot de plus.

C'est à ce moment précis que Yumi su ce que Reiki ressentait pour elle.


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Yumi était étendue sur le lit en fixant le plafond gris de sa chambre. Tiens, tiens, la couleur était la même que son humeur. Sauf qu'elle, c'était du noir profond. Elle réfléchissait a propos de ce qui s'était passé tout à l'heure. M'enfin bon, elle avait le droit de laisser éclater sa colère! Ce n'était pas un crime, mais quelque part au fond d'elle, une voix lui criait de présenter ses excuses à Reiki.
Yumi souffla un ''pfffffff'' bien sonore, et s'assit sur son lit en dégageant la couverture grise. Elle se leva, attacha ses longs cheveux noirs, prit son sac et sortit. Elle s'arrêta après la première rue, et tourna vers un magasin de fleurs. Une jeune femme blonde se tenait à la caisse. Yumi savait seulement que c'était la pire ennemie de sa nourrice, Sakura. L'adolescente salua Ino Yamanaka qui lui souriait.

« Tiens, bonjour Yumi. Tu veux acheter des fleurs?
-Oui, je vais prendre une fleur qui signifie ''je suis désolée''.
-Ahhhh je vois le genre... »

Ino se tourna vers une petite serre qui contenait de grande quantité de fleurs. Elle prit une pivoine et se tourna vers Yumi qui était toujours derrière. L'adolescente fixa la pivoine et demanda:

« Je dois donner ce truc? »

Ino lui jeta un regard noir et répondit en reprenant son sourire d'hypocrite:

« Ce truc, comme tu dis, est symbole de pardon. Il y a aussi une autre fleur, mais j'ai tout vendu. Enfin bref. Cette fleur est idéale pour ce qui est de réconciliation, regrets, etc ».

Yumi prit alors la fleur et commença à fouiller dans son sac pour sortirs ses ryôs, mais Ino l'en empêcha en posant une main sur le sac. Tandis que l'adolescente levait les yeux vers elle, la fleuriste explique tout doucement:

« Je te l'offre. Toute façon, c'est la dernière et il faut que je m'en débarrasse ou sinon les autres clients vont se l'arracher... et ça va être... Pire »

Yumi remercia alors Ino et sortit du magasin pour se rendre chez Reiki.
TOC TOC TOC
Rien. Personne. Du vent.
TOOOOOC TOOOOOOC TOOOOC
Toujours rien, à part quelques bruits étouffés. Reiki refusait-il de la voir? Yumi chassa ses pensés en entendant un ''j'arriiiiiiiiive''. La porte s'ouvrit presque aussitôt en faisant apparaître un femme plutôt rondelette, ses joues étaient teintées de rose. La femme dit:

« Reiki est pas là. C'est Yumi, n'est-ce pas? J'ai fait des gâteaux. »

Toujours comme ça avec la mère de Reiki. Elle disait deux phrases courtes, et une autre phrase Hors Sujet. Yumi grogna un juron et s'adressa à la femme rondelette:

« Je sais qu'il est là, et qu'il ne veut pas me voir. Mais s'il vous, plaît, c'est urgent. »

La femme regarda Yumi de ses yeux de merlans frits et répondit d'une voix sourde:

« Reiki, une amie. Viens, dis lui bonjour! Je vais cuisiner. »

L'adolescente poussa un ''pffffffffffffffffffffffffff'' après avoir vérifié qu'elle ne pouvait pas entendre. Des pas retentirent et Reiki apparut, avec une mine effroyable. L'adolescent jeta un regard noir à sa mère et Yumi, qui frissonnèrent à l'unisson. Reiki se tourna ensuite vers Yumi et lui dit d'un ton accablé:

« Que veux-tu?
-Je voudrais m'excuser... Je me suis mal comporté, hier, je savais pas ce que je faisais!
-Oh si, tu le savais, tu m'as frappée inconsciemment? Bravo! Je suis un imbécile! » Gronda Reiki en lui jetant des éclairs avec ses yeux verts.

L'adolescent, après avoir exprimé sa colère, se calma. Ce n'était pas parce qu'il avait tout lâché, mais c'est parce que Yumi avait tendu la pivoine. De plus, elle pleurait, et criait des excuses:

« Je suis désolée! Je ne voulais pas... Je... m'excuse! »

Reiki plissa les yeux et s'avança doucement vers son amie. Il passa ses bras autour d'elle et dit d'une voix apaisante:

« Je n'ai pas besoin de fleurs pour te pardonner, ne t'inquiète pas. »

Yumi sourit, et sans réfléchir un instant, embrassa Reiki. Elle ferma doucement les yeux, ne voyant que le bonheur devant elle. Le présent, le passé et le futur ne comptaient plus. Plus du tout. Reiki empoigna soudain la main de Yumi, la fit sortir et cria à l'adresse de sa mère un ''je reviens tout de suite''. Il sortit en compagnie de l'adolescente qui fronça les sourcils. Où l'emmenait-il? Elle comprit presque aussitôt. Une grille triste et noire grinçait et on pouvait lire ''cimetière de Konoha'' sur une petite pancarte. Depuis la mort d'Arya, Yumi n'avait plus jamais remit les pieds ici. Elle frissonna, tendit que Reiki avança dans une mêlée de pierres tombales.

« Ici.
-Quoi?
-Ici, c'est là que repose Arya. »

Yumi baissa les yeux sur la pierre tombale qui se trouvait devant elle. En lettres dorées, il y était inscrit: ''Que ton repos soit serein''. Les larmes lui picotèrent les yeux, tellement qu'elle due les fermer. Reiki posa une main reposante sur l'épaule de Yumi.

Dis ce que tu veux lui dire. Dis tout ce que t'aurais voulu dire. »

Alors, Yumi se retourna vers la pierre tombale, ferma les yeux et commença son récit. Elle dit tout ce qui lui passait par la tête, rie, et sourit. Chose qu'elle n'avait fait il y a bien longtemps. Quand elle avait tout conté, absolument tout, elle se sentit plus légère et nettement plus joyeuse.

Conseil à tous: Si vous perdez une personne à qui vous tenez, ne vous repliez pas sur vous même...




Juste une chose: c'est une histoire vraie, car sa m'est arrivé. Je n'est plus sourit, ni même rit pendant 5 mois et demi...
Mais c'est un ami qui m'a fait rire et me disant qu'il fallait tout dire, tout, pour être à nouveau libre, sans pour autant oublier notre ami.

Bise à tous, et merci d'avoir lu cette fic'.




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