Fiction: L'envol du phoenix

Le temps presse à présent et l'Hokage décide de sortir les grands moyens ! L'entraînement spécifique pour chacun des anciens genins commence, plus que quelques mois avant que le groupe HOPE ne lance sa dernière mission de sauvetage de Sasuke ! Quel présage apportera donc le phoenix ? Allez lire cette fic sur fanfic-fr !
Version imprimable
Aller au
Fan_à-tics (Féminin), le 27/01/2008
Et bien voilà, c'est juste une fic de moi ma première de naruto...J'espère que ça vous plaira. En tout cas n'hésitez pas à faire des com constructifs pour que je m'améliore !



Chapitre 18: 1er jour de Hope




Le groupe de Hope avait établi le camp dans une clairière juste à côté d’un lac, ils avaient parcouru la moitié du chemin dans les temps. Tout allait exactement comme prévu. Pas un bandit, pas un sbire d’Orochimaru…Shikamaru avait d’ailleurs dit que c’était vraiment trop parfait, mais que c’était trop galère d’être trop paranoïaque.
Bref une belle phrase de Shikamaru qui était entré par une oreille de Naruto et sortie par l’autre.
Une fois le camp monté, Shikamaru avait rapidement expliqué les plans pour le lendemain.
Le groupe Hope allait se séparer en petits, puis essayer de prendre en tenaille la troupe d’Orochimaru.
Il avait d’ailleurs donné la composition des équipes :
-Kiba, Shino, Choji, Shikamaru, Temari.
-Naruto, Hinata et Féni, Sakura (car Féni pourrait la transporter sur son dos s’il y avait une urgence dans un autre groupement)
-Ino, Sai, Anko et Kakashi.
-Gai, Lee, Tenten, Neji.

Il y avait eut quelques protestations, mais en général cela convenu à la majorité. Tout le monde avait au moins avec lui 3 autres coéquipiers, et des personnes pour les combats rapprochés et à distance. En plus tout le monde avait travaillé avec au moins deux de ses amis auparavant.

Temari avait bien rougit, pester, elle ne put sortir une excuse valable et elle dut se résoudre à faire équipe avec le flemmard n°1.

Après cette petite discussion tout le monde était parti vaquer à ses activités. Enfin…Pour être exacte Sakura réunit tout le monde excepté Naruto et Hinata dans un coin à l’abri des regards : derrière un buisson.
Là bas elle expliqua à tout le monde la situation sentimentale des deux tourtereaux. On ne sut pas si Neji était content ou non, