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Fiction: Rokudaime Sama

suite de ce que j'ai fait avant
Spoil | Général | Mots: 32887 | Comments: 50 | Favs: 23
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Garok (Masculin), le 23/06/2007
Là dedans, grosse reprise d'une technique de Rurouni Kenshin de Watsuki sama dono, le Gatotsu, mais j'avais la flemme d'en inventer une autre. Je l'ai quand même un peu modifiée.

Dernier truc : même si vous trouvez que c'est de la merde, laissez des comms.




Chapitre 10: New Kaguya and Uchiha



Une fois Juugo conquit, ils sortirent à neuf de la caverne. Puis le Rokudaime annonça la suite du programme.

-Nous n’allons pas tout de suite à Konoha. Il y a pas très loin, à à peine deux jours de marche, un entrepôt du Clan Uchiha, appelé la Cachette aux Chats. Nous allons nous y rendre et le vider, car le village aura besoin de toutes les armes disponibles. Pour le transport, nous les lierons à un parchemin d’invocation permanente. Par ailleurs, si les gardiens des lieux sont encore en place, ce dont je ne doute pas, il faudra peut être les évacuer.

-Okay, okay, interrompit nerveusement Naruto, pas besoin d’explication, donnez l’ordre, et il sera exécuté, mais ne perdons pas de temps, le village peut être attaqué à n’importe quel moment par la coalition Kumo/Kiri ou l’Akatsuki, puisqu’apparement, c’est leur prochain projet.

Tous les autres acquiescèrent gravement, exceptés les trois nouveaux, qui ne se sentaient pour l’instant que peu concernés par ce village qu’ils n’avaient jamais habité.

-Très bien, allons y, alors, fit Ryugan.


Frontière nord de Hi no Kuni, limite du pays avec Rai no Kuni, Cachette aux Chats.

-Je suis pas rassurée, fit Karin après qu’ils se soient enfoncés dans les profondeurs de la planque, j’ai l’impression qu’on nous observe…

-‘Chier ! Jura une petite voix nasillarde. Je te l’avais dit que t’étais pas assez discret !

Tous se retournèrent en sursautant, sauf le Rokudaime et les frères Uchiha. Il y avait là deux petits félins à l’air assez espiègle

-Tenka, Hina ! s’écria l’Hokage, l’air ravi. Ça faisait longtemps que je vous avait pas vu !

-Ryugan san ! Hurlèrent les chats en se ruant sur lui.

Ryugan se baissa, et mit ses deux mains au sol. Les deux animaux grimpèrent le long de ses bras pour s’installer sur ses épaules et frotter leurs têtes contre ses joues. Itachi et Sasuke se contentèrent d’un signe de tête à l’adresse des deux matous.

Suigetsu, révélant une fibre sensible qu’on ne lui connaissait pas s’approcha d’Hina en tendant la main pour le caresser et en faisant :

-minou, minou…

La réaction ne se fit pas attendre. Le chat hérissa tous ses poils et se mit à cracher furieusement. L’homme aqueux retira sa main précipitamment, peu pressé qu’il était de se la faire arracher.

-Ce sont des nin-chats, l’informa Sasuke d’une voix neutre. Evites de jouer avec eux si tu tiens à conserver ton intégralité physique.

-Mais comment Ryugan Dono fait pour ne pas être dévorer vif, dans ce cas. Répliqua-t-il en montrant le Rokudaime qui s’amusait avec les deux chatons.

-Il est maître invocateur de félin. En plus, son aura est le plus souvent une aura de Katon, pas de Suiton, contrairement à la tienne, qui fait donc fuir les chats à causes de l’humidité qu’elle dégage.

Il marqua une pause, puis ajouta :

-Et puis, je connais pas un seul être vivant conscient, intelligent, renseigné et aimant un tant soi peu la vie qui tente de s’en prendre à Ryugan san.

-C’est vrai. Concéda le piranha.

-Bon, les enfants, fit finalement le Rokudaime, c’est pas tout de s’amuser, il faut se dépêcher un peu, on est pas là pour rien. Si vous pouviez me mener à Nekobaa sama.

-Okay


-Alors comme ça tu es devenu Hokage ?

Ryugan était en train de parler à une étrange vieille femme qui portait une espèce de serre tête à oreille de chat, et que Sasuke et Itachi présentèrent en murmurant aux autres comme la gérante de l’entrepôt.

-Effectivement, Nekobaa sama. répondit respectueusement le Rokudaime. Vous ne le saviez pas ? Je m’étonne, même si je ne vous aie pas envoyé de carton d’information, je pensais que les autres félins de la région vous auraient transmis la nouvelle.

-Et qu’est devenu la vieille limace ?

-Tsunade est devenue directrice de l’académie de médecine, et continue à s’occuper de certains patients récalcitrants que je lui envoie.

Il avait appuyé sa phrase d’un coup d’œil à Sasuke qui choisit d’ignorer soigneusement l’allusion.

-Et… je vois que tu as réussi à réconcilier les deux frères en regardant dans la même direction que lui.

-Oui. Itachi étant grillé au sein d’Akatsuki, je l’ai réintégré à nos forces, et il reprit son ancien statut de chef de l’Ambu.

-Bon, c’est pas tout ça, mais je suppose que tu es venu aujourd’hui pour un objectif précis.

-Effectivement. Konoha va bientôt entrer en guerre aux côtés de Suna et d’Iwa contre Rai no Kuni, Mizu no Kuni, et la multitude de villages mineurs qui veulent agrandir leurs sphères d’influences. Comme vous êtes à la frontière, il est inutile de vous préciser que je ne souhaite pas particulièrement que cet endroit tombe aux ennemis plein. Par conséquent, nous venons pour vider la cachette, et, si vous le désirez, vous évacuez.

-J’ai combien de temps pour réfléchir ?

-Rien du tout, on doit y aller en vitesse, parce qu’en plus, on a aussi le risque d’une attaque d’Akatsuki pour récupérer notre Jinchuuriki.

-Très bien, soupira la vieille en se levant, on vous accompagne.

-Okay, Itachi vous portera, Nekobaa sama, quant aux nin-chats, je pense qu’ils sont tout à fait capables de nous suivre. Maintenant, nous devons aller immédiatement sceller les armes de la réserve dans des parchemins.


La tâche ne se révéla pas simple, au vu du nombre monstrueux d’outils de mort entreposés dans les sous sol, mais ils firent le plus rapidement possible avant de bondir avec célérité vers Konoha.


Enfin, trois semaines et demie après leur départ, ils atteignirent finalement la Porte Nord.

Une fois rentré, le Rokudaime prit juste le temps d’embrasser Yuna, de se changer, de prendre une douche et d’entraîner une heure et demi ses mômes avant de se diriger vers la salle 103 (ma salle d’allemand en pri… euh, au bahut), où était actuellement interrogé le prisonnier 437500281 (mon matricule au bac), qui ne démordait pas du fait qu’il s’appelait Shiro Kikuchi.

Il entra dans la salle de torture, ou Ibiki essayait sans résultat un certain nombre d’acide, d’outils et de méthodes de torture psychologique sans le moindre résultat. Le maître bourreau n’en était d’ailleurs que plus heureux, et lorsque son chef entra dans la salle avec une liasse de papiers sous le bras, il se tourna vers lui avec un sourire euphorique.

-C’est du beau matos que vous m’avez offert là, commença-t-il. Il a pas lâché un cri, et pourtant, je vois bien qu’il souffre. Ses muscles offrent une réactivité sans égale, et…

-Ibiki, le coupa le Rokudaime. Ton travail sur ce prisonnier est interrompu, à partir de maintenant, je m’en occupe personnellement.

Ibiki baissa soudain les yeux, comme un enfant privé de noël, et dit :

-Bien, Rokudaime sama…

-Cela dit, tenta de le consoler l’Hokage, avec la guerre à venir, tu devrais avoir plein de sujet.

-C’est vrai ?

Cette candeur infantile dans la gigantesque carcasse de Morino… Si la situation n’avait pas été aussi dramatique pour lui, le prisonnier aurait presque éclaté de rire. Mais il se souvint de sa position, et s’abstint.

Son ancien tortionnaire sortit de la salle avec un sourire joyeux, et les abandonna en tête à tête. Ryugan prit une chaise en face du ninja de Kiri, et le regarda un instant dans les yeux. Son vis-à-vis était jeune, environ vingt ans, et portait la tenue des chuunin de la Brume. Il avait les cheveux blancs, séparés en deux masses par une raie en dents de scies, et les yeux verts aqueux extrêmement cernés.

Le Rokudaime commença sans quitter les yeux de son prisonnier :

-Alors, résumons, tu dis t’appeler Shiro Kikuchi, chuunin de Kirigakure, en mission d’infiltration dans notre village, c’est bien ça ?

L’homme acquiesça.

-Tu dis des mensonges, car tu t’appelles en réalité Nekomaru Kaguya, dernier descendant de ton clan, frère cadet de Kimimaro Kaguya, ninja d’Otogakure, et Juunin de Kirigakure, c’est bien ça ?

Sans même réfléchir à ce qu’il faisait, peut être à cause du rouge intense des iris, il acquiesça encore une fois, avant de se rendre compte de ce qu’il avait fait. Il se mordit tout d’un coup la lèvre en se maudissant, lui et toute sa descendance, jusqu’à la trentième génération, bien que ses chances de procréer lui apparaissent extrêmement réduites dans l’instant présent.

L’Hokage continua de le fixer un instant, avant de dire :

-J’ai quelque chose à te proposer…


Naruto et Sasuke ne comprenaient pas pourquoi ils avaient été convoqué toutes affaires cessantes par leur bien aimé chef (ironique, of course), et ne cherchaient plus à comprendre, ils s’étaient habitués depuis le temps.

Il discutèrent de tout et de rien sur le chemin qui menait du terrain d’entraînement où il faisaient subir un exercice commun à leurs équipes avant d’être interrompus par Kotetsu jusqu’au bureau de Ryugan, puis attendirent un quart d’heure que la porte dudit bureau daigne enfin s’ouvrir. Quand Naruto vit qui se tenait dans l’encadrement de la porte, son sang ne fit qu’un tour. Kimimaro !

Il invoqua rapidement son énorme lame, la souleva, transperçant le plafond, et l’abattit sur la crâne de l’homme en face de lui qui ne comprenait rien, et qui eut juste le temps de faire apparaître deux épaisses plaques osseuses sur ses avant bras et de parer. Néanmoins, sous le poids du coup, il mit un genou à terre. Naruto ne lui laissa pas le temps de souffler, et envoya une attaque par son côté droit. L’autre plaça rapidement ses deux boucliers sur le côté, et vola à travers le bureau de l’Hokage, traversant le mur. Le Kitsune, sans faire attention à son supérieur présent dans la pièce, entra, se tourna vers l’endroit où se trouvait sa victime, arma son énorme épée pour un coup d’estoc, et chargea. L’autre savait qu’il allait mourir. Son adversaire était plus rapide et plus fort, et surtout que, contrairement à lui, il n’avait pas les deux bras cassés suite aux deux chocs avec le « démon d’acier ». Il ferma les yeux, attendant de sentir l’intrusion froide du métal dans sa cage thoracique… Et les rouvrit bientôt, lassé d’attendre. Ce qu’il vit le stupéfia. Devant lui, le Rokudaime avait coincé la monstrueuse lame entre le pouce et l’index, le bras légèrement replié. Bras qu’il détendit bientôt, projetant Naruto sur le mur d’en face. L’Hokage dit :

-Qui te crois tu pour t’en prendre à mes invités, Naruto ?

L’homme-renard se redressa dans les décombres, puis s’inclina profondément devant son supérieur.

-Excusez moi, Ryugan sama. Je ne savais pas qu’il était votre hôte, et son visage me rappelait de mauvais souvenirs. J’ai cru que vous étiez en danger.

-Tu sembles oublier à qui tu t’adresses, gamin. Je ne suis pas le chef de ce village pour rien.

-Je sais, Ryugan sama.

-Bon, tu es pardonné. Mais maintenant, j’aimerais parler de toute urgence à Sasuke, où est-il ?

-Je suis là Ryugan san. Répondit le cadet des frères Uchiha en entrant dans le bureau dévasté.

-Ah, Sasuke, je voulais te dire : Nekomaru ici présent a accepté ma proposition de rejoindre le village. Il est dans son pays un juunin, seulement, comme il n’est pas originaire de Konoha, il doit repasser par tous les stades de la hiérarchie ; et comme un de tes genins est passé chuunin, ton équipe est incomplète. Par conséquent, je te le confie, il sera avec vous pour les missions et l’entraînement désormais.

-L’entraînement ? Mais, s’il est juunin, l’entraînement avec l’équipe risque de lui sembler fade.

-Je ne pense pas que le niveau soit le même entre Konoha et Kiri, sans vantardise aucune. Je pense par ailleurs qu’avec tes indéniables qualités de senseï, tu sauras le passionner tout en laissant ce que vous étudierez à la portée des deux autres. Je dois cependant t’avertir d’une chose. Tu sais sans doute que son frère, Kimimaro, a été le plus puissant des serviteurs d’Orochimaru. Depuis sa défaite contre le Kazekage Gaara, ce détail est connu du monde ninja tout entier, et il semblerait qu’il en ait pâti dans son village d’origine. C’est pour cela qu’il à accepter de se joindre à nous. Fait en sorte qu’il n’ait plus jamais à subir ce type d’agression.

-Bien.

-Dernière chose : je voulais vous prévenir tous les deux : dans une semaine, le temps pour Shikamaru d’arriver d’Iwa no Kuni, je vous donnerais le nom de mon successeur sur le trône, même s’il ne prendra pas ma suite immédiatement. Vous vous demandez sûrement pourquoi je le fais si tôt. C’est bien simple, on ne sait jamais ce qui peut arriver en temps de guerre, et je préfère qu’il n’y ait pas de bordel pour nommer le shichidaime après ma mort. Voilà. Maintenant, vous pouvez disposer. Sasuke, accompagne Nekomaru, et présente lui l’équipe.


Terrain numéro 27.

-Arrête de crâner ! Hurla pour la cinquantième fois au moins Aogan à son équipier.

-Mais quoi ? répondit en se pavanant Ryuzuka. J’en ai bien le droit, j’ai été promu.

-Tu parles d’une raison ! Nous aussi on aurait été promu si on avait pu se battre dans l’arène.

-Je vois… fit le fils du dragon d’un air mystérieux.

-Tu vois quoi ? demanda, excédé par l’attitude de l’autre, le fils du renard.

-Toi… Tu es jaloux ! Acheva le Yuhi.

- A MORT ! Hurla le blond.

Il se jeta sur lui en invoquant une lance décoré d’un tissu bleu nuit tandis que le nouveau chuunin tendait la main vers son rouleau de sabre, mais Yoko attrapa l’excité par le col de son kimono en disant :

-Calmes toi, Aogan…

-Pourquoi tu le défends tout le temps ?

-Parce que j’ai tout le temps raison ? fit à la place de sa coéquipière Ryuzuka.

-Toi, ta gueule ! Lui brailla Aogan. On t’a pas sonné.

Puis il revint à la Nara aux yeux blancs.

-Alors ? T’es amoureuse de lui ou quoi ?

Réaction immédiate : technique secrète Hyuga Doton, fracassage de crâne.

-T’y as été fort, cette fois, Yoko, diagnostiqua le mini Rokudaime en auscultant son camarade. C’est pas sûr qu’il se relève…

Quand il se redressa, la jeune fille était en juste devant lui. Elle sourit d’un air aguicheur, et lui passa doucement sa main sur le torse nouvellement décoré de la veste des chuunins (c’est qu’elle s’y connaît pour une gamine de dix ans).

-Qu… quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? Bégaya l’autre en rougissant.

Technique spéciale Hyuga Doton : fracassage d’organes absolument nécessaires à la reproduction ! La victime se retrouva bientôt de nouveau à genoux devant son coéquipier allongé, une main sur l’entre jambe, tandis que Yoko le dominait de toute sa hauteur.

-Ca, c’est pour t’apprendre la modestie. Dit-elle avec un gentil sourire.

-Décidément, les mômes, je peux pas vous laisser dix minutes sans qu’il y ait un mort. Soupira Sasuke en arrivant brusquement, accompagné par un autre homme, qui devait bien avoir le double de l’âge des deux Genins, et de leur camarade promu chuunin.

Ce dernier leva des yeux pleins de larmes vers l’inconnu. Son regard douloureux se fit soudain curieux. Il ouvrit grand la bouche, révélant ses crocs surdimensionnés. Il y eut un sifflement, comme si beaucoup d’air passait dans un espace très étroit.

Sasuke fit un sourire appréciateur.

-Alors, Ryuzuka, dit-il d’un ton intéressé, qu’as-tu senti ?

-Un pouvoir héréditaire de grande qualité, senseï… par contre, il m’est difficile d’en dire plus. L’affinité de cet homme est Doton, de toute évidence, mais pour sa technique… Oui, j’ai quelque chose de nouveau, fit-il après avoir inspiré une nouvelle bouffé d’air par ses dents, il me semble que c’est un pouvoir de modification du corps… Mais… ah, c’est con ! Il m’en manque pas beaucoup, mais j’ai atteint la limite.

Voilà qui était largement suffisant pour que Nekomaru soit étonné. Comment diable ce môme pouvait en deviné autant sur ses technique simplement en ouvrant la bouche !

-Tu as raison, Ryuzuka. Le félicita Sasuke. Bon, je vous présente Nekomaru Kaguya. Il a été récemment intégré à notre village, et, comme tu l’as deviné, il a un pouvoir héréditaire qui consiste à modifier son squelette à volonté pour s’en servir comme d’une arme. Rokudaime sama a décidé de le mettre dans une équipe de Genin pour qu’il puisse s’habituer aux différents rangs dans le village. Ryuzuka, il te remplacera à partir d’aujourd’hui, et tu commenceras les missions en solos

Mais l’enfant dragon n’écoutait pas et ouvrait de grands yeux de convoitise. Il s’approcha timidement de son aîné.

-Euh… fit-il, ne sachant pas trop comment s’y prendre. Nekomaru sempaï… tu… tu accepterais de me laisser avoir ton pouvoir héréditaire ?

L’autre le regarda comme s’il était le dernier des abrutis.

-Eh, gamin, répondit-il, comme tu viens de le dire, c’est un pouvoir héréditaire. Ça veut dire que je peux pas le transmettre.

-Oui, dit Sasuke à la place du chuunin, mais Ryuzuka a un talent spécial qui lui permet de capturer les dons des autres pour les sceller dans des sabres.

-A… alors ? Bafouilla le fils de l’Hokage.

-C’est niet ! Je préfère en conserver l’exclusivité…

-Dans ce cas… Faisons un pari !

-Hein ?

-Oui ! Si je gagne, tu me donnes ton don !

-Et si c’est moi qui gagne ? répondit, prudent, l’ex-juunin de Kirigakure.

-Alors… je te donnerais celui de mes sabres que tu veux, et je t’apprendrais à l’utiliser.

-Ca me va ! Accepta-t-il, excité à l’idée d’ajouter un pouvoir à sa manipulation osseuse. En quoi consiste le pari ?

-Un duel. Là, maintenant. Je parie que je gagne.

-Tu es sûr ? Parce que j’étais quand même juunin…

-Ca ne me fait pas peur.

-Alors allons y…

Sans un mot de plus, il fit jaillir de son bras droit qu’il lança en avant une cinquantaine de pics d’os qui se plantèrent tout autour de l’endroit où Ryuzuka se tenait un instant plus tôt, mais l’enfant avait disparut, et se trouvait maintenant au dessus de lui, un kodachi doré à la main.

« Rapide » pensa le Kaguya en voyant son adversaire levé l’arme au dessus de sa tête et se préparer à l’abattre. « Et plutôt bon au sabre… finalement, je n’aurais peut-être pas dû être si sûr de moi… »

Alors que le sabre tombait vers son crâne, il leva sa main gauche, et fit jaillir de sa paume un bouclier qui arrêta la lame.

Prenant appui avec son katana sur la plaque osseuse, Ryuzuka fit un superbe retournement aérien, atterrit sur les lances d’os plantées par terre et encore rattachées au bras droit de Nekomaru, courut tout leur long, et s’arrêta arrivé à porté d’attaque de son adversaire. Là, il posa sa lame sur la gorge du Kaguya, et dit simplement :

-C’est fini.

-Tu crois ça ? répondit l’autre en faisant jaillir de son avant bras une pointe d’os qui fonça vers le bras de Ryuzuka.

Ce denier esquiva en bondissant un peu plus loin, toujours sur les os, qui se brisèrent, le déséquilibrant, et perdit ainsi la position de force qu’il avait obtenu.

Nekomaru en profita pour se ruer vers lui, le coincer contre un arbre, et paralyser ses membres et son sabre le long du tronc avec des fourches osseuses. Il fit un sourire triomphant en toisant son adversaire. Puis l’incrédulité se peignit sur son visage quand il vit le même sourire sur la bouche du garçon.

Puis il comprit, lorsqu’un poing de sable détruisit les fourches osseuses qui le retenaient.

Nekomaru s’éloigna un peu, et vit le sable tourner autour de l’enfant.

Il vit aussi son sourire, qui, de triomphant, avait tourné vers sadique.

Puis il entendit le sifflement de milliards de grains de sable qui percèrent le sol pour venir se suspendre dans les airs, ainsi que la voix de Ryuzuka qui disait :

-ninpô, Sunakiri no jutsu, technique de la brume de sable.

Merde, il ne voyait plus rien, ne sentait plus rien, à cause des grains de sables qui venait obstruer ses narines, et ne pouvait déterminer la localisation du son avec précision.

En revanche, son adversaire, s’il maîtrisait chaque grain de sable individuellement, comme ça semblait être le cas, devait savoir très précisément où il se trouvait.

Son impression fut vite confirmée une fois qu’il eut encaissé dans les côtes qu’il avait blindées au cas où un choc de sable après avoir entendu « ninpo, Suna Ryu no jutsu, technique du dragon de sable ».

Il se prit ainsi quatre où cinq attaques avant de déclarer forfait, ne sachant pas combien de temps Ryuzuka pourrait maintenir sa technique alors qu’il savait que lui n’irait pas au-delà de vingt assauts.

Le sable retomba, et révéla à vingt mètres de là un enfant visiblement plus épuisé que lui-même l’était. Il enragea. S’il avait décidé de pousser sa résistance jusqu’au bout, il aurait sûrement pu gagner.

-Pfou, souffla l’enfant dragon, je dois t’avouer que j’aurais pas tenu beaucoup plus longtemps.

Et en plus, ce petit enfoiré en rajoutait une couche…


Bureau de l’Hokage.

Ryugan, ayant fini son travail du jour, se tourna enfin vers la pile de dossier qu’il avait trouvé dans les archives secrètes du Ne.

Chaque jour, depuis une dizaine d’année, il lisait de petits bouts de chaque dossier de manière de rendre un passé et un vrai nom à tous ces enfants qui en avaient été privés.

Aujourd’hui, il s’attaquait enfin au dossier de Sai. Celui qu’il s’était réservé pour la fin, devinant qu’il contenait quelque chose d’intéressant.

Dès les premières lignes, il ne fut pas déçu. Sans pousser plus avant son étude du dossier, il fit appeler à la hâte Sasuke, et lui dit de venir de toute urgence au dojo quarante cinq.


22 heures. 22 heures, bordel !

Qu’est ce qui prenait au Rokudaime de le convoquer à 22 heures ! Le jeune homme qui, en tant qu’ancien de la section Ne, ne se permettait aucun éclat de caractère ne put s’empêcher de retenir un juron. Son supérieur pouvait se vanter d’avoir gâcher sa nuit avec Tenten.

Mais merde à la fin ! En plus, vu qu’il était convoqué à un dojo, c’était probablement pour un entraînement. Un entraînement à dix heures du soir, putain !

Néanmoins, il arrêta de pester lorsqu’il entra dans la salle.

L’Hokage ne s’y trouvait pas, mais il y avait Sasuke, lui tournant le dos, Kusanagi à la main.

L’Aka taichô se retourna, et, pointant son sabre vers Sai, lui dit simplement :

-Bats toi.

-Quoi ? Mais, Sasuke…

Avant qu’il n’ait pu finir, Sasuke s’était mis en garde pour une technique spéciale. Il la connaissait. Le Gatotsu. Jambe gauche tendue vers l’avant, jambe arrière droite pliée, le bras gauche tendu devant lui, la main ouverte, comme pour viser, main droite, qui tenait le sabre par le bout de la garde, ramenée près du visage, plat de la lame parallèle au sol, le tranchant tourné vers l’intérieur, afin de lancer un coup d’estoc qui se décale légèrement vers la gauche, ouvrant ainsi une plaie plus grande dans le corps de l’adversaire.

En plus, Sasuke pratiquait la forme améliorée, c'est-à-dire avec l’attaque sur un pas, permettant ainsi, au prix d’un très court ralentissement au moment où le pied gauche touche le sol pour se projeter violemment vers l’adversaire, un gain de puissance et de vitesse effrayant.

L’Uchiha chargea, et Sai esquiva de justesse en lui sautant par-dessus, mais il savait qu’il ne devait sa survie qu’à l’indulgence de l’autre qui avait ralenti son attaque pour lui laisser une chance.

Se tournant, Sasuke retrouva sa position d’attaque, et Sai savait que cette fois, il n’aurait pas droit à la même gentillesse.

