Fiction: Je suis vénal (terminée)

Aucun rapport entre la fic et le sujet, c'est juste pour dire que, comme mon autre fic, Ambu no Okashira, c'est en grande partie pour regagner tous les N€rutos perdus au NFC. petit one shot sur Temari et Kiba, je trouvais qu'ils allaient bien ensemble.
Classé: -16D | Romance | Mots: 2291 | Comments: 9 | Favs: 7
Version imprimable
Aller au
Garok (Masculin), le 21/04/2007
Yo, les gens, ça va ? Alors voilà, c'est la fin des vacances, donc je suis hyper productif. J'ai déjà un chap cinq en cours, mais j'ai décidé de faire une pause avec un couple que je n'ia pas encore vu, donc voilà.



Chapitre 1: réconciliation



Temari pestait contre son petit frère. Chose qu’elle ne se serait d’ailleurs pas permise en sa présence. Kazekage de merde ! Pourquoi c’était toujours à elle de faire les déplacements Konoha-Suna ? Certes, c’était un beau village, avec un beau mec… Non, mais à quoi elle pensait ? En plus, Naruto avait vraiment raison, il puait beaucoup trop le chien… Encore que ça pouvait être excitant… Bon, enfin, bref, c’était quand même saoulant !

-Putain de petit frère…

-Tu parles toute seule, Temari ? demanda une voix tout de suite identifiée.

Ce qui n’empêcha pas son émetteur de se prendre un gros coup d’éventail sur le crâne tandis que la jeune fille criait :

-KIBAAA !!

Réveillé par ce cri, le jeune homme se releva en s’appuyant sur son énorme chien.

-Non, mais ça va pas ! Si tu m’avais reconnu, pourquoi tu m’as frappé ?

-Pour t’apprendre à ne pas surprendre les gens comme ça ! T’as idée de la peur que tu m’as faite ! Si ma constitution n’était pas celle d’un ninja, j’aurais eu une crise cardiaque !

-Bon, ça va… Je suis désolé, hein, je voulais pas t’effrayer.

-Non, finalement, t’as raison, c’est ma faute, j’aurais du sentir ta puanteur.

Kiba sursauta. Pourquoi l’insultait-elle dès qu’elle le pouvait ? Elle trouvait ça amusant de le rabaisser ? Elle avait compris qu’elle tirait sur une corde sensible, ou quelque chose comme ça ? Pire, elle avait peut être compris qu’elle hantait tous ses rêves et elle essayait d’en jouer ? Il décida de remettre ces interrogations à plus tard, et demanda, un peu sèchement :

-Qu’est ce que tu fous là ?

-Ca ne te regarde absolument pas.

-Si, tu as passé la frontière, tu es à Hi no kuni, par conséquent tu es sur notre territoire, alors tes intentions, ou je vais devoir devenir violent.

La blonde fut surprise du ton soudain de l’Inuzuka. Il n’avait donc aucun sentiment pour elle ? Elle savait que les ninjas devaient les écarter en service, mais un sentiment aussi fort que l’amour ne pouvait être occulté selon elle, donc, nécessairement…

-Okay, okay, calmes toi, je suis porteuse d’un message pour Hokage sama, voilà, ça va comme ça, ou il faut encore que je te montre mes papiers ?

-C’est bon.

-Et… si ce n’est pas indiscret, qu’est ce que toi, tu faisais sur mon chemin ?

-Ton chemin est celui de tout le monde, ne crois pas que j’ai eu particulièrement envie de m’y mettre. Rétorqua-t-il, acide. Je rentre de mission, et je suis passé par hasard de ton côté.

Le ton montait de plus en plus.

-Ah, zut, alors, j’ai vraiment pas de chance… balança Temari.

-Dois je comprendre que tu ne souhaites pas ma présence ? répondit Kiba avec un apparence peu convaincante de calme.

-Oui ! Tu dois le comprendre.

-TRES BIEN ! Akamaru !

Le chien bondit aux côtés de Kiba.

-Tiens, prends ça, dit-il en lui donnant une pilule militaire et en montant sur son dos, et barrons nous, la folie furieuse pourrait nous affecter si nous restons trop près d’« elle ».

Le poil d’Akamaru vira au rouge, et il disparut à l’horizon en emportant son maître.

-C’EST CA, CONNARD, BARRES TOI, TU PUES ENCORE PLUS QUE TON CLEBS !

Au fond d’elle-même, Temari était très heureuse du départ de l’Inuzuka. En sa présence, elle ne savait pas pourquoi, elle se sentait bizarre. Son cœur battait plus vite, la chaleur gagnait tout son corps, et elle devenait timide quand le contact se prolongeait trop. Au fond, quand elle l’insultait, c’était plus un réflexe d’autodéfense qu’autre chose. Mais bon, son départ laissait quand même un gros creux quand il n’était plus là. Elle s’en voulait tout particulièrement aujourd’hui, elle avait vraiment été odieuse. Mais en même temps, il l’avait surprise, il l’avait prise en défaut, à quelle autre réaction pouvait-il s’attendre ? « Quelque chose de moins désagréable, probablement », songea-t-elle amèrement. Elle se promit d’aller s’excuser dès qu’elle arriverait à Konoha, avant même d’aller voir cette vieille carne rancie d’Hokage ! La conscience un peu plus légère, elle repartit.


Une fois qu’elle eut passé les portes, les premières personnes qu’elle rencontra, ce furent Kurenaï et Shizune. Elle demanda à la senseï de Kiba où il était.

-Tu veux te faire pardonner ? Lui répondit-elle. Tu fais bien, Kiba sombre en pleine déprime. Il est au bar avec Shino et Hinata qui essayent de recoller les morceaux, et une bouteille de saké pour oublier. Un conseil, dépêche toi, si tu traînes trop, tes excuses tomberont dans l’oreille d’un comateux éthylique.

-Merci beaucoup, Kurenaï san.

Et elle se précipita au bar. Le soir était venu, et elle savait que les loufiats locaux abusaient de leurs clients après le coucher du soleil.


Lorsqu’elle arriva au bistrot, une voix un peu brisée par l’alcool atteignit ses oreilles :

-Et là, elle m’a dit que je puais encore plus qu’Aka…hips… Akamaru.

-Kiba, tu devrais peut être arrêter de boire. Suggéra une voix de jeune fille.

-Non, Hinata… Je veux…hips… je veux l’oublier, cette salope. Putain, mais je pense encore à toi, mais barres toi de mon crâne, Temari, je t’aimes plus, casses toi !

La jeune fille de Suna ne fit absolument pas attention aux imprécations que le jeune garçon adressait à son double onirique et s’approcha de lui en lui glissant à l’oreille :

-Tu parles tout seul, Kiba ?

-Ah, non ! Pas toi… hips… pas toi !

-Eh bien, moi qui venait pour m’excuser de mon comportement de tout à l’heure…

-Et alors, puis… puisque tu vas reco…recommencer ? T’es sans cœur, de toute façon… Patron, encore ! Hurla-t-il.

Là, Temari était doublement énervée. D’abord, parce que ce garçon qui lui faisait tout ces effets étranges qui sont listés exhaustivement plus haut la traitait de sans cœur, mais aussi parce que ce même garçon s’apprêtait à avaler son un, deux, trois, quatre,… 25ème verre de saké, et que le patron s’empressait de répondre à la demande de cet enrichissant client. Cet homme semblait bénir les déprimes salutaires qui aidaient beaucoup à arrondir les fins de mois. Tandis que le barman s’affairait, Temari s’approcha du patron, et lui murmura avec une douceur menaçante.

-Refusez sa commande…

-Et pourquoi, s’il vous plaît ? Se rebella le bougnat.

-Vous voyez ce que je porte sur mon dos ? C’est un éventail géant. Avec, j’ai déjà rasé plusieurs hectares de forêt en un coup. Je ne crois que votre bar minable bâti avec du plâtre y résisterait. Seulement, le meilleur moyen de savoir, c’est peut être de tester ? Qu’en pensez vous ?…

Le patron promit de ne plus servir un seul verre d’alcool quel qu’il soit à l’héritier du clan canin pour les six prochains mois. Cela fait, Temari revint à la table où elle avait abandonné Kiba. Apparemment, Shino et Hinata avaient compris qu’il se jouait là quelque chose d’important car ils avaient quitté les lieux. Temari s’assit en face du jeune homme. Ensuite, elle tenta, opération difficile, de capter son regard qu’elle connaissait déjà par cœur. Quand ce fut fait, la première personne à parler ne fut pas elle, mais son vis-à-vis :

-Quoi, t’es encore là ? Grogna-t-il. Qu’est tu m’veux ?

Elle passa outre son manque total de délicatesse.

-Bon, Kiba, je voulais m’excuser pour cet après midi, j’ai été odieuse, je le sais, tu m’as surprise et j’ai mal réagi.

-Et pour les aut’fois, hein ? Pourquoi tu m’as insulté ? Hein ?

Elle rougit.

-Les autres fois, c’était parce que… parce que… Non, je peux pas te le dire…

-Pourquoi ? La pressa-t-il.

-A… Ailleurs, s’il te plaît, mais pas… ici.

En effet, un certain nombre de mâle à l’air pervers l’observait d’un air gourmand. Kiba, malgré le nuage d’alcool qui embrumait ses pensées eut une vision extrêmement précise de tous ces visages bestiaux avec un œil pendant hors de l’orbite, ou bien la mâchoire inférieure arrachée.

-Qu’est ce vous regardez, bande de porc ! C’est pas un morceau de viande, et vous êtes pas des affamés, alors gardez plutôt l’œil sur vos verres !

Temari aurait été aux anges si la situation n’avait pas été aussi glauque. L’Inuzuka se tourna vers elle :

-Barrons nous, t’as raison, cet endroit est craignos.

Il lui passa un bras autours des épaules et ils se dirigèrent vers la sortie. Le patron voulut les arrêter et demander à Kiba de payer, mais celui-ci tourna à peine la tête et lui lança en montrant ses canines surdéveloppées un regard tellement meurtrier que la jeune fille elle-même se raidit légèrement contre lui. Puis il redevint normal et ils sortirent pour de bon.


Effectivement, Kiba l’avait amené dans un endroit moins craignos. Mais l’ambiance était tout aussi stressante. On voyait partout des couples qui s’embrassaient, qui se caressaient, qui se… hem, enfin, voilà, le falaises des Hokages la nuit, quoi.

-Ils te perturbent aussi, ceux là ? Lui demanda Kiba qui avait commencé à cuver son alcool, rafraîchi par l’air de la nuit. T’es vachement nerveuse comme fille, en fait…

Il se moquait gentiment. Visiblement, son animosité était partie avec quatre des six grammes d’alcool par litre de sang qu’il s’était infligé.

-Bon, puisque la présence te coince tant que ça, je vais t’emmener dans un endroit vraiment spécial. La prévint-il

Alors, il lui prit la main l’entraîna dans un itinéraire interdit passant par la pelouse (et prière de ne pas marcher dessus, s’il vous plaît). Ils coururent (ben oui, c’est des ninja) longtemps, avant de déboucher dans un parc magnifique avec un grand lac d’eau claire. Alors Kiba s’arrêta et la lâcha, comme pour pouvoir profiter pleinement de cet endroit, et fit quelques pas en avant. Elle, elle était pétrifiée. Cet endroit était réellement féerique. Le garçon chien l’arracha à ses pensées.

-Viens.

Ils s’approchèrent du lac, et ils s’allongèrent sur l’herbe.

-Dis moi, Kiba, on est où là ?

-Domaine privé de l’Hokage, pourquoi ? répondit-il, nullement gêné. Oh, ne t’inquiètes pas, poursuivit-il en voyant l’expression légèrement paniquée de son amie, elle n’y vient jamais.

