Fiction: la naissance de kyûbi (terminée)

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Benten se retourna vers son adversaire, la tête en bas. Elle jeta Kisame sur Itachi, pendant qu’Inari balança le plus loin possible l’épée en écaille. Ce qui lui prit presque le peu d’énergie qu’elle avait réussi à emmagasiner.

- Fais gaffe Inari, tu vas reprendre ta vraie forme si tu continues !
- On ne plaisante pas avec sa madame Benten ! Tu sais très bien que j’ai horreur de ça !
- Roh excuse moi. Bon qu’allons nous faire de vous ? le médaillon ne marche toujours pas ?
- Non, il a du se passer quelque chose. On ferait mieux de rentrer, qu’est ce que tu en dis ?
- Oué, mais pour les deux guguss là ?
- Le type au Sharingan on le laisse en vie. Par contre, l’homme aux branchies, je pense qu’on peut s’en passer, qu’est ce que tu en dis, Benten ?
- Où tu pourrais aussi me le rendre, lui dit un voix fort familière derrière elle.

Tiara sa trouvait à quelques pas d’elle, l’épée de Kisame dans une main, et Naruto sous son bras. Elle jeta l’épée au loin et posa Naruto à terre. Il était inconscient.

- Rend nous le démon renard, Tiara ! cria Inari.
- Arrête ! lui dit Benten. Elle a posé Naruto à terre. Elle n’est pas là pour lui.
- C’est exact. Je me fiche pas mal de vos plans stupides qui ne servent à rien.
- C’est moi que tu veux ? pas vrai ? Qu’est ce que je t’ai fait pour mérité tant de haine. Je te croyais mon amie.
- Tu n’as pas vu ça dans tes prédictions à ce que je vois, lança Tiara en sortant des tonfas dorés de sous sa robe.
- On va se battre aux tonfas ? Je savais que tu étais faible mais à ce point.
- Allons dans un coin tranquille. Kisame est hors jeu, Itachi n’est pas en grande forme, Inari pourra très bien s’en occuper.
- Et Naruto ?
- Advienne que pourra.
- Bien
- Parfait.
- Inari ? je te le laisse, je vais régler mes comptes, dit Benten en sortant ses propres tonfas de ses bras.

Et c’est ainsi que Benten se sépara de son amie et la laissa contre deux membres de l’Akatsuki. Quelle idiote. Pauvre Inari. Elle posa un genou à terre. Mais qu’elle idiote d’avoir voulu prendre cette épée et de l’avoir envoyé loin, très loin. Itachi se releva à son tour. Il n’avait peut être pas les idées en place, mais il savait que sa vie était en jeu.
Inari le savait bien, il ne fallait pas qu’elle regarde ces yeux. Les mêmes yeux que Tokoyo. Ce type là, c’était un Uchiwa, y’avait pas de doute. Fallait pas le tuer, c’est pour ça que Benten l’avait laissé derrière. Ne pas regarder ces yeux, et tout irait bien. Pour elle est pour lui.

Mais elle ne savait pas qu’il ne fallait pas regarder sa bague. Et merde un genjutsu. Elle avait toujours eu horreur de ça. Elle ne s’en était jamais sortie seule. Quelle poisse. Quelle merde. Elle ne voulait pas mourir comme ça.



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Les deux anciennes amies se retrouvèrent au bord du lac. Quelle coïncidence. De l’eau. Comme leur ancien emblème. L’emblème qui leur avait valu le statut de reine. La ville de Ixchel avait était leur point de rencontre, et leur point de séparation. Au temple de Bentaizen, où toutes les deux étaient orphelines, il fallu qu’une d’entre elle soit nommé reine. Une ne le voulait pas, l’autre n’avait vécu que pour ça. Lorsque que Benten fut choisie, Tiara ne la regarda plus jamais comme avant. Puis enfin tout avait disparu quand ce démon les attaqua. Yachibi, le démon serpent. Tiara s’était fait mordre, et la moitié de la population était morte. Benten dut partir, tenue pour responsable. Elle partie, et Tiara devint reine à sa place, comme dans ces rêves. Depuis ce jour les deux jeunes femmes ne s’était plus revues.

- Je vois que Dante t’as fabriqué de nouvelles armes, lui dit Benten en désignant les tonfas fait d’or et de rubis. Ils ont l’air plus résistants.
- Mais ça ne suffira pas. Je les ai empoisonnés à ma façon pour qu’ils deviennent aussi puissants que les tiens.
- Je ne me battrai pas au tonfa avec toi Tiara, lui répondit-elle en les laissant à terre.
- Et pourquoi ça ? Aurais-tu peur ?
- Je ne veux pas te tuer.
- Tu as peur.
- J’ai peur pour toi.

Tiara lança un violent coup de son arme gauche sur la figure de son ancienne amie. Benten se liquéfia et se clona en deux. Une avec un capuchon et une avec un zambatou.

- Qu’est ce que tu comptes faire avec ça hein ? Une magicienne, et un bâton tranchant. On dirait plus une vulgaire hallebarde qu’une arme.
- Je me suis entraînée moi aussi. Et j’ai eu un meilleur coach que toi apparemment.

Tiara attaqua la fille au zambatou, mais elle se liquéfia instantanément. Une leurre. La magicienne lança un sort et des colonnes d’eau sortirent du sol et propulsa Tiara à plusieurs mètres plus haut. Tiara lança plusieurs aiguilles empoisonnées, mais la magicienne disparu à son tour dans une flaque d’eau. Où était passé la vraie ? ’planquée dans l’eau !’pensa Tiara mais trop tard.

- Le roi des Dragons, Ao Kuang !

Tiara vie un énorme dragon sortir du lac. Mais il n’était pas fait, d’eau, c’était Benten, c’était elle le dragon. Elle resta stoïque et prit l’attaque de plein fouet.



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- Hey les gars, vous sentez pas un truc ?
- Comme quoi, Shikamaru ? lui demanda Temari
- Un truc qui va pas dehors.
- C’est vrai qu’il y a de l’agitation, mais on doit rester ici, le rassura Asuma.
- C’est pas ça qui m’inquiète.
- Ah bon ?
- Tu avais dit à Naruto de te retrouver ici, n’est ce pas ? le questionna Gaara.
- Je vois que ton 3e œil est toujours aussi efficace. Il a dû lui arriver quelque chose. Je veux partir en éclaireur.
- Je viens avec toi.
- Non reste ici Temari. Gaara pourra nous être utile. Choji, Kiba, vous me suivez ?
- Entendu chef !
- Neji et les autres, restez ici et écoutez Asuma sensei.
- Ah, qu’il est vieux le temps où je te donnais des ordres…c’était si reposant.
- Arrêtez un peu Asuma Sarutobi, j’ai grandi maintenant. Suivez moi.
- Ok !

Les quatre ninja sortirent de la cachette, la même où Iruka avait protéger les jeunes ninja de Konoha lors de l’attaque d’Oto, il y a 3ans. C’était un endroit sûr. Il ne manquait que Neji dans leur groupe. Il devait chercher sa cousine dehors, qui était toujours portée disparu. Les 4 jeunes hommes ne furent pas surpris des dégâts causés par les nombreux affrontements, et la décision de Kakashi s’avérait prodigieuse : « Si jamais nos ennemis sont au courant de notre état, il tenterons sûrement une attaque. Il nous faut des ninjas en réserve. Asuma, Shikamaru, et vous guerriers de Sune, je vous fait confiance ». Toujours avoir un plan B. Il se dispercèrent en deux groupes : Kiba et Shikamaru cherchaient Neji, tandis que Choji et Gaara se rendaient à l’hôpital, où il semblait y avoir du grabuge. Ils arrivèrent juste à temps…

Un lueur blanche jaillit du toit, lancée par Amatsu. Sans hésiter, Gaara ouvrit sa jarre et utilisa son ultime défense pour venir en aide aux deux femmes allongées par terre : Sakura et une blonde qu’il supposait être Ino…Il fut surpris de voir, en plus de son sable, une sorte de barrière en métal, bien plus efficace. Les efforts conjugués de Sukuko et de Nushi étaient en train de sauver le village. Quelle ironie.

- Juste pour sauver ton petit brun !
- Oh la ferme Sukuko tu me les brises depuis qu’on est arrivé ici !
- T’inquiète pas, on a du renfort, lui dit-il en montrant le sable de Gaara.

Amatsu ne prit pas la peine de détruire ses défenses inutiles. Il ne voulait tuer personne. Du moins pas encore. Il fallait qu’il règle ses comptes avec sa mère. Le sable, le métal et la terre retombèrent en poussière sur le sol. Autour d’eux, il ne restait presque plus rien. Et sur le coup, le plafond de l’hôpital tomba en ruine. Le quart est du bâtiment ne fut que poussière. Bien fait pour eux, se dit Shinetsuhiko, avant de ne plus rien sentir. Ses jambes ne touchaient plus le sol. Ses yeux croisèrent ceux de son fils. Elle sourit encore plus fois, avant de s’écraser lourdement sur le sol. Mais pas trop non plus, il ne fallait pas qu’Hinata meure. Ça ne serait pas correct. Il fallait qu’il les sauve. Toutes les deux.

Et il les sauverait.

- Tu n’as pas trouvé ce que tu cherchais hein ? lui demanda-t-il
- Pas exactement en effet. Tu en sais beaucoup pour quelqu’un qui n’était pas censé être au courant.
- J’ai toujours su trop de choses à ton goût. C’est pas humain selon toi.
- Non, ce n’est pas humain.

Il l’envoya valdinguer sur un toit non endommagé. Elle cracha du sang. Il fallait qu’il m’emmène loin, le plus loin possible, pour ne pas attirer les soupçons. Il fallait qu’il la sauve, à n’importe quel prix.

- Kakashi sensei, Naruto a été enlevé.
- Comment ? et c’est maintenant que vous nous le dites !
- Tiara l’a enlevé, mais Tiara…n’est pas vraiment notre ennemie. Elle a juste un compte à régler. Allez la rattraper. Et si dans 2 heures vous n’êtes pas revenus…Sakura, tu sais ce qu’il te reste à faire.

Amatsu l’envola avec sa mère sous le bras. Sakura sorti lentement le papier craft dans lequel elle avait enfermé l’enveloppe. Tuer Naruto, pour ne pas que le démon soit extrait. Mais…

- Kakashi sensei, si par malheur un Jinchuriki venait à disparaître, que deviendrait le démon à l’intérieur de lui ?
- Je suppose que le démon disparaitra, c’est ce qui se passe normalement, avant que le démon ne renaisse de ses cendres…
- Pas tout à fait, le coupa Nushi.

Il se tenait droit sur ses jambes et releva Sasuke, sa perruque tombé, qui avait protégé Sakura de la déflagration, il se trouvait inconscient mais bien vivant.

- Sa…SASUKE !
Sakura courru vers lui et le serra fort dans ses bras. Nushi ne pu rien faire pour empêcher cette furie de lui arracher des bras. Elle lui soigna le bras et le torse, plein de petit fracture sans gravité…ah l’amour.

- Qui êtes vous ? leur demanda Kurenai, qui venait de se relever elle aussi.
- Ils viennent de nous sauver la vie…lui répondit Kakashi.
- Je m’appelle Nushi, Esprit immatériel n°8, ou je sais pas comment les autres se sont présentés…demi frère d’Ashura, veuf de Tokoyo et pire ennemi de votre ami Amatsu qui vient de…oué je vois il a encore voulu faire son malin !

Tout le monde se retourna pour regarder dans la même direction que Nushi, vers l’hôpital. Il était totalement reconstruit. Tsunade tenait Shizune par le bras, sortant toutes les deux en boitillant. Tous les ninjas présents n’en croyaient pas leursyeux, et tous les ninjas mort sortirent un à un de l’hôpital.

- Pff, il a encore voulu faire son malin, mais regarde moi ça un peu, j’allais dire un truc méga important pour la suite de l’histoire et monsieur il ressuscite des gens comme ça !
- Tu n’avais qu’à surveiller ton épée aussi, tenta de la clamer Sukuko. Il n’avais qu’à se servir des âmes enfermées dedans.
- Je ne fais pas enrager encore plus sinon je transforme ce village en no man’s land compris ?
- Tu fais ce que tu veux, je peux me mettre sous terre et en sortir vivant. Calme toi et attends que l’orage passe. Il va falloir qu’on récupère le démon renard. Et il ne faut pas le tuer non plus.
- Pourquoi ça ?
- Quand un démon meurt, il retourne dans notre prison. Mais Shinatobe n’est plus là pour la surveiller, donc si on tue le blondinet…le démon se libèrera quand même. Enfin, sans Mikaboshi, c’est toujours ça de gagner tu me diras ?
- Mais pourquoi il ferait ça, sachant que Kyubi détruira quand même tout sur son passage ? C’est quand même pas sorcier pour lui de le récupérer non ?
- Sukuko, tu le connais mal. Pour Amatsu, il n’y a que Benten au monde. Le reste, il en a rien à faire. Ce type est barge, et il nous faut la Muramasa pour le détruire.
- Elle est en lui qu’est ce que ça veut dire ?
- Le ka. Il la ingurgité dans son inconscient.
- Hein ? mais c’est impossible !
- Il a fait pareil avec l’homme serpent avant que je n’arrive. Il faut trouver la clef, et la clef est sur Yetsirah…quelle merde !
- Il faut retrouver l’invocation, faire apparaître la forteresse, et y arriver avant que la vieille folle retrouve son corps.
- Il nous faut le livre.
- Il nous faut l’invocation.
- On a besoin d’Amatsu.
- Pourquoi ça ? lui demanda Sukuko
- Il n’y a que lui que sache où est cette fichue invocation à la noix. Je déteste ce type, Fais moi penser à la tuer un de ces jours
- Tu penses à ça tous les jours en te réveillant vieux, calme toi sinon tu vas finir ta vie dans un fauteuil roulant.
- J’ai pas besoin de tes conseils en matière de santé. Bon, qu’est ce qu’on fait ?
- On va lui prendre ?
- …on a pas le choix en fait. Il nous manipulera tous jusqu’au dernier, cet enfoiré !
- Calme toi Nushi, t’as pas grandi en fait, t’es toujours le chtit gamin que j’ai ramasser dans la cour du château de Zipacna.
- L’ancienne capitale…ne m’en parle pas. Je préfère penser à Amatsu qu’a cette époque. Allons le chercher.

Sukuko aida Nushi à se relever. Le village était brillant comme s’il venait d’être construit. Kakashi toucha les murs de l’hôpital, alors que Tsunade serra fort son apprentie Shizune dans ses bras. Ce sentiment, comme le calme avant la tempête, c’était un peu comme ça, qu’il voyait ça. L’amour. Les murs transpiraient d’amour. Des larmes de joies même. Une goutte d’eau tomba sur le visage de Kakashi, telle une larme. Le calme avant la tempête. L’averse avant l’ouragan.



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Il fallait qu’il trouve un endroit désert. Il déposa sa mère dans une plaine aride. Aucune vie aux alentours, à part sous ses pas, comme d’habitude, où de l’herbe verte poussait comme par magie. Shinetsuhiko cracha du sang. Il la soigna. Il ne voulait pas la voir souffrir. C’était sa mère, et il l’aimait comme sa mère :

- On aurait pu la voir saigner lentement…un lointain souvenir…lui souffla la voix dans sa tête
- Son âme est immortelle tant qu’elle n’aura pas retrouvé son vrai corps. On ne ferait que tuer Hinata Hyuuga en la laissant mourir ici, se répondit Amatsu à lui-même.
- Tu es faible.
- Je suis juste. Elle mourra si je la ramène sur Yetsirah.

Amatsu enleva sa cape blanche et la laissa tomber sur le sol. Il joignit ses deux mains devant lui et murmura quelques paroles incompréhensibles. Shinetsuhiko reconnaissait ces mots. C’était les mêmes qu’elle avait formulée le jour où elle s’était emprisonnée dans ce livre maudit.

- Que comptes-tu faire ? Tu as enfin pris la décision de te tuer ? lui dit-elle d’un ton on ne peut plus naturel.
- Tais toi un peu que je me concentre.
- Encore un fois tu fais appel à moi…c’était quand la dernière fois déjà ? ah oui, la naissance de Kyubi…merci pour ton sang. Tu me rends la pareille ?
- Tais toi je t’ai dis…je ne le répèterai pas deux fois.
- Pourquoi m’as-tu demandé de faire ça au fait. Tu te sentais seul pas vrai ?

Son corps se retrouva projeté contre un bloc de roches. Quelques centimètres plus haut et la tête de Hinata aurait été réduite en bouillie. Alors qu’elle voulu réouvrir la bouche pour le remettre sur le droit chemin, Shinetsuhiko fut incapable de l’ouvrir. Il l’avait recousu.

- Si je te ne renvois pas sur Yetsirah, qui sait ce que tu pourrais faire de mal encore. J’ai eu tord de te laisser en vie cette nuit là, comme j’ai eu tord de vouloir à tout prix faire renaître ceux qui étaient pour moi indispensable. Je paie mes actes aujourd’hui, et je les paierai seul.
- Mhh…mhhh mhh.
- N’insiste pas, je ne te la rendrais pas avant un bout de temps.

Sa peau se mit à briller. Un soleil sur son front, un arbre dans son dos, et des lignes elfiques sur la moitié gauche de son corps. Il manque la partie droite, observa Shinetsuhiko, mais la gauche est suffisante pour faire réapparaître sa forteresse chérie. L’arbre de vie pourrait attendre. Mais il allait falloir la jouer serrer. Très serré. Quand sa bouche fut décousue, elle chanta les paroles qu’elle connaissait pourtant par cœur, mais qui lui « tait jusque là impossible de se rappeler.

- Pozabljena drzava, ki biti predvsem narod v nebesen, ki je bil oropal ono prostor, prosim vrnite se k svojemu izvirnemu prostoru…
- …sveta narava, prosim dajte mi moje domace kopno nazaj, sprostite moc Yetsirah in vodite nas k svojemu ljubljenju svetloba…

La forteresse oubliée, blanche de marbre et grande comme la ville de Konoha, fit surface, sous une tonne de sable,près de la région de Suna. Voyante dans le ciel comme un étoile divine, les habitants du village des sables levèrent la tête et comme aveuglé par cette douce lumière, fermèrent les yeux.
Shinetsuhiko n’attendit pas l’autorisation de son fils pour se lever et s’envoler vers son corps charnel. Son âme sortit du corps d’Hinata, et ses yeux redevinrent blancs. Amatsu remit sa cape sur ses épaules et regarda le ciel. Est-ce qu’il pouvait appeler ça sa maison seulement parce qu’il y avait vécu ?

- J’ai jamais vraiment aimé le design, lui susurra Mikaboshi à l’oreille.
- Laissons la forteresse comme elle est. On s’occupera juste de notre mère.
- Et que dira notre chère amie si jamais elle apprenait que tu as redonné vie à notre mère ?
- …laisse Benten en dehors de ça.
- Mais elle a tous à y voir, Amatsu, c’est ta faiblesse qui me rend si fort, la blessure dans ton cœur qui ne cicatrisera jamais.
- …de quoi tu parles ?!?
- De la raison qui t’as poussé à couper ta mémoire en deux. Je suis ton double Amatsu, celui qui voit le mal et qui ne le renie pas…tu n’es que l’ombre de toi-même. Regarde bien Yetsirah, regarde la bien. Combien de temps il te faut pour la détruire du regard ?

Amatsu se frappa le poing contre un arbre. C’était pas le moment de craquer si près du but. Les marques sur son corps disparurent, et l’arbre tombé à terre tomba en cendres sur le sol aride et sableux.


Zetsu et Houkou regardaient la scène au loin. La petite fille fleur tremblait en regardant la nouvelle forme blanche au dessus de sa tête. Elle cramponna le bras de sa plante carnivore fétiche avant de sa cacher la tête dans son manteau :
- Whoa…je n’avais jamais rien vu de tel…dis moi, tu trouves pas que cette fic se barre en sucette ?
- Oué mais c’est une fic surnaturelle jte signale, t’en connais beaucoup des plantes qui parle ?
- Non, il n’y a que toi…et c’est mauvais signe ce truc là ? ce truc qui vole…
- Bah, c’est un peu le symbole de la dictature et de la souffrance que le monde à connu quand Shinetsuhiko était au pouvoir. C’est là haut, qu’on est tous né, anges et démons. Il faut pas retourner là bas.
- Alors pourquoi on la suivie ?
- Amano va nous protéger, mais il faut faire attention à Mikaboshi. Tu as vu les cendres ?

Amatsu était accroupi près de l’ancien arbre les cendres entre ses mains. Quand ils les embrassa, les cendres redevinrent de l’écorce, de cette écorce sortit d’énormes racines et des branches, jusqu’aux feuilles vertes qui s’élevaient vers la cime du ciel.

- Tu vois Zetsu, si Amatsu est capable de donner la vie, son ombre, Mikaboshi, est capable de la reprendre.
- …c’est bien gentil de nous avoir caché ça dit donc…
- On veut pas trop vous faire peur, il n’y a qu’en délivrant le démon Kyubi que Mikaboshi pourra faire son malin. Retrouvons le blondinet.
- Et pour la folle là ?
- On laisse tomber la vieille folle, c’est pas mes affaires. On retrouve le blondinet, on le ramène à Amano, et on voit ensuite.
- …c’est qui déjà Amano ?
- Grrr tu comprends rien toi alors ! C’est l’inteligence artificielle qui-
- Stop, je suis plus. Ou alors ce type qui peux donner la vie ou la reprendre, c’est un schizophrène ?
- Voila. Et comme pour retenir Kyubi, Mikaboshi est retenu dans une cellule. Quand l’une sera brisé, l’autre se brisera en même temps. C’est pas si compliqué pourtant !
- Question de point de vue…
- Et Amano garde la cellule au cas où. Allez, ne restons pas là, j’ai pas envie de me changer en tas de sables.
- Moi non plus.


Elle lui fit signe de le suivre sous la mousse. Même dans un endroit aride comme celui-ci, la petite fille pouvait y faire pousser n’importe quoi, sans eau ni engrais. Il aimait bien les plantes, et pour Zetsu, une personne qui soignait les plantes n’était pas quelqu’un de mauvais.



On racontait souvent, avant, dans les temps ancien, avant même que la région de Suna ne choisisse sa langue, avant que les écrits de l’Humanité ne s’étendent, on racontait par voie orale le récit d’une forteresse volante, qui avait un beau jour disparu en un éclair doré. Le ciel s’était obscurcit et le désert qui entourait la région devint de plus en plus menaçant. Ce fut comme si la vie avait quitté le pays des sables.
Gaara se souvint en regardant cette forme au loin, de cette vieille légende que Yashamaru lui avait comptait une fois, alors qu’il n’avait que 5ans. Chiyo tenait cette histoire de sa grand-mère, qui l’avait tenu de sa grand-mère, qui l’avait tenu d’une connaissance…c’était sa fierté. Cette grande forteresse, comme une forme salvatrice qui sauverait son pays de la pauvreté de la nature et qui lui rendrait son prestige légitime.
Gaara espéra au plus profond de lui-même qu’il n’existait pas de vie après la mort. Sinon, la pauvre Chiyo serait morte juste avant que son rêve ne se réalise. Et elle aurait eu vachement les boules.


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Pour sauver le monde maman, et pour te sauver aussi, je dois te détruire, et me détruire.
Car nous sommes pareil toi et moi.
C’est pour ça que je t’aime maman, et que je te sauverai.
Et c’est là qu’elle nous sauvera.
Steva narava…






La naissance de Kyubi ~~ fin du tome 1








Bon alors les dernières paroles, c'est Amatsu qui les prononce (pour ceux qui n'avait pas compri...)

wala c'est fini pour la naissance de Kyubi...à dans bientot longtemps pour une nouvelles fic avec encore des noms de chapitres qui n'ont rien à voir avec le contenu...ils vont me manquer mes chéris T_T
et vous aussi

et désolé pour les fautes j'ai fait vite ><
lacher vos comm <3

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