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Fiction: Rokudaime Sama

suite de ce que j'ai fait avant
Spoil | Général | Mots: 32887 | Comments: 50 | Favs: 23
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Garok (Masculin), le 24/04/2007
même si vous trouvez que c'est de la merde, laissez des comms.



Chapitre 5: la bataille de Konoha



-Cette fois ci, c’est fini.

-Que voulez vous dire, s’il vous plaît, Tsuchikage sama ? répondit Gaara avec calme et amabilité.

-Que mes forces et celles de Kiri sont autours de Konoha, prêtes à attaquer le village.

-Ah, si ce n’est que ça… fit Ryugan avec décontraction

-Que ça ? J’ai bien peur que vous n’ayez pas bien compris Hokage « sama ». Les forces de deux villages vont…

-Hokage sama, le coupa le Kazekage, sans faire attention à lui, vous m’aviez seulement parlé d’une attaque de la part d’Iwa.

-Oui, je n’étais pas au courant que Kiri était avec eux.

-Bah, après tout, ce n’est qu’un détail.

-Certes, nous avons quand même les cinq protecteurs, plus la garnison d’élite de Suna, plus vous, plus moi, on devrait y arriver.

-Mais que… Comment saviez vous que… bafouillait le Tsuchikage, prit au dépourvu.

-Cela dit, c’est tant mieux, ce sera un peu plus amusant comme ça.

-Oh, vous pourriez faire un peu attention à moi ! s’exclama le chef des roches, oubliant la situation.

-Oh, vous, taisez vous ! Vous êtes le grand perdant de l’histoire, alors fermez la un peu.

-Quoi ?! Mais…

Il ne put pas en dire plus, car Gaara venait de tendre un poing fermé vers son fauteuil, avant de l’ouvrir, et le dit fauteuil explosa dans une gerbe de roc et de sable. Lequel sable s’enroula autours de l’ennemi de Suna et Konoha. Puis le Konoha no Rokudaime lança :

-Kuchiyose katon no jutsu : suzaku, l’oiseau messager.

Un oiseau de feu jaillit de sa bouche et fila vers l’horizon

Puis il se tourna vers le Tsuchikage :

- Dans trois heures, ce message parviendra à la Brigades de Sushins qui stationne à une trentaine de kilomètres d’Iwa. Deux minutes plus tard, l’attaque de votre village aura commencé. Nous subirons sans doute de lourdes pertes, mais nous gagnerons. C’est fini pour vous, monseigneur.


Une escouade de cinquante ninjas d’Iwa attaquait par la porte est. La moitié d’entre parvint à passé, mais une silhouette blonde et blanche bondit du haut des rempart et fit barrage à l’autre moitié.

-Vous n’irez pas plus loin. Prononça le ninja

-Ah ouais ? Et qui va nous en empêcher ? Toi, peut être ? Le nargua un des shinobi de la terre en ricanant.

-Ouais, répondit l’autre en frappant le sol de son poing.

Lequel se fractura.

Pour le coup, grand silence dans le camp d’en face. Puis l’un d’entre eux de balbutier :

-C’est la même technique que Tsunade de Konoha et Haruno Sakura de Suna.

-Non, pas vraiment. Tout d’abord, leur technique est bien plus efficace. Ensuite, elles, elles utilisent du chakra pour obtenir ce résultat. Tandis que moi… c’est de la force physique pure.

Cette révélation refroidit quelque peu l’ardeur des shinobis en face du surhomme.

-Cela dit, continua-t-il en se mordant le pouce, en composant quelques signes et en apposant sa main au sol, vous me direz, faut ce qui faut pour manier ça.

« ça », ce fut d’abord un pommeau qui sortit du sol quand il souleva sa main, puis une garde de quarante, suivie enfin d’une lame qui devait faire dans les deux mètres et quelques. Ses opposants commençaient à avoir de plus en plus peur de ce monstre.

-Je suis Uzumaki Naruto, Gardien de la porte Est de Konohagakure, et voici « démon d’acier », mon épée. Tant qu je serais debout, aucun d’entre vous ne franchira cette porte du village.

-Et ceux qui sont déjà passés ? Tenta un des ninjas en dernière bravade.

-Disons que c’est une petite friandise que j’offre à un ami qui risque de s’ennuyer, tout seul à l’intérieur.

Puis il les chargea, armant son immense lame.


