Fiction: L'histoire de Doloko Senrai.

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C'était une journée de pluie, mais une pluie de mousson, avec des vents forts pouvant emporter les plus petites et les plus fragiles personnes. Cependant, sous cette pluie qui s'abattait dans la région de Kumo, Oto et Konoha, trois personnes marchaient tranquillement, sous de drôles de parapluies ; mais si on regardait de plus près, on pouvait s'apercevoir que ce n'étaient pas des parapluies mais des fleurs bleues aquatiques. Ces trois personnes étaient en train de discuter, et parmi eux se trouvait une fille, qui semblait crier.

- Dites pas merci pour mes Mogusa ! Dit la fille.

Celle-ci avait des cheveux noirs et deux rubans rouges, qui montraient qu'elle faisait partie du clan Kaki, deux yeux verts donnant un sentiment de malaise, et une silhouette des plus gracieuses. Les personnes sur qui elle criait étaient deux garçons, l'un aux cheveux bruns et aux yeux bleus et l'autre aux cheveux vert plante et aux yeux rouges.

- Merci, Nyuuwa, mais t'aurais pas des fleurs qu'on pourrait se mettre sous la dent ? Dit le garçon aux cheveux verts.

Elle le regarda du coin des yeux d'un air assassin, que l'autre garçon remarqua, et il sembla aussitôt pris de panique.

- Nyuuwa, laisse Maku parler, et de toute manière il y a une auberge droit devant, dit le garçon aux cheveux bruns.

Il pointait du doigt une auberge située à quelques mètres. Et ils s'y rendirent sans rien dire de plus.

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- Que puis-je pour vous ? Dit une très jolie fille, qui devait être aussi âgée qu'eux.

Ils tournèrent la tête et regardèrent le menu. Puis Maku regarda l'autre gars.

- Tu as combien sur toi, Doloko ? Demanda Maku.
- De quoi nourrir un troupeau de ninja revenant d'une dure mission, dit Doloko.
- Je prendrais une soupe miso, dit Nyuuwa.
- Des sushis au saumon avec un thé, dit Doloko d'un ton monotone.
- Et pour moi, un hamburger avec de la mayonnaise, des frites, un soda ! Clama Maku avec un sourire content.
- Bien, je vous amène ça tout de suite.

Une fois la serveuse partie.

- On voit que t’as vécu dans les bois en mangeant des lapins, et autres... Dit Nyuuwa à Maku, qui acquiesça.
- Pourquoi avoir abandonné ta famille, Nyuuwa ? Dit Doloko, les yeux fermés et semblant calme.
- Pour toi, et parce que je voulais voir le monde extérieur… Et en plus, grâce à moi, ou à cause de moi, on a le dernier membre des Nakigara.



- À cause ?! Dit Maku en regardant Nyuuwa d'un air piteux. Dis tout de suite que je suis un boulet.
- J'allais le dire, rajouta Nyuuwa.

Maku fondit de honte sous la table, mais la serveuse revint avec les plats et il remonta à une vitesse fantastique, le nez bougeant, avec presque la salive qui dégoulinait de partout. Avant de manger, ils levèrent leurs verres, et Nyuuwa son bol, et crièrent en même temps :

- Aux trois clans de Kumo !

Des têtes se tournèrent dans un coin sombre de l'auberge. Cinq types encapuchonnés et semblant suspects les regardaient. La serveuse remarqua l'attention que les types étranges portaient aux trois jeunes gens. Elle revint avec l'addition sur laquelle elle précisa que les types les regardaient. Doloko paya. Pas important mais pour moi si.

- Tu veux que je ramène des infos ? Murmura Maku à Doloko, qui fit oui de la tête.

Nyuuwa refit une remarque de boulet à Maku, qui refondit de honte sous la table, mais une fois en dessous, une oreille sortit de sa main, et il la lança discrètement à la table des cinq types. Il remonta en jouant toujours la comédie.

- Le maître veut seulement le Nakigara, dit l'un des hommes à voix basse.
- Ouais, mais les deux autres doivent être aussi importants. Tu as vu l'autre avec sa bourse, et la fille pourrait très bien faire une esclave, rajouta un autre.

Maku rapporta ça aux deux autres, et après avoir fini leurs plats, ils s'en allèrent, remerciant la serveuse, et en passant devant les cinq types, l'oreille se recolla à la jambe de Maku et disparut.


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Les trois enfants des trois clans racines de Kumo s'arrêtèrent dans une clairière éclairée, arborant de somptueuses fleurs. Nyuuwa alla sentir toutes les fleurs et profita de la beauté des lieux, Maku, quant à lui, révisait ses jutsus médicaux avec Doloko.

- Kinton no Yoroi ! Cria Doloko, et la croix en métal sur le dos de Doloko se colla à sa peau, lui donnant une deuxième peau en métal, mais les couleurs de ses vêtements et de sa peau réapparurent.

Les mains de Maku devinrent bleues avec la concentration de chakra, et elle créa ainsi des scalpels de chakra. Il fonça sur Doloko qui, malgré le poids du métal, esquiva très simplement. Mais une des mains de Maku s'était détachée et masquait le visage de Doloko, qui essayait de l'enlever. Maku en profita pour renforcer son poing par du chakra et donna un coup violent à Doloko, qui l'envoya valser. La main de Maku avait repris sa place et Doloko se releva sans égratignure, mais là où le choc du coup de Maku avait touché, la peau de métal était tombée.

- Je crois que c'est bon, dit Doloko d'un ton calme, en même temps que la peau de métal se retransformait en croix derrière son dos.

Les cinq hommes du bar apparurent, encapuchonnés, et l'un dévoila son visage. L'homme avait une cicatrice en forme de Lune sur celui-ci.

- Je me présente, Tsuki Sakki. Je viens prendre votre ami des Nakigara, dit-il.
- Tu rêves, avaient-ils tout les trois clamé.

Les quatre hommes sortirent des armes, plus dangereuses les unes que les autres ; un maillet, un bâton avec des pics, une fronde à boulet pointu, des katanas… Mais toutes les armes volèrent et partirent dans les bois sous les regards hébétés des cinq hommes. Doloko avait la main tendue vers la direction des armes.

- Le métal est inutile contre moi, dit-il.
- Hanna shuriken ! Cria Nyuuwa, à la surprise de ses adversaires.

Les pétales des fleurs tourbillonnèrent tels des shurikens et foncèrent sur les ennemis, qui exécutèrent une technique de substitution. Les mains de Maku partirent dans le sol et il se retrouva sans mains.

- S’il y en a un qui me bat en un contre un, sans arme et sans jutsu, simplement au taijutsu, et bien, je vous laisserez, avait dit la voix de Tsuki, qui descendait d'un arbre avec un sourire en coin.

Doloko s'avança et laissa sa croix au sol. Il prit une position qui était un mélange entre la boxe chinoise et le kung-fu. Doloko fonça sur Tsuki avec un vitesse époustouflante, car celui-ci était habitué à se battre avec une croix en métal sur le dos, et donc sans elle, sa vitesse augmentait énormément. Il frappa Tsuki, l'envoyant en l'air et Doloko réapparut loin au-dessus. Il tomba en tourbillonnant sur un pied, puis frappa Tsuki, qui tomba avec fracas.

- La technique du météore, mais simplifiée et moins forte, dit-il, en retombant comme un chat au sol.
- Les Senrai n'étaient pas forts qu’à distance, mais aussi au corps à corps. Comparés à moi qui ne fais que dans la distance, clama Nyuuwa.
- Et moi, je fais du corps à corps mais je préfère utiliser mes jutsus, rajouta Maku.

Tsuki se releva tant bien que mal et mangea une pilule. La cicatrice sur son visage s'illumina et il sourit. Il courut autour de Doloko, mais sa vitesse était tellement accrue que Doloko avait l'impression de voir plusieurs Tsuki.

- La pilule de la Lune que mon maître à créée pour moi et qui accroît ma puissance au corps à corps, dit-il.

Il frappa Doloko avec frénésie, l'envoyant à gauche, à droite et pour finir contre un arbre. Doloko se releva et constata que du sang coulait de sa lèvre, ainsi que Nyuuwa, qui recula de peur. Doloko sortit une pêche de sa trousse.

- La pêche de l'Immortel. Elle a l'air d'une pèche normale mais est remplie du saké des Immortels, dit-il en mangeant la pêche.

Une minute passa et deux taches rouges apparurent sous ses yeux. Il commença à tituber sous l'effet de l'alcool.

- Viens te battre, vieille moule. Hic ! Dit-il, complètement saoul.

Tsuki fonça, mais Doloko évita souplement et le frappa de plein fouet. Pendant tout le reste du combat, Doloko esquiva et frappa, tout en dévastant tout au passage. Tsuki était au sol, inconscient, et Doloko se tenait, saoul, au milieu de la clairière. Les quatre autres hommes descendirent des arbres et foncèrent, armes en bois à la main, mais le sol en dessous d'eux céda et les mains de Maku refirent surface, toutes crasseuses.

- Mes petites mimines aiment creuser des galeries et des trous, dit-il en rigolant.

Maku s'approcha amicalement de Doloko, qui était comme dans un état léthargique, et Maku lui fit une entaille au front afin que l'alcool se dissipe, puis referma à l'aide d'un shousen. Doloko était redevenu sobre et Nyuuwa les rejoignit en courant gracieusement. Ils repartirent comme si rien ne s'était passé. Leur prochaine étape était Konoha.



N.B: Maku mange comme un cochon.

Que vont-ils faire à Konoha ? Je sais pas moi-même.

Infos Sup: La pèche de l'Immortel est tiré d'un manga du nom de Soul Hunter et de la mythlogie chinoise.

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