Fiction: Quands des rencontres changent les destins

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Anji marchait depuis plusieurs heures, ne sachant où aller, laissant ses pas le guider. Il faisait nuit noire quand il s’arrêta enfin pour se poser contre un arbre. Bien que la fatigue lui dictait le sommeil, il mit du temps à s’endormir, l’esprit torturé par des visions de son soleil, son amour, Shibi.

Quand il se réveilla le lendemain le soleil était déjà haut dans le ciel. Il garda les yeux fermés, profitant de la chaleur sur sa peau, quand il entendit un bruit près de lui.
Il se leva d’un coup, aux aguets, et vit un jeune de son âge en train de faire des pompes.

A ce moment le garçon tourna la tête vers Anji et lui dit : « Tiens, réveillé ? Tu n’es pas matinal !
- Qui est-tu ?
- Je suis Sanosuke Sagara, je viens d’un hameau de fermiers à l’autre bout du pays du feu. Et toi, qui est-tu ?
- Je suis Anji Hyûga et je viens de ces bois que l’on peut voir là-bas. »

Et c’est ainsi qu’ils firent connaissance. Chacun daignant, au fur et à mesure des révélations de l’autre, en dire un peu plus sur lui.
Sanosuke su toute l’histoire de son camarade, sauf ce qui concernait Shibitso, tandis qu’Anji découvrit le passé de son compagnon :



Celui-ci avait vécu toute son enfance dans une ferme où il ne ménageait pas sa peine, mais cela ne lui convenait pas, il rêvait d’aventure, de grandes épopées…
C’est alors qu’il y avait six mois, ceux qu’il avait toujours considéré comme c’est parents, lui apprirent qu’ils l’avaient trouvé quand il était bébé, avec sur lui un simple parchemin.
Il prit le parchemin et s’isola.
Après l’avoir manipulé de différentes façons, il invoqua un très vieux loup, qui vivait encore grâce au ninjutsu, et qui faisait office de mémoire de son clan. Il lui apprit qu’autrefois, ses ancêtres et ceux de Sanosuke avaient fait un pacte. Et que le jeune fermier en était l’héritier.

Quatre mois passèrent, pendant lesquels Sanosuke apprit à maîtriser, avec l’aide du vieux loup, son héritage. Cet héritage était à base de ninjutsu, taijutsu et genjutsu.

Puis l’ancien garçon de ferme fit ses adieux à sa famille, et partit sur les routes, pour parfaire son apprentissage.
Cela durait depuis deux mois quand il avait vu Anji, et il l’avait rejoint, souhaitant que celui-ci accepte de le rejoindre, afin de mettre fin à sa solitude.



Après cette discussion, ils marchèrent tranquillement dans la forêt, et ils décidèrent de faire un bout de chemin ensemble.

Leur vie se régla bien vite : le matin au réveil ils chassaient pour se nourrir, puis ils s’entraînaient en s’affrontant jusqu’en début d’après-midi. Ils prenaient leurs repas puis reprenait la route, parlant théorie tout en marchant. Ils souhaitaient s’apprendre leurs techniques pour les combiner.

Ils progressaient à une vitesse phénoménale, et, deux semaines plus tard, alors qu’ils marchaient, ils virent venir quelqu’un vers eux.

Sasuke tibutait, il s’enfonçait dans les bois en utilisant ses dernières forces, son combat contre Naruto l’avait épuisé. Il devrait sans doute faire une pause avant de repartir.
Et c’est un Sasuke à bout de forces qui arriva devant les deux compères.

Ils se regardèrent sans bouger pendant plusieurs minutes, Sasuke se demandait qui ils étaient.
Quand il reconnut les yeux blancs du Hyûga et qu’il vit qu’il n’avait pas de bandeau frontal, il pensa tout de suite à des déserteurs.

Il se mit aussitôt en position de combat, craignant que ceux-ci ne s’en prennent à lui.
Ce réflexe fit rire Sanosuke au éclat qui lui dit : « Alors comme ça on se bat sans savoir avec qui ni pourquoi ? C’est idiot ! D’autant plus que tu est à bout de force. »
Sasuke lui répliqua que se serait bien suffisant pour le rétamer et ce fut au tour d’Anji de sourire tout en lançant : « Enchanté moi aussi ! ».

Sasuke était de plus en plus perplexe quand ils sentirent des ninjas en approche.
Ils firent tous trois volte-face et se mirent en posture de combat.

C’étaient des ninjas d’Oto, ils étaient quatre. L’un d’eux pris la parole : « Allez Sasuke, il est temps de rejoindre Orochimaru ».
L’héritier du clan des loups s’écria alors : « ça il n’en est pas question ! », et faisant apparaître un grand bâton en fer de la taille d’une lance, il se jeta sur l’un des ninjas et l’assaillit de coups. Il maîtrisait son art a merveille et son adversaire fut bien vite dépassé.

Pendant ce temps, le semi ours fit apparaître une boule de feuilles en rapide rotation qu’il jeta sur un autre ninja. Celui-ci parvint à esquiver sans difficultés mais quand elles furent proches de lui les feuilles voltigèrent dans tous les sens, certaines flottaient proche du ninja. Anji pouvait apparaître à la place d’une de ces feuilles et c’est ce qu’il fit. Il prit la place d’une feuille derrière son ennemi et d’un coup de poing surpuissant le traversa de parts en parts.

Il donna ensuite un grand coup sur le sol et de nombreux débris de terre et de pierre jaillirent du sol pour stopper leur course dans le corps du troisième ninja qui n’avait rien put faire.

Alors que Sano terminait son combat en tranchant en deux son adversaire à l’aide d’un chakra vent, le dernier ninja voulut s’enfuir pour alerter son maître.
Mal lui en prit de tourner ainsi le dos à ses ennemis car il se retrouva transpercé par plusieurs pics de glace qu’avait créé Sanosuke.

