Fiction: serpent blanc

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Tu rêvais, mon petit, d’un sommeil agité que seuls deux personnes pouvaient guérir.
Mais bientôt, tu les perdras.
Car tu voulais être fort.
C’est ce qui te perdra.
Petit serpent.

Il courait à travers le village, traversant une route qu’il ne connaissait que trop bien.

Traversant, une à une, les rangés de regards haineux, d’insultes et de menaces.

Le sol sentait l’humidité, comme un jour de pluie.

Le petit brun courut de plus en plus vite, fuyant la menace.

Son cœur battant à la chamade, son souffle irrégulier

Il fallait fuir…

Trop tard.

Le serpent vient, rasant tout sur son passage, tuant puis dévorant les villageois.

Et là, le garçon reçu les coups des survivants.

" C’est de ta faute !! "

"Démon !! "

Le serpent s’approcha de lui. Les coups redoublèrent.

"Tu ne mérite pas de vivre !! "

" Dégage monstre !! "

Le garçon fermais les yeux.

il sentait son sang coulant le long de son corps, la douleur qui lui lacerait tout ses membres comme un poison

infernale.

Puis tout cessa. Il crut être mort. Il ouvrit les yeux.

Ce fut pire.

Le serpent se tenait devant lui, il abordait un visage humain.

Son visage.

" Je suis toi. "

Non !!

" Tu es seul, nous sommes seuls. "

Non, ce…ce n’es pas vrai…

" Si, pour l’instant tu n’est qu’un faible. Mais bientôt, tu deviendras fort. Mais pour cela, laisse moi te dévorer ! "

Jamais !!

" Si, fais le et tu ne seras plus jamais faible. Et tu tueras tous ce qui se mettront en travers de ton chemin, NOTRE chemin !! "

NON !!

La terre trembla puis le serpent ouvrit sa gueule et le dévora.


Tu t’es agité, comme un pauvre diable, dans ton lit.
Hurlant de peur et de douleur.
Jusqu'à que quelqu’un entende des cris.
Et te prenne dans ses bras pour calmer la douleur.
Petit serpent.



Elle l’enlaça, lui frotta ses joues pales, calma ses pleurs nocturnes, puis lui murmura qu ‘une voix douce :

" Rendors toi mon chéri, je suis là. "

Puis elle affaiblis son étreinte, voulant le veiller. Son fils lui pris sa main, la serrant de toutes ses forces.

" Reste, disait t il en pleurant, ne pars pas ! Reste avec moi, je t’en supplie, ne pars pas. "

D’un geste doux, la mère lui caressa la joue, et lui fit une promesse destinée à ne pas être tenue.

" Je resteras toujours avec toi, alors sèche tes larmes et ne pleurs plus, ou sinon loin des regards, car personnes

n’aiment les faibles. Les gens ont jusque pitié d’eux. Sinon ils ne les aideraient pas. Mais, moi je suis ta mère et je

t’aime, alors je te protégerais toujours."

" Promis ? "

"Promis, mon petit Orochimaru. "


Et tu t’es endormi, rassuré.
Sous l’œil bienveillant de ta mère.
Ignorant que, le lendemain, ton cauchemar se réalisera.
Demain, tu maudiras ta mère.
Petit serpent.

"Je t’aime, maman."
"Moi aussi, mon cœur."

****

Courir. Fuir. Ne pas regarder en arrière. Ne pas sentir le feu qui, tout proche, arrive. Ne pas penser. Ne pas respirer. Ne pas pleurer. Fuir.

Une souche, Orochimaru l’évita

Une biche ployant sous le poids d’un arbre déraciné, il continua son chemin.

Des gens hurlant au loin, il ne se retourna pas.

Il continua de fuir. Fuir son cauchemar, son passé, son village en proie aux flammes.

Et sa mère.

"Laissez le, prenez moi à sa place ! "

Non, pas ça…

"C’est sa faute si le village est attaqué, les démons le cherchent ! "

Il ne fallais pas qu‘il pense à ça !

" Non, ils veulent l’épée qui l’a vaincu, non son réceptacle.

Les démons avaient commencé à saccager le village, fouillant puis détruisant les piètres habitations faites en bois. Mettant le feu au village, pour faire sortir toutes les personnes des maisons ou pour s’amuser ? Nul ne le saurait jamais.