Instinctivement, il concentra le chakra dans ses pupilles, et quand son vis-à-vis attaqua de nouveau, ce ne fut plus pareil. Il voyait la totalité de ses mouvements à l’avance.

Il évita largement la technique avec un sourire narquois et arrogant, sans pour autant comprendre ce qui lui arrivait.

Sasuke se tourna encore une fois, reprenant la même position, mais en souriant, lui aussi. Un sourire made in Uchiha, tous droits d’importation réservés, un sourire… en fait, le même que Sai.

Lequel sortit un rouleau de sa sacoche. Il le déroula, et on voyait dessiner dessus un katana.

Il composa quelques signes, et dit :

-ninpo, concrétisation de l’œuvre.

Ainsi se trouva bientôt dans sa main un sabre d’encre.

Sasuke refit une nouvelle fois la même attaque, mais cette fois, son adversaire savait à quoi s’attendre. Au moment où l’Uchiha amorçait le pas qui doublait voire triplait la puissance de son attaque, il se baissa, et se propulsa de ses deux jambes vers les reins de Sasuke, son arme en avant.

Mais celui-ci avait vu venir le coup par son Sharingan, et, plutôt que de continuer sa charge en droite ligne, avait sauté en exécutant un salto, et en composant quelques signes de sa main libre, que Sai copia parfaitement. Ils lancèrent en même temps :

-école Ryu no maï, Fujutsu : Kaze no lai !

Les lames de vents partirent en même temps… et furent interceptée par une tornade de flamme.

Le Rokudaime se montrait enfin.

-Et bien, dit-il, il semble que la preuve est faite.

-Que la preuve est faite de quoi, maître Hokage ? demanda Sai en essuyant la sueur qui coulait de son front.

-Regardes. Répondit simplement l’autre en sortant un miroir.

Sai fixa incrédule son reflet dans la glace. Ses yeux en particulier. Rouges, et ornés de trois griffes noires.

-Hein ? Le Sharingan ? Mais comment se fait-il que…

-Voici ton dossier du Ne, fit Ryugan en lui tendant une enveloppe beige. Danzô y explique très bien comment il a enlevé le deuxième fils de Fugaku et Mikoto Uchiha pendant que moi et Itachi étions partis en mission de deux ans à Kirigakure. Mikoto san est tombée enceinte après notre départ, a accouché pendant notre absence, et Sanzô a été enlevé un an avant notre retour. Quand nous sommes arrivés, ils allaient avoir Sasuke. Et aujourd’hui, j’apprends que Sanzô, dont je n’avais jamais entendu parler, c’est toi.

-Quoi ? Je… Je suis un Uchiha ?

-Non, une patate au beurre. Mais bien sûr, abruti ! C’est pas tant le Sharingan que ton petit sourire supérieur de tout à l’heure qui me fait dire ça… Ah la la, je comprendrais jamais pourquoi les émotions rendent les autres aussi lents. Enfin… Bon, passons aux détails pratiques. En tant qu’héritier de la dynastie, tu vas hériter d’un tiers du domaine, ainsi que de la même part d’action. Et tu auras droit à un entraînement spécial avec Itachi dès demain pour apprendre à maîtriser le Sharingan. Des questions ?

L’autre gardant la bouche stupidement ouverte, il décida que non.

-Bon, maintenant, disposes, j’aimerais bien retrouver Yuna.

Toujours sans un mot, il se dirigea d’un pas hagard vers la sortie.

-Sasuke ! Ordonna l’Hokage. Raccompagne le. Vu son air baka du moment, je doute qu’il parvienne à se souvenir le chemin jusqu’à chez lui !

-Vous me prenez pour qui ! S’indigna en se réveillant finalement Sanzô. Je suis pas n’importe qui !

-Tsss. Arrogance Uchiha… marmonna dédaigneusement le Rokudaime tandis que le nouvellement découvert porteur de Sharingan s’éloignait avec Sasuke.


Petit bonus pour conclure cette première partie : extraits d’entraînements.


Premier entraînement : équipe de Naruto avec Ibiki senseï, gracieusement demandé par Arwen00710.

-Alors, les enfants, fit le maître tortionnaire avec un sourire Henri Dès, comme votre senseï est en mission avec Hokage sama, c’est moi qui vais m’occuper de vous.

-C’est pas le type effrayant de l’exam ? Chuchota Gennosuke à son cousin.

-Apparemment. Lui répondit Okita. En fait, il à l’air plutôt sympa.

-On ne fait pas de messe basse dans les rangs, ou sinon… les menaça Morino dans un murmure très… dissuasif.

Voyant que le silence était revenu, il continua.

-Bon, avec moi, vous allez perfectionner votre résistance au Genjutsu agressif. Qui veut passer en premier ?

Les trois enfants cherchèrent désespérément une issue, mais ils étaient dans les cachots de Konoha, et il n’y avait aucune sortie praticable. Il se tournèrent vers leur « senseï », et déglutirent devant son expression qui, de Henri Dès, avait tourné très… Hannibal (le psychopathe, pas le général carthaginois).


Deuxième entraînement : équipe de Sasuke avec Anko senseï.


-Allez, les mômes, fit l’énergique femme psychologiquement complètement destroy en regardant le plafond. Il vous en reste plus que cinq cents à faire.

-Quoi ? Geignit Ryuzuka en nage. Cinq cents ! Mais vous êtes malade ! Déjà qu’adhérer autant de temps au plafond, c’est crevant, mais en faisant toutes ces de pompes en même temps, c’est du meurtre.

-Tiens, fit Aogan qui enchaînait les pompes avec facilité, le petit fifils à son papa d’Hokage aurait-t-il du mal ?

Néanmoins, malgré ses moqueries, l’Uzumaki ne tarda pas à tomber du plafond, et à s’éclater gracieusement sur le parquet.

Sans tenir compte du fait qu’il était assommé, Anko brailla :

-Bravo, t’es mûr pour mille de mieux.

Puis, apercevant le sourire goguenard du manieur de sabre :

-Tu trouves ça drôle ? Très bien, cinq cents de plus.

Le sourire s’éteignit aussi rapidement qu’une ampoule qui grille. En serrant les dents pour contenir une volée d’insulte qui lui aurait alu trois milliers de pompes en plus, il continua à soulever puis baisser son corps en rythme.


Troisième entraînement : Sanzô (anciennement, Sai) sous la direction d’Itachi senseï.

Au moment où il arriva sur la zone d’entraînement Uchiha, Sanzô remarqua que son frère aîné s’y trouvait déjà. Celui-ci lui dit :

-Bon, mon boulot, ça va consister à faire de toi un Uchiha potable. Maintenant, on s’y met vite, t’as assez perdu de temps.

Il prit un livre dans sa sacoche, l’ouvrit, et se plaça en face de son frère, Le livre brandi dans sa main droite devant lui, la gauche dans son dos, dans une imitation parfaite de la garde de Gaï et Lee. Sanzô chopa en passant le titre de l’ouvrage : le paradis du batifolage, tome 2.

En appréciateur, il hocha la tête. Un classique.

Néanmoins, il restait étonné.

-Dis moi, tu ne vas quand même pas le lire ? demanda-t-il à tout hasard.

-Non, je vais me torcher avec. Mais bien sûr que je vais le lire, baka de petit frère ! T’inquiètes donc pas pour moi, je suis tout à fait capable de te battre, même avec ce livre en main.

-Si tu le dis, répondit Sanzô sans se départir de son calme.

Il activa son Sharingan.

Itachi, lui, les gardait constamment éveillés pour augmenter son endurance, il n’eut donc pas besoin de faire de même.

L’aîné disparut, et réapparut dans le dos du cadet en lui assenant un grand coup de coude. Sanzô vola un peu plus loin.

Celui-ci ne comprenait pas. Pourquoi le Sharingan ne marchait-t-il donc pas ? Il ne voyait pas, comme avec Sasuke, tout les mouvements d’Itachi se découper à l’avance, et à chaque coup, c’était une nouvelle surprise.

Il encaissa ainsi une vingtaine d’attaque, puis Itachi s’arrêta. Il leva enfin l’œil de son bouquin.

-Leçon numéro 1, dit-il d’un air blasé, baka de petit frère. Le contact visuel est primordial dans l’utilisation du Sharingan. S’il n’a pas fonctionné, c’est parce que j’avais les yeux plongés dans mon bouquin, et que par conséquent, je ne regardais pas les tiens. Alors maintenant, ton but, ça va être de suivre les mouvement du livre, pour pouvoir me l’arracher, et, ensuite seulement, espérer paré mes coups.

Et le combat reprit…




Alors, c'était comment ?

Pas mal, hein, la révélation. Puisqu'il paraît que Sai ressembla à Sasuke...




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