Fiction: Arbre étoilé

Deux journées qui commencent, comme les autres. Deux vies qui se croisent, sans se voir. Un seul arbre, traversant les mondes...
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Ichigano (Masculin), le 14/04/2007
Salut !! Cette fic avance, au détriment de l'autre mais je peux pas faire autrement.
Kiba : Alors ? Alors ? C'est quoi ?Qqu'est-ce qui se passe ?
Doncvoilà la suite !
Karuka : tu aura la réponse à ta question juste en dessous !
Shikamarudono : Pareil !
Jaensdenim : Ton voeu est exaucé ! On en apprend plus sur la jeune fille mystérieuse. On sait déjà que c'est une fille par les accords des adjectifs qualificatifs.




Chapitre 2: Matin difficile



“Aïe. Saleté, j’ai mal. Qu’est-ce qui s’est passé ? J’ai un de ces mal de crâne. Et galère...”

J’ouvre les yeux, mais ma vision est floue, indistincte. Je referme les yeux et fais un autre essai. Raté. Bon. Jamais deux sans trois. Je re-re-ouvre les yeux et cette fois c’est un peu plus efficace. Ma tête est tournée sur le côté, je regarde à travers un fenêtre, il fait grand jour dehors.

“Et merde ! Je suis en retard !”

J’essaye de me lever précipitemment, mais je ne peux pas. En y regardant (à peu près) bien, je comprends que des liens me retiennent sur un lit. Je parcours la pièce des yeux : elle est blanche, froide, illuminée par les rayons du soleil.

“Il est réveillé !!!”

A la porte est apparue une tête blonde, l’air un peu ahuri et fatigué, bientôt suivi d’un corps en dessous qui se précipite vers moi.

“Ah Kiba ! Si tu savais comme on a eu peur ! Je te jure ! Rhaa la la qu’est-ce qui t’es arrivé ?...”

Kiba ? C’est quoi ça ? C’est qui ce type ? Je le connais pas. Je tente de me lever mais sans succès. Mais le blond voit mes efforts et m’arrête.

“Ca sert à rien, c’est la vieille elle-même qui les a fait, aucun risque que tu arrives à les détacher ! Elle disait que c’était au cas où tu aurai des séquelles de ton... accident. Le truc, c’est que tu as sûrement subi un genjustu permanent, et elle a pas encore réussi à l’enlever. Mais ça devrait pas tarder, elle est forte la vieille !

-Genjustu ? Kiba ? C’est quoi ce truc ? T’es qui toi ?”

Là, il me regarde d’un air franchement étonné.

“Ben, c’est moi ! Moi, Naruto ! Tu me reconnais plus Kiba ?”

Cerise sur le gâteau, à ce moment arrive tout un paquet d’ados habillés de façon bizarre.

“Alors, tu es réveillé Kiba ? Ca fait plaisir de voir que tu vas bien ! Vas-y raconte ! Qu’est-ce qui s’est passé ?

-Sakura-chan, je crois qu’il a comme un petit trou de mémoire.

-Ah oui ?

-Il se souvient pas de moi !

-Pourtant t’es pas franchement facile à oublier !

-Je dois le prendre comment ?”

Je ne les écoute plus, je mets mon corps en veille quelques instants, pour réfléchir.

C’est logique. Je suis tombée de l’arbre, les autorités m'ont trouvée et emmenée au centre pour sans-abris le plus proche, même si ici, ça ressemble plus à un hôpital psychiatrique, ce qui expliquerai la façon étrange de parler de ces gars. Mais alors pourquoi...

“En fait il se souvient pas de ce qu’il s’est passé et...

-Je suis pas un gars.”

Gros blanc.

Le blondinet s’approche de moi.

“Ok Kiba, ne nous fait pas de blagues comme ça. C’est pas parce que tu as changé d’apparence que tu doit te prendre pour une fille. N’oublies pas tout, hein ? Shino t’as entendu hurler, et il t’a retrouvé par terre, près de l’arbre.

-Mais puisque je te dis que je suis pas un gars !!! Ca se voit non ? Et c’est qui Shino ?”

Les personnes présentes dans la pièce se regardent comme si il y avait un gros pépin. Une jeune femme s’approche de moi.

“Tu sais, Kiba, le genjustu trouble les sens et l’apparence, tu finiras par retrouver tes esprits.

-Oui, oui ! Sakura-chan a raison.”

J’essaye de rester calme et polie (polie, moi ?).

“Bon, je ne sais pas de quoi vous parlez, mais je vous prierai de me détacher pour que je puisse téléphoner à mes parents. J’ai un devoir d’espagnol très important d’aujourd’hui, je suis pressée.”

Ils refluent tous vers le fond de la salle, commencent à chuchoter en me lançant des regards de travers.

J’attends...

J’attends encore...

J’attends toujours...

J’en ai marre d’attendre.

“BON, VOUS ME DETACHEZ, OUI OU MERDE ???”

Pour ceux qui se posent la question, oui, j’ai une voix qui porte bien.

La porte s’ouvre à la volée, éparpillant le groupe comme une volée de moineaux (mais comment j’arrive à faire des comparaisons de ce niveau dans une situation comme celle-là ?). Une grande femme aux longs cheveux blonds et gatée par la nature en ce qui concerne la poitrine avance vers mon lit, s’arrête, et m’observe.

Je saisis ma chance, c’est peut-être quelqu’un qui pourra me sortir de ce m... oment très génant.

“Pourriez-vous me détacher, s’il vous plait madame ?”

Regards exorbités venant du fond de la pièce.

La femme blonde me regarde d’un air songeur.

“Quel est ton nom ?”

Je la regarde fixement. A quoi ça lui servira ? Mais ça ne me coûte rien, donc je réponds d’une voix que je veux assurée.

“Je m’appelle Aude. Ou Gimli. Ou Siam. Comme vous préférez. Pouvez-vous me détacher ?”

Elle se détourne et regarde les spectateurs immobiles et ahuris.

“Sasuke, utilise ton sharingan pour distinguer la technique utilisée.”

Un garçon aux yeux et cheveux noirs sors du paquet, me regarde et murmure quelque chose. Il cligne des yeux, dont les pupilles sont devenues rouges ! Hem, les albinos ne sont pas sensés avoir la peau et les cheveux blancs ?

Le rouge des yeux disparaît, le gars baisse la tête.

“La technique est trop bien dissimulée, je n’arrive pas à l’analyser.

-Ah ah ! Sasuke a raté !

-Tais-toi Naruto ! Neji, vois ce que tu peux faire avec ton byakugan.”

Un autre gars se distingue du groupe. Il a de longs cheveux noirs, des yeux apparemment sans pupilles et un air impénétrable. Comme le précédant il marmonne dans sa barbe. Des veines ressortent étrangement autour de ses yeux, lui donnant un air méchant.

Pour lui aussi, le phénomène s’arrête au bout de quelques instants.

“Je ne vois rien qu’une réserve de chakra, Hokage-sama.

-Pas si génie que ça, l’Hyûga !

-Oh, c’est pas bientôt fini Naruto !”

Je me détends d’un coup et ferme les yeux.

“C’est bon. J’ai compris. Je rêve. Réveillez-moi lorsque je serai revenue dans le monde réel.”

Pendant quelques instants, on entend rien. Puis une nouvelle voix s’élève.

“Ce n’est pas Kiba.”

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je me réveille avec un gout de sang dans la bouche. J’ouvre les yeux.

“Akamaru...”

Je sens une langue chaude et rapeuse sur ma joue. Mon partenaire me lèche le visage en gémissant. Je me redresse et le prend dans mes bras.

“Akamaru, qu’est-ce qui s’est passé ?

-Wof, wououf !

-Ok, on va rentrer à Konoha. Tu peux localiser Shino ?

-Wouf !

-Quoi non ? Il ne doit pas être loin ! Il est peut-être rentré sans nous, mais c’est pas son genre...”

Je tourne la tête dans tous les sens pour m’étirer le coup. Essayez de dormir la tête sur une pierre toute une nuit. J’ai le cou tout endolori. Je me redresse et cherche à m’orienter. Même si Konoha n’est plus très loin, faudrait pas partir dans la mauvaise direction.

Je regarde autour de moi un bon bout de temps, mais rien ne me rappelle la veille. Mais c’est logique :
-c’était la nuit
-je pestais contre Shino
-et...

...


Et rien du tout. Je suis pas aveule au point de pas me rendre compte que ce n’est pas le même endroit. D’après le soleil, Konoha devrait être sur ma droite, à moins d’une heure de course.

“Bon, Akamaru ! On y va !”

Motivé. Je m’élance dans les arbres, posant mes pieds sur les branches. Mais au bout d’une centaine de mètres, je suis bloqué par une sorte de grande grille de métal. Je m’arrête, et l’analyse précautionnemment (oui, je sais le faire !). Je descends de l’arbre où je me suis posté et je m’approche. Je touche la grille. Elle est froide, ne semble pas chargée en chakra. L’horreur est ce que je trouve derrière.

La forêt s’arrête brutalement. Le sol paraît brûlé, sec et aride. D’une couleur gris foncé malsain, il est plat, sans irrégularité, et dégage une odeur épouvantable qui manque de me faire vomir. Akamaru gémit et recule.

“Dis, c’est quoi cette chose affreuse ?

Mais Akamaru ne répond pas. Il reste tremblant à mes pieds. Une voix retentit.

“Qu’est-ce que vous faites là ?”

C’est un homme grand, habillé en bleu nuit, portant une sorte de matraque à la hanche. Il me regarde d’un air méfiant. Je suis très intrigué par sa façon de s’habiller : il porte des drôles de sandales fermées, et un genre de chapeau cylindrique sur la tête. Sans doute un civil égaré.

“On a déjà dit pas de clodos dans le square. Va ailleurs, bouge-toi les fesses !”

Et mais c’est qu’il m’agresse ce gars ! Je me retiens de le cogner et je m’éloigne avec Akamaru en longeant la grille de métal.

“Ouais c’est ça va-t-en, et que je ne te prenne plus à traîner par ici !”

Sa voix se perd dans les arbres. La grille se poursuit, interminable. Puis elle s’interrompt brutalement en une grande arche. Au-delà se poursuit le sol brûlé, dont un des tentacules serpente à travers la forêt. Je suis sûrement quelque part vers Oto no Kuni, il n’y a que cette saleté d’Orochimaru pour inventer des trucs aussi moches. Il y avait sans doute un justu de téléportation sur l’arbre où je me suis perché.

Je m’aventure prudemment sur la zone calcinée, attentif à tout ce qui se passe.

“Wouf !

-Ouais c’est bizarre. Qu’est-ce que t’en penses ?

-Wif ! Waf !

-Je suis d’accord, c’est louche. Y’a sûrement du Orochimaru la-dessous. Il faut être prudent...”

Je m’avance un tantinet, et une imposante masse de métal se rue sur moi dans un hurlement démoniaque. Je me jette sur le côté attrappant Akamaru au passage. Je roule sur le sol en me meurtrissant le dos. Je lève la tête, devant moi se dressent d’immenses blocs de pierre d’une odeur épouvantable. Ils envahissent tout, sans vie ni plantes. Tout ici respire la mort.

Où est-ce que je suis tombé ?






Un peu court, mais c'est tout ce que j'ai pu faire.
La suite... bientôt !
Kiba : J'espère bien !
Jeune fille mystérieuse : Alors finalement je m'appelle comment ?
Ben Aude, mais tes surnoms sont Gimli et Siam




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