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Fiction: Rokudaime Sama

suite de ce que j'ai fait avant
Spoil | Général | Mots: 32887 | Comments: 50 | Favs: 23
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Garok (Masculin), le 19/04/2007
même si vous trouvez que c'est de la merde, laissez des comms.


quatrième chapitre, qui n'aurait du faire qu'un avec le cnquième en cours de rédaction, mais je me suis dit que vous vous feriez chier si je vous livrait le bloc d'un coup.




Chapitre 4: troisième épreuve interrompue



Un mois plus tard, les douze genins étaient réunis dans la grande arène de Konoha. Les gens leurs hurlaient des encouragements. L’ambiance était électrisante. Pourtant, aucun des douze ninjas ne montraient des signes d’excitation. Les trois genins de Suna et les six du village d’accueil parce qu’on le leur avait appris, les trois d’Iwa parce qu’ils allaient se battre contre « des gamins faiblards arrivé à ce stade de la compétition par piston » et que ça n’avait rien de très excitant. Ce fut un homme aux cheveux gris ébouriffés vers la gauche et dont un œil étaient caché par son bandeau qui les accueillit dans l’espace de combat.

-Bonjour, bonjour… Je m’appelle Kakashi Hatake, et je suis l’examinateur de la 3ème épreuve. Si je n’ai pas été présenté à la fin de la seconde, c’est parce que je suis arrivé à la tour en retard et qu’on m’a refusé l’entrée. Ha, ha !

-Un ninja qui arrive en retard… pfff, dit l’un des genins d’Iwa

-Dis donc, gamin, on peut être ninja et aider les vieilles personnes. En l’occurrence, c’était une vieille dame qui avait besoin d’aide pour porter ses bagage et…

-…elle habitait à l’autre bout du village, coupa Ryuzuka, et le chemin était parsemé de piège et de brigand, on sait Kakashi, renouvelles tes excuses, ou bien expliques que tu ne t’es pas réveillé le matin, ce sera plus simple.

-Sale môme. D’ailleurs, un petit conseil avant que ça commence, ne l’utilise pas.

-Est-ce que je te dis comment t’occuper de Kurenaï ou de ton môme ? Laisses moi gérer mes combats comme je l’entends, je l’utiliserai si je le juge nécessaire.

-Très bien. Bon, dit-il en s’adressant à l’ensemble des genins, on vas pouvoir commencer. Yuhi Ryuzuka, Sagara Kyosuke, vous restez dans l’arène.

Les dix autres genins sautèrent dans les gradins qui leurs étaient réservés.

-Ah ! Kakashi, je peux remonter ? demanda Ryuzuka, j’ai oublié de demander un truc à Yoko.

-Bon, d’accord, mais fais vite.

-Merci beaucoup. Répondit-il en s’inclinant.

Il bondit à côté de sa coéquipière et lui glissa quelques mots, laquelle lui répondit de la même manière. Puis il redescendit par l’escalier. Il rentra dans l’arène le poing brandi, signe qu’il était déjà certain de sa victoire. Son adversaire le lui fit remarquer.

-Tu te prends pas rien, hein, toi ?

-C’est que je suis sûr de gagner, s’excusa le fils du Rokudaime.

Kakashi regardait Ryuzuka. Qu’est ce que ce môme pouvait avoir derrière la tête pour être aussi sûr de lui ? Enfin…

-Hajimé ! Cria l’examinateur

Aussitôt, le jeune genin de Konoha disparut puis réapparut derrière son adversaire, un kunai en main. Mais Kyosuke avait prévu le coup et s’était retourné. Il composa quelques signes, et dit :

-Doton, technique de l’épieu rocheux.

Un énorme pal de terre surgit du sol et s’enfonça dans la poitrine de Ryuzuka… qui explosa dans un nuage de fumée, tandis que le vrai bondissait de l’ombre de l’entrée de l’arène à laquelle son adversaire tournait le dos, un court sabre rouge rubis en main. Il franchit la distance qui le séparait de Kyosuke en trois pas et lui abattit son arme sur le crâne.

