Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Sharingan et compagnie

Trois ans après le départ de Sasuke, celui-ci est de nouveaux en cavale tandis que Naruto et Sakura franchissent une nouvelle étape de leur carrière de ninja... Ne vous laissez pas arréter par la longueur des premiers chapitres s'il vous plait, il faut le temps pour que l'histoire se mette en place.
Version imprimable
Aller au
alea (Féminin), le 31/12/2006
Bonsoir à tous !!!!! Ou plutôt bonjour^^

En ce tout début de nouvelle année (il est 00H30^^) je suis en train de vous retaper et poster mon chapitre 19 qui ne formait qu’un dans ma première version avec le chapitre 18. J’espère donc que mes craintes seront apaisées et que l’ambiance aura subsistée malgré la coupure entre les deux.

Comme beaucoup l’attendaient, voici donc… oh et puis zut vous n’avez qu’à lire après tout^^

Je vous souhaite à tous et à toute une bonne année, bonne santé et tout le tralala ainsi qu’une bonne lecture.




Chapitre 19: Certitude, deuxième partie.



Cela faisait plusieurs jours maintenant qu’Isuzu s’était faite arrêtée, mais combien elle était incapable de le dire. Isuzu n’était jamais entrée dans ce bâtiment, en temps que chunnin elle n’avait pas le droit, maintenant elle savait pourquoi, il s’agissait de la section interrogatoire là où étaient gardés et interrogés les prisonniers du village. Tout ce qu’elle savait sur cet endroit n’étaient que les rumeurs qui couraient à son propos, certaines fausses, par exemple racontées par les mamans disant que les méchant enfants n’obéissant pas étaient envoyés là-bas, et d’autres véridiques, celles-ci disaient que la plupart des prisonniers qui y entraient n’en ressortaient jamais. En pensant à ce qui l’attendait, l’espionne ne pouvait empêcher un sentiment de panique de demeurer en elle, tous ce qu’elle pouvait faire, c’était cacher aux autres cette nausée installée au fond de sa gorge et empêcher les larmes de coulées.

La jeune femme était incapable de donner les dimensions de la salle où elle était retenue, elle se trouvait dans l’obscurité la plus totale depuis le début et ne distinguait rien, pas même ses jambes. Après son arrestation, elle avait été conduite dans cette salle sombre avant d’être solidement attachée à cette chaise profondément ancrée dans le sol et laissée avec pour seule compagne cette obscurité. Elle pensait que l’interrogatoire allait avoir lieu tout de suite, mais non. Elle avait attendue, attendue dans un silence oppressant que quelqu’un se décide à venir. Mais personne ne venait. Accablée par la nuit et ce stress elle finit par s’endormir alors que la matinée devait être bien avancée. Soudain une puissante lumière fut allumée dans la salle, une sorte de projecteur. La jeune femme se réveilla dans un sursaut incapable de dire combien de temps elle avait dormit, elle ouvrit péniblement les yeux distinguant avec peine une silhouette dans la lumière qui s’approchait d’elle. La jeune femme se raidit pensant que le moment était venu, la silhouette arriva à sa hauteur et … lui montra une bouteille d’eau. Isuzu se rendit compte qu’elle avait la bouche sèche, il est vrai que la dernière chose qu’elle avait bue remontait à la veille pendant le festival, elle acquiesça légèrement avant que la silhouette ne lui tende l’ouverture de la bouteille et ne la fasse boire. La jeune femme savoura le passage du liquide, sentant sa bouche et sa gorge se réhydrater sur sa route. Lorsqu’il eut jugé qu’elle en avait eu assez, il lui ôta la bouteille avant de repartir et d’éteindre le projecteur. Isuzu se retrouva donc à nouveau dans le noir, dans un certain sens elle était même soulagée par l’extinction de cette lumière qui lui meurtrissait les yeux. Et le temps se remit à défiler, lentement pour la jeune femme se demandant depuis combien de temps elle était ici, un jour, deux peut-être, mais le manque de repères empêchaient de confirmer toutes certitudes.

En fait cela faisait à peine une journée que la jeune femme était sur sa chaise, qui devenait de moins en moins confortable au fur et à mesure que les heures passaient, dans Suna, le soleil avait depuis peu passé le zénith, l’affaire qui avait eu lieu dans la nuit n’avait pas été ébruitée, il n’y avait que les ninjas qui y avaient participés qui étaient au courant et ils avaient ordre de n’en parler à personne, le sujet avait été placé secret défense. Ce matin lorsque l’hôpital avait remarquer l’absence d’Isuzu, le responsable avait demander à son sensei, Hana, si elle savait où elle était, celle-ci avait simplement répondu d’un sourire franc qu’elle avait été envoyée en mission par le Kazekage très tôt mais qu’elle n’en savait pas plus. Bien entendu personne ne se douta de quoi que ce soit, d’ailleurs pourquoi l’auraient-ils fait ?

µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ

Cela faisait à présent trois jours que la jeune fille était emprisonnée, mais pour elle cela pouvait être une semaine uniquement rythmée par les visites de la silhouette, ces visites n’étaient pas régulières quelques fois il venait afin de lui proposer de l’eau, il était venu une ou deux fois pour lui donner à manger, mais la plupart du temps il se contentait d’allumer le projecteur, de se poster devant elle puis de repartir en éteignant la lumière. Isuzu savait que la première partie de l’interrogatoire avait commencé, ils l’affaiblissaient psychologiquement lui faisant perdre toute notion du temps. Pourtant cette fois-ci il y eu un changement.

La silhouette s’avança et, comme à son habitude lui proposa de l’eau qu’elle accepta avant de se diriger vers la sortit. La jeune femme attendit que le projecteur ne s’éteigne, mais cela n’arriva pas, pourtant la silhouette avait disparut de son champ de vision. Alors que les questions fusaient dans sa tête, elle vit deux nouvelles personnes faire leur entrée. A ce moment elle sentit son corps se glacer, la nausée ainsi que la boule au fond de sa gorge refirent surface brutalement avec une nouvelle intensité et la jeune femme eut du mal à réprimer ses larmes. Cette fois-ci elle en était sur, l’heure de l’interrogatoire en lui même était venu.
Les deux silhouettes s’arrêtèrent à quelques pas d’elle toujours masquées par le halo de lumière, puis l’une d’elles prit la parole.

« Es-tu disposée à parler ? »

Lorsque la jeune fille entendit la voix, son cœur manqua un battement, elle ne pensait pas que ce serait lui qui mènerait l’interrogatoire. Elle inspira afin de se calmer avant de répondre d’une voix faible (et oui cela fais tout de même trois jours qu’elle n’a pas dit un mot) mais sûre :

« Oui. »

Après tout ce n’était pas plus mal que ce soit Gaara qu’elle ait en face d’elle, c’était à lui qu’elle mourait d’envie de tout dire depuis qu’elle le fréquentait, c’était à lui qu’elle voulait dire comment tout s’était passé.
L’intensité du projecteur baissa tandis qu’un néon s’allumait au dessus d’elle, lui permettant de distinguer les traits du Kazekage et du ninja qui l’accompagnait. Celui-ci portait un masque, il s’agissait donc d’un membre des services secrets de Suna, quand à Gaara il était égal à lui-même, impassible les bras croisés devant lui et son regard neutre fixé sur elle. La jeune femme réprima une nouvelle remontée de larmes puis, décidée, prit la parole tout en ancrant son regard décidé dans les yeux du jeune homme.

« Que voulez-vous savoir ? Leur demanda-t-elle.

- Commençons par le début. Lui répondit le Kazekage. Comment es-tu entrée au service de l’Akatsuki.

- Bien…… Cela remonte à un bon nombre d’année. Dit elle avant de commencer son récit. »

FLASH BACK

Isuzu avait 7 ans, cela faisait un an qu’elle était entrée à l’académie. Aujourd’hui une sortie dans le désert était prévue, ils devaient en étudier ses ressources afin d’être capable d’y survivre ainsi que ses dangers allant des serpents aux sables mouvants sans oublier les tempêtes de sables. Ces dernières étaient dangereuses, car il était difficile de les prévoir et violentes. L’apprentie ninja comme la plupart de ses camarades écoutaient les paroles de leur professeur puis, lorsque celui-ci eut fini la classe se disloqua. Les élèves se répartirent en petits groupes afin d’aller étudier par eux même l’objet de la leçon.

Seulement, alors qu’ils n’avaient commencé que quelques minutes auparavant, le vent se mit soudainement à souffler. Le professeur rappela ses élèves, mais alors qu’ils n’étaient pas tous revenus le sable sembla se déchaîner, le sensei se dépêcha donc de rassembler ses derniers élèves avant de les diriger vers un abri. Cependant ce n’est qu’une fois arrivé qu’il put remarquer que certains manquaient à l’appel, il s’aventura donc dans la tempête afin de les ramener, ce qu’il fit. Un par un les élèves manquant furent escortés jusqu’au refuge, mais le professeur eut beau chercher, il ne trouva pas le dernière...ou plutôt la dernière.

Avant que la tempête ne se lève, Isuzu s’était un peu éloignée de son groupe, elle avait cru voir quelque chose qu’elle finit par trouver, fière de sa trouvaille, elle appela ses amies.

« Quoi ? Lui demandèrent-elles en s’avançant vers elle.

- Prévenez Hôjô-sensei, j’aie trouvée un scorpion. Leur répondit-elle sans quitter l’animal des yeux afin de ne pas le perdre.

- Génial ! Avec ça on est sûre d’avoir une bonne note. »

Mais à peine cela avait été dit que la tempête s’était levée. Au début Isuzu ne voulut pas abandonner sa découverte, mais lorsqu’elle entendit son sensei appelé la classe elle se résigna laissant filé sa note avec regret. Seulement à peine avait-elle fait trois pas que la tempête s’intensifia faisant danser le sable autour d’elle, elle continua à marcher dans la direction du groupe mais un coup de vent plus fort que les autres la fit tombée. Courageusement elle se releva et fit un pas avant de se figer, sa chute lui avait fait perdre le sens de l’orientation, elle n’avait aucun repère et la tempête l’empêchait de voir ou d’entendre ses camarades. La meilleure des choses à faire dans cette situation aurait été de rester en place et d’attendre que l’on vienne la chercher, mais au bord de la panique elle commença donc à marcher droit devant elle espérant avoir choisi la bonne direction alors qu’en réalité elle s’éloignait de sa classe. Seulement à force de lutter contre la tempête elle se retrouva rapidement à bout et fut une nouvelle fois renversée par le vent. La dernière chose qu’elle distingua fut une silhouette se diriger vers elle.

La jeune fille se réveilla doucement. Elle ouvrit les yeux pour voir le ciel étoilé et perçu une douce lumière à sa gauche, elle tourna donc la tête dans sa direction afin d’en déterminer son origine qui se révéla être un simple feu de camp.

« Tu es réveillée. »

La fillette ne sursauta pas, la voix était grave mais douce. Elle parcouru des yeux les alentours pour s’arrêter sur une silhouette assise à ses pieds. Il s’agissait d’un jeune homme aux cheveux rouges sous lesquels se dessinaient des yeux verts.

« Qui êtes-vous ? Lui demanda-t-elle un peu méfiante.

- je t’ai trouvé en pleine tempête. Ne t’inquiètes pas je ne te ferrais aucun mal. Lui répondit il calmement en souriant. »

Isuzu ne s’inquiéta pas d’avantage, sa voix avait quelque chose d’apaisant ce qui l’incita à lui faire confiance. Elle remarqua alors qu’elle était recouverte d’un long manteau, probablement celui de l’homme en face d’elle. En se relevant elle détailla la couverture improvisée, c’était bel et bien un manteau celui-ci était noir pourvu de nuages rouges. Un peu gênée elle le tendit afin de le rendre à son mystérieux sauveur, mais celui-ci déclina en lui disant qu’elle en aurait plus besoin que lui. En effet dans le désert les nuits sont froides, elles peuvent même être glaciales. Isuzu ne se le fit donc pas redire deux fois et mit donc le manteau bien trop grand sur ses épaules, celui-ci bien que peu épais la réchauffa rapidement.

La jeune fille regarda discrètement dans la direction de l’homme, celui-ci était plutôt beau il devait avoir à peine une vingtaine d’année. L’homme en question se sentant observé tourna la tête vers elle et, malgré l’air amical qu’il affichait Isuzu ne put s’empêcher de frissonner, il y avait quelque chose de froid au fond de son regard qu’elle n’arrivait pas à déterminer.

« Tu as encore froid ?

- Euh non, non merci ça va. Lui dit-elle en détournant les yeux et enfonçant sa tête dans le large col afin qu’il ne remarque pas le rouge lui montant aux joues.

- …Dis moi, comment t’appelles-tu ? Lui demanda-t-il.

- Euh…je… »

Sentant qu’elle hésitait à lui donner son nom il accentua son sourire afin de la mettre d'avantage en confiance.

« C’est juste histoire de faire connaissance, je t’indiquerais comment rentrer chez toi demain, il faut bien passer le temps en attendant. Moi tu peux m’appeler Sasori. /note : sasori signifie scorpion./

- … Je m’appelle Isuzu. Finit elle par répondre.

- Alors, comment t’es-tu retrouvée dans cette tempête ? Isuzu. »

La discussion commença, au début Isuzu se contentait de répondre aux questions de l’inconnu, puis peu à peu elle se détendit, elle lui parla de sa famille, de ses amis alors qu’il faisait de même.

Ce n’est que lorsque l’aube commença à apparaître qu’elle se rendit compte combien le temps était passé vite. Son professeur devait la chercher partout et sa famille et ses amis devaient être inquiets. Elle annonça donc à l’homme qu’il faudrait qu’elle rentre chez elle afin de rassurer tout le monde. Le jeune homme acquiesça tout en se levant, récupérant son manteau il le remit avant de se mettre en marche en compagnie de la jeune fille. Il avancèrent ainsi pendant une bonne heure puis il s’arrêta.

« C’est ici que nous nous séparons. Lui annonça-t-il. Suna se trouve dans cette direction, tu devrais trouver le village sans trop de problèmes à présent.

- Ah bon ? Vous ne voulez pas venir avec moi, Je ne vous ais pas remercier de m’avoir sauver la vie.

- Je voudrais bien mais il ne vaut mieux pas. Je ne suis pas très apprécié dans ce village.

- Pourquoi ?

- Ça, tu es trop petite pour le comprendre. Lui répondit-il en lui souriant.

- Je ne suis pas petite ! Se défendit-elle en commençant à bouder. »

Le jeune homme se permit un rire devant son expression avant d’ajouter :

« Mais, si tu tiens tellement à me remercier, je peux te promettre de revenir te voir.

- C’est vrai ?

- Bien entendu mais j’y met une condition que tu dois absolument respecter.

- Quoi ? Quoi ?

- Il faudra que tu ne parles de notre rencontre à personne, pas même à ton professeur ou tes amis.

- Mais pourquoi ? Lui demanda-t-elle étonnée.

- Disons que, comme je ne suis pas très apprécié cela risquerait de t’apporter des ennuis. Répondit-il en posant une main sur sa tête.

- …mmmmh, bon d’accord. Après tout, j’aie une énorme dette envers vous. »

Sur ce, ils se dirent au revoir et repartirent chacun de leurs côtés, l’une contente de rentrer chez elle et l’autre satisfait de ce premier contact qui, il espérait, signifiait le début d’une longue collaboration.

FIN DU FLASH BACK

« Et c’est donc comme cela que j’ai rencontré pour la première fois Akasuna no Sasori. C’est tout de même assez amusant, en y repensant cela commence avec un scorpion et cela finit avec un autre.

- Oui, je me souviens que tu m’ais parler de cette mésaventure, mais tout ce que tu as dis c’est que tu as trouvé un abris en attendant que la tempête se calme puis que tu t’es mise ensuite en route.

- C’est ça.

- Continue ! »

FLASH BACK

Par la suite, Sasori venait la voir de temps à autres avec quelques mois d’intervalle. A chaque fois il venait la trouvé alors qu’elle était isolée et hors de vue des éventuels curieux, il lui arrivait même de lui demander quelques informations, des banalités sur le village qu’il connaissait très bien. Sans le savoir Isuzu était lentement et soigneusement testée, elle, croyait rendre service à quelqu’un tout simplement. A présent cela faisait un peu plus de deux ans que leur rencontre avait eu lieu, il était de nouveau venu la voir toujours vêtu de son manteau noir à nuages rouges. Ce soir là elle insista afin de faire quelque chose pour lui, il lui avait sauvé la vie elle avait donc toujours une dette énorme envers lui, une dette à vie.

Intérieurement, Sasori était satisfait, très satisfait de sa réaction, le moment était venu il allait voir si elle serait fiable ou non, s’il avait bien fait d’arrêter son choix sur elle. Le jeune homme soupira, semblant être gêné par sa future demande alors qu’Isuzu insistait. Il lui dit donc qu’il avait besoin de quelqu’un dans ce village, quelqu’un qui lui serait totalement dévoué et qui pourrait lui fournir des informations. Lorsqu’elle entendit ces paroles, l’enthousiasme d’Isuzu retomba brutalement.

« Vous…vous me demandez de faire de l’espionnage et de trahir mon village ? Lui demanda-t-elle totalement abasourdit.

- Je ne te demande pas vraiment de le trahir, je n’ais rien contre Suna, il s’agit tout de même de mon village natale. En fait ce que je prévois serait même dans son intérêt, donc au lieu de trahir ton village, tu l’aiderais et le préserverais. »

La jeune fille avait perçu un changement dans sa voix, une insistance qu’il n’employait pas habituellement, comme s’il voulait que ses paroles aient plus d’impact. Cet homme lui proposait d’aider son village, mais l’espionnage restait de l’espionnage même pour une bonne cause et Isuzu savait parfaitement ce que le village réservait aux traîtres. D’un autre côté, elle avait une dette envers cet homme, et son honneur était mis en jeu. Devinant le doute qui habitait la jeune fille, il reprit la parole décidant lui en révéler d’avantage.

« Connais-tu Sabaku no Gaara ?

- Euh… oui. Répondit elle sortant de ses pensées.

- Que penses-tu de lui ?

- Je…je ne sais pas. Lui dit elle craignant un piège. Je ne l’ais jamais rencontré mais tout le monde dit qu’il est très dangereux, il tue pour le plaisir, il a même tué sa tante.

- Bien, et ne penses pas qu’il est dangereux pour le village ?

- … Si. Il a blessé plusieurs de mes amis une fois. »

FIN DU FLASH BACK

En racontant ces dernières phrases, Isuzu n’avait pas baissé la tête voulant conserver une certaine fierté, après tout c’était une des dernières choses qui lui restait si ce n’était pas la dernière. Par contre son regard avait dévier, s’efforçant à présent de fixer un point imaginaire sur l’un des murs qu’elle pouvait à présent distinguer, elle ne voulait pas savoir, elle ne voulait pas voir la réaction que Gaara avait eu en entendant ça. Il savait qu’avant leur rencontre il la terrifiait comme tout le monde à Suna d’ailleurs, mais elle ne lui avait jamais parlé des autres sentiments qui l’habitaient alors. Et même si depuis qu’elle le connaissait vraiment elle avait honte de ces sentiments qu’elle avait eu, elle ne pouvait pas pour autant les renier, car cela ne servait à rien de se mentir.

Si elle avait continué à l’observer sans ciller, elle aurait pu observer…absolument rien dans le regard du Kazekage, ni dans son attitude. Il ne laissait rien transparaître comme à son habitude, la jeune femme n’aurait pu donc rien dire s’il ressentait quoi que soit, si c’était de la tristesse, de la colère, ou rien.

Ce fut le ninja des services secrets qui ordonna à Isuzu de continuer voyant que ni la prisonnière ni le Kazekage ne réagissaient.

« C’est donc comme ça que tu es rentrée dans l’Akatsuki.

- … Non, en fait à ce moment là je ne savais rien de cette organisation. »

FLASH BACK

« Réfléchie à ma proposition Isuzu. Je te laisse y penser mais lorsque je reviendrais j’aimerais avoir une réponse. »

Sur ces derniers mots, le marionnettiste laissa la jeune fille avec ses pensées. Après de longues minutes, elle se décida à rentrer chez elle, il était déjà tard et sa famille risquerait de s’inquiéter.

Les jours qui suivirent ne furent pas faciles pour la jeune fille, elle se sentait totalement perdue.

Trois jours après la rencontre, elle ne s’était toujours pas décidée, la jeune fille alla à l’académie, ne laissant rien transparaître de ses nombreux doutes et essayant de ne pas y penser. Elle ne voulait pas se l’avouer, mais elle craignait le moment où Sasori allait lui demander une réponse, elle ne savait pas ce qui allait se passer quel que soit son choix. A la fin de la journée pourtant, elle ne put s’empêcher de se rendre à l’endroit où avait eu lieu la dernière rencontre. Elle s’allongea à même le sable faisant le vide dans son esprit, quand cela fut fait, elle ferma lentement les yeux et récapitula la situation. D’un côté elle mourrait d’envie de tout raconter à quelqu’un comme son sensei en qui elle avait confiance car elle savait que ce qu’on lui proposait était une trahison envers ce village, mais d’un autre côté on lui donnait la possibilité de protéger le village et les personnes auxquelles elle tenait, un mal pour un bien, mais un mal non négligeable. Finalement, elle prit sa décision avec certitude, elle ne reculerait pas, même si elle craignait le moment où elle l’annoncerait à l’homme, sa réaction, et le futur qu’elle venait de choisir. La jeune fille ouvrit les yeux où une lueur de détermination pouvait s’y lire, elle fixa un instant le ciel, celui-ci était sombre et étoilé, elle était rester plus longtemps que prévue. La jeune fille se releva donc et commença à marcher.

« Alors, t’es-tu décidée ? »

Isuzu ne put s’empêcher de sursauter lorsque la voix l’interpella, elle se retourna brusquement pour voir l’homme qu’elle redoutait de revoir dans son manteau qu’elle pensait alors unique. Toutefois la jeune fille se ressaisit rapidement, prenant une inspiration, elle se dirigea vers lui d’un pas direct, sans la moindre hésitation pour s’arrêter devant lui. A présent il n’y avait que deux mètres qui les séparaient.

« Oui, j’ais pris ma décision.

- Et puis-je savoir qu’elle est-elle ?

- J’accepte ! »

La réponse avait été directe, comme elle se l’était promise elle n’hésita pas, laissant de côté ses doutes et ses craintes. Sasori lui ne put réprimer un sourire, en toute honnêteté il pensait qu’elle aurait hésitée plus longtemps, il n’était pas certain qu’elle accepte, et si cela n’avait pas été le cas ou si elle avait parlé il l’aurait simplement tuée effaçant toutes trace. Elle aurait été portée disparu et il se serait mis en quête d’une autre proie.

« Tu as fais le bon choix, je t’en félicite.

- Alors, qu’attendez-vous de moi ?

- Ne t’inquiètes pas, tu le sauras en temps et en heure. A présent écoute moi. Je sais que dans quelques temps, auront lieu les examens afin de passer gennin. Je veux que tu t’y présentes.

- Mais, je suis encore trop jeune ! Ils ne m’accepteront pas. Rétorqua-t-elle surprise.

- Insiste, dis à ton professeur que tu es déterminée, il devrait finir par te laisser faire. L’épreuve ne devrait pas te donner de mal, presque tout le monde y arrive il s’agit simplement d’exécuter une technique de base de ninjutsu comme une permutation après celle-ci tu recevras ton bandeau frontal et comme tout tes camarades tu fêteras ça. Seulement toi tu sauras quelque chose qu’eux ne se douteront même pas. »

Sasori fit une pose, Isuzu l’écoutait sans l’interrompre, il reprit.

« Il y a une deuxième épreuve avant que vous ne soyez vraiment considérés comme des ninjas.

- Je n’ai jamais entendue parler d’une autre épreuve et je n’en vois pas l’utilité. Ne put s’empêcher de rétorquer la jeune fille.

- C’est parce que tu n’es pas sensée connaître son existence avant de la passée.

- Et en quoi consiste la deuxième épreuve ?

- Celle-ci est faite afin de faire le tri parmis les aspirants, entre ceux qui ont du potentiel et ceux qui n’ont pas les tripes pour devenir ninja. La plupart des villages cachés fonctionnent ainsi, lors de la première épreuve la quasi-totalité des aspirants qui se sont présentés ont eu leur bandeau. Ils en sont fier et s’en vante même, ils ont enfin réussi à devenir de vrais ninjas, mais ça c’est ce qu’ils pensent. Si je ne me trompe pas, à Konoha il y a une réunion où ils sont répartis dans des équipes de trois avec comme sensei un junnin, c’est lui qui va leur apprendre qu’il leur reste une épreuve à passer, celle-ci varie d’un professeur à l’autre selon ce qu’il veut enseigner, mais surtout il leur apprend que sur toute la promotion, il n’y aura que un tiers qui pourra vraiment passer gennin afin de continuer leur voix ninja, les autres sont renvoyer à l’académie, mais beaucoup abandonnent. A Suna, cela ne se passe pas comme ça, tout le monde peut réussir comme échouer. Il s’agit de survivre pendant trois mois et ce sans aucune aide quelle qu’elle soit, il est interdit de demander à une ferme d’être héberger ou de pénétrer dans une ville, on doit être seul.

- Trois mois comme ça ? Mais j’en suis incapable !

- Il est vrai que je ne te cacherais pas que le taux de réussite est faible, et le risque est important, certains ne reviennent jamais. Mais c’est là que nous intervenons. Ces trois mois seront mis à profit pour t’entraîner. »

Lorsqu’Isuzu rentra ce soir là, elle se fit réprimander par sa mère sur l’horaire, mais sa fille ne l’écoutait pas vraiment. Lorsqu’elle lui demanda une explication, Isuzu sembla revenir à la réalité faisant taire sa mère par son expression sérieuse et déterminée.

« Maman, j’ai pris une décision. Je veux passer l’examen pour devenir gennin ! »

Au début ses parents et professeurs avaient essayé de l’en dissuadé, puis en voyant qu’elle ne changeraient pas d’idée se résignèrent et l’aidèrent même. Son professeur l’a suivit plus que les autres, ne la lâchant que lorsqu’elle réussissait l’exercice demandé, ses parents eux se firent plus souples au niveau des horaires lui laissant ainsi plus de temps afin de s’entraîner. D’un certain côté, Isuzu s’en voulait, ils faisaient tant d’efforts pour elle, alors qu’elle n’était déjà qu’un traître à présent.

Enfin le grand jour arriva, et malgré le stress qui l’habitait, Isuzu réussit l’épreuve, obtenant ainsi le bandeau orné d’un sablier symbole de son appartenance à Suna. Ce soir là, la famille fut en fête, la félicitant pour sa réussite, pourtant Isuzu se coucha tôt prétextant être fatiguée. Le lendemain une réunion allait avoir lieu, et c’est avec difficulté qu’elle trouva le sommeil.

Lorsque son réveil sonna, elle eut du mal à sortir de son lit. Comme chaque matin elle se lava et s’habilla, mettant pour la première fois son bandeau frontal. Elle partit ensuite déjeuner avec ses parents puis se mit en route. La réunion commença dans un grand brouhaha, mais lorsque les professeurs annoncèrent l’épreuve de survie de trois mois, ce fut un silence de mort qui s’abattit sur les récents promus, ne leur laissant pas le temps de protester, on leur annonça que leur départ aurait lieu le soir même aux portes du village, ils avaient rendez-vous à 18H.

Isuzu rentra chez elle et prépara ses affaires. Ses parents n’étaient pas là, et dans un certain sens elle le préférait. Elle leur laissa donc un mot expliquant la situation et partie en direction de la sortie du village. Lorsqu’elle arriva, presque tout le monde était là. Et lorsque l’heure arriva, ce fut avec appréhension, comme la majorité, qu’elle franchit les portes. Une fois que le groupe l’eut fait, il s’arrêta un instant, puis, chacun parti dans le désert, la plupart droit devant eux, vers le sud ouest. Isuzu hésita puis partie, elle contourna les falaises et s’enfonça à son tour dans l’étendue de sable vers le nord, la direction que Sasori lui avait dit d’emprunter, il devait la retrouver plus loin.

Cela ne faisait que quatre jours qu’elle était partie, la frontière approchait et il n’y avait toujours aucune trace de Sasori. Elle avait quitté le désert quelques heures auparavant pour une forêt et était à court d’eau, Isuzu décida donc de s’arrêter, justement une rivière se dessinait devant elle. Lorsque sa soif fut étanchée et sa gourde de nouveau pleine, elle se releva, mais alors qu’elle s’apprêtait à reprendre la route, la jeune fille se saisit soudainement d’un kunai mettant tous ses sens en alerte. Elle venait de sentir une présence et se fut donc avec prudence qu’elle s’enfonça à nouveau dans les bois. Mais, à peine avait elle fait une centaine de mètres qu’une voix qu’elle ne connaissait que trop bien l’interpella.

« Tu as réussi à ce que je vois. »

Isuzu sursauta, elle ne voulait pas se l’avouer mais elle n’était qu’à moitié rassurée. Ce malaise s’accentua lorsqu’elle se retourna. La voix était celle de Sasori elle aurait pu le jurer, pourtant elle faisait face à deux personnes qui lui étaient et pour le moins inquiétantes. L’une d’elle était une femme, elle avait des cheveux blonds ainsi que les yeux marron et la lueur qu’ils abritaient n’avait rien de rassurant pour la fillette de 9ans. La deuxième personne, était petite, où plutôt basse, elle semblait massive et ramassée sur elle-même. La seule chose qui semblait dire à Isuzu qu’elle était tombée sur les bonnes personnes était le manteau identique qui les revêtait, noir avec les nuages rouges.

Comme la jeune fille ne semblait pas avoir de réaction, la personne trapue sembla se disloquée, laissant apparaître une nouvelle personne. A sa vue, Isuzu se détendit bien que surprise de voir Sasori sortir de ce qui lui semblait être une sculpture de bois.

« Maintenant tu ne peux plus reculer Isuzu.

- je sais, cela fait longtemps que je ne le peux plus.

- Bien. Nous allons pouvoir commencer ton entraînement. »

A peine avait il prononcé ces mots qu’il exécuta rapidement quelques signes, Isuzu ne comprit pas vraiment ce qui se passa, mais une panique inexpliquée s’empara d’elle alors que le paysage semblait tourner autour d’elle. Celui-ci se mit à tourner de plus en plus rapidement, puis Isuzu sentit le sol se dérober sous elle. La dernière chose qu’elle vit avant de sombrer dans l’inconscience fut Sasori revêtir de nouveau la sculpture.

Lorsqu’elle se réveilla, Isuzu se rendit compte qu’elle se trouvait dans une chambre. Elle se leva puis partie en direction de la porte, mais bien entendu celle-ci était fermée. La jeune fille parcouru la pièce des yeux, il n’y avait aucune fenêtre, encore abasourdie elle décida de retourner à son lit et d’attendre.

L’attente ne fut pas longue, après dix minutes la porte s’ouvrit sur la femme qui accompagnait Sasori, elle lui apportait quelque chose à manger. C’est ainsi que commença l’entraînement d’Isuzu, pendant trois mois Sasori lui enseigna l’espionnage ainsi que les bases de la médecine, d’ailleurs la jeune fille se révéla naturellement douée pour cet art. C’est au cours de cette période qu’Isuzu apprit l’existence de l’Akatsuki et leur but de s’emparer de tous les démons, la jeune fille rencontra d’autres membres également, enfin plutôt croisa en compagnie de Sasori essayant de ne pas se faire remarquée car si Sasori revêtu de sa sculpture l’avait effrayé, d’autres avaient une apparence encore effrayante. L’entraînement fut particulièrement éprouvant et, alors que les trois mois arrivaient à son terme, Sasori lui annonça qu’il était temps qu’elle reparte à Suna. La jeune fille fut droguée afin de ne pas connaître l’emplacement de la cache, lorsqu’elle reprit ses esprits elle se trouvait au même endroit qu’il y a presque trois mois. Sans attendre d’avantage, elle se mit en route.

Elle arriva à son village deux jours plus tard et fut accueilli par son professeur qui lui annonça qu’elle avait réussit l’épreuve, à ses yeux, son élève avait l’air d’une personne ayant passer trois mois à se débrouiller, ses vêtements étaient déchirés et sales, elle semblait avoir besoin de sommeil et de se restaurer d’un vrai repas. La jeune fille fut alors répartie dans une équipe et commença la vraie vie de ninja et surtout d’espion, s’efforçant de ne pas montrer sa véritable force afin de ne pas attirer l’attention sur elle. Peu de temps après, elle émit le désir de se spécialiser en tant que medic-nin, sa demande fut acceptée et elle fut prise en charge par un nouveau sensei, Hana.

FIN DU FLASH BACK

« En ce qui concerne l’Akatsuki j’ai ensuite passé les années suivantes à rassembler des informations pour leur compte, principalement sur toi Gaara. C’était soit Sasori soit Deidara qui venait récupérer les infos, sauf une fois. Je devais avoir un peu plus de 13 ans, ce jour là, j’avais reçu un message signifiant qu’une rencontre allait avoir lieu, je me suis donc rendue au point de rendez-vous, seulement ce n’était pas Sasori qui était là, ni même Deidara, il s’agissait d’un autre membre que j’avais croisé une fois pendant mon entraînement.

- Et qui était ce ?

- Il s’agissait d’Itachi Uchiwa. Je lui ai demander pourquoi ce n’était pas Deidara ou Sasori qui était là, il s’est juste contenté de répondre qu’ils n’étaient pas au courant de notre rencontre, comme l’Organisation et m’a ensuite dit qu’il avait une proposition à me faire. Je l’ai donc écouté, il avait réussi attisé ma curiosité, c’est là qu’il m’a parlé de son projet.

- Et quel était-il ?

- Je pense que vous le connaissez maintenant, enfin pour résumer. Se débarrasser de certains des membres de l’Akatsuki et arrêter la recherche des démons pour celle de stèles dont l’une était à Suna, il attendait de moi que je découvre son emplacement. J’aie donc décidée de me mettre à son service trahissant ainsi l’Akatsuki. La suite, je pense que vous la connaissez. »

Le silence revint dans la salle, Gaara se dirigea vers le ninja des services secrets et échangea quelques mots avec lui. Au bout de quelques instants celui-ci sortit de la salle laissant le Kazekage seul qui revint se mettre en face de la prisonnière.

« Bien. Apparemment tu n’as pas mentit. Lui dit-il.

- … Et donc vu que tu as eu ce que tu voulais, pourquoi es-tu toujours là ?

- Disons qu’il y a certains points d’ordre privés dont j’aimerais que nous parlions. Lui expliqua-t-il d’une voix plus froide que jamais.

- …Je t’écoute.

- Tout d’abord, si j’ai bien compris, tu t’es engagée dans l’Akatsuki pour avoir ma tête. J’avoue que cela ne m’étonne pas plus que ça, je ne suis pas dupe et je pense que beaucoup de monde dans le village aurait été prêt à le faire afin de se débarrasser de moi. Tu es donc véritablement entrée au service de cette organisation à 9ans, nous nous sommes rencontré deux ans plus tard. Tout d’abord je veux savoir si tu avais prévu cette rencontre.

- Non. Répondit-elle sans la moindre hésitation. Cette rencontre est bien le fruit du hasard.

- Bien. Maintenant pourquoi es-tu devenue mon amie ?

- … J’aimerais te dire que c’est parce que je ressentais déjà quelque chose pour toi…mais ce n’est pas le cas. J’avoue qu’il y a eu quelque chose lors de notre première rencontre mais c’est mon travail d’espionne pour l’Akatsuki avant le reste qui m’a poussée à te revoir par la suite.

- Je vois. Au moins c’est clair à présent.

- Seulement. Continua-t-elle en accentuant son premier mot. Cela a évoluer autrement de ce qui était prévu. Je t’ai rapidement apprécié pour ce que tu étais, oubliant le démon qui était en toi, j’ai pris conscience que tu étais une personne à part entière et non la bête sanguinaire que tout le monde continuait à décrire. Lorsque Sasori a su que je t’avais rencontré, c’est lui qui m’a ordonné de me rapprocher de toi, je devais devenir une amie pour toi. Seulement cette amitié ne s’est pas faite dans un seul sens, et…lorsque tu m’as avoué tes sentiments, si j’y ai répondu positivement c’est parce que c’était ce que je ressentais.

- Tu es en train de me faire croire que tu étais vraiment amoureuse de moi ?

- Crois ce que tu veux, je te demande juste d’écouter ce que j’aie à dire. Car à ton avis, grâce à qui as-tu la vie sauve aujourd’hui ?

- Que veux-tu dire ?

- L’Akatsuki cherchait les démons, or tu es le porteur de l’un d’eux. Ils avaient prévu de s’occuper du tien il y a environ un an. Lorsque je l’ai appris j’ai supplier Sasori de te laisser en vie, mais il a été ferme à ce sujet, je n’ai pourtant pas lâché prise demandant au moins un sursis disant qu’il me devait bien ça, après tout je lui étais fidèle depuis le début. Au final il a du avoir pitié de moi car il m’a promis de faire ce qu’il pourrait, et lorsqu’il est revenu quelques semaines plus tard, il m’a annoncé que ton démon passerait en dernier. Je ne sais pas comment il a fait, mais c’était tout ce que je pouvais t’obtenir, me rebeller n’aurait servi à rien, il m’aurait simplement tué et tu aurais été de nouveau le prochain sur la liste.

- Et j’imagine que tu attends des remerciements pour ça ?

- Non ne t’inquiètes pas, après tout contrairement à ce que je m’étais juré depuis le début, je ne pouvais pas protéger une personne qui m’étais chère, j’avais même contribuée à sa perte. Seulement un jour l’espoir est revenu, lorsqu’Itachi Uchiwa m’a fait sa proposition. Lorsqu’il m’en a parlé je n’ais pas acceptée tout de suite, mais il n’était pas venu me voir pour rien, et il m’a proposé ce qu’il fallait. Il m’a juré que si j’acceptait il ne toucherait ni à toi ni au village, pour peu que vous ne vous retrouviez pas sur sa route bien entendu. C’est à cette seule condition que j’ai acceptée sans hésiter. Maintenant crois moi ou non, c’est à toi de choisir. Je n’ai rien d’autre à ajouter. »

Gaara continua à la fixer pendant quelques minutes, il ne savait pas s’il devait la croire ou non, il en mourrait d’envie. Seulement il n’était pas que Gaara, il était le Kazekage de Suna, il ne pouvait donc pas prendre n’importe quelle décision à la légère. Et pour l’instant, tous ce qu’il pouvait faire, c’était lui éviter la peine capitale. C’est donc décidé à garder les évènements secrets en attendant une meilleure décision que Gaara se dirigea vers la sortie de la salle sans un mot ni un regard pour celle qui il y a quelques jours était sa petite amie.

Isuzu quant à elle se sentait mieux, elle était soulagée d’avoir parler, mais ce répit fut bref. Elle regarda Gaara essayant de déceler la moindre émotion dans son regard, mais c’était peine perdue, elle vit donc le Kazekage se détourner d’elle. A peine était-il dehors que le ninja des services secrets entra à nouveau, sans lui accorder le moindre regard, il la détacha de sa chaise et l’aida à se lever. La portant à moitié (n’oubliez pas les trois jours) il la conduisit à travers un dédalle de couloirs avant de s’arrêter devant une porte. Le ninja déverrouilla et ouvrit la lourde porte en bois avant d’entrée avec Isuzu dans une salle minuscule. Là il lui ôta ses liens, Isuzu ressentit avec un plaisir non dissimulé le sang parcourir de nouveau correctement ses poignets et ses mains, l’homme lui passa ensuite des chaînes aux poignets, celles-ci étaient reliées au mur et l’empêcherait d’atteindre la porte. Puis, après avoir une dernière fois vérifier la solidité des entraves, le ninja sortit de la cellule refermant la porte derrière lui.

Isuzu parcouru la pièce des yeux et remarqua qu’on lui avait laissé un repas, morte de faim, elle l’avala. Elle fit ensuite le tour de la cellule, enfin ce qu’elle pouvait faire du tour vu ce que lui permettait les chaînes. La jeune fille appuya ensuite son dos contre le mur où était raccrochées les chaîne puis dans un sanglot se fit glisser au sol, réalisant pleinement qu’elle avait tout perdu, elle laissa donc sa fierté de côté pour laisser couler librement les larmes qu’elle refoulait depuis ces derniers jours, cette dernière ne lui servait à présent strictement à rien elle laissa donc la peur et la panique se répandre en elle jusqu’à la submerger totalement.

Elle savait parfaitement ce qui l’attendait pour avoir trahi Suna, peut être même une condamnation à mort, et ce n’est pas l’Organisation qui viendrait l’aider, elle avait fait son choix et ne le regrettait pas, elle assumerait ses actes jusqu’aux bout même si cela devait la mener à la mort, elle savait que si c’était le cas même Gaara ne pourrait rien faire pour elle et puis bon, elle restait une kunoichi, elle ne craignait pas la mort. Non, la chose qui l’effrayait vraiment, c’était de mourir sans que Gaara ne l’ait crue ni elle ni l’amour qu’elle éprouvait et continuait d’éprouver pour lui.

Et c’est en prononçant le nom du Psychopathe de Suna qu’Isuzu se laissa emportée par le sommeil.







Coulisses :

Naruto entre brusquement dans le bureau d’Aya :

" Aya ! C’est quoi ça ? Beugla-t-il de sa mélodieuse voix.

- (aucune réponse)

- Comment ça se fait que je ne suis pas dans le chapitre ? Se plaigna notre personnage. Je suis le héros pourtant et je ne suis même pas cité.

- (toujours pas de réponse).

- Eh ! Tu pourrais m’écouter au moins !

- (nada)

- Mais … Qu’est ce qui se passe ici ?

Naruto s’avance vers l’auteur qui depuis le début lui tourne le dos, il remarque qu’elle se trouve avec les membres de l’Organisation et qu’ils sont tous en demi-cercle devant quelque chose tout en mangeant du pop-corn.

- Bon tu me réponds ou pas ? Continua de beugler Naruto.

- Mais chuuuut. Le réprimenda l'auteur.

- Mais il ne peut pas la mettre en veilleuse 5min celui-là. Se plaignit Zetsu.

- Taisez-vous ! Rajouta Sasuke.

- Bon, alors ? Chuchota Naruto à l'auteur.

- Regarde tu vas comprendre. lui chuchota-t-elle en retour.

Naruto obéit, et :

- Bouhhhh, je suis désolééééééééééééééééééééééééé Pleurait Isuzu.

- Mais non, c’est moi. Lui répondait Gaara.

# Qu’est ce que c’est que ça. Ce n'est qu'une histoire pas la réalité. Pensa Naruto en prétant plus attention à la scène. #

- Je mérite pas d’être pardonnéeeeeeeeeeeeeeee. Continua Isuzu.

- Mais si voyons, je t’aime. Lui répondit Gaara avec sincérité.

- Snif, snif, c’est vrai ? Lui demanda la jeune femme.

- Bien sûr mon canard en sucre.

- Ohh, merci mon tanuki glacé.

- Ohhhhhh ils sont trop mignooooooons. Lacha subitemment Deidara.

- Snif, ça m’a toujours émus ces moments là. Admit Kisame.

- … Se contenta Itachi en mangeant son pop-corn tout en faisant attention à cacher ses yeux à l'aide de ses mèches.

- … Fit également Sasuke mais sans pop-corn et avec un mouchoir.

- Prrrrrrrrrfffffffffff. Fit Zetsu tout en se mouchant. C’est trop chou !

Sas- Mon… mon petit bébé a tellement grandi snif qu’il a sauvé le Kazekage. Dit difficilement Ssori alors que sa voix s’étranglait vers la fin.

- #Tiens cette réplique me dis quelque chose ça# Pensa l'auteur. … snif, T.T

- Snif snif, je pourrais avoir un mouchoir ? Demanda Naruto.

µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ

Voilà, ce chapitre est bel et bien terminé (ouf n’est ce pas ? ^^).

C’est le chapitre le plus mélancolique que j’ai pu écrire jusque là et j’avoue que j’en suis plutôt fière car il reste mon préféré pour le moment. J’ai pri beaucoup de plaisir à écrire l’histoire d’Isuzu ainsi que retranscrire ses états d’âme.

Pour le prochain, j'ai décidée de faire plaisir à certains lecteurs qui trouvaient qu'on ne voyait pas assez Shigure et ses coéquipiers, mais je n'en dis pas plus pour l'instant.

Et vous, qu’elle le chapitre de « Sharingan et compagnie » qui vous a le plus plu ?

A bientôt et n'oubliez pas le commentaire!




Chapitres: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 [ 19 ] 20 21 22 23 24 25 26 27 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: