Fiction: Arbre étoilé

Deux journées qui commencent, comme les autres. Deux vies qui se croisent, sans se voir. Un seul arbre, traversant les mondes...
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Ichigano (Masculin), le 22/03/2007
Bienvenue devant le premier chapitre de ma nouvelle fanficton ! L'inspiration m'est tombée dessus en plein bacs blancs (comme vous le verrez !).
J'espère pouvoir écrire la suite assez vite !!
Appréciez ce petit moment d'humour et de lecture..




Chapitre 1: Encore une journée...



Yahaa ! Il est 7 heures du mat’, je suis debout et super motivé pour faire une mission. Akamaru s’ébroue et s’étire, puis jappe en me regardant.

“Ouais, Ok, attends 5 secondes, je te donne à manger, je petit-déj’, et on y va !

-Wof !”

Je souris, Akamaru est l’un des êtres que je chéris le plus. Dans le clan Inuzuka, les membres vivent en symbiose avec leur partenaires canins; Akamaru et moi ne faisons pas exception. Bien sûr, il a un peu grandi, mais il tient toujours dans ma veste (mais il est quand même plus lourd !).

Je lui donne à manger, avale un truc en vitesse et nous sortons côte à côte de la demeure familiale. Il fait beau, un temps ensoleillé magnifique, plein d’odeurs de plantes et d’animaux. Ca va être une super journée !

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J’ouvre un oeil, le referme. J’ouvre l’autre, le referme aussi. J’essaie d’ouvrir les deux en même temps mais c’est au-dessus de mes forces. Déjà 7 heures. J’ai l’impression de m’être à peine endormie. J’ai lu jusqu’à 2 heures du matin, un livre extraordinaire et captivant. Mais captivant ou pas, il ne rends pas les heures de sommeil en retard.

“Saleté...”

J’aime pas les réveils. Mais, comme je suis courageuse (mon oeil !), je me retiens de frapper le mien. Je m’extirpe de mon lit plus que je n’en sors, et pars dans une quête insensée intitulée : “A la recherche d’une paire de chaussettes propres“.

“Saleté... Viens là...”

Oui, je parle avec les objets.

La quête ayant échoué lamentablement, je me retrouve avec la même paire de chaussettes que la veille, mais c’est pas grave, j’en ai rien à faire, et mes chaussettes non plus. J’attrape mes autres vêtements, jetées en boule au fond du lit. Je descends les escaliers d’un pas pas trop traînant vu ma situation et entre dans la salle de bain pour prendre ma douche. Ca va me réveiller. Enfin, je l’espère.

“Et merde !”

Je viens de me rappeler que j’ai 6 heures de devoir aujourd’hui.

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Camouflé dans les fourrés, je tente de surprendre Shino, mais comme d’habitude, il me voit arriver à 3 kilomètres. Ce qu’il peut m’agacer ce type ! Enfin... Hinata, notre troisième coéquipière, nous rejoint, puis notre senseï Kurenaï arrive et nous donne notre ordre de mission. De rang C, elle consiste à ramener un ninja blessé soigné dans un hôpital à une demi-journée de marche de Konoha. En allant vite, on sera de retour avant la nuit.

“Waf !

-Oui, je sais, moi aussi j’aurai voulu une mission de rang B ou plus, mais bon, ce sera pour demain !”

Je m’accroupis et Akamaru me lèche la main.

“Bon, on y va !

-Calme-toi, Kiba. C’est moi qui dirige cette mission.”

Ah ouais... C’est vrai. J’avais oublié. Grrr. Vivement qu’on me reconnaisse pour mes talents de leader, et pas comme un subordonné de Shino.

Finalement, la termitière ambulante donne le signal du départ et nous nous élançons dans la forêt.

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Je grignote un bout de pain et prend mon vélo pour aller, dans la joie et la bonne humeur (tu parles...) au lycée. Je salue quelques amis, puis je me rends dans ma salle d’exam. Et nous voilà partis pour 4 heures de français sur le théâtre. Je lis les textes, essaye de répondre à la question sur les textes susnommés, puis m’attaque à la grosse partie. Trois choix : commenter le texte 2 (j’ai jamais su faire ça, donc je laisse tomber assez vite), dissertation sur le thème : le théâtre est très différent de la littérature (............ oui... c’est ça... bon, suivant ?) et écriture d’invention d’une répétition théâtrale. Cherchant la voie de moindre douleur, je bosse l’écriture d’invention, réputée très mal notée car “roue de secours” pour les élèves (mais pas pour moi cela va de soi...) Je balance toutes mes références en matières d’aventures MP3 sur le net pour rendre le sujet un tantinet comique (rajout de sabre laser à Dom Juan, etc), et je suis assez contente du résultat. La journée n’est pas aussi nulle que je l’imaginais.

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Fini une demi-heure en avance, je m’ennuie...

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Ca sonne. Les élèves sortent les uns après les autres, le pas lourd et accablé. Dans le couloir, tous parlent avec animation de leur dissert’ ou de leur commentaire. Je me sens très seule.

Déjeuner très rapide, à peine le temps de voir ce qui me tombe dans l’assiette que je me retrouve devant un devoir de sciences de la vie. Thème : géologie, tectonique des plaques et botanique.

Aïe. Au secours.

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Il est presque midi et nous sommes à peine en vue de notre destination. On risque de passer la nuit dehors, à la belle étoile.

“T’en penses quoi, Akamaru ?

-Wof, waf !

-Silence !”

Il m’énerve...

Finalement, nous arrivons dans un petit village peu défendu. Nous nous présentons en tant que ninja de Konoha venus rapatrier le blessé. Il a eu le temps de récupérer et est en état de marcher. Shino ordonne le départ immédiat. J’ai bien envie de lui balancer un truc pour lui dire ce que je pense de ses ordres mais je me retiens.

Nous reprenons la route, plus lentement à cause du ninja convalescent. On est bon pour passer la nuit à l’extérieur. C’est ce que j’aime dans la vie de shinobi : l’action, l’aventure, l’imprévu, le danger... Les tours de garde, c’est moins drôle, mais ça en fait partie. Etre ninja, c’est être libre, tout en restant fidèle à son village et à ceux qui nous sont chers. Chaque shinobi a une voix de ninja différente des autres. Moi, je me bats pour mon clan, pour Akamaru et pour mes amis. D’autres le font pour être reconnus par les autres (ça vous rappelle personne), d’autres parce que c’est leur raison de vivre (là, j’exagère, Gaara s’est bien amélioré...).

Qu’est-ce que j’ai mûri ! Je m’étonne moi-même !

Tout à ma réflexion, je me prends une branche dans la figure.

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Piouuu... Pas fâchée d’en avoir fini. Au début, je pensais m’en être bien sortie, mais plus j’écoute les autres, plus j’ai l’impression d’avoir raté mon devoir. Et que j’ai rajouté ci, et qu’il ne fallait pas mettre ça. Donc je m’éclipse. Il est 16 heures, je rentre chez moi plus tôt que d’habitude, j’attrape mon arc et mes flèches, et je vais m’entraîner dans le parc près de chez moi. Je compte les pas, 10... 20... 30... Je vais pas trop loin, mais en général je fais mouche. Les passants me regardent d’un air bizarre, mais heureusement ils ne sont pas trop nombreux. Je tire sans discontinuer pendant une heure. J’ai 5 heures de devoir de langues demain, je n’ai pas envie d’y penser.

Une de mes flèches part en vrille dans les fourrés.

“Rhaa, saleté !”

Je farfouille dans le sous-bois. La flèche a transpercé les buissons et est partie se planter dans un arbre un peu plus loin. Cela me rappelle des souvenirs. Cet arbre, je le connais. C’est un grand chêne au milieu d’une petite clairière. Pau après mon déménagement dans cette ville, j’avais du mal à me sentir chez moi. J’étais tombé par hasard sur cet arbre, et j’en avais fait mon foyer pour un moment. Je vivait la moitié de mon temps à son pied et je dormais souvent en cachette dans ses branches. Puis j’ai perdu l’habitude, je n’avais plus le temps. Mais je n’ai pas oublié...

J’aimerai bien...
Mais non, tu as devoir demain !
Mais, mais...
Pas de mais !
Je fais ce que je veux ! Rien à faire de ce devoir !
...

Après ce petit dialogue intérieur, ma décision est prise. Je ramasse ma flèche et je vais chercher des couvertures à la maison.

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La nuit est tombée sur la forêt, tout est sombre et sinistre, quand soudain :

“J’ai faim, quand est-ce qu’on mange ?”

J’aime casser l’ambiance.

Shino secoue la tête, l’air abattu, puis il ordonne de monter le camp pour la nuit. Hinata, toujours aussi prévenante, installe un matelas pour le blessé, tandis que je nous cuis un ragoût de je ne sais pas trop quoi, mais qui sent super bon. Tout le monde s’installe pour manger. Je finis rapidement mon bol, c’était délicieux. Akamaru mange la part que je lui ai donnée, et aboie de contentement.

“Merci, Akamaru, ton urine rajoute vraiment un bon goût salé !”

Hinata et Shino s’étouffent sur place, mais j’éclate de rire. Faudrait que la fasse en vrai celle-là, un jour...

Mes coéquipiers se vengent à leur façon. Hinata se propose de cuisiner le petit-déjeuner et Shino me colle au premier tour de garde. Saleté...

Le camp tombe dans le silence. J’explore un peu les environs. Un peu en retrait du chemin que nous avons emprunté, je débouche sur une clairière dans laquelle trône un grand chêne. Bizarre. Cette sorte d’arbre n’est pas commune par ici (mine de rien, apprendre la liste des plantes de notre forêt à l’Académie m’aura servi à quelque chose...). Mais, peu importe ce que cet arbre fabrique ici, s’il est en vacances ou quoi que ce soit, c’est un parfait poste de guet.

Je grimpe dans les branches, suivi de près par Akamaru. On se camoufle dans la ramure en observant les environs...

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Je suis sortie en douce de chez moi. Il est près de minuit, mes parent dorment, ainsi que mon petit frère. Je me déplace aussi discrètement que possible vers le parc. A l’entrée, j’allume ma lampe de poche, car il n’y a pas de lampadaires à l’intérieur. Je ferme les yeux, je me revois, à 9 ans, parcourir ce même parc. Mes pas e portent sans que j’en ai conscience et je me retrouve dans la clairière. le chêne est légèrement plus sinistre à la lumière de la lune, mais j’en ai absolument rien à faire. Je fais des folies, comme quand j’étais plus jeune, on ne peux pas toujours se croire invincible, mais là, c’était le cas... Je pose la main à plat sur le tronc, comme pour demander la permission de dormir dans la ramure de l’arbre centenaire.

Je me sens happée...

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Rien aux alentours. Pourtant j’entends des bruits de pas. Akamaru gémit et saute dans l’échancrure de ma veste. Je lui chuchote des paroles d’apaisement pour le rassurer, et m’assure la prise de ma main sur la branche où je suis posté.

Akamaru hurle.



Petite précicion, le verbe petit-déjeuner existe (enfin pour moi !) je petit-déjeune, tu petit-déjeune, il petit-déjeune...
Nous voilà parti dans l'inconnu et le mystère, à bientôt, laissez moi vos réactions !




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