Les vingt cinq shinobis qui étaient passés devant Naruto progressaient rapidement dans la ville. Ils restaient en groupe, car ils devaient atteindre rapidement le palais de l’Hokage selon le plan. A un moment, un kunai fut intercepté par le crâne d’un des ninjas. Tous les autres se tournèrent vers sa provenance, une ruelle sombre, et se mirent en garde. Un homme sortit tranquillement de l’ombre. Il était grand, avec des cheveux noirs ébouriffés vers l’arrière, et le bandeau de Konoha sur le front. Un bouc partait de ses oreilles jusqu’à son visage, et il avait une cigarette basse qualité au coin de la bouche. Il avait en outre deux étranges couteaux, ressemblant plus à des poings américains quant à la manière de les tenir, et qui irradiaient d’une douce lumière bleue blanche.

-Impossible…murmura un des ninjas d’Iwa. Il est mort… tu ne peux pas être…

-Oui ? Susurra l’inconnu. Je ne peux pas être qui ?

-Sarutobi Asuma…

-Et bien, non, c’est juste son neveu, Sarutobi Konoha-Maru. Oui, oui, vous n’êtes pas en face d’un fantôme. Cela dit, le fait que je ne sois pas mon oncle ne vous empêchera en aucun cas de mourir. Dit-il en leur fonçant dessus.


De son côté, Naruto en avait fini avec la première vague d’attaquant. Il soupira, puis murmura :

-désolé, Konoha-Maru, mais maintenant que je me suis découvert, je ne peux t’en laisser aucun.


Porte nord.

Une autre escouade de cinquante ninjas, de Kiri, ceux-là, attaquait. Mais ils s’arrêtèrent quand ils virent un Homme qui se dressait seul au milieu d’un champ de cadavre. La plupart étaient atrocement mutilés. L’arme qui était responsable de ce carnage était rouge rubis, comme les yeux de celui qui la tenait. Sauf qu’en plus de cette couleur inhabituelle, l’œil de l’inconnu était agrémenté de trois griffes du plus bel effet. Pour le reste de son visage, ils n’eurent pas le loisir de le détailler car il était couvert par un masque de démon. Le ninja parla :

-Je suis Okashira, le chef des ambus de Konoha, et le gardien de la porte nord. Si vous voulez revoir vos familles, je vous conseille de rebrousser chemin.

Cette allusion à leurs éventuels parents sembla enrayer la détermination avec laquelle l’escouade avançait. Et c’était précisément l’effet recherché par Itachi.

« Les mec en face de toi seront souvent, comme toi, des pauvres types », lui avait expliqué Ryugan quand il était encore Genin, « il voudront revoir leurs familles, leurs enfants, leurs parents, leurs amis, etc. Il faut exploiter cette faille pour les affaiblir psychologiquement. »

« Mais pourquoi ? » avait-il demandé à l’époque « C’est immonde comme manière de procéder. C’est se battre comme le font les charognards »

Son senseï avait souri, et lui avait répondu : « Certes, mais c’est comme ça que font les ninjas. Ecoutes, les guerres ça ne se remporte pas à coup de grande valeur. Une guerre, c’est sale. Tu sais comment pensent les stratèges militaires en campagne ? « Mon adversaire est dégueulasse, et moi, je l’éclate en étant pire que lui.» C’est comme ça que se gagne un combat, alors n’hésites pas, tapes où ça fait mal, ou alors c’et toi qui souffrira. »

Il avait mis longtemps à accepter cette philosophie, mais il l’appliquait maintenant avec un zèle effrayant. C’est comme ça qu’il était arrivé aussi vite à son poste.

Mais enfin bon, ça n’avait pas grande prise contre des ninjas de Kirigakure, donc ses adversaires se reprirent très vite. Avec un soupir, il se jeta dans la mêlée.


Très vite, il maîtrisa la majorité de ses ennemis, mais son affrontement avec le précédent groupe d’intervention l’avait grandement affaibli, et sa concentration avait de fait grandement baissée. Un ninja de Kiri en profita pour passer derrière lui et s’apprêtait à lui abattre un katana sur le crâne. Il sentit le mouvement dans son dos, et sut instantanément qu’il ne pourrait pas esquiver. Il ferma les yeux dans l’attente du coup qui mettrait un terme à ses jours maudits… lequel coup ne vint d’ailleurs pas. Son adversaire semblait pris d’une soudaine crise de tremblement, puis il retourna son arme contre lui. Itachi n’en croyait pas ses yeux. Cette technique…

-Shinranshin no jutsu, rupture ! Ahoy, Itachi Kun. Tu croyais que j’allais te laisser crever sans m’avoir revu ? Tu es quand même vraiment fort, mon salaud ! Dix ans que t’es de retour, dix que je le sais, et tu trouve le moyen de m’éviter tout ce temps là !

-Urumi chan ! (je sais pas si vous vous en souvenez, je fais allusion à ce personnage dans mon autre fic, chapitre trois. Reportez vous !) Mais…

-Ta gueule ! On parlera plus tard, quand on aura fini de dézinguer ces nuls.

Les onze ninja de Kiri restant furent très vexés d’être taxés de nullité, et décidèrent de s’attaquer à la jeune femme. Laquelle exécuta un bon souple et atterrit au milieu d’eux, un katana dans chaque main. Itachi se précipita à son aide, et ils eurent vite « fini de dézinguer ces nuls ».

Puis la Yamanaka engueula son ex-coéquipier.

-Connard ! Salaud ! Enculé !

-écoutes, c’est précisément à cause de la mort de Shisui que je t’ai fuite pendant tant d’année. C’est une des pires choses que j’ai jamais faites. Mais je ne la regrette pas ! C’était une mission, et grâce à son sacrifice, j’ai pu éviter la capture de notre jinchuuriki.

-La ferme, enfoiré, c’est pas ça que je te reproche ! Je t’en veux parce que pendant les dix ans qui sont passés depuis ton retour, tu n’as pas eu la curiosité de te renseigner sur ce qu’il était advenu du fils de ton cousin !

-Quoi ? Quoi ? Quoi ? Répètes ! Le fils de mon cousin ?

-Ben oui, abruti, de moi et de Shisui. J’étais enceinte de lui quand… quand il est mort.

Itachi était sidéré. Il y avait un cinquième Uchiha. Finalement, une question s’imposa à son esprit :

-Dis moi, ta famille ne sait pas qu’il est… enfin, je veux dire, que son père est…

-Non. Tu sais, depuis que tu… depuis ta mission, ta famille n’a pas bonne réputation. Donc, j’ai fais croire que j’y avais été forcée au cours d’une mission A. C’était assez plausible. Par contre, personne n’a jamais vraiment compris pourquoi je l’avais gardé… Je veux dire, d’habitude, les kunoichis dans ce genre de cas avortent, quoi, donc, il n’a jamais été très bien accepté, et puis quand il a grandi, tout le monde a commencé à avoir des soupçons, parce qu’il est très typé Uchiha, quoi, et donc…

Itachi la laissa raconter tout ce qu’avait été sa vie depuis la naissance de l’enfant (« Sanosuke » était son nom, d’après ce qu’il avait compris), puisqu’après tout, c’était un peu sa faute si Urumi avait eu à vivre tout ça…


Porte Sud de Konoha. La plus grandes des portes.

Ce sont des personnes étranges qui attendaient les forces de Kiri et d’Iwa mêlées.

Un homme grand, vêtu d’un chapeau noir à très large bord, ainsi que d’un manteau également noir, en dessous duquel il ne portait pas la tenue habituelle des juunins, mais un étrange accoutrement, genre occidental fin 19ème, début 20ème. Une écharpe sombre masquait ses yeux. Il portait dans la main droite une arme bizarre, présentant une lame de faux d’un côté.

A côté de lui se tenait un homme tout aussi grand, aux longs cheveux noirs et aux yeux verts et fendus. Il avait le teint extrêmement pâle, mais semblait à part ça en excellente santé. Il portait par-dessous un long manteau aux teintes vertes et venimeuses l’uniforme blanc des examinateurs. Il n’avait pas d’armes, mais semblait tout aussi dangereux que son partenaire.

Le chef du groupe, un ninja d’Iwa, les interpella :

-Vous êtes qui, vous ?

L’enchapeauté lui répondit :

-Nous sommes les gardiens de la porte sud. Koshiro Komagata est mon nom. Chef des vingt Brigadiers mon autre fonction.

-Moi, continua l’autre ninja, je suis Garumaru, et je suis aussi le bourreau de Konohagakure. Vous n’entrerez pas dans le village.

La garnison en face de rigola grassement.

-Réfléchissez bien. Nous sommes deux cents. Que comptez vous faire contre deux cents hommes ? Surtout toi, l’aveugle.

-Savez vous d’où vient ma cécité ? demanda l’interpellé en changeant radicalement de sujet.

Ceux de la terre et de l’eau ne comprirent pas tout de suite.

-Tous ceux de mon clan naissent aveugles, leurs yeux brûlés par la lumière qu’eux-mêmes émettent. Cette faiblesse, poursuivit-il en enlevant l’étoffe qui lui cachait les yeux, fait aussi notre force !

Les ninjas qui voulaient passer la porte ne comprirent que trop tard ce qu’il voulait dire, lorsqu’ils virent que Garumaru avait fermé les yeux. L’écharpe tomba, il ouvrit les paupières, il y eut une vive lumière dégagée par ses yeux, tous ses ennemis fermèrent les leurs par réflexes… et s’aperçurent en les rouvrant que ce bref aperçu leur avait brûlé la rétine. Ils ne voyaient plus rien ! Il y eut un instant de panique dans les rangs, le temps que Koshiro ferme ses yeux et remette son écharpe, puis tout se réorganisa. Le chef, malgré sa cécité nouvelle, reprit contenance, et dit :

-Et alors, nous sommes aveugles ! Nous restons deux cents ! Cela ne vous aidera guère face à un tel nombre !

Alors Garumaru de murmurer :

-C’est là que j’entre en jeu.

Il se mordit le pouce, composa quelques signes et lança sa technique d’invocation. Laquelle dégagea une immense fumée qui obscurcit le terrain. Puis, tout ce dissipa peu à peu, il restait juste un peu de brume. Par contre, le terrain avait complètement changé. La terre était devenue grise, et des arbres rabougris se dressaient ça et là. L’examinateur leur dit :

-Même si vous ne pouvez pas le voir, j’ai invoqué autour de nous le cimetière secret de Konoha. C’est là que sont enterré tous les criminels non ninjas, avec des armes, afin que je puisse m’en servir comme d’un bataillon de défense. Comment ? Me direz vous. Le plus simple, c’est peut être que vous le voyez par vous-même, si je puis dire.

Il sortit un rouleau d’une de ses manches, le déroula, fit glisser son pouce ensanglanté sur toute sa surface, le ré enroula, puis l’enfonça dans le sol. Il se redressa, composa rapidement une série de signes, puis proclama :

-Kinjutsu, ninpo, immortelle haine.

Un grondement sortit des profondeurs de la terre, puis une lance en surgit pour empaler celui qui était à la tête des ennemis. La lance fut suivie par des mains, un crâne, puis un squelette tout entier, dont les os n’étaient tenus ensemble que par quelques lambeaux de chair en décomposition partielle. D’autre mort-vivants surgirent tout autour du bataillon ennemi. Même si ils ne pouvaient les voir, les ninjas sentaient la présence de ces immondes adversaires tout autours d’eux, et entendaient les cris de leurs camarades tombés sous les coups des monstres.

-Koshiro, va les aider, s’il te plaît, parvint à articuler Garumaru, moi, je suis out, cet enchaînement consomme énormément de chakra.

-D’accord. Reposes toi bien.


L’escouade qui devait attaquer par l’est fut elle aussi arrêtée à la porte. Devant eux se tenait un mystérieux individu, avec des cheveux roux en bataille, mais quand même vaguement ramené vers l’arrière. Un bouc ornait son menton, lui donnant un air malicieux quand il souriait, et un air terriblement sérieux quand il n’affichait aucune expression (ce qui était le cas la majorité du temps (en fait, de mémoire d’homme, personne ne l’avait jamais vu sourire (excepté Ryugan, mais appartenait-il vraiment à la catégorie des humains ?)). Il dit simplement aux ninjas en face de lui :

-Vous ne passerez pas.

Ce défi excita un ninja qui tenta de l’attaquer, mais son supérieur l’arrêta, puis murmura simplement :

-Kokugan Ryumaru…

Lequel Ryumaru sourit alors (si, si, ça arrive, excusez moi, tout à l’heure, j’aurais dû dire de mémoire d’homme vivant).

-ça dépend de quel Ryumaru Kokugan vous parlez. Dit-il. Si c’est de moi, le « corbeau arctique » et le gardien de la porte est, vous avez raison. Sinon, si vous voulez parler de Konoha no Kokuryu, alors vous vous trompez, car je ne suis que son fils.

L’espoir sembla renaître sur le visage du commandant. C’est beau de voir un faciès se détendre. Mais Ryumaru, lui, préférait la beauté crispée. Il le fit d’ailleurs bien savoir :

-Remarquez, je ne sais pas quel est le pire des deux. Savez vous d’où viens mon surnom ? Non, n’est ce pas ? Eh bien, d’abord du fait que je manipule la glace par mon attribut démoniaque, le ninjutsu total, qui me permet de combiner par deux n’importe quelles affinités que je maîtrise. Ensuite, parce que les corbeaux me suivent partout, plus ou moins discret selon ma volonté, parce qu’ils savent que je peux leur fournir de la charogne fraîches. Car en plus d’être gardien de cette porte, je suis aussi l’exécuteur des ennemis externes du village. D’ailleurs, je vais vous présenter mes amis…

Puis il poussa un coassement effrayant. Aussitôt, des centaines de corbeaux, arrivant des quatre coins de l’horizon commencèrent à tourner au dessus des ninjas. Il coassa encore une fois, et tous les corbeaux fondirent vers le sol, empêchant les attaquants de savoir où se trouvait leur adversaire. Ils entendirent une voix s’élever au milieu des cris des charognards.

-Hyoton : les corbeaux des glaces noires.

Ils ne connaissaient pas l’effet de la technique de Ryumaru, mais il se doutait de sa forme, et au milieu de tous ses oiseaux, distinguer celui qui serait dangereux serait très difficile.

Derrière le rideau de plumages noirs, Ryumaru sourit. En général, ses adversaires étaient trop paniqué par la présence des dévoreurs de cadavres pour songer que la force de son enchaînement était aussi sa grosse faiblesse : lui non plus ne voyait pas, perdu dans tous ces volatiles. Le plus amusant était que la mort de ses ennemis allait être totalement silencieuse, étant donné que les corbeaux des glaces noires sont en fait des entités indépendantes qui étaient au zéro absolu niveau température. Quiconque était touchait par eux était instantanément congelé. Bien entendu, c’étaient des corps difficilement récupérable pour ses corbeaux que sa technique laissait sur son passage, mais ils avaient en général la patience d’attendre leur dégel, qui pouvait prendre au maximum cinq heures. L’autre gros point faible de cet enchaînement était sa consommation en chakra. Ryumaru était presque au bout. Ça, c’était bon pour arrêter la première vague, et ralentir la deuxième, mais pour le reste, ce serait à la classique qu’il faudrait opérer. Et les corbeaux ne seraient plus d’aucune utilité. Son pacte avec ces animaux était clair : lui se battait pendant que les corbeaux brouillaient l’adversaire, et ils n’avaient en aucun cas à attaquer. Quand enfin toute la première escouade d’attaque est fut anéantie et la deuxième ralentie, il invoqua deux énormes kunais et fonça dans la mêlée.


Le groupe d’intervention forestier se trouvait très très fin. Ils pensaient que l’Hokage n’aurait jamais imaginé à qu’on oserait lancer une attaque par les bois, vu les légendes et les contes effrayants qui courraient sur les profondeurs de ceux-ci. Un des deux éclaireurs ne fut cependant pas loin d’y croire, quand il vit son camarade se faire défoncer le crâne par une forme à la tête rose bonbon et surtout très floue. Il repartit en courant vers la colonne derrière lui.

-Alerte, les contes sont vrais ! Nous sommes attaqués par un monstre mi-homme, mi-malabar.

Le « monstre » fut très énervé de cette appellation. Au lieu de se contenter de tuer l’éclaireur en lui déformant atrocement le visage comme il avait fait pour l’autre, elle lui fit tout simplement exploser l’encéphale.

La forme, qui s’avéra être une femme au visage plus que regardable et aux courbes appréciable, se redressa.

-Mi-homme, mi-malabar, hein ?

Les ninja en face avait entendu parler d’elle. Son descriptif était dans le manuel des personnes à éviter de provoquer. C’était encore plus effrayant qu’un monstre.

-Allez, montrez leur ce que vaut la garnison d’élite, les gars ! Hurla-t-elle

Ses suivants, apparus comme par magie, dirent ensemble en se jetant sur ceux d’Iwa et de Kiri :

-Hai, Sakura sama !


Palais de l’Hokage. Cœur de la vie administrative du village. Un des commandos adverses avait réussi à l’infiltrer, comme c’était prévu. Ils ne savaient pas où en était les autres, mais leurs but à tous était cet endroit. Malheureusement pour eux, un piège Genjutsu les avait attiré dans une étrange salle de bois, aux dimensions impressionnantes, et où se tenait un vieillard seul. Il leur adressa la parole.

-Je suis Senkaku, élève d’Akasuna no Sasori et responsable de la protection de ces lieux. Si vous êtes malintentionné, écoutez le conseil d’un aîné, et retirez vous.

-Vieillard sénile, lui répondit le chef du commando, que comptes tu faire seul contre cinquante hommes ! Ce serait plutôt à toi de t’écarter.

-Vous avez parlé.

L’ancien sortit quatre rouleaux de sa tunique, et les déroula. Quatre marionnettes en jaillirent. L’une d’elle ressemblait à un oiseau, la deuxième à un tigre, la troisième à un dragon, et la quatrième à une tortue protégée par une carapace ornée de piques.

-Voici mes quatre marionnettes de combat, Suzaku, Seiryu, Byakko et Genbu. Mais ce ne sont pas les seules à répondre à mon appel, dans cet endroit. En fait, si Sasori senseï s’enfermait à l’intérieur de sa marionnette pour se protéger, moi, j’enferme mes adversaires à l’intérieur de la mienne pour les massacrer. Je vois que vous commencez à comprendre, dit-il en observant les regards de ses opposants qui allait sans arrêt de droite à gauche. Oui, cette salle entière est mon pantin…

Au moment où il disait ça, des lattes de plancher, des plaques du faux plafond commençait à se décoller, et les murs se hérissaient de pièges.

-Je crois, poursuivit-il en sautant sur le dos de Suzaku qu’il fit s’envoler d’un mouvement de doigt, qu’il est temps de nous dire adieu…


Et les Genins ? Quid des Genins ? Et bien, ils se débrouillaient plutôt bien. Commençons par l’équipe de Naruto. Tous trois avaient bondi dès le début hors de l’enceinte de l’arène et avaient entraîné de poursuivants vers la forêt, tandis que l’équipe de Sasuke se séparait pour que chacun de ses membres puisse emmener leurs adversaires vers des terrains plus favorable. Gennosuke et Okita s’étonnaient de l’opiniâtreté de leurs ennemis qui ne les lâchaient pas.

-Mais qu’est ce qu'ils ont à nous poursuivre, on n’est que des genins !

Kogan lui répondit :

-C’est moi qu’ils veulent. Je suis la fille du Kage, ils espèrent pouvoir faire pression sur mon père si ils me capturent. C’est vraiment mal le connaître.

-Effectivement, il s’arrangerait plutôt pour te faire parvenir une lime, mais il ne négocierait pas ta libération contre le village.

-Enfin, ce n’est pas grave, il n’aura sans doute même pas à se donner cette peine, regardez, nous sommes arrivés.

Ils s’arrêtèrent soudainement au milieu de la forêt, et les quinze ninjas d’Iwa et de Kiri eurent tôt fait de les rattraper.

-Tuez les deux garçons, et chopez la fille ! Ordonna un juunin qui devait être le chef.

Les autres se ruèrent en avant, mais Gennosuke forma un sceau, et le sol explosa sous leurs pas. Les neuf survivants décidèrent alors d’attaquer avec peut être un peu plus de prudence. Kogan profita de cet instant pour sortir de sa sacoche une vingtaine de parchemin sur lesquels il était écrit « chaînes ». Elle les envoya un peu partout autours d’elle, et ils se collèrent aux arbres. Puis elle murmura :

-invocation.

Aussitôt, ses manches semblèrent se déformer, et les ninjas virent deux kunai en sortir et se loger dans ses paumes. Mais les déformations dans ses manches restaient. Alors elle envoya les deux armes en deux ninjas, et elles furent suivies de chaînes. Ils esquivèrent, mais deux chaînes jaillirent de deux des parchemins, et les dards à leurs extrémités se plantèrent dans leurs cœurs. Ils tombèrent au sol, morts.

-Mes chaînes sont mes armes principales. Grâce à ces parchemins écrits avec mon sang, je n’ai pas besoin d’être en contact physique avec eux pour invoquer. De plus, je manie parfaitement les chaînes grâce à l’Onigan, mon attribut démoniaque, qui regroupe les pouvoirs du sharingan et du Byakugan. En un mot comme en cent, vous êtes des morts en sursis.

Mais le chef avait remarqué le point faible de la technique de la jeune fille : elle n’avait que deux chaînes ! En effet, lorsque les armes avaient jailli des parchemins, celles dans les manches de la jeune fille s’étaient rétractées. Il le fit savoir à ses subordonnés.

-Ecoutez moi ! Quand elle attaque par ses parchemins, elle est affaiblie parce que les chaînes qui sortent de ses papiers sont les mêmes que celles dans ses manches. Par conséquent, si nous attaquons tous en même temps en faisant attention aux pièges, nous devrions réussir à les battre !

Aux paroles de leur leader, tous les ninjas restant attaquèrent. Mais là encore, il furent surpris. De tout les parchemins en même temps jaillirent une chaîne. Ce qui donne vingt armes tombant de tous les côtés contre sept ninjas plus que surpris. Le résultat fut de deux survivant, mais ils ne s’en tirèrent pas sans dommage, puisqu’ils avaient l’un un kunai planté dans le foie, l’autre un dard dans l’épaule. De plus, les chaînes dans les manches de la gamine étaient toujours là.

-Co…comment ? Parvint à dire l’un d’eux

-Très simple : j’ai bluffé ! répondit Kogan. Ah, au fait, tant que j’y pense, toutes ces chaînes sont attachées à un même piton ultra solide dans la cave du palais. De fait, tout courant électrique touchant l’une d’elle est répercuté sur toutes les autres. Donc… raiton, décharge.

Elle laissa courir la foudre le long des maillons, la sentit s’intensifier et se multiplier au contact du piton et des autres chaînes, pour finalement aboutir dans le corps des deux ninjas, lesquels tressautèrent en hurlant, puis s’effondrèrent, mort.

-Bon, prononça Gennosuke, bah voilà une bonne chose de faite, pas vrai ?


Ryuzuka avait entraîné derrière lui une vingtaine de ninja ennemis. Ils le poursuivaient sans relâche. Ryuzuka sourit. Si ils savaient où il les emmenait. En fait, Ryuzuka aurait très bien pu se débarrasser d’eux grâce à ses sept pouvoirs, mais il avait envie d’essayer son sabre d’or, son dernier né, et voulait le faire dans des conditions pleinement favorables. Finalement, il arriva à l’endroit qu’il cherchait à tout prix à atteindre : la plage (je sais, je sais, Konoha est située à l’intérieur des terres, par conséquent, il ne peut y avoir de plage, mais bon, on va faire comme si (par ailleurs, qui a deviné quel était le pouvoir du sabre d’or (qui n’est pas vraiment en or, entendons nous bien, c’est un sabre qui a pris cette teinte par usage du chakra))). Les vingt ninjas ne se posèrent pas de question et continuèrent à le suivre. Quand enfin il jugea qu’il s’était enfoncé suffisamment profondément dans l’étendue de sable, il se retourna et fit face à ses adversaires. Les shinobis d’Iwa et de Kiri s’arrêtèrent à leur tour, les premiers parce que certain d’entre eux avaient vu le combat entre lui et Anji, les autres parce que la méfiance de leur camarades de la terre était contagieuse. L’un des ninja de roc s’adressa au reste du groupe.

-Bon, nous connaissons les pouvoirs de la majorité de ses sabres. Méfiez vous quand il utilise le rouge, ça veut dire qu’il va peut être employer un dojutsu étrange, mais très puissant. Pour les autres, le vert lui donne accès au mokuton ninjutsu ; le noir au fameux Kage Mane ; et l’argenté à un pouvoir de régénération peu commun. Pour les autres, nous n’en savons rien.

D’ailleurs, Ryuzuka avait en main l’un des autres. Un des sabres qui s’étaient plantés dans les épaules d’Anji, un sabre doré. Les shinobi se ruèrent sur le Genin. Malheureusement pour eux, ils ne purent pas le toucher car ils furent interceptés par un dragon de sable, lequel jugea utile de les recouvrir. Le fils du Konoha no Rokudaime avait tendu une main ouverte en avant, et l’avait refermée. Les vingt ninjas finirent broyés, à l’exception d’un seul, qui, bien que partiellement H.S. (c’est horrible de dire ça d’un humain, n’est ce pas ?) trouvait encore la force de se traîner par terre pour échapper au gamin. Lequel, sans pitié, et avec même un certain plaisir malsain, s’avança lentement au dessus de lui, épée brandie, prêt à l’abattre sur le crâne du malheureux. Celui-ci, en proie à une indicible terreur se retourna vers l’ombre, et… un kunai fendit l’atmosphère, se planta dans sa tête et mit fin à ses jours.

-et de cinq ! s’écria une voix.

Ryuzuka leva les yeux vers le garçon qui avait osé le déranger.

-Alors, cousin, qu’est ce que t’en penses ? Lui demanda le nouveau venu.

Les cheveux noirs et les yeux rouges comme tout Yuhi qui se respecte, se tenait devant le dragonneau Kotaro, le fils de Kurenaï et du défunt Asuma. Le sabreur répondit simplement :

-C’est pas mal, mais celui que tu viens de tuer aurait dû être mon 20ème.

-Quoi ?! Tu ne gagneras pas, je te le jure !

Et les deux de se précipiter vers le cœur de la ville pour y massacrer allègrement le plus d’adversaire possible.


Pendant ce temps, dans l’arène, le Tsuchikage qui ne s’était pas laisser abattre par l’annonce de l’Hokage avait réussi à se libérer de l’étreinte du sable du Kazekage et avait bondi en bas de la loge. Ryugan avait demandé à Gaara de lui laisser leur homologue de la terre, puis il avait sauté en face du traître. Celui-ci avait été rejoint par pas moins de cinquante ambus.

-Eh bien, seigneur Tsuchikage, vous m’honorez, cinquante ambus pour moi tout seul… dit le Rokudaime en s’inclinant légèrement. Pour vous remercier de la force que vous me prêtez, je vais vous faire une petite démonstration de mon pouvoir, histoire que vous ne mourriez pas totalement sot.

Le Tsuchikage ainsi que ses hommes se mirent en garde, attentif au moindre mouvement.

-Alors, voilà, reprit le dragon rouge, je vais vous montrer les sept attributs démoniaques. Chaque descendant d’un mâle de la famille démoniaque en possède un à l’état éveillé, cinq autres à l’état latent, et un septième que les fils obtiennent à la mort du père. Pour commencer, celui que je possède éveillé, la quintuple affinité. Regardez.

Et il tua cinq ambu, un avec chaque élément. Les pauvres malheureux s’attendant à une composition de signes n’eurent aucune chance.

-Faites attention, cria le chef d’Iwa à ses subordonnés, il n’a pas besoin de signe pour lancer de jutsu.

Imperturbable, l’élève du Yondaime continua.

-Ensuite, il y a la Griffe de dragon. Comme vous devez le savoir, toutes les choses sont connectées entre elle, et chaque action à des répercussions à un niveau universelles. Néanmoins, rien ne permet d’agir directement sur le lien. Sauf la griffe de dragon. Par exemple…

Il tendit la main vers un des ambus, et celui-ci se tint le cœur. Sa main s’était mise à se contracter et à se décontracter en rythme.

-Vous voyez, là, la griffe est posée sur son cœur. Et si je fais ça…dit-il en refermant la main.

L’homme vomit du sang et s’effondra mort.

-J’ai broyé son cœur sans pour autant le toucher. Mais passons au troisième : l’Onigan, que possède ma fille. L’Onigan est un concentré du Byakugan et du Sharingan, qui sont les deux techniques offertes respectivement aux clans Hyuga et Uchiha par les démons. Au fait, poursuivit-t-il en l’activant, très joli caleçon, seigneur Tsuchikage. Voyons ce qu’il y a en dessous… Oh ! C’est tout rikiki. C’est mignon, mais ça doit pas donner beaucoup de plaisir.

Le chef des Roches se promit de faire payer le plus cher possible au Yuhi cette humiliation. Celui-ci recommença d’ailleurs son cours :

-Continuons. Un autre attribut intéressant, le ninjutsu total, qui permet l’association par paire de n’importe quels éléments que l’on maîtrise. Voyez plutôt. Katon, futon, souffle aride !

Il inspira à fond, puis expira vers un groupe de cinq ambus une vague de chaleur qui les dessécha complètement, les tuant sur le coup.

-Ensuite, Le croc de dragon. C’est celui que possède mon fils. Je vous en ai déjà expliqué le principe, mais vous ne l’avez jamais vu à l’œuvre. Admirez…

Et il se précipita, la bouche grande ouverte, révélant des canines plus développées que la moyenne, sur un innocent ninjas (innocent, c’est vite dit…) en lui plantant ses crocs dans la gorge. Puis on entendit un bruit d’aspiration, et cinq seconde plus tard, l’ambu ennemi s’effondrait par terre, avec l’aspect d’un vieux morceau de bois.

-En sixième, continua le « professeur », vient la Peau d’Immortel. C’est un attribut que pour ma part j’utilise très peu, car il est très consommateur de chakra. Regardez.

Sa peau prit une teinte bleue pâle, tandis qu’il disait :

-Cette peau est comme une armure, qui permet de résister au Taijutsu et au ninjutsu de niveau faible et moyen. Très pratique, quoi.

Il la désactiva.

-Enfin, en dernier est le Cœur de Démon, la demeure de l’esprit infernal, qui permet à celui qui le possède d’accéder à tous les attributs démoniaques ainsi qu’à la puissance du démon. Je ne vous en ferais pas la démonstration, celui-ci est trop dangereux, je risquerais de perdre le contrôle… Voilà, j’espère que ce petit cours vous a plu, parce que maintenant, c’est l’heure de mourir.


Et il se rua sur ses adversaires, invoquant son immense sabre.


Le rugissement qui retentit dans la ville fut longtemps célèbre, et une légende racontait que crier d’un quelconque promontoire pourvu qu’il domine la ville suffisait à en réveiller les échos (trip Tolkien). Tous les combattants sans exceptions tournèrent la tête vers l’origine de ce cri. Le Rokudaime se tenait debout sur le toit des tribunes de l’arène, son katana dans une main et la tête du Tsuchikage dans l’autre. Il la lança dans les airs, puis hurla :

-Kinjutsu, katon, le gardien infernal !

Tout son être exsuda un feu rouge rubis qui se mua en un dragon qui se jeta sur la tête volante du chef des troupes attaquantes. Alors ce fut la débandade. Cette fuite, si elle avait été organisée aurait pu aboutir à quelque chose, mais le chaos des assaillant les empêcha de sortir vivant de la ville.

C’est ainsi que se conclurent les incidents de Konoha. Mais la Guerre qu’Iwagakure avait déclenchée n’était pas terminée…




Yo, les gens. Alors, c'était comment ? Laissez des comms pour me le dire.



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