Dans les tribunes, Ryugan dit simplement au Tsuchikage médusé :

-Son corps vous sera livré à la fin des combats, sans autopsie.

Le chef d’Iwa reprit finalement ses esprits :

-Hokage sama, votre fils a triché !

-En quoi ? répondit calmement l’interpellé.

-Il n’était pas dans la zone de combats quand le combat a commencé !

-Ce qui n’est pas tricher. Regardez le règlement de la troisième épreuve. Répliqua-t-il en tirant une feuille de sa poche. « Le combat commence quand l’examinateur crie « Hajimé ». » Nulle part il n’est précisé que les deux combattants doivent être présents dans l’espace de combat à ce moment là.

-Ne jouez pas sur les mots. Cette condition est sous entendue.

-Je ne joue pas sur les mots. La vérité, c’est que cette lacune est volontaire pour permettre ce genre de stratégie. J’en ai moi-même usé à mon propre examen chuunin, sauf que mon adversaire a eu moins de chance. Comme il m’avait insulté, je ne l’ai pas tué, mais je l’ai brûlé au second degré sur tout le corps. (Il avait dit cela avec un sourire rêveur qui effraya son homologue de la terre) Enfin, voilà une histoire qui ne vous intéresse sûrement pas, donc, pour en revenir à notre propos, en général, celui qui prend conscience de cette lacune et l’utilise est sûr de passer le grade.

Pendant ce temps, Ryuzuka avait été déclaré vainqueur, et était remonté parmi ses camarades. Les genins d’Iwa se tenait le plus loin possible de lui, apeurés qu’ils étaient de l’avoir vu tuer leur partenaire sans aucune hésitation et sans que sa victime n’ait rien pu faire.

Kakashi annonça le nom des combattants suivants :

-Maintenant, Yukyuzan Anji et Shishio Aritomo, dans l’arène !

Les deux bondirent en bas des tribunes.

-Hajimé !

Anji composa quelques signes et lança :

-Futon : Kaze no lai.

Alors, joignant son index et son majeur droits, il fit décrire à son bras une courbe vers le genin d’Iwa, lequel eut la tête tranchée par le souffle de son attaque. Tranquillement, il sortit de l’arène sous le regard de Kakashi, trop ébahi pour songer à le déclarer vainqueur. Finalement, il repris conscience, et cria la victoire du Genin de Suna en pensant que Ryuzuka serait sans doute obligé de l’utiliser contre un tel adversaire.

Pendant ce temps, dans la loge des Kage, Ryugan félicitait son homologue du vent :

-Vous avez là un ninja bien cruel, Kazekage sama.

-Votre fils n’est pas mal non plus.

Le Tsuchikage avait la tête bien trop occupée pour participer à la discussion. Ses Genins se faisaient faucher comme les blés ! Déjà deux morts. Il regarda du côté des concurrents. Le petit dernier semblait se trouver toujours trop grand. Il était enfoncé dans un coin pendant que les autres bavardaient joyeusement, comme si le fait de tuer quelqu’un était un acte des plus familier pour eux. Une question le fit revenir à la réalité.

-Tsuchikage sama, un de mes ninja m’informe que les seigneurs des provinces voudraient voir immédiatement le combat qui opposera Ryuzuka à Anji. Êtes vous d’accord ?

Le Tsuchikage se tourna vers son hôte.

-Oui, c’est d’accord…

On appela donc les deux combattants. Ils ne furent pas surpris outre mesure, et descendirent tous les deux par l’escalier.

-Tu te méfies de moi, Yukyuzan ? demanda le fils du dragon rouge

-Tu crois que je suis un blaireau comme ton premier adversaire ? répondit l’autre

-Non. Mais tu vas quand même perdre.

-N’importe quoi… Et pourquoi ça ?

Le dernier mot revint à Ryuzuka en pénétrant au cœur de l’arène sous les acclemations :

-Parce que je suis plus fort que toi, tout simplement.

Ils se positionnèrent l’un en face de l’autre, à distance raisonnable. Kakashi lança le signal de départ.

Aussitôt, Ryuzuka sortit son rouleau de la gaine qu’il portait à la ceinture, le déroula, se mordit le pouce et humidifia le parchemin avec son sang. Puis il murmura :

-Invocation.

Sept magnifiques kodachis jaillirent du rouleau. L’un était rouge comme le rubis, l’autre comme fabriqué avec du diamant ; le troisième semblait fondu dans l’or pur, tandis que le quatrième était noir comme le plus profond des gouffre ; les trois derniers étaient argenté, vert émeraude et bleu saphir. Il en saisit deux, le vert et le noir, et les cinq autres vinrent flotter autour de lui en décrivant des mouvements circulaires.

Pendant ce temps, Anji avait composé les signes de sa technique, et avait lancé une de ses lames de vent contre son adversaire. Lequel ne bougea pas, et se contenta de dire d’une voix parfaitement calme :

-Mokuton, technique du Grand Arbre.

Un arbre gigantesque sortit du sol et protégea celui qui l’avait invoqué en encaissant l’attaque à sa place. Le genin de Konoha employa ensuite une autre technique :

-Mokuton : Jukai Kotan, croissance luxuriante de la forêt.

Le terrain se couvrit d’arbre, de lianes et de plantes en tout genre.

Dans la loge des Kages, le chef d’Iwa narguait celui de Konoha.

-Tiens, tiens, si ce n’est pas amusant. Votre femme vous aurait fait un enfant dans le dos ?

-Non, ce n’est pas ça. Mon fils, en plus du pouvoir héréditaire que je lui ai transmis, est doté d’un attribut démoniaque appelé le « croc de dragon ». Grâce à lui, il peut aspirer dans ses canines le chakra d’autrui et, par là, d’utiliser ses techniques héréditaires. Seulement, lui, il va plus loin. En aspirant petit à petit le chakra de mes ninjas, il en est arrivé à obtenir la même quantité de leur chakra qu’eux même. Ainsi, il crée leur « clone énergétique ». Ensuite, il insuffle ce clone dans des sabres. C’est une opération très délicate. Un peu de chakra manquant, et le clone sera déficient et ne pourra pas s’auto régénérer, ainsi le sabre sera très vite inutile. Un peu trop, à l’inverse, et le clone explosera, et le sabre avec.

A ce moment là, le genin de Konoha utilisa la technique des Nara.

-Kage Mane no jutsu.

En se servant de l’ombre des arbres, il parvenait à faire avancer la sienne où il voulait sur le terrain. Anji, qui avait entendu parler de cette technique, sautait de branche en branche en malaxant le plus de chakra possible. Quand finalement il estima qu’il en avait assez, il se précipita au centre de l’arène et utilisa son Kaze no Lai en tournant sur lui même. Toutes les plantes, même le Grand arbre, furent débitées en tranches. Ryuzuka esquiva tant bien que mal les tronçons qui tombaient un peu partout sur le terrain, puis il se tourna vers son adversaire. Celui-ci paraissait épuisé. « Moi aussi, d’ailleurs », pensa l’enfant dragon. Tout comme Anji, il sortit de son sac d’armes une pilule militaire qu’il avala, et se sentit plus en forme. Alors, le Yukyuzan prit la parole.

-Bon, c’est vrai que t’es fort, alors je vais déployer les grands moyens. Les Yeux de l’Obéissance !

Ses yeux dorés brillèrent d’un éclat nouveau, et Ryuzuka sentit la maîtrise de son corps lui échapper. Son sabre émeraude se dirigeait vers son cœur. Il savait qu’il n’avait qu’un seul espoir, c’était le sabre rubis. Il lâcha son sabre d’ébène, puis utilisa la moitié de son chakra pour enrayer l’avancement de son bras, et l’autre pour attirer vers lui le sabre rubis. L’arme progressait doucement, tout doucement vers sa main ouverte. Des gouttes de sueur perlaient sur son front. Après un temps qui lui parut interminablement long, le sabre vint enfin se loger dans sa main. Alors, il concentra son chakra dans ses yeux.

-Sharingan !

Les trois griffes de l’œil mythique des Uchihas apparurent dans son regard déjà rouge, et la sensation de pression sur son bras rebelle se relâcha. Anji écarquilla les yeux.

-Le sharingan… je n’avais encore jamais eu à opposer mon œil à cette pupille, mais je pense que, comme tout les autres dojutsu, il suffira que j’appuie un peu ma technique pour vaincre sa résistance.

Il renouvela son jutsu en intensifiant sa puissance, et de nouveaux, le bras de Ryuzuka dirigea inexorablement sa lame verte vers son cœur. Anji aurait bien voulu faire lâcher son sabre rouge à son adversaire, mais celui-ci refusait de le laisser tomber.

« Oui, pensa Kakashi, il va être obligé de l’utiliser ».

Un petit sourire apparu sur les lèvres du sabreur. Puis il articula avec difficulté :

-mange…kyo shar… in…gan.

Les trois griffes de la légendaire pupille des Uchihas qui n’avaient toujours pas quitté ses yeux se fondirent en une sorte de tourbillon noir dont surgissaient trois pointes et au cœur duquel se trouvait un petit point de lumière blanche. Encore une fois, le Yukyuzan sentit la maîtrise du corps de son adversaire lui échapper. Il essaya deux ou trois fois de reprendre le contrôle, mais rien n’y faisait, cette mystérieuse pupille bloquait toutes ses tentatives. Son adversaire sentait ces essais infructueux. Il sourit, et lui dit :

-Inutile. Ce dojutsu est impénétrable, même par un sharingan classique. Et quiconque croise son regard est un homme mort.

Il disparut du champ de vision de son adversaire pour réapparaître dans son dos. Anji utilisa ses dernières forces pour lancer un kunai dans le cœur de son adversaire. L’arme le traversa sans laisser le moindre dommage. Merde ! Un genjutsu. Au moment où il pensait cela, il sentit les lames de quatres katanas s’enfoncer dans ses épaules et ses cuisses.


De son côté, le public ne comprenait pas. Pourquoi Anji tournait-il la tête en plein combat offrant une opportunité à son adversaire qui était juste en face de lui ? Lequel en profita, d’ailleurs. Il envoya ses sabres saphir, or, ébène et diamant se ficher dans les membres de son adversaire. Le Yuhi fut déclaré vainqueur du combat. Cela fait, il alla vers l’autre combattant, et retira sans ménagement les quatre sabres, lui arrachant un cri de douleur à chaque fois. Puis il lui tendit son katana argenté. Comme son adversaire ne comprenait pas, il lui dit :

-Tiens, ça ira mieux après.

-Je-ne-peux-pas-bouger-les-bras.

Le vainqueur soupira.

-décidément, il faut t’aider pour tout.

-QUOI ! MAIS C’EST TOI QUI…

-C’est ça, c’est ça… répondit Ryuzuka en plaçant l’arme dans la main du Yukyuzan

Anji referma sa main sur la garde du sabre.

-Laisses couler ton chakra dans l’arme.

Il fit ce que l’héritier du dragon lui disait, et il sentit aussitôt que se blessures guérissaient.

-Comment est-ce possible ?

-Ca sabre a été fait avec le chakra de quelqu’un qui avait un pouvoir de régénération peu commun. Il fait partie de mes préférés.


Pendant ce temps là, le Tsuchikage recevait d’un de ses ninjas un message qui semblait le ravir au plus haut point. Quand le shinobi eut fini de le délivrer, il partit, et le chef de Tsuchi no kuni se tourna vers ses deux homologues, et dit d’un air joyeux :

-Cette fois ci, c’est fini.





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