Il y eut un moment de silence, puis il demanda :

-Alors, maintenant qu’on est ni dans un bar, ni exposés un tant soit peu aux regards, quelle est la réponse à ma question ?

-Eh, bien, en fait… C’est… c’est parce que… parce que quand tu es là… je me sens… comment dire…

Kiba l’écoutait. Il n’était pas pressé, avec la regarder, c’était une de ses activité préférée.

-Je me sens bizarre… comme affaiblie… Je… je… je suis amoureuse de toi, voilà, t’es content ?!

Et elle explosa en sanglot en roulant face contre terre. Kiba, lui, se redressa sur son coude, et lui attrapa l’épaule, avec douceur. Temari était étonnée, tout ses geste lui avaient toujours semblé plus ou moins empreint de sauvagerie. Puis, toujours doucement, il la retourna vers lui, et déposa un baiser sur ses lèvres. Puis il les décolla, mais, avant qu’il n’ait pu prendre assez de recul, elle l’embrassa à son tour, avec beaucoup plus de passion. Sa bouche s’entrouvrit, et il sentit celle de Temari faire de même. Il fit entrer sa langue dans la bouche de son amour, et caressa son palais, sa langue, tandis qu’il refermait ses bras sur elle, et s’allongeait dessus. Il sentit ses cuisses l’enserrer. Le reste sombra dans une folie passionnelle, et il ne se souvint plus tard que du bonheur.

Le lendemain matin, Temari se réveilla nue contre son Kiba adorée sous une ombre menaçante. Elle choisit de n’y pas faire attention, car, entre les bras du maître canin, elle avait le sentiment que rien ne pourrait lui arriver. Enfin, presque rien. Ce qui n’était pas inclus dans le presque se racla la gorge.

-Hum, hum…

Alors seulement, elle consentit à ouvrir les yeux et à les lever vers la source de l’obscurité. Elle déglutit. De face, Tsunade était effrayante. Mais en contre-plongée, et à contre-jour, c’était pire que tout.

-Puis je savoir ce que vous faites chez moi ? Murmura la sanin, avec une dangereuse lueur dans le regard.

Kiba, lui, dormait toujours.

-Euh… eh, bien… en fait… tenta d’expliquer Temari.

-C’est bon, j’ai compris, t’inquiètes pas, vous aurez rien… A part ça, Temari, pourquoi es tu ici ?

-Eh bien, j’apporte un message de la part de mon frère. Euh… attendez, je vais le chercher.

Elle fouilla dans son tas de vêtements, et en extirpa finalement un rouleau qu’elle tendit à son aînée.

-Merci.

Tsunade sembla sur le point de partir, puis se ravisa et demanda à sa cadette

-Au fait, t’as eu du plaisir ?

Temari arbora alors une jolie teinte carmin capable de concurrencer celle d’Hinata.

-C’est bon, tu peux me le dire, on est entre fille.

-Ou… oui, c’était pas mal… finit-elle par avouer.

Tsunade sourit.

-Allez, je vous laisse, mais ne traînez pas trop, mon jardinier arrive dans une heure.

Et elle partit pour de bon. Temari se tourna vers Kiba qui dormait toujours, quitta son rouge pour passer à un sourire sadique et se dirigea vers son éventail.


Un mois plus tard, à Suna no Kuni.

-Temari, tu es sûre que ça va ? demanda le Kazekage à sa sœur.

-Bien sûr, pourquoi ça n’irait pas ?

-J’en sais rien, peut être parce que tu me demandes d’être chargée de tout les messages entre Konoha et Suna.

-Et alors, répliqua-t-elle en rougissant, je ne vois pas ce qu’il y a de mal à aimer cette ville, elle est très belle !

-Bon, c’est comme tu le sens. capitula Gaara en soupirant.

-Merci, mon petit frère ! lui dit-elle en lui faisant la bise.

Elle sortit de son bureau en hurlant de joie. Décidément il ne comprendrait jamais rien à sa sœur…




Chapitres: [ 1 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: