Fiction: Rakurai soshite kasai

Takara a été confiée aux bons soins de Kakashi par ses parents. Elle mène à Konoha une vie aussi tranquille que peut l'être celle d'une kunoichi. Mais quand une ninja de la foudre débarque à Konoha, ça fait des étincelles ! Au programme nous avons pour l'instant : des insultes, de la violence, des pervers, du tricot, un tigre, du lancez de fourchettes, une tête d'ananas, une tête de balais brosse, une tête de psychopathe et un plat à poisson ! Fic écrite avec Takara. Concours au chapitre 6 !
Humour / Romance | Mots: 25244 | Comments: 58 | Favs: 44
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Abunai (Féminin), le 27/07/2006
Cette fiction est un véritable clin d'oeil pour ceux qui me connaissent un peu mais bon : l'idée en gros était de prendre ma soeur, ma copine, sa soeur et moi et de les ajouter au monde de Naruto, tout en changeant bien sûr, noms, passés etc... Bonne lecture !



Chapitre 3: Le jour le plus long



Le jour le plus long :

« Euh… Si je puis me permettre une objection (le regard de Tsunade voulait clairement dire non tu ne peux pas mais Kakashi ne se laissa pas démonter), les parents de Takara me l’ont confiée pour qu’il ne lui arrive rien. Or cette jeune fille a failli nous tuer tous les deux en lançant successivement des fourchettes puis un couteau à pain sans raison aucune. »

L’hokage se tourna vers Abunai pour entendre sa version des faits : ce qui ne devait être qu’une formalité prenait des proportions affligeantes… La jeune kunoichi prit un air très protocolaire que démentit le regard assassin auquel eu droit Kakashi et, s’inclinant devant Tsunade :

« Tout d’abord je me dois de vous remercier de m’avoir acceptée comme apprentie en tant que future med-nin, je vous en suis infiniment reconnaissante. Maintenant… Il est vrai que mes parents ne vous ont pas tout dit : si c’est à vous qu’ils se sont adressés et non à quelqu’un du village de la foudre c’est que je souffre d’une maladie liée à mon jutsu héréditaire… En cas d’émotion violente je deviens magnétique, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Mes parents espéraient que vous pourriez faire quelque chose pour moi. »

Tsunade hésita : les Toradurai lui avaient caché là un détail d’importance… Elle se trouvait en position de pouvoir revenir sur sa parole, mettant ainsi fin à cette situation embarrassante. Après un court conflit intérieur, sa curiosité médicale prit le dessus : elle n’avait encore jamais entendu parler d’une maladie de ce genre et était curieuse de l’étudier. Elle se tourna vers Kakashi :

« Bon. Elle vient de dire qu’elle n’avait pas fait exprès, il n’y a donc pas de problème… De plus il me semble que Takara aussi possède un jutsu héréditaire qui sera extrêmement efficace si elle avait à faire face à ce genre de cas de figure…
- Il faudrait que je sois drôlement rapide quand même, objecta la jeune Tooken, je ne suis pas sûre que ça soit dans mes capacités…
- Et bien ça t’entraînera ! Et maintenant tout le monde dehors, je n’ai pas que ça à faire ! »

Bam ! La porte se referma sur trois ninjas perplexes et un détestant suffisamment les ennuis pour faire quelque chose rapidement (ici s’éclipser) avant que tout ne lui retombe dessus. Takara eut donc le plaisir de se retrouver dans le no man’s land. Si un regard avait pu blesser, Kakashi et Abunai se seraient fait exploser l’un l’autre. Après quelques minutes de silence pesant elle osa un :

« On devrait peut-être y aller non ? »

Le retour fut des plus silencieux. Kakashi et Takara habitaient au dernier étage d’un immeuble sans ascenseur en tant que voisins de palier. Abunai ne put s’empêcher de jeter un regard critique à l’épaisseur inexistante du mur quand les deux ninjas ouvrirent leurs portes respectives en même temps. Sans un mot, elle entra chez Takara, qui commençait vraiment à se demander ce qu’elle avait fait pour mériter ça, et installa Jinrai devant la fenêtre. Cependant, à peine la porte se fut elle refermée que la ninja de Kumo changea complètement de comportement. D’agressive et désagréable elle devint…différente. Elle n’arrêtais pas de plaisanter, proposait sans cesse de rendre service (sa maladresse lui permit de rendre service pendant 15 grosses secondes avant d’en être dispensée jusqu’à la fin de son séjour : faut dire aussi que l’œuf aurait très bien pu arrêter le feu sous la poêle tout seul après qu’Abunai ait oublié jusqu’à son existence, il le savait pourtant que ça foutrait le feu aux torchons suspendus à côté) et déclara même que Konoha lui avait fait une excellent impression et qu’après le nettoyage de pervers qui s’imposait, ce serait sûrement le plus grand village derrière Kumo… Les deux jeunes filles venaient de finir de dîner quand quelqu’un sonna à la porte. Comme Takara refusait de lui faire confiance pour débarrasser (sans raison aucune), c’est Abunai qui alla ouvrir. Elle se retrouva alors nez à nez avec un homme d’une cinquantaine d’années, aux cheveux blancs, et manifestement sur son 31. Après l’avoir dévisagé de haut en bas, elle lui demanda ce qu’il voulait, puis se tourna vers l’intérieur de l’appartement et cria :

« Takaraaa ! Il y a un monsieur qui dit avoir rendez-vous avec toi pour… (elle se tourna vers le visiteur) c’est bien tricoter que vous avez dit ? »

Un quart de seconde plus tard le dit visiteur s’explosait dans la fenêtre de l’appartement, traversait en planant la place de Konoha et entrait dans le bureau de l’hokage d’une façon peu conventionnelle. Quelques hurlements retentirent dans ledit bureau et un silence de mort les auraient suivi si la fenêtre d’en face n’avait pas pris le relais :

« NON MAIS DE QUEL DROIT VOUS VENEZ ICI POUR BALANCER LES INVITÉS ?
- Abunai, c’ét…
- Non Takara, tu es trop gentille ! Je t’interdis de prendre sa défense !
- Cet invité, comme tu dis, est aussi le pire pervers de Konoha…
- Genre il y a pire que toi ! Non mais t’as vu ce que tu lis ?!
- Ben justement, c’est lui qui l’écrit…
- … Là n’est pas la question. Et puis d’abord, comment t’as su qu’il était là ?
- Tu l’as crié suffisamment fort…
- PARCEQU’EN PLUS T’ÉCOUTES AUX MURS ?!
- Ca n’a pas été nécessaire pour t’entendre…
- Et ben si tu m’entends aussi bien de chez toi, retournes-y ! Au moins je n’aurais plus à supporter que le son ! »

Et elle lui claqua la porte au nez. L’homme aux cheveux gris haussa les épaules et décida qu’il avait d’autres chats à fouetter que la tigresse qui lui servait à présent de voisine. Ladite tigresse était encore une fois furieuse et encore une fois, à peine la porte fermée, de bonne humeur. Ce qu’elle n’était pas par contre c’était au courant. Au courant de quoi direz-vous ? Au courant du fait que Tsunade ne l’avait pas virée de son bureau précipitamment de manière calculée mais bien parce qu’elle en avait marre. C'est-à-dire que quand elle avait réalisé qu’elle avait oublié de lui donner rendez-vous pour commencer son entraînement, elle était tombée sur le dos de la première personne qui passait par là, soit Naruto. Le pauvre renard s’était donc retrouvé avec un message à donner à une personne qu’il n’avait jamais vu, dans un endroit où il n’avait jamais été. Après bien des détours il s’était enfin retrouvé devant la porte de sa destinatrice, l’avait à moitié défoncée en tapant dessus mais avait perdu un peu de sa légendaire assurance quand UN ninja était venu lui ouvrir. Juste un peu, il lui en restait donc suffisamment pour faire connaître sa surprise à la moitié du village :

« Kakashi-sensei ? Je croyais que c’était la nouvelle de Kumo qui habitait ici ? Vous êtes drôlement rapide dit donc ! En plus elle habite avec Takara… Vous sortez avec les deux alors ? C’est quoi votre technique de drague ? C’est pourtant pas dans Le Paradis du batifolage que vous avez pu l’apprendre ! »
Le ninja copieur n’arrivait pas à en placer une. Ses deux voisines quand à elles, s’étaient collées au mur et ne perdaient pas un mot de la ‘‘conversation’’. Abunai était tellement pliée en deux qu’elle devait se tenir les côtes de peur que celles-ci ne tombent sous la pression. Elle se contint néanmoins pour entendre la suite : en effet le bruit de la porte s’ouvrant venait de retentir pour la deuxième fois et une voix un peu rauque se fit entendre :

« Ah Naruto. Je t’ai cherché partout tu sais… On a fini par me dire que je pourrais te trouver ici, mais je t’avoue que sans tes hurlements je me serais trompé de porte. Tsunade a dût faire erreur en me donnant l’adresse
-Gaara ! Ca alors ! Quel surpr… Attends. Tu veux dire que c’est à l’autre porte que j’aurais dû frapper ? »

C’était plus que n’en pouvait supporter Abunai, elle s’écroula par terre en proie à un fou rire monstrueux. Takara s’aperçut trop tard qu’elle n’avait pas fini de débarrasser la table, et le plat en acier dans lequel elles avaient mangé traversa le mur avant qu’elle ait pu faire quoi que ce soit. Le Kazekage tourna la tête au bruit du plâtre pulvérisé et put alors constaté que sans son sable, il aurait fini décapité par de la vaisselle, et pas des plus propre. Sans se départir de son calme, il tourna la tête vers le trou et découvrit alors une ninja à l’air embêtée et une autre, écroulée de rire par terre. Tirant les conclusions qui s’imposaient, il lança son sable sur Takara. Aucun des ninjas de Konoha n’eut le temps de réagir, aussi est-ce à la surprise générale que le sable sembla se cogner contre une sphère invisible autour de la jeune Tooken. Abunai ne riait plus. Plus. Du. Tout.

« Non mais c’est pas vrai ça ! Qui m’a foutu un cinglé pareil ? Ca te prend souvent d’agresser les gens comme ça ? »

Décontenancé, Gaara fit reculer son sable, ce qui lui permis de se recevoir un bout de poisson à moitié mangé sur la tête (il était dans le plat et n’a plus était retenu que par le sable quand il est tombé sous le choc de l’arrêt, tout ça ne serait pas arrivé s’il avait mis sa ceinture de sécurité…). Kakashi écarquilla les yeux, songeant aux années entières de conflit diplomatique qui pouvait découler d’une agression de Kazekage à Konoha par une ninja de Kumo, avec un plat à poisson pas propre en plus… Il songea sérieusement à se pendre, voire à aller se faire pendre ailleurs. Le ninja du sable reprit contenance et remarqua :

« C’est elle qui m’a agressée, je ne faisais que me défendre…
- Mais N’IMPORTE QUOI ! Ce n’est pas elle d’abord, c’est le plat qui t’a agressé. De plus, si c’est la personne qui le contrôlait qui t’intéresse, là je peux te renseigner : personne ne contrôlait ce plat ! Après si tu chipotes et que ce que tu veux c’est un responsable alors on peut dire que directement c’est moi, et qu’indirectement c’est Naruto ! Maintenant tu peux t’engueuler avec qui tu veux mais choisis vite ! »

Gaara jeta un regard à Naruto, qui n’avait pas cessé de sourire en attendant que quelqu’un ait la générosité de lui expliquer ce qui se passait, non. Il regarda Abunai, choisit de vivre et se saisi du plat à poisson sur un :

« Je vais en discuter avec lui. »

Le pauvre ninja espérait pouvoir partir sur cette phrase particulièrement intéressante d’un point de vue diplomatique quand une certaine kunoichi se rappela au bon souvenir du reste du monde :

« OÙ crois-tu aller comme ça ? »

Takara avait mis un petit moment à se remettre du choc mais risquait de mettre un peu plus longtemps à digérer la chose :

« Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser partir non ? T’as foutu du sable partout ! Alors t’es prié de nettoyer mon coco ! »

Le Kazekage habituel aurait tilté sur le coco et explosé sur le mon mais ce kazekage-là avait l’impression d’être tombé dans un univers parallèle où la vaisselle pouvait s’avérer particulièrement dangereuse et où l’autorité de la hiérarchie semblait avoir préférée prendre des vacances (notez : il la comprenait !). Il ramassa donc soigneusement le moindre de ses grains de sable, embarquant au passage une grande quantité de plâtre en poudre puis jeta à Naruto un regard suppliant. Le blondinet acquiesça :

« Ok j’ai compris : on y va ! Quand je pense que si je m’étais pas porté volontaire auprès de Tsunade, t’aurais dû dormir dans une grande suite vide après une scène pareille (Gaara pensa surtout que s’il avait accepté de dormir à l’hôtel il n’aurait jamais eu à supporter une scène pareille mais se tut par respect pour son ami et par prudence rapport à une bande de harpies qui le regardait bizarrement)! T’aurais tué la première femme de chambre qui serait passée par réflexe ! Au fait (à l’adresse d’Abunai), t’as rendez-vous chez Tsunade lundi à 8h. Salut ! »

Les deux ninjas étaient sur le point de s’engager dans l’escalier quand Gaara décida qu’il fallait quand même sauver le peu d’honneur qu’il restait à son village. Se tournant vers Takara, il essaya de reprendre le regard menaçant qu’il arborait habituellement (avec un succès assez peu probant vu qu’il avait gardé le bout de poisson sur la tête et qu’il avait le plat responsable dans la main) et dit :

« Je souhaiterai te voir t’entraîner. Demain. 8h.
- 10. »

Il jeta un regard surpris à la lanceuse de plat, de quoi se mêlait-elle ?

« On a décidé de s’entraîner ensemble et il est hors de question que je me lève à l’aube pour quelqu’un d’autre qu’un Kage !
- Je suis un Kage.
- Il est hors de question que je me lève à l’aube pour quelqu’un d’autre qu’un Kage en fonction et dans son propre village, corrigea la jeune fille sans se démonter.
- Bon, rendez-vous demain à 10h alors ! Bonne nuit les jeunes…
- Une minute le pervers ! Personne ne t’a invité il me semble !
- Je suis chargé de l’entraînement de Takara… »

Ladite Takara commençait à en avoir plus que marre de ces discutions sans queue ni tête. D’habitude c’était elle qui les provoquait ! Ils s’étaient passé le mot pour l’embêter ou quoi ? Elle s’avança vers le mur posa la main au-dessus du trou, gratifia les garçons d’un bonsoir tout le monde et le mur commença à fondre sous ses doigts. Le plâtre dégoulinait comme de la lave, se solidifiant au contact du bas du trou. Celui-ci fût rapidement entièrement rebouché et (Abunai confirme elle a vérifié) rigide comme au premier jour. Le seul défaut de cette méthode était que le mur était bien plus fin qu’avant et donc, encore moins isolant. Mais bon, pour ce qu’il isolait avant…

Hatake Kakashi avait eu une journée éprouvante et était ravi de la voir s’achever. Pelotonné dans son lit, il était sûr le point s’endormir quand le grincement de sa porte le réveilla en sursaut, kunai brandi. Il ne put retenir un mouvement de surprise en découvrant que la personne qui se trouvait devant lui n’était autre que Torakurai Abunai.

« Mais, qu’est-ce que tu fais chez moi en pleine nuit ? »

La jeune fille sursauta en entendant sa voix et se tourna vers lui, comme si elle avait pu ne pas le voir avant ! Elle resta immobile un moment avant de se mettre à hurler :

« Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? »

Elle avait placé ses mains comme pour couvrir sa nudité, sauf qu’elle était habillée d’un pyjama on ne peut plus convenable…

« Sors de ma salle de bain tout de suite ! »

Le ninja au sharingan s’aperçu alors d’un détail pour le moins amusant : la kunoichi avait les yeux fermés, elle dormait. Enfin, quand il pensait amusant c’était sans compter tous les voisins qui se réveilleraient persuadés qu’il entrait dans la salle de bain des jeunes filles… Lesdits voisins étant en grande partie des collègues de bureau qui ne se gênerait pas pour faire du zèle devant Tsunade sous la forme d’un rapport supplémentaire détaillé. Moyennement drôle en fait... Et là ça le devenait encore moins ! Le ninja copieur senti sa mâchoire se décrocher.

« Il faut absolument que je me rhabille, disait-elle en faisant mine d’enlever ses vêtements. »

D’un bond il fut sur elle. Bloquant ses mains (pervers mais pas encore de la carrure de Jiraiya, il y a des limites à tout) il se rappela avec ennui que réveiller un somnambule pouvait le tuer. Que faire ? Heureusement très inspiré cette nuit, il dit d’une voix partagée entre l’énervement et un début de fou rire :

« Mais non ce n’est pas la peine ! Je vais sortir. Toi tu n’as qu’à aller te baigner. Voilà, je m’en vais.
- Passe moi le shampoing d’abord ! »

Le ninja jeta un regard ennuyé autour de lui avant de lui donner la bouteille d’huile qui se trouvait à proximité. La jeune fille lui fit alors un grand sourire (très très très inhabituel) et entra dans son lit comme s’il possédait un rebord. Le ninja en profita pour passer dans l’appartement d’à côté où il réveilla Takara :

« Heu… Ta copine veut se déshabiller dans mon appart pour aller dans mon lit de manière décente… Je fais quoi ?
- Tu te réveilles, tu réalises que tu fantasmes complètement et tu te rendors… »




Les reviews sont non seulement bienvenues mais très encouragées et même prises éventuellement en compte dans la suite de l'intrigue alors : n'hésitez pas!



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