Fiction: Quands des rencontres changent les destins

C'est une fiction que je prévois longue, qui débute avec une histoire familliale des Hyûgas qu'ils préferaient oublier. Puis qui se prolonge avec la fuite de Sasuke de Konoha, et c'est lors de cette fuite que sont destin bascule. Il y aura quelques personnages de ma composition.
Classé: -12D | Action/Aventure / Romance | Mots: 3337 | Comments: 4 | Favs: 7
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Aller au
pietro (Masculin), le 02/04/2007
Cette fiction, je l'imagine depuis un moment pour moi-même et j'ai donc décidé de la partager.
Pour les amateurs de "Kenshin", vous allez voir un Sanosuke Sagara, mais je suis désoler de vous annoncer que seul le nom est identique (et la coupe de cheveux, je vous fais ce cadeau).




Chapitre 1: Le passé ressurgit



Hiashi était songeur, il repensa à cette nuit d’il y avait dix ans, nuit dont l’évocation était devenue tabou au sein du clan.


Dix ans plus tôt :
Il était tard, des hommes aux yeux blancs préparaient un autel, pour l’apposition du sceau du lendemain.

Ailleurs, un homme avec un signe sur le front se tenait à genoux devant un enfant de trois ans.
Il lui chuchotait d’un air grave ses dernières consignes : « Anji, je ne veux pas que tu sois marqué, nous allons nous enfuir. Quoi qu’il arrive ne t’arrête pas, notre seul chance est d’atteindre les bois avant d’être repérés. S’il m’arrive quelque chose, ne te laisse pas abattre, lutte toujours pour ta liberté, et ne reviens que lorsque tu seras suffisamment fort pour résister à la Soke. »
L’homme pris l’enfant dans ses bras et s’élança.

Alors qu’il sautait de toits en toits Hiashi le reconnu et donna l’alerte. Plusieurs hommes à sa poursuite, le fuyard sauta au dessus des remparts, le gamin toujours dans ses bras et couru vers la forêt. Hiashi lui cria : « Giashi, arrête-toi ! Ne m’y force pas ! » Mais celui-ci continua sa course folle. C’est alors que l’héritier du clan se concentra et que Giashi s’écroula de douleur en se tenant le front. « PAPA ! » hurla Anji. Et son père gémit un faible « Cours » avant de fermer les yeux à jamais. Et c’est en pleurant toutes les larmes de son corps qu’Anji s’enfonça dans la forêt.



Il doit être mort, se dit le chef de clan, il était trop jeune pour survivre seul. Pourtant à l’époque nous avions mené des recherches poussées dans la forêt et nous n’avions rien trouvé, ni l’enfant, ni même son cadavre. Cela nous avait troublé, mais il n’y a guère que moi qui y repense maintenant.

Le père d’Hinata n’avait pas tout à fait tord : Anji était trop jeune pour survivre seul. Mais dans sa fuite au plus profond des bois, il avait rencontré l’ancestrale tribu des Grands Ours.
Ces ours d’une grande sagesse, tirée des origines mêmes de la vie animale, avaient recueillis cet enfant et l’avait protégé, éduqué, entraîné et aimé comme l’un des leurs.
Cette affection avait permis au jeune garçon de se construire, et il adorait sa nouvelle famille. Malgré cela, il ne pouvait pas oublier son père et sa mère. Il ne pensait qu’a son retour à Konoha ou il espérait y retrouver sa mère et son père, car il aimait s’imaginer que cette nuit là celui-ci ne s’était qu’évanouit. Alors il s’entraînait, profitant du savoir des ours, pour pouvoir un jour revenir comme son père le lui avait dit.


Et ce jour vint enfin, quand Anji eu treize ans. Il avait confiance en lui et se sentait capable de défendre cette liberté si chèrement acquise. La veille de son départ, les ours organisèrent un grand banquet, et tous chantèrent et dansèrent autour du feu.
Le lendemain, Anji se leva de bonne heure, et comme chaque jours il partit s’entraîner. Il fut de retour à midi. L’ambiance n’était pas celle du dernier soir, car le départ se faisait désormais imminent. Le repas se déroula donc sans un mot.
Ensuite ils se firent leurs adieux, chaque ours lui souhaita bonne chance et lui offrit des paroles d’encouragement. Enfin, Anji parti, et sans se retourner, pris la direction de son village natale.


En fin d’après-midi, il arriva devant les portes de Konoha et murmura pour lui-même : « Konoha no Kuni, me revoilà » Il franchit les murailles et vagabonda dans le village, profitant de chaque instants. Il ne se rendit pas compte que tout pendant qu’il marchait, une paire d’yeux était fixée sur lui.
Anji fini par trouver le domaine des Hyûga et s’en approcha byakugans activés, à l’affût du moindre piège.
C’est alors qu’il vit un jeune garçon qui semblait avoir son âge, peut-être un an de plus.
Celui-ci s’approcha, sur ses gardes. Il se prénommait Neji, et il lui demanda qui il était pour posséder les byakugans sans qu’il ne l’ait jamais vu. Anji lui raconta tout et c’est ainsi qu’ils se découvrir cousins, mais aucun des deux ne se souvenait de l’autre bien qu’il soit probable qu’il aient jouer ensemble durant leurs enfance.
Après cette retrouvaille, Anji demanda à son cousin si son père avait survécu à ce triste soir et où était sa mère. Il découvrit donc que son père était mort cette nuit-là et que sa mère était décédée d’une terrible maladie l’année précédente.
Le fait de ne pouvoir revoir ni son père ni sa mère le plongea dans une profonde tristesse, et il s’en fut en pleurant et en courant.

Il était désespéré et ne savait où aller. Il se laissa tomber contre un mur et pris sa tête entre ses mains. La paire d’yeux l’observait toujours, et autours de ces yeux un visage, celui d’une jeune fille. Elle décida de s’approcher de ce garçon qu’elle trouvait si beau.
Lorsqu’il senti sa présence il releva la tête. Il lui demanda qui elle était et elle répondit que son nom était Shibitso Gamadi, mais que tout le monde l’appelait Shibi.
Elle s’assit à côté de lui et resta silencieuse. Aucun d’eux ne parlait, mais ils se sentaient bien.

Alors qu’il commençait à faire nuit, Anji lui demanda pourquoi était-elle venue près de lui. Elle rougit d’un coup, chercha ses mots, puis finalement lâcha : « Veut-tu dormir chez moi ? » Sous l’effet de surprise il ne sût que dire, alors il se leva et prenant doucement les mains de Shibitso, il la fit se lever et quand leurs visages se touchaient presque, il lui glissa à l’oreille que rien ne lui ferait plus plaisir.
Rayonnant de bonheur, la jeune fille le tira par la main jusqu’à chez elle. Une fois dans sa chambre, il s’allongèrent face à face, et plongèrent leur regard dans celui de l’autre pendant ce qui leur sembla une éternité, puis ils s’endormirent.



Ils furent réveillés par des coups frappés à la porte : « Shibi, que fait-tu ? Tu vas être en retard en classe ! Et pourquoi as-tu fermé ta porte ? » La concernée se pressa de se préparer, elle dit à son aimé qu’elle finissait les cours à cinq heures et sorti de sa chambre en ouvrant juste assez la porte pour sortir sans que sa mère ne voit à l’intérieur.
Une fois seul, Anji réfléchi sur se qu’il allait faire. Après une heure de méditation, il sorti de la maison des Gamadi et retourna au domaine des Hyûga.

Après quelques heures d’attente devant l’entrée principale du domaine, à épier, caché dans l’ombre, les allées et venues des ninjas, il vit enfin venir Neji. Lorsque celui-ci fut proche de lui, il se montra et après s’être salués ils engagèrent la conversation. Anji voulait ce mesurer à Neji. Il lui expliqua qu’il devait connaître son niveau pour savoir s’il pouvait résister à la Soke. Neji accepta et l’affrontement pu commencer.

Les deux Hyûga, byakugans activés, se toisaient, avant de démarrer le combat.
Anji fit sortir de terre de nombreux projectiles à une vitesse folle. Mais Neji parvint à les éviter avant de contre-attaquer avec les 64 poings du hakke. Alors qu’il s’apprêtait à exécuter sa technique, il vit apparaître devant lui un mur de boue qui stoppa son attaque. Le mur fut à ce moment traversé par un poing d’une formidable puissance. Neji ne pu actionner le tourbillon divin à temps uniquement parce que ses byakugans avait pu voir l’attaque à travers du mur de boue. Aucun des deux ne prenait l’ascendant sur l’autre, et ils s’arrêtèrent à bout de souffle, après de nombreux échanges d’attaques.

Anji dit alors : « Comment pourrais-je empêcher la Soke de m’apposer le sceau, quand je n’arrive même pas à vaincre un seul Hyûga ? »
Puis il se détourna et parti vers le coeur du village.



Shibitso sorti des cours à cinq heures, comme elle l’avait dit. Elle parlait avec ses copines de la journée écoulée, lorsqu’elle vit Anji en train de l’attendre un peu plus loin.
Elle dit à ses copines de continuer la route sans elle. Elles la regardèrent interloquées mais s’en allèrent sans insister.

Elle couru se jeter dans les bras de son amour et resta contre lui.
Se fut Anji qui prit la parole. Il lui dit d’un air triste qu’il devait partir s’il ne voulait pas que la Soke s’en prenne à lui. Ces propos plongèrent Shibi dans un grand désarroi et elle se mit à pleurer. Elle lui dit qu’elle ne voulait pas qu’il parte, qu’elle voulait rester avec lui. Puis elle rapprocha ses lèvres des siennes et ils s’embrassèrent.

Quand ils eurent finis, le jeune garçon sorti de sa poche un pendentif sur lequel il était écrit : Je t’aime.
Il lui passa autour du cou en murmurant : « Je reviendrais, je te le promet, je reviendrais. Et ce jour-là rien ne pourra plus nous séparer »
Et après un dernier baiser il quitta le village, laissant derrière lui une jeune fille abattue.




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