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Fiction: Rokudaime Sama

suite de ce que j'ai fait avant
Spoil | Général | Mots: 32887 | Comments: 50 | Favs: 23
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Garok (Masculin), le 06/03/2007
même si vous trouvez que c'est de la merde, laissez des comms.



Chapitre 1: où il faut bien introduire



Les bas quartiers de Konoha. Un jeune homme, 20, 25 ans, seul dans un bar minables, drapé d’un long manteau rouge. Il avait les cheveux mi-longs, ébouriffés vers l’arrière, avec deux mèches qui encadraient son visage et le cachait quand on le regardait de profil. Il était assis au comptoir, et sirotait tranquillement un bol de saké. Deux hommes à l’air louches (pas aussi louche que lui, certes, mais quand même) l’abordèrent.

-Dis donc, toi, t’aurais pas un peu de sous pour nous, demanda l’un des deux individus.

Le jeune homme prit une pièce dans la bourse qu’il portait à la ceinture, et l’envoya vers le patron, à l’autre bout du comptoir.

-Pour le dérangement, dit-t-il.

Puis, tournant à toute vitesse sur son tabouret, il attrapa la tête du premier type et l’écrasa contre le bar.

L’autre homme, qui était resté un peu en arrière, regardait les yeux de celui qui aurait du être sa victime. Ils étaient rouges, et ornés de trois griffes recourbées à l’air cruel.

-Vous devriez savoir qu’on ne dérange pas Sasuke Uchiha, capitaine des suzakus de Konoha, et vice commandant de la Brigade des Sushins, quand il boit.

Cela dit, Sasuke invoqua Kusanagi et fendit le crâne de l’impudent qui avait osé interrompre son abreuvement. Puis il quitta le bar pour se diriger vers la petite chambre que Ryugan lui avait offerte pour ses sors de disputes avec Hakuharu.


Quand il y entra, il y découvrit son parrain, allongé sur le canapé, les mains croisées derrière la tête et les yeux rivés au plafond.

-Pourquoi t’es là ? lui demanda le jeune Juunin.

On aurait presque pu penser qu’ils avait le même âge, tellement Ryugan semblait jeune. Pourtant, une once de désillusion s’éternisait dans le regard du Rokudaime, qui indiquait la vérité sur son ancienneté.

-Tu vois bien, je regarde le plafond.

-Arrêtes de jouer au con, tu sais très bien que je déteste ça.

-Et toi, tu sais très bien que c’est mon jeu préféré, et que plus tu me fais savoir que tu souhaites que j’arrête, plus j’aime continuer. Et, toi, gamin, qu’est ce que tu fous ici ? C’est à propos de quoi, ce soir ?

-Un ninjutsu pervers que Naruto a appris à Gennosuke. Répondit-il en fermant la porte. Moi, je trouve ça plutôt drôle, mais elle…

-C’est devenu une vraie mère poule. Pourtant, elle n’était pas du tout comme ça.

-Ouais. Mais les Sushins ne bougent plus assez. On se ramollit.

-En fait, c’est pour ça que je suis ici.

-Comment ça ?

-Je pensais bien que tu allais venir ce soir, et comme j’avais quelque chose à te montrer qui pourrait engendrer le mouvement de la brigade…

-Fais voir, le coupa Sasuke.

-Tiens.

Il lui tendit une lettre.

-Je l’ai déjà faite analyser par ton frère, mais je voulais ton avis.

-Le mec qui a écrit ça tremblait à mort.

-Oh, non, à peine, mais forcément, pour des sharingans…

-Oui. Mais était ce de stress, d’excitation ou de peur ?

-Un peu des trois, à mon avis. C’est la réponse du Tsuchikage à mon invitation à venir pour la troisième phase de l’examen chuunin, invitation valable que des Genins d’Iwa y participent ou pas. La Brigade à ordre de se rendre dans une forêt à une trentaine de kilomètres d’Iwa et d’y attendre de nouvelles instructions.

-Et en cas d’attaque du village par Iwa ?

-J’en ai déjà discuté avec Gaara. Il va mettre à ma disposition la Garnison d’élite de Suna qui stationnera dans les bois. Et nous avons les ambus d’Itachi et les douze brigadiers de Koshiro.

-Ce sera l’occasion de revoir Sakura…

-Oui. D’ailleurs, je crois que son fils participe cette année.

-Ah bon ? Le mien aussi.

-Je sais. Et le gamin de Naruto, la fille de Shikamaru et Hinata, d’Itachi et Hanoko, et mes jumeaux.

-Ils sont très jeunes.

-Pas tant que ça. A leur âge, j’étais juunin. Par contre, toi, tu es jeune pour avoir un enfant. Vingt six ans, et un môme de dix… Moi qui croyais que les gamins te faisaient chier.

-Bah, c’est marrant. Par contre, quand c’est Naruto leur senseï, ça devient très vite emmerdant.

-T’inquiètes, je suis sûr que la déteinture que tu as sur son propre fils l’embête beaucoup chez lui. J’ai entendu dire qu’il était devenu extrêmement insolent.

-Tant mieux, ça me venge.

-Allez, rentre chez toi, je suis sûr qu’Hakuharu se mord déjà les doigts de t’avoir engueulé.

Sasuke leva son cul du canapé, et se dirigea vers la porte. Juste avant de sortir, le Rokudaime l’arrêta.

-Ah, et, si tu croises Yuna en chemin, ne lui parles pas de la mission, elle me tuera si elle apprend qu’elle n’a pas été la première mise au courant.

-Au fait, dit Sasuke en sortant, j’ai oublié de te dire, j’ai buté deux types qui me cherchaient des crosses. Si tu avais la gentillesse d’envoyer les nettoyeurs…

Et il s’enfuit avant que Ryugan puisse l’engueuler.

Avec un soupir, celui-ci envoya un suzaku messager par la fenêtre.


Le visage de pierre du Rokudaime Hokage de Konoha était un peu différent de celui e ses prédécesseurs. Il arborait un petit air narquois qui lui allait bien quand on connaissait son modèle. Enfin, normalement oui, mais là, il arborait en plus une crotte sur la joue ainsi que de la morve peinte qui coulait de son honorable nez. Le môme qui était responsable de cette détérioration était pendu par un astucieux système de poulies qui le maintenait dans une position d’une parfaite sûreté. Il était blond avec l cheveux ébouriffés et avait des yeux bleus sombres, mélange de ceux bleus de son père et de ceux noirs de sa mère. Il entendait derrière lui les rires des villageois. Croyant qu’ils approuvaient son « œuvre », il se retourna et leur adressa un immense sourire. Il ne comprenait pas que les villageois ne s’amusaient pas de ce qu’il avait fait mais plutôt de ce qui allait lui arriver. Enfin, il ne le comprenait pas jusqu’à ce qu’il sente une ombre au dessus de lui. Il leva les yeux et vit le Rokudaime accroupit sur la joue de la statue, comme s’il avait été parfaitement normal pour lui de se dans cette position avec un kunaï dans une main, la corde dans l’autre, et rapprochant l’un de l’autre. Il regarda en dessous de lui. Les bains chauds. Ouf, il n’allait pas mourir de sa chute… Attends, attends, les bains chauds ! Il regarda à nouveau en bas. Puis il leva un regard suppliant vers le Kage. Celui-ci n’y fit pas plus attention qu’à un insecte et continua son ouvrage en chantonnant.

-Siffler en travaillant… la, la, la…

Ça y est, la corde était coupée. Il attendit le moment où il allait être ébouillanté. Qui ne tarda pas à venir. Son hurlement résonna dans tout Konoha, indiquant à son senseï où se trouvait son élève.

