Fiction: la naissance de kyûbi (terminée)

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Tokoyo s’avança vers Hidan, maintenant debout dans son cercle de sang. Il avait peur. Non mais sérieux, peur comme quand tu vois vraiment la mort devant toi. Hidan n’avait jamais vu la mort, vu qu’il était immortel, et ne pensait jamais la voir. Il fut sauvé par Kakuzu. Un doton, un tremblement de terre, une faille entre elle et lui. Ouf, la mort l’avait épargné. Kakuzu la dévisageait. Elle le regardait avec mépris. Elle plaça sa main devant son visage, la paume grande ouverte vers son ennemi, et en fit jaillir un dragon de feu. Il crama tous les arbres aux alentours et la dernière poupée. Ils étaient fichus, cette fille là n’était pas comme les autres. Elle se redirigea vers Hidan.

- T’approche pas sorcière !
- Ça faisait bien longtemps qu’on ne m’avait pas appelé comme ça, lui répondit-elle. Ça ne me manque pas
- Je ne peux pas mourir, c’est Jashin-sama qui connaît toute les vérités du monde et qui t’emportera en enfer !
- Ja…Tu connais Jashin ?
- Pardon ? Jashin-SAMA est mon dieu, mon étoile, et il m’a donné l’immortalité !
- Jashin est encore vivant…mon dieu...Ecoute moi, est-ce qu’il t’as demander quelque chose en échange ?
- Qui ça ?
- Jashin.
- Jashin est un dieu on ne peut le voir mais il est partout avec moi-
- OK, bon le gars qui t’as introduit à Jashin…il t’as demandé quelque chose ?
- Comme quoi ?
- Ton cœur, ton âme…
- Mais de quoi tu parles !?
- Tu peux encore être sauvé ! Renonce lui ! Avant qu’il ne te-
- Bordel je t’ai pas sonné ! Tu pourras pas m’achever de toute façon alors arrête de m’emmerder avec ça !

Et tout d’un coup, il tombait. Il tomba dans le vide. C’était noir le vide. Pas comme il avait imaginé. Bizarrement elle était là. Enfin c’était pas elle, physiquement c’était pas la fille au kimono rose, c’était un jolie fille aussi, pas aussi plantureuse mais mignonnette, en robe noire légère. Elle avait les yeux noirs comme le vide. Ces yeux étaient vide aussi alors…et il tombait toujours et toujours sans s’arrêter. Il aurait mieux fallu mourir, espèce de crétin, se dit-il. Il n’arriva pas à être plus vulgaire que ça.

Tokoyo mit fin à son genjutsu quand Hidan tomba au sol, hors du cercle. Elle n’y fit pas attention. Mais Kakuzu, lui, profita de l’occasion pour mettre son plan à l’œuvre. Elle ne savait pas qu’il était encore vivant, elle ne savait pas pour les cœurs. Elle allait baisser sa garde.

Elle s’accroupie. De douleur apparemment. Mais bien sur…Hidan étant sorti du cercle, son corps purgeait le poison plus vite, il ne faisait plus effet et l’autre revenait…c’était le moment d’agir. Kakuzu se releva et reprit le sabre à terre.

Schlak

Le bruit d’un sabre qui rentre dans le corps d’un homme.

Cri-cri-cri

Le bruit de l’électricité qui brûle le corps.

Poom

Le bruit du corps de Kakuzu qui tombe par terre. Shinatobe retira son épée du cadavre et alla secourir Ashura. Elle était inconsciente. Son sabre était toujours rouge bordeaux. Il s’en approcha et le prit dans sa main. Il avait perdu de son pouvoir, le pouvoir de Tokoyo. Quelque chose qui cloche, un engrenage qui se coince, qui fait tilt dans sa tête mais qu’il oublie. Il ne faut pas qu’il y pense. A quoi ? À elle. On ne revient pas du monde des morts aussi facilement…et y’a des morts qu’il vaut mieux ne pas ressusciter.

Elle bougeait. Elle allait se réveiller. Il ne voulait pas savoir si c’était Ashura ou Tokoyo, trop peur ? non, trop de doute et de complication. Ashura, nous laisse pas tomber comme ça…Il l’assomma avant qu’elle puisse ouvrir les yeux. Pas envie de savoir. Pas envie de tout expliquer. Ils se démerderont. Il prit Kakuzu sur son dos et Ashura dans ses bras. Hidan était toujours en train de sermonner, le poison plus de genjutsu lui avaient fait mal au crâne…Il le décapita d’un seul coup.

Il parlait encore.

Shinatobe comprenait maintenant pourquoi Amatsu l’avait envoyé là. Il ne posait jamais de question. La tête sur le ventre d’Ashura remuait encore alors qu’il traînait le corps par les pieds. C’était pas de tout repos d’être le baby-sitter de son fils.



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Encore fourré sur la colline Amatsu, Benten et Inari regardait le monde tourner. C’était amusant de regarder les gens faire de loin. C’est ce qu’il avait toujours fait. Amatsu n’aiment pas l’action. Vraiment pas. Dès qu’il touchait quelque chose, cette chose mourrait, ou devenait incontrôlable. Mais il les aimant tant les choses…et les hommes les détruisaient.

- Tu sais ce qui causera leur perte ? demanda-t-il à Benten, enfin c’est un pléonasme, il ne parlait qu’avec elle.
- Ils ont trop confiance en eux et notre mère est sûre que tu vas perdre les pédales.
- Je ne te parle pas de l’Akatsuki, mais des Hommes.
- En général ?
- Oui
- Pourquoi veux-tu qu’ils disparaissent un jour ?
- Ils disparaîtront. Juste parce qu’ils se lassent des choses qu’ils aiment. C’est dans la nature humaine. Se lasser.
- Hey mais c’est normal, lui dit Inari. Regarde moi je me lasse vite des bols de ramen d’en bas, mais alors le riz ça, jamais !
- C’est parce que tu es humaine Inari. Tu es si vivante…
- …Benten c’est du charabia ce truc là ou quoi ?
- C’est rien. Laisse nous deux minutes. Tu sais quand il faut qu’il parle…
- Il n’y a que toi qui puisses le comprendre.
- Hey les filles je suis même pas à 10 mètres je vous entends.

Inari ramassa des petites fleurs pendant qu’elle laissait les deux tourtereaux en paix. Houkou lui manquait. Sa petite Choupi si adorable…elle se sentait toujours seule avec ces deux là de toute façon. Dès que leur regard se croisait, c’était fini, plus moyen de rentrer dans leur bulle. Inari soupira et se dit qu’un petit tour au village serait sympathique avant de retrouver Benten et leur paire de l’Akatsuki…

- Pourquoi tu trouves ça dommage de se lasser des choses ?
- Parce que c’est stupide. Un jour il trouve une fleur belle, le lendemain il l’écrase.
- Tu ne le fais jamais ?
- Je la fais repousser après, encore plus belle même ! Pour me faire pardonner.
- Tu es incorrigible...
- Respectueux. Ou complètement cinglé aussi.
- Ne dis pas ça…
- Tu sais, je crois que les gens se lasse parce qu’il aime les choses et les gens qui leur sont indispensables.
C’est bien ça non ? Quand on perd quelque chose ou quelqu’un qu’on aime, on est triste ? Les gens en ont marre d’être malheureux, alors ils cessent d’aimer. Et ils se lassent de ce qui est beau. Regarde comme il est beau ce village, je pourrais m’y promener toute une vue pour le connaître par cœur dans les moindres détails.
- Et tu prétends ne pas être lassé par quelque chose ?
- J’aime tout. Et depuis toujours.
- Tu n’es pas lassé de vivre ?
- …pas encore.
- Pourquoi tu te fais tout ça alors, tes tentatives de suicides…
- C’est par curiosité.
- Tu joues ta vie comme ça ! juste parce que tu es curieux ?
- Arrête voyons tu sais bien que c’est pas une petite falaise de 300m de haut qui va me tuer.
- Arrête toi aussi, ce n’est pas drôle. Ce n’est pas facile…à vivre. Ou alors c’est de moi que tu es lassé ?
- Ça n’y compte pas ! je deviendrai un homme le jour où je serai lassé de toi !
- C’est ça oui…
- Si tu veux juste un câlin c’est pas la peine de faire cette tête, t’as juste à demander.

Elle partit. Vexée. Il avait fait exprès, il l’a connaissait par cœur. Et il l’aimait, bien plus que tout le reste. Etait-il curieux, ou aimait-il vraiment les choses. Est-ce qu’il aimait Inari ? Il les voyait toutes les deux rire. Oui il l’aimait. Parce que ça lui faisait de la peine de la voir mourir. Parce que Benten serait inconsolable. Et que ça le rend triste de la voir inconsolable. Donc il aimait Inari. Aimait-il tous ce qu’elle aimait ?

Amatsu regarda le précipice sous ses pieds. Non, il ne serait pas triste si jamais la chute lui était fatale. Il avait déjà essayé 6 ou 7 fois pendant la nuit de toute façon. Alors non, sa théorie de pouvait pas marcher. Est-ce qu’il aurait aimé Inari si Benten n’avait pas été là ?

En fait non, tout lui était complètement indifférent.

Mais il choisi de la sauver quand même. Pour elle. Parce que quand Inari souriait, Benten souriait aussi. Et qu’elle était très belle quand elle souriait.

- Inari, revient par ici deux secondes…



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Jiraiya s’inquiétait pour Tsunade. La mort de Shizune allait beaucoup la secouer, et en plus de son traumatisme personnel…Tsunade était quelqu’un de fort, mais comme tout, une femme ça s’use. Ça s’use à la douleur. Apres combien de personnes chères disparues fallait-elle qu’elle craque ? Une de plus encore ? Toujours une de plus…c’est ce qu’elle aurait dit si il lui avait demandé. Il sortit de l’hôpital. Tenten était encore sous le choc, Sakura soignait ce qu’elle pouvait. D’autres morts étaient arrivés, dans le même état, découpés en plusieurs morceaux grossièrement. Le corps d’Hinata n’avait donc pas quitté le village, et il semblerait qu’elle cherche Naruto…

- Dites, Ero Sensei, pourquoi je dois restés avec vous ?
- Parce que l’Akatsuki et Orochimaru ne sont pas loin. De plus il semblerait qu’une folle veuille ta peau. Je dois te protéger. On va allé en lieu sur.
- Et regarder les autres mourir sous nos yeux sans rien faire…
- Naruto, je sais que ce n’est pas facile pour toi, ni pour moi d’ailleurs, mais crois moi c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
- C’est moi la menace. C’est à cause de moi qu’ils nous attaquent. Et c’est pour moi que mes amis vont tous mourir ?
- S’ils meurent ça sera pour le village et pour eux. Et pour toi aussi. Tu ne les envois pas sur le champs de bataille gamin, ils y vont de leur plein gré. Ne t’inquiète pas pour eux va tu sais bien qu’ils ne se laisseront pas faire.
- Regarde ce qu’ils ont fait à Shizune ! Je ne peux pas resté les bras croisés. Je dois retrouver Shikamaru.
- Shikamaru ? Et pourquoi faire ?
- Pour élaborer une stratégie qui tienne la route ! J’ai une petite idée, une intuition, et il m’aidera à la réaliser !
- Depuis quand tu as des intuitions comme ça toi…
- C’est…c’est dans mon ventre. Ce sentiment là ne vient pas de moi j’avoue, mais je le sens quand même et je dois l’utiliser.
- Oui mais pour l’instant tu restes avec moi, ta sécurité et bien plus importante que le reste.
Naruto arrêta de suivre Jiraiya. Il s’arrêta tout court. Le vieux Sanin avait raison, il ne pouvait pas se balader librement tout seul. Mais il ne pouvait pas supporter de rester les bras croisés. Il effectua un Kage bushin et créa 4 clones.
- Ne me fais pas perdre mon temps. Itachi est dans la région et il sera capable de distinguer tes clones du vrai en un coup d’œil contrairement à nous !
- Laissez moi y allé s’il vous plait ! Je veux me rendre utile ! je veux protéger les gens que j’aime !
- Ne me donne pas le plaisir de frapper tous tes clones pour savoir lequel et le vrai !
- Tu n’en auras pas l’occasion, Jiraiya, vit une voix au dessus d’eux.

C’était Orochimaru. Et il n’était pas tout seul. Quatre personnes étaient avec lui. Kabuto, une fille aux cheveux rouges, un homme grand et roux et un autre homme plus petit avec des cheveux bleu gris. Aucune trace de Sasuke.

- Hum, quand on parle du loup. Ce n’est pas très loyal un 2 contre 5. ça n’est pas dans tes habitudes non ?
- Mais moi je vois distinctement 5 ninjas de Konoha contre 5 Ninja d’Oto, n’est ce pas Kabuto ?
- Erf, les Bushin de Naruto…il va nous falloir du renfort…

Orochimaru jubilait et ne s’en cachait pas. Il souriait, comme quand à l’examen des Chuunins, il s’était battu conte Sasuke…Ils avaient cherché un ninja du village à prendre en otage, mais s’il arrivait à capturer Naruto…la suite serait plus facile de que prévu. Amatsu ne pourrait pas refuser son offre.

Le plus dur allait être de neutraliser Jiraiya. C’était d’ailleurs étonnant qu’ils se baladent seul tous les deux, sans aucune autre protection. Heureusement pour lui. L’état de son corps ne lui aurait pas permis de vaincre le cas échéant. Karin, Suigetsu et Juugo allaient l’aider à réaliser son plus grand rêve…
Découvrir la vérité de ce monde.



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Benten et Inari s’était finalement mises en route vers Kisame et Itachi. Marchez 15min sur la route du nord, coupez par le bois sur la droite et sortez des bois après la branche en forme de Z…un vrai GPS le Amatsu ! Inari avait prit un médaillon avec elle pour s’assurer de ne pas se tromper de route, on est jamais trop prudent. De plus, elle n’osait pas vraiment le dire à Benten mais…elle le trouvait de plus en plus bizarre. Il parlait de plus en plus bizarrement. Il tremblait et parlait tout seul quelques fois…c’était vraiment pas le moment.

- Inari, écarte moi ces idées noires veux-tu ? lui dit Benten précipitamment
- Hum ? Je…
- Tu n’as pas encore totalement récupéré, et tu penses si fort que même sans chercher j’entends tout ce que tu dis !
- Pense, la rectifia Inari.
- Oui bref, aucune différence de toute façon, dit-elle en entrant dans la forêt. Mais promet moi une chose Inari.
- Oui ?
- Il faut…il faut lui faire confiance. Il est si fragile, les gens ne s’en rendent pas compte…si jamais tu penses ça devant lui, même maintenant…il va…
- Je sais, il a besoin de soutien. Ne t’inquiète pas ça ira. Enfin j’espère sinon ça serai presque la fin du monde haha ^^

Benten lui lança son regard glacial. Il lui semblait que la température extérieure avait baissé elle aussi. Consciente de son erreur Inari lui sourit. C’était tout ce qu’elle pouvait faire pour la calmer de toute façon. Une feuille gelée tomba sous son poids alors qu’elles reprirent la route. Brrrr !

- Dis moi, commença Benten, il y a quelque chose qui m’intrigue.
- Hum ?
- Qu’est ce qu’il t’as dit exactement ?
- Bah, un truc incompréhensible, comme ce qu’il te dit toujours. Il a du se tromper de personne. T’es jalouse.
- De toi ? Tu veux que je transforme cette forêt en patinoire ?
- Non no haha je plaisante voyons ^^. Disons que c’était soit des banalités, soit un message caché…mais toi aussi tu es bizarre tout d’un coup !
- Je…rien. Je me pose des questions.
- Ecoute, c’est pas trop le moment de te soucier de ton couple non ? Et si c’est grave bah…parle s’en ! Benten tu sais très bien qu’on vous aime tous deux les deux, mais s’il repète un câble au sein du village, on est mal !
- Je sais mais c’est pas ça, il…m’énerve.
- …c’est juste ça ?
- Moui.
- Tu m’as fais peur j’ai cru que Mikaboshi allait encore nous faire des misères. Tu veux savoir ce qu’il m’a dit ?
- Moui s’il te plait.
- Bah c’était genre : Aujourd’hui c’est le printemps, mais si tu as quand même froid, tu peux toujours aller dans un endroit où il fait plus chaud…tu vois ça n’a rien de grave, c’est très banal. Il m’a même fait son grand sourire qui veut dire : « je sais que tu n’as rien capté mais ce n’était pas méchant », tu sais celui où il ressemble à un gamin.
- Oui je vois de quel sourire tu veux parler…mais c’est pas banal.
- Mais arrête il aurait très bien pu me dire met toi un pull.
- Mais justement il ne te l’a pas dit.
- Tu deviens parano, il s’inquiète juste.
- Inari, tu es l’Esprit du feu, sais-tu seulement ce que c’est que d’avoir froid ?
- …tu as raison je n’en ai aucune idée. Mais si ça me prend je mettrai un pull !
- Hey, j’ai ma petite idée derrière la tête, dit-elle en lui montrant la branche en forme de Z. Mais apparemment ça va devoir attendre.

En sortant du petit bois, Inari releva la tête et tomba nez à nez avec deux hommes. Deux hommes aux regards sinistres et aux manteaux noirs avec des nuages rouges, annonciateur de l’orage. Elles étaient devant Itachi Uchiwa et Kisame l’homme requin.

- Bon…lequel de vous deux veut mourir le premier, lança Benten, en soulevant une mèche de cheveux transformée en dague de glace.

Kisame eut juste le temps de ricaner.




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Zetsu marchait pourtant d’un bon pas, mais il ne parvenait pas à la suivre. Alors quelques fois il était obligé de courir après elle. Il la vénérait de plus en plus.

- Dépêche toi ! Lui dit l’adolescente aux cheveux verts devant lui. Il faut les prévenir !
- Je fais du mieux que je peux, si tu savais seulement où l’on va, je pourrais nous téléporter…

Elle avait grandi. La petite Choupi semblait avoir presque 15ans maintenant. Enfin c’est ce qu’elle disait, mais il serait plus raisonnable de lui en donner 13. C’est à cause du printemps, lui avait-elle dit. Je bourgeonne. Dans quelques jours je serai devenue femme. Et dans quelques mois j’aurais 30ans, en automne j’en aurais 60 et le 25 Décembre je mourrai pour renaître en mi-janvier…c’est toujours comme ça. C’est le cycle de la vie et mon cycle.

Et plus elle grandissait, plus elle acquerrait de la force et de la sagesse. Ils sautaient tous les deux de branches en branches, de racines en racines depuis presque une heure. La fleur sur la tête semblait plus longue et des lianes en sortaient, bougeant à tout vent comme une baguette magique, qui donnait vie à la nature. Elle avait changé depuis que Tiara était venu les voir.



- Je dois m’en aller Choupi.
- Mais où vas-tu Tatiara ? Je vais rester toute seule ?
- Non, Zetsu veillera sur toi le temps que tu grandisses. Ne t’en fais pas.
- Mais je ne veux pas grandir ! Choupi est très bien comme ça !
- TU grandiras, dans peux de temps, quelques minutes même, regarde tes petits chaussons sont déjà déchirés.
- Mais Choupi aime ses chaussons !
- Tu ne t’appelles pas Choupi, Tu es Houkou, l’Esprit de la Vie, et tu as un combat à mener.
- Mais mais…qui me donnera à boire ?
- Tu devras te débrouiller toute seule maintenant. Va, et n’écoute plus personne, c’est comprit ?
- Oui, Tatiara, dit-elle en sanglotant, je n’écouterais plus personne.


C’était il y a quelques heures seulement, mais elle avait complètement changé. Plus de Choupi, plus de plante carnivore adoré, plus de penchement de tête quand elle ne comprenait pas. Elle avait mûrie

- Dis moi, pourquoi Tiara t’as dit de te nourrir par tes propres moyens ?
- Je suis comme une plante, je n’ai besoin que d’eau. Mais celui qui me donne à boire devient immédiatement mon maître, à qui je ne peux désobéir.
- C’est pour ça que tu t’es évanoui lorsqu’on à croiser Itachi.
- Exact, quand j’agis de mon propre chef, l’eau absorbée disparaît. Pour la petite Choupi se n’est pas difficile d’obéir aux ordres, elle serait perdue sans ça. Mais je n’ai jamais supporté ça.
- Et où va-t-on comme ça ?
- Il faut trouver Amano. Lui il saura quoi faire. Il sait tout.
- C’est ton nii-san ?
- Pas exactement. Mais on peut avoir confiance en lui.
- Je croyais que tu devais faire confiance à personne.
- Amano n’est pas une personne, c’est une sorte d’intelligence artificielle qu’Amatsu utilise soit disant pour calmer ses nerfs, pour être stables. Pour pas que l’autre se réveille.
- Jusqu’à Amatsu j’ai compris mais…qui est l’autre ? Et comment peut-on créer une intelligence artificielle…
- Prend ça pour de la schizophrénie si tu n’aimes pas l’idée.
- Et l’autre ?
- Il ne faut pas prononcer son nom ! cria une petit voix dans la chevelure verte d’Houkou. La petite Yutis sortit sa tignasse rose à l’air libre et fixa gravement Zetsu dans les yeux.
- Il faut me tenir au courant, lui dit-il, maintenant habitué à parler avec cette tête de mule de Yutis. Je pourrais vous fournir des informations si vous voulez enquêter, je-
- NON !cria Yutis de nouveau. Plus on en parle, et plus il se renforce. Il se nourrit du mal dans le cœur des hommes, de la jalousie, de la peur et de la haine. Et plus on le mentionne et plus son ego se développe…et plus le mal dans le cœur de son hôte devient grand ! Et petit à petit il se libère de sa prison et de ses chaînes…
- De quoi parles tu ?
- …Pod izdihnemo od smrt in skril v sencen, prehranjuje se in rase. Unicilo bo vse, da ni on in bo zivljenje postalo nemogoce za tista kdo zive v svetlobi. sveta Narava, prosim pomagajte nam in obvarujte nas pred smrtnim Mikaboshi, sin smrti in vodnika to k vasi ljubeci svetlobi…
- C’est beau…
- C’est un prière elfique, ajouta Houkou. Pour nous protéger contre ce fléau.
- On dirait que tu parles de la peste…
- C’est pire que la peste. Sous le souffle de la mort et caché dans l’ombre, cette chose se nourrit et se développe. Et bientôt elle tuera tout ce qui n’est pas d’elle et la vie deviendra impossible pour ceux qui vivent dans la lumière. Oh, sainte Nature aide nous et protège nous de ce Mikaboshi, et baigne le de ta lumière aimante…
- C’est plutôt effrayant
- C’est la traduction littérale de cette prière.
- Qui est cette sainte nature ?
- C’est celle qui nous sauvera et qui remettra Mikaboshi dans sa prison.
- Vraiment ?
- Elle l’a déjà fait. Elle le refera. Elle nous sauvera si jamais Mikaboshi réapparaît. Il le faut.

Houkou sauta à terre, c'est-à-dire trois mètres plus bas. Zetsu la suivit sans s’en rendre compte. Trop tard. Il atterrit miraculeusement sur des mousses. Houkou l’aida à se relever. La mousse avait disparue quand il se retourna.

Impressionnant.





Behind the breathe of Death and hidden in the shadows, it eats and grows. It will destroy everything that's not alike and life will become impossible for those you live in the light. Oh holy Nature, guide us and protect us from the devil Mikaboshi, and drown it with your loving light...

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