"A quoi servirait l’épée, pauvre idiote ! C ‘est la larve qu’ils veulent ! Et il faut faire ce que ses putains d’anciens n’ont pas eu le cran de faire, il y a cinq ans déjà ! "

Il était caché derrière la porte, entendant tout. Son serpent en peluche à la main.

" Tuer le fils du chef du village, après son sacrifice ? Tuer un nourrisson sous prétexte qu’il abrite un démon ? C’est ignoble. Quoique j’y ai pensé..."

Il ne voyait pas le visage de sa mère. En entendant ça, il sentit son petit cœur se glaçer.

"Oui, le regarder vivre m’emplissait de honte, " Comment ai je pu engendrais une telle horreur !? », me disais-je parfois. "


Non…il avait du mal entendre, c’était tout…

"Hé, puis ses manières si craintives, son visage, ses mains, il a tout qu’une fille, nous qui en voulions une…parfois je me dis que cet enfant est le fils d’Orochi, et qu’il a pris la place de notre fille. "


Elle disait tout le temps qu’il était le garçon le plus mignon du monde. Elle disait que pour tout l’or du monde elle ne se séparerait jamais de lui.

Elle disait qu’elle l’aimait !!

"Alors, pourquoi ne l’as-tu pas tuer ?! "

Il serait son doudou contre lui, paralysé par la peur.

" Je…je ne pouvais pas. J’avais promis à…Akita de m’occuper de lui. Et même …si j’éprouvais de la rancœur à son égard, j avais pitié de lui… et je… je t’empêcherais de lui faire du mal Akihito "

" Bien, alors, je n’ai plus qu’à te tuer avec lui. "

Un démon, cet homme était un démon…qui fut suivit par le sang et les larmes, ainsi qu’un monstre aux yeux vermeils dans lequel tournoyaient trois gouttes noires.


Il s’arrêta, repris son souffle, deux secondes. Puis, s’affala, épuisé contre un arbre. Faible créature impuissante.

Crac !

Le bruit le tira de sa somnolence, terrifié il voulut partir. Ses maigres jambes lui firent faire trois pas, pas un de plus. La boue macula son kimono blanc, déjà rougit par le sang.

Crac !

Le bruit s’intensifia. Il approchait.
Le futur traître voulut se lever mais ses tentatives le plongèrent un peu plus dans la boue.
Finalement, ses blessures, la boue et ses larmes eurent raison de lui.
Son petit corps meurtris, se glaça, le serpent sentit juste une chaleur sur sa joue.
Ses yeux firent celui qu’il voulais fuir : un adolescent bruns aux yeux noirs, l’air ahuri qu’un singe. Avec un étrange bandeau au front.
Plus ses yeux se fermèrent, ainsi que son cœur.

***

Journal de bord de Sarutobi Shikoku. (Pitié appelle moi Sarutobi comme tout le monde mon cher journal…et merde j’avais oublié que tu savais pas parler)

21h30-hopital

Cher journal

Journée pourrie en somme.
J’au vu Danzou, il m’a énervé en disant que, quand il sera sandaime, j’aurais « l’insigne honneur de lui ciré les sandales ».

IL REVE CE FILS DE …. !!!

C’est MOI qui serai le sandaime, pas lui !

Ensuite, pendant la mission, tombé dans une embuscade, géniale surtout que j’était SEUL ! Contre vingt-quatre !
Non, je n’ai pas pris la fuite, j’ai juste profité qu’une ouverture pour m’en aller.
Résultat : une cheville foulée, un premier sensei en rogne, un autre qui m’a réprimander sur ma « dangereuse témérité » et des équipiers qui ont hurler, surtout cette folle de Kohal, elle m’a tiré l’oreille parce que elle croyait que je l’écoutait pas !
(Ce qui était un peu vrai...)
Ensuite découverte qu’un gamin de cinq ans, blessé à mort…
…
…
…
Il est en réanimation, selon les médic heureusement que je l’ai trouvé sinon il était …
Et moi, je suis là en train de faire l’idiot tandis qu’un gosse de l’age de Tsunade-chan est entre la vie et la mort.
J’me dégoutte.
Il avait un drôle de regard que je l’ai trouvais, comme si…il voulait que je finisse le travaille… C’est le genre de regards qui me fait froid dans le dos…
Espérerons qu’il va aller mieux.
Bon je dois y aller, au revoir cher journal.
Sarutobi, le futur roi des shinobi !


***

Dans les ténèbres, le serpent ricana.
" Tu seras bientôt à moi, jeune imbécile. "
Il se mouva sans bruits, attendant son heure.

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