Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Rokudaime Sama

suite de ce que j'ai fait avant
Spoil | Général | Mots: 32887 | Comments: 50 | Favs: 23
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Garok (Masculin), le 22/03/2007
même si vous trouvez que c'est de la merde, laissez des comms.

troisième chapitre. Ouh la, il faut que j'arrête de poster aussi vite, vous allez vous habituer...




Chapitre 3: 2ème épreuve



-Voici la zone d’entraînement 44, ou forêt de la mort. Vous n’allez pas tarder à comprendre pourquoi on la nomme ainsi…

-Anko san, tu es ridicule, arrêtes s’il te plait, tu fais honte à Konoha…

-Roh, Garumaru Kun, t’as gâché mon effet ! Se plaignit l’examinatrice.

-Et si tu leur expliquais le principe de cette épreuve ?

-Oui, oui…fit elle en bougonnant un peu.

-Allez, si t’es sage, je t’invite au restaurant de Dangô quand ce sera fini !

-Ouais ! Cria t elle, soudain toute contente.

Les examinés étaient consternés. Est-ce qu’ils faisaient ce numéro chaque année ou bien ça leur était réservé ? L’équipe de Sasuke ne put s’empêcher de sourire. Anko était vraiment une grande gamine. Et c’était ça qui était super flippant avec elle.

-Bon, alors, voilà, je vais vous expliquer en gros. Y’a deux types de rouleau : les rouleau de terre et de ciel.

Elle tendit les mains en avant. Chacune tenait un rouleau. L’un avait des extrémités blanches, l’autre noires.

-Chaque équipe en reçoit un. Il vous faut un rouleau de chaque sorte pour passer l’épreuve, autrement dit, au moins la moitié des équipes sera éliminée à la fin. Quand vous aurez les rouleaux, il faudra vous rendre à la tour avec tous vos coéquipiers. Voilà pour les explications, passons maintenant aux modalités : d’abord, vous devrez signer cette décharge, dit elle en rangeant le rouleau dans sa poche et en en sortant une feuille. Non, parce que sinon, la responsabilité de ce qui vous arrivera dans la forêt nous retombera sur la gueule, et ce serait pas juste, puisque, après tout, vous avez choisi d’être là. Ensuite, vous avez trois jours pour réussir.

-Anko san, si tu essaies de raccourcir la durée de l’épreuve, je ne t’inviterai pas. La sermonna Garumaru sans la regarder.

-Bon, d’accord, vous avez cinq jours… grogna t elle. Ah, et, j’oubliais, interdiction d’ouvrir les rouleaux, sinon vous êtes disqualifiés… En plus du rouleau, un numéro de porte vous sera attribué, vous vous y rendrez. Le signal du début de l’épreuve est un katon dirigé vers le ciel.


Dix minutes plus tard, une gerbe de flamme teintait le ciel bleu. Toutes les équipes se lancèrent simultanément dans la forêt.


1er jour.


L’équipe de Ryuzuka évoluait dans la forêt sans un mot depuis une demi-heure. Finalement, tout trois s’arrêtèrent. C’était Aogan qui portait le rouleau, qui s’avérait être un rouleau de ciel.

Le fils du Kage s’adressa à sa coéquipière :

-Yoko, s’il te plaît, balayage concentré, tu vois par petites zones, mais au plus loin.

-Okay. Byakugan !

Il y eut un moment de silence. Puis Yoko dit :

-Vous pouvez sortir de votre cachette, vous êtes repérés.

Les trois Genins de Suna jaillirent hors des branchages. Le garçon aux cheveux rouges demanda avec un sourire parfaitement innocent (façon Sojiro dans Kenshin) à la fille aux yeux blancs comment elle les avait si facilement repérés

-Secret de famille ! répondit elle avec un accent joyeux.

Le garçon aux yeux d’or prit la parole avec l’air dédaigneux qu’il affichait toujours :

-Très bien, je suppose qu’aucune de nos deux équipes n’a de temps à perdre ici, donc je propose que nous voyons quels sont nos rouleau afin d’être sûr de ne pas nous battre pour rien.

Il sortit de sa poche un rouleau identique à celui de l’équipe de Konoha. Yoko sortit elle aussi l’objet tant convoité par toutes les équipes dotées d’un rouleau de terre.

-Très bien, nous n’avons donc rien à faire ensemble. Reprit l’étrange enfant. Adieu !

-Attends, puisque vous êtes là, autant se présenter. Qui êtes vous ?

-Nous avons, et les uns, et les autres, autre chose à faire que nous répandre en civilités.

Mais le garçon aux cheveux rouges le retint.

-Je m’appelle Sojiro, je suis le fils de Kazekage sama. Voici mon cousin Kazuki, dit-il en montrant le membre de l’équipe qui n’avait pas encore parlé. Quant à l’autre un peu agressif, c’est Anji.

La mention de son père était faite pour impressionner l’équipe de Konoha. L’enfant aux yeux rouges l’avait bien senti puiqu’il lui répondit :

-Je m’appelle Ryuzuka Yuhi, fils d’Hokage sama. Voici Yoko Nara, quant à l’autre un peu en retrait, c’est Aogan Uzumaki.

-Attends, tu as dis Uzumaki ? Le fils de ma tante Temari ? Donc, nous sommes cousins !

-Oui. Répondit calmement le blond (dans le civil, il était farceur et énergique, mais savait se comporter en ninja) tandis que son interlocuteur s’enflammait de plus en plus.

« C’est réussi, pensait Ryuzuka, une équipe de moins sur le dos. Il interdira formellement aux deux autres de nous attaquer. D’ailleurs, Kazuki aussi est de sa famille, ce qui fera que le seul à n’avoir aucun lien avec Aogan sera Anji, qui ne pourra de toute façons pas aller contre les deux autres membres de son équipe. »

-Bon, je ne voudrait pas interrompre cette charmante rencontre, mais nous avons chacun autre chose à foutre que rester ici et parler. Par conséquent, je propose qu’on se dise « merde » pour le reste de l’épreuve et qu’on se retrouve à la tour.

Les deux équipes se séparèrent. Si Aogan avait été heureux de rencontrer ses cousins de Suna, il n’en laissait rien paraître. Il faut dire que Sasuke habituait ses élèves à ne rien laisser transparaître de ses pensées.


Beaucoup plus loin, et beaucoup plus tard.

-Bon, arrêtons nous ici.

-Oui.

L’équipe d’Okita, de Gennosuke et de Kogan planta un campement dans une petite clairière.

-Résumons, commença la jeune fille. Une journée que nous marchons, et nous n’avons croisé personne. Nous avons un rouleau de terre, et encore quatre jour pour en trouver un de ciel. Notre gros avantage : Grâce à mon « onigan », nous savons que nous sommes suivi, et nos adversaires ne savent pas que nous savons. Par conséquent, il faut feindre une inconscience totale des règles élémentaires de sécurité d’un campement la nuit, à commencer par les tours de gardes, ainsi que l’interdiction de faire un feu. Néanmoins, ils nous observent, donc nous ne pourrons pas poser de pièges. Ce sera tout avec notre ninjutsu. Je propose de débuter en nous séparant, ainsi ils nous attaqueront en se divisant le travail quand nous serons seuls.

Elle dit d’une voix plus forte :

-Okita, va chercher du bois pour le feu, Gennosuke, du gibier. Moi, je reste pour garder le campement.

-Hai !

Ils partirent chacun d’un côté.


Gennosuke, parce qu’il savait qu’il était suivi, arrivait à sentir le chakra de son adversaire. Néanmoins, il restait parfaitement calme intérieurement. Intérieurement seulement parce qu’en le voyant, on aurait presque pu croire qu’il était une souris. Toujours a lancé des regards furtifs à droite, à gauche, avec une expression de terreur folle. Si Sasuke était le maître de la non expression, Naruto était celui de la comédie. Et il transmettait cet art à ses élèves. Le Genin caché par le feuillage touffu des arbres sourit. Une victime aussi facile… Il passa à l’attaque.

-Suiton, Teppo dama no jutsu, bombes aqueuses !

Cinq boules d’eau tombèrent droit sur l’enfant

-Ha ! Repéré ! Cria victorieusement sa « victime ». Katon : Gôkakyu no jutsu, la boule de feu suprême !

Évaporées par la chaleur de la boule de feu, les boules d’eau n’atteignirent pas leur cible. Pire, la boule de feu, pas tout à fait éteinte par le choc aquatique, fonçait maintenant droit sur le Genin de Kiri. Il sauta de son refuge, et atterrit accroupi dans la clairière. Il sentit une ombre au dessus de lui. Il leva les yeux. Gennosuke, une drôle de dague particulièrement tordue dans chaque main, se tenait bien droit en face de lui. Ses yeux étaient devenus rouges, et une griffe était dans chacun. Son expression n’était plus du tout apeurée. Totalement neutre. Il déchira la gorge, le torse, puis planta ses dagues dans son cœur et ses poumons. Le ninja s’effondra en crachant du sang. La dernière chose qu’il vit, ce fut les yeux de son adversaire, absolument indéchiffrable, insensible au drame de sa mort. La dernière chose qu’il pensa, ce fut qu’il venait de combattre un monstre. Puis tout s’éteignit.


Okita, lui, avait adopté le mode de jeu opposé à celui de son cousin : Il avait l’air on ne peut plus insouciant. Il chantonnait, un gentil sourire animait chaque parcelle de son visage joyeux, son regard trahissait l’innocence de celui qui n’a jamais fais d’autre mission qu’aller chercher Tora. Celui qui le suivait dans sa recherche de gibier se disait qu’il était probablement tombé sur le plus faible de la bande. Soudain, un lapin passa. Le jeune ninja composa quelques signes, sûrement pour le tuer. Le Genin de Kiri s’apprêtait à passer à l’attaque en profitant de cette distraction, quand il entendit un son derrière lui. Il se retourna, mais la forêt avait disparu Il n’y avait que du désert grisâtre à perte de vue. Il se retourna à nouveau, et de ce côté la aussi, la clairière avait disparu. Et toujours le même désert grisâtre.

« D’accord, pendant que je suivais l’autre, on en a profité pour me soumettre à un genjutsu » pensa-t-il.

Il essaya de se dégager. Ça ne marchait pas ! Il sentit un début d’angoisse naître dans son corps. Il entendit un sifflement dans son dos. Avant qu’il n’ait pu se retourner, un kunaï s’était enfoncé dans son omoplate. Il regarda dans la direction de la provenance de l’attaque, mais ne vit rien. Un autre sifflement déchira le silence derrière lui, et une autre arme s’enfonça dans son autre omoplate. Il se retourna. Cette fois, il vit venir l’attaque, mais ne fut pas assez rapide pour l’éviter. Un autre dard surgit du néant et vint se planter dans sa jambe. Dès lors, sentant que sa victime ne pouvait plus éviter ses attaques, son assaillant déchaîna une véritable pluie d’armes blanches contre lui. Le Genin de Kiri savait qu’il allait mourir. Le Genjutsu se dissipa, le désert s’estompa pour laisser place à la forêt. Il était au même endroit qu’avant l’attaque, mais tellement criblé d’acier qu’il pesait deux fois son poids normal. Il chercha son agresseur du regard. Ce dernier le dominait de toute sa hauteur (qui était d’environ 1m40, n’oublions pas qu’il n’a que dix ans). Celui qui aurait dû mourir de sa main. Il avait au visage une expression indéchiffrable. Ou plutôt, une non expression. Oui, c’est ça, pensa-t-il en expirant, la négation de l’humanité…


Et Kogan ? Quid de Kogan ? Et bien, elle semblait rêvasser, toute seule, sur sa bûche. Expression d’ailleurs, quoi. Regard de poète, pas de ninja, elle s’est trompée de choix de carrière, la petite, songe la kunoichi de Kiri. Elle pense qu’elle va rapidement la mettre en pièce. Elle commandait aux autres, c’est donc elle qui devait avoir le rouleau. Trop facile, pensa la kunoichi sans pitié en bandant tous les muscles de son corps. Mais un cliquetis attira son attention. Il y eut un bruit mou, puis une douleur fulgurante. La kunoichi se tourna vers la clairière. Kogan n’était plus assise. Elle était debout, et regardait dans sa direction avec une expression de triomphe. « Je me suis fais avoir » furent les dernières pensées de la Genin.


Les trois de l’équipe 2 (celle de Naruto) se réunirent.

-Alors ? demanda Kogan. Lequel avait le rouleau ?

-C’est le mien, répondit Gennosuke. Et c’était un rouleau de ciel. On peut se rendre à la tour…


2ème jour.


L’équipe de Ryuzuka galérait depuis la veille pour trouver une équipe dotée de l’indispensable rouleau de terre. Ils en avaient jusqu’à présent affrontées trois, mais toutes avaient un rouleau de ciel. Ils se nourrissaient de pilules militaires, qui, bien qu’ayant de grandes qualité énergétiques, n’étaient pas dotées d’un goût exceptionnel. Chacun rêvait en secret aux nouilles d’Ichiraku. Ryuzuka demanda avec une once de lassitude :

-Yoko, balayage, s’il te plaît…

Celle-ci ne prit même pas la peine d’acquiescer. Elle se contenta de faire ce que son coéquipier lui demandait. Cependant, son regard s’éclaira.

-Une équipe, direction nord, nord ouest, à deux kilomètres. J’ai vu leur rouleau, il est de terre !

Ils s’élancèrent tout trois, Yoko en tête. Le combat signerait enfin le bout de leur ennui (moi, je ne conçois pas qu’on puisse s’ennuyer dans cet endroit, mais bon…).


Les trois Genin d’Iwa regardaient sans cesse autour d’eux. Une atmosphère de constante menace pesait sur eux. Ils n’arrivaient pas à dormir, et une très nette tendance à la parano se développait peu à peu au sein de l’équipe. Le plus puissant d’entre eux portait le rouleau. Mais même lui ne comprit pas ce qui s’abattait sur lui et ses camarades. Un clignement d’yeux, et chacun de ses coéquipiers avaient un kunaï dans la gorge. Il vit un enfant sortir du feuillage. Il avait de longs cheveux bruns emprisonnés dans un catogan relevé sur la nuque, mais qui laissait quand même s’échapper deux mèches qui encadraient un visage d’ange. Mais un ange assentimental, doté d’yeux rouge comme le rubis. Le garçon s’avança, et lui dit :

-Je vais te laisser la chance d’un combat loyal. Viens.

Ne faisant ni une, ni deux, il fonça sur son jeune adversaire. Il composa quelques signes, et hurla :

-doton, aiguillon rocheux !!

Une centaine d’aiguille sortirent de terre et foncèrent sur l’enfant. Celui-ci ne broncha pas, et dit :

-Dommage pour toi que ton affinité soit faible face à la mienne. Raiton : rai ryuudan no jutsu.

Il tendit les bras en avant. Un énorme éclair qui prit la forme d’un dragon détruisit toutes les aiguilles et chargea le Genin d’Iwa restant. Il n’eut pas une chance.

-Bon, fit Aogan en bondissant hors du feuillage, maintenant qu’on a les deux rouleaux, on peut y aller. Vous pouvez pas savoir à quel point j’ai envie de nouilles.


Arrivés à la tour, ils rencontrèrent à nouveau l’équipe de Suna. Eux aussi avaient leurs deux rouleaux, et s’apprêtaient à rentrer dans la tour. Ils se dirent à bientôt et se séparèrent.


L’envie de nouilles d’Aogan avait été contrainte à l’attente, étant donné que les candidats n’étaient autorisés à sortir de l’enceinte de la tour qu’à la fin des cinq jours. Quand l’épreuve fut enfin finie, douze participants l’avait passée, les deux équipes de Konoha que nous connaissons bien, celle du sable, mais une autre aussi, qui venait d’Iwa no kuni. On les réunit au sommet de la tour pour les habituelles explications sur l’honneur du village, tout ça, tout ça quoi… Finalement vint le moment du tirage au sort.

Le tableau était le suivant :

1er combat : Ryuzuka contre un des Genin d’Iwa (je leur donnerai un nom au prochain chapitre promis)
2ème combat : Anji contre un autre Genin d’Iwa
3ème combat : Kogan contre Kazuki
4ème combat : Sojiro contre Okita
5ème combat : Gennosuke contre Yoko
6ème combat : Aogan contre le dernier Genin d’Iwa.

Ryugan conclut ainsi :

-A partir de maintenant, vous avez un mois de battement avant la troisième épreuve, donc, profitez en bien…



alors, vous en pensez quoi ?



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