Ayant cuvé sa douleur, il se releva au milieu de l’eau et se tint debout dessus, l’air penaud, attendant les réprimandes de Ryugan qui atterrissait en face de lui.

-On va attendre ton senseï et tes camarades avant de décider quelle sera ta punition. Tu es vraiment un sale gamin ! Tu ne pourrais pas faire preuve de discipline, un peu ?

-Oh, ça va, on sait que votre fils à vous, il est parfait !

-Ce n’est pas que je sois parfait, c’est que je n’essaye pas de me faire remarquer dès que j’en ai l’occasion. Intervint une nouvelle voix, visiblement (ou plutôt, audiblement dans ce cas là) du même âge que le môme au cheveux blond.

Un garçon d’environ neuf, dix ans s’avançait sur la source chaude. Il avait de grand yeux rouges rubis, de long cheveux noirs qu’il coiffait en un catogan relevé sur la nuque, en laissant toutefois échapper deux mèches sombres qui venaient encadré son visage qu’il possédait angélique.

-Oh, ta gueule, toi ! Lui dit son co-équipier à chevelure d’or.

-Encore en train de vous disputer ? C’est une activité à plein temps, on dirait !

La personne qui avait dit cela était du une fille même âge que les deux précédents, avait de long cheveux d’ébène qu’elle laissait cascader librement sur ses épaules, ses yeux était d’un blanc unis et affichaient tout le temps un air particulièrement blasé.

-Enfin, je vous retrouve, bande de sales chiards, cria un senseï harassé. La prochaine fois que vous me faussez compagnie pendant l’exercice de camouflage…

-La prochaine fois, coupa le chef du village, c’est toute l’équipe qui est sanctionnée, toi compris, Sasuke. Je te les ai confié parce que je t’en croyais capable, mais ne me déçois pas, parce que sinon, ce sera toi qui t’en mordra les doigts !

-Quoi ? Qu’est ce qu’ils ont encore fait pour que je sois aussi puni ?

Pour toute réponse, Ryugan montra du doigt son effigie de pierre passablement peinturlurée. Sasuke dut se retenir pour ne pas éclater de rire. Son supérieur remarqua évidemment que sa toux n’était pas tout à fait naturelle.

-Très bien, équipe 3, mission de rang D pour les vingt prochaines années, récurage des sanitaires publiques,…

-Veuillez les excuser, Hokage sama, je vous promets que ça ne se reproduira plus ! Se reprit aussitôt Sasuke.

-J’espère bien. Répondit-il en disparaissant.

-On dirait bien que tes élèves te posent plus de problèmes que les miens ! dit une nouvelle voix

-La ferme, Naruto, tu as juste eu plus de chance que moi, tu es tombé sur des mômes correctement élevés, tes qualités de senseï n’y sont pour rien. Par ailleurs, tu as deux Uchihas, et vu leur calme, je doute que tu aies beaucoup à faire pour les tenir. Pour la troisième, je dis pas, mais sinon

En effet, l’équipe de Naruto était calme. Il y avait deux mômes qui se ressemblaient tellement qu’on aurait pu les prendre pour des jumeaux, et une gamine aux yeux bleus saphir et aux cheveux sombres et longs. Il n’était pas difficile de savoir à qui Sasuke faisait référence quand il parlait de deux Uchihas, les deux premiers appartenaient incontestablement à cette famille : cheveux noirs, yeux de la même couleurs, droits comme des i et arrogants comme pas possible. Une chose les séparait : l’un avait les cheveux courts et ébouriffés vers l’arrière, l’autre un catogan qui laissait échapper deux mèches plus courtes que les autres.

-Bon, dit Naruto, entraînement commun ?

-Oh, c’est une bonne idée, à mon avis ! Approuva Sasuke avec une lueur de sadisme dans l’œil.

Tous les élèves soupirèrent. Quand ils étaient tous les deux, leurs senseïs leur faisaient subir les pires atrocités !




LAISSEZ DES COMMS !!!



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