Sasuke était époustouflé par la performance des deux autres.
Sanosuke Sagara s’approcha et lui dit : « Alors comme ça on veut rejoindre leurs rangs ? Ignores-tu toute les atrocités qu’ils commettent, mais aussi celles qu’ils subissent ? »
Puis ce fut Anji qui compléta en disant : « Oto est un avant-poste de l’enfer sur terre ! Nous ne te laisserons pas y aller ».

Sasuke leurs répondit qu’il n’avait que faire de tout cela, qu’il devait devenir fort.
Anji lui répliqua alors, sourire en coin : « Tu espère vraiment devenir fort aux côtés de ce genre de nazes que nous venons d’éclater ? »
« Tu deviendra bien plus fort avec nous » affirma Sano.

L’Uchiwa n’en revenait pas, était-ce une proposition ? Leur réponse fut que oui, s’en était une.
Il leur dit qu’il ne pouvait pas accepter comme ça une invitation d’inconnus.
« Parce que c’est pas un inconnu Orochimaru ? » lui lança Anji.

Sasuke dut, à son plus grand plaisir, s’avouer vaincu. Effectivement il en était enchanté car il regrettait déjà sa décision de trahison, sans pouvoir faire demi-tour.

Après que nos trois protagonistes se soient présentés, ils reprirent la route. Heureux d’être entourés de compagnons.


Après quelques jours d’entraînement, ils décidèrent de mettre fin à cette routine en allant en ville. Ce qui représentait pour eux action et amusement.

Ils arrivèrent dans une grande cité du pays des vagues. Ils avaient choisi ce pays car, n’ayant pas de villages de ninjas, il était exposé aux profiteurs de toutes sortes, des petits bandits sans envergure aux mukenins classés S. Les uns comme les autres voyaient ici une terre d’asile où ils pourraient exécuter leurs méfaits sans véritables représailles.

C’est donc dans l’optique de jouer aux héros que nos ninjas ados vinrent dans cette ville.

Sasuke c’était laissé convaincre quand les autres lui avaient dit que ce serait un très bon entraînement que d’affronter d’autre ninjas. Ils lui avaient raconté qu’il y aurait des ninjas redoutables à affronter chaque jour.
Et bien qu’il n’y croyait pas vraiment, il avait fait comme si, car au fond, leur compagnie lui plaisait, et il n’avait pas envi de perdre une nouvelle fois ses amis.

Ils marchaient dans la ville regardant autour d’eux. Sano était le plus impressionné, n’ayant jamais connu pour village que son hameau de cinq maisons. Il regardait tout avec curiosité et n’avait put s’empêcher de pousser un cri d’exclamation lorsqu’ils avaient franchi les murailles.

Sasuke était le plus à son aise, ayant toujours vécut à Konoha, même si cette ville était encore plus grande. C’est lui qui dirigeait le groupe et qui les conduisit jusqu’à une petite auberge dans laquelle ils entrèrent.

La première chose qu’ils virent en entrant fut une bande d’hommes de main qui menaçaient le tavernier pour qu’il leurs paye à un prix exorbitant ce qu’ils appelaient une protection, mais qui ne le protègerait que contre eux.

L’aubergiste était dans une très mauvaise posture quand un poing envoya s’étaler contre une table l’un des malfrats. Les autre se retournèrent de suite et virent les trois compères.

Avoir à faire à des gamins fit rire toutes ces petites frappes. L’un dit : « Regarde tavernier, ces mioches sont plus courageux que toi ! »

Mais quand ils voulurent corriger ces « gamins », ils eurent la triste surprise de se faire vaincre sans la moindre résistance.

Sasuke, pour la plus grande honte des malfrats, lâcha : « pff, minable, on a même pas eu besoin d’avoir recours à du ninjutsu tellement ils étaient faibles. C’est avec ça que vous penser progresser les gars ? »

Puis le patron les remercia avant de continuer en disant qu’ils n’auraient pas dut faire ça, que les représailles allaient être terribles pour lui.

Les garçons le rassurèrent et lui dire qu’ils allaient tout arranger le lendemain mais que pour le moment ils leur fallait un bon repas et une chambre pour la nuit et qu’ils n’avait pas d’argent pour payer.

La perspective qu’ils changent d’avis et ne l’aide pas le lendemain le fit accepter leurs demandes, il leur servi même son meilleur plat.


Le lendemain, après un bon petit déjeuner, lui aussi gratuit, ils se dirigèrent vers le repère du parrain de la pègre locale. Tout le monde savait où c’était mais la police n’osait pas intervenir, car on racontait qu’il avait même quelques anciens ninjas à sa solde.

Lorsqu’ils entrèrent, Sano hurla : « Vous êtes en état d’arrestations, ne vous précipitez pas, tous le monde aura le droits à sa fessée dédicacée ! »
Puis les combats commencèrent.

Le beau bâtiment ressembla bientôt à un chantier désaffecté, et tous les hommes de main étaient out.
Quand aux ninjas dont on leur avait parlé, ils leurs avaient semblés tellement faibles que nos héros établir la thèse qu’ils avaient toujours étés trop faibles pour passer chuunins et que, par dépit, ils était partis de leurs villages pour trouver un endroit où l’on reconnaîtrait leur valeur.

La police attendit qu’il n’y ai plus aucun bruits puis entra pour procéder à l’arrestation de tout les malfrats.
Personne n’en revenait, la bande qui les faisait tous trembler, qui avait étendue son influence sur toute la ville avait été démantelée en un jour.

C’est ainsi que commença la longue série d’exploits des trois ninjas du pays du feu, qui allait voir naître des légendes.

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