Fiction: Quand les yeux disent tout...

1ère fan fiction... : Mélange de mon dessin concours Profs et de ma femme sur une panthère le tout mélangé avec une histoire ça donne un truc que je voulais écrire depuis longtemps. L'histoire d'une femme qui peut se faire trahir à tout moment par ses yeux.
Classé: -12I | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 9385 | Comments: 40 | Favs: 34
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Cy. (Féminin), le 09/02/2008
ça faisait looooongtemps que j'avais pas poster de chapitre dans cette fanfic
Je suis confuse.




Chapitre 7: Prise de conscience



Devant mon regard dépité il eut sûrement une vague de pitié à mon encontre.
- Bon allez viens … je vais te payer un verre …
M’arrachant de ce maudit frigo j’aperçois dans un coin un sac rouge.
- Mais qu’est ce que …
J’ouvris la fermeture ; des vêtements.
- Cool Anko a pensé à m …
J’avais tiré le premier bout de tissu et mit à niveau de regard. Il me fallut bien trois secondes pour percuter que je faisais face à un ensemble bustier porte-jarretelles des plus affriolants. Un bout de papier y était suspendu ; « fais-en bon usage ».
Mon regard remonta pour tomber sur un Kakashi un peu beaucoup émoustillé par ce qu’il voyait.
La tomate la plus rouge pouvait pâlir face à la teinte que je venais de prendre jurant atrocement au vert pétard de mes yeux. Je traversais la salle me précipitant sur l’armoire pour cacher cette chose au plus profond de mes tiroirs.
Je repris mon inventaire mais cette fois dos à Kakashi…au cas où.
Pour le reste des vêtements Anko avait fait un gros effort et avait choisi les plus soft de sa garde robe. Je trouvais un pantalon large resserré aux chevilles et un haut à bretelles, le tout noir. Je pris congé de Kakashi pour aller me changer dans la petite salle de bain ; un coup d’eau sur la figure, habillage express ; vite fait bien fait.
- On peut y aller !
- Ah bah quand même !
- Ose dire que j’ai pris du temps …
J’enfilais une paire de tongs tout en essayant d’étouffer le gargouillement sonore qui provenait de mon estomac.
- Tu as un monstre dans le ventre ou quoi ?!
Mon regard devait être assez éloquent : OUI j’avais un monstre dans l’estomac.
- Ah euh oui…désolée …
-Allez j’ai faim on y va !
Nous nous retrouvions dans les petites rues de Konoha éclairées par des lampions d’où émanaient des lumières diffusent chaleureuse … envoûtantes … .
Il y avait beaucoup de monde ce soir; étant le jour de repos de beaucoup de shinobis.
Nous étions à la recherche d’un restaurant pas trop cher car malgré tout, les ninjas ne baignaient pas forcément dans le luxe même s’ils avaient une force égale à celle de Kakashi.
J’avais un certain remord à forcer la main généreuse de celui-ci ;
- J’vais te coûter cher …Tu me traînes tel un boulet depuis que je suis arrivée ici …
Manifestement il ne s’attendait pas du tout à cette « déclaration ».
- Ne sois pas stupide ! Quel homme serait assez bête pour rater l’occasion d’inviter une belle jeune femme à dîner ?
« Belle - Jeune - Femme » ces mots résonnaient dans ma tête ; On ne m’a jamais dit l’adjectif « belle » on ne disait pas « jeune » mais « bébé » et pas « femme » mais « fillette ». L’épouvantail n’avait pas conscience du trouble que pouvaient engendrer ces mots.
- Ai-je dit quelques choses qu’il ne fallait pas ?
- Hein ? Quoi ? Ah euh non non c’est juste que je ne m’attendais pas à ce genre de compliment …
Je le vis alors sourire à travers son masque. Mais en faite pourquoi avait-il un masque ? Je décidais de lui poser la question.
- Ah ça c’est la question que beaucoup de monde se pose ! Ils montent des hypothèses toutes aussi farfelues les unes que les autres ! Ils organisent même des commandos pour venir me le retirer et enfin percer le mystère. La preuve même toi tu t’y intéresse; la première fois que l’on s’est rencontré tu as essayé de me le retirer, tu te souviens ?
- Non pas vraiment …
Je mentais en partie; j’avais le souvenir de certaines choses; les plus importantes : Les sensations.
Je me souviens très bien de la chaleur réconfortante de cet homme, de son odeur envoûtante, de la lutte de mon esprit entre la peur de cet inconnu et le désir qu’il m’inspirait, qu’il continuait de m’inspirer. Cet homme avait créé une grande controverse entre mes pulsions et ma conscience, me plongeant dans un véritable combat moral.
Chaque mot, chaque attention, chaque geste à mon encontre avait détruit un peu plus la barrière qu’avait érigé ma conscience. Cette homme me détruisait, effritant peu à peu ma volonté : Serait ce ça « l’amour » ?
- Tiens allons là !
Sortant de ces pensées freudiennes, je fus émerveillée par ce que je voyais; ce restaurant était tout simplement magnifique; non pas par son luxe mais parce qu’il dégageait : bien caché dans une ruelle, ce petit « boui-boui » était adorable et tellement … pffiou … relaxant rien qu’à regarder par cette ambiance si intimiste.
- Aller viens ! Qu'est-ce que tu attends?
Il me prit alors par la main pour m’y amener plus rapidement, ce qui eut pour effet de faire passer mon rythme cardiaque de soixante-dix battements par minute à trois cents en l’espace de quatre secondes.
Il prit une table, me dégagea la chaise pour que je puisse mit asseoir ; autant d’égard commençait fortement a m’émoustillé.
Je regardais le menu et prit un des moins chers: ce fut donc des ramens au porc laqué.
- Et toi que prends tu ?
- Rien.
- Quoi ?! Mais pourquoi ?!
- Je ne mange jamais en public.
- Ah mais nan alors ! J’peux pas manger devant toi !
- Si tu manges pas je te nourrirais de force.
- Ok … Je pense pas être de taille pour lutter … .
Mon féminisme acharné venait d’en prendre un coup.
- Ce restaurant est magnifique … Ce n’est qu’harmonie ici … l’atmosphère est si …
Il me répondit par un sourire ; la barrière venait de s’ébranler une fois de plus.
En moins de deux, le serveur m’avait déjà amené mon plat, et là, grosse prise de conscience ; quand on est avec un homme qu’on veut séduire même inconsciemment il faut se faire un peu élégante ; qu’y a-t-il de pire que les ramens pour tuer l’élégance ?
- Qu'est-ce qu’il y a ? Ça ne te plaît pas ? Tu veux autre chose ?
- Ah non non ! C’est pas du tout ça ! C’est juste que je réalise que ma petite féminité va en prendre un coup avec ce plat … .
Cette phrase le fit littéralement exploser de rire; un rire à faire fondre n’importe quel femme … ou homme ; masculin à souhait mais avec une pointe de raffinement qui ne le faisait pas devenir tonitruant.
Car oui cet homme devait être courtisé par les deux sexes; il rassemblait nombres de qualités appréciées par ces deux bords.
- Mais mange voyons ! Ne te soucie pas de moi !
C’est alors à grand peine que je mangeais mon plat de nouilles sous son regard amusé.
Le plat fini nous continuions à discuter autour d’un verre ; enfin deux car j’avais réussi à lui faire accepter de boire un saké.
Je sentis une main chaude passer sur mon dos et un visage se rapprocher du mien par derrière:
- Bonsoir ma tigresse, quel beau tatouage que tu as là …
Kiba m’avait soufflé ces mots assez fort pour que Kakashi puisse les entendre. Il me fit ressasser tout ce qu’il m’avait fait « subir ». La colère montait en une couleur jaune intense.
- Kiba … Ne m’appelle pas comme ça!
La fureur étant trop forte je joignis la parole à un poing au visage. Bien entendu il fut bloqué par celui-ci, détourné pour lui laisser le total accès à mon visage ; il se jeta dessus, m’embrassant avec rage.
La réaction ne se fit pas attendre ; Kakashi envoya valdinguer le maître chien plus loin. Kakashi le rattrapa, le souleva par le col :
- On ne force pas une femme… JAMAIS !
Sur ces mots il l’envoya encore une fois ; celui-ci alla s’encastrer dans le mur le plus proche.
Il revint et paya l’addition.
- Viens je vais te raccompagner chez toi.
- Kakashi … merci … je… il n’a pas compris … je lui avais déjà dit que je ne voulais pas …
Mais voix montrait l’angoisse qui allait crescendo.
- Comment ça « tu lui avais déjà dit » ?
- … Cette après midi … en sortant de chez Godaime il m’a rattrapé, il… m’a plaqué contre … le mur … il a commencé à passer sa main sous …
Je me rendais compte de ce qu’il aurait pu me faire; cela m’affolait plus que tout.
- Kakashi, j’ai peur des hommes.
Mes yeux passaient par toutes les teintes synonymes de total confusion.
Je tremblais.
- N’en aie pas peur mais méfie-toi d’eux … . Nous avons, nous les hommes, une limite propre à chacun ; je parle du délai entre la pulsion et l’action. Pour certains ce délai est très limité voir inexistant. Sois toujours sur tes gardes face à un homme, le simple fait de le regarder ou de le frôler peut le faire devenir fou d’envie. C’est comme tout ; certaines personnes arrivent à se contrôler, d’autres non.
Il continuait malgré mon regard angoissé.
- Et malgré le féminisme de toutes ces filles sur l’égalité des forces; Nous sommes beaucoup plus forts que vous. Je ne suis pas un de ces machos, je parle de force pure, la Nature nous a créés ainsi même si il est clair que vous nous dépassez dans d‘autres domaines. Mais que crois-tu qu’une femme peut faire face à un homme déchaîné qui veut abuser d’elle ? Rien. Elle est totalement désarmée soit par la peur soit par le déséquilibre des forces. Méfie-toi d’eux comme de la peste.
Tu dois te demander pourquoi je te dis tout ça ? Et bien c’est très simple ; j’ai vu tellement d’horreurs quand j’appartenais aux Ambus qu’il me serait insupportable que cela t’arrive à toi.
Sa voix était grave, calme, … froide. Il venait de se confier ce qui était tellement rare chez les anciens Ambus.
J’ouvris la porte de l’appart.
- Bon je te laisse Nëva.
- Nan … Attends reste avec moi … s’il te plaît …
- Tu n’as donc rien compris ?! Je t’ai dit de te méfier des hommes ; JE SUIS UN HOMME !
- Mais Kakashi j’ai peur … peur qu’il revienne … Tu n’es pas comme les autres. Reste.
- Je suis comme tous les autres … Tu prends le risque de m’héberger; ok mais ne me tente pas.
- D’accord.
Il entra.




Hmm ?
Freud ?
Non si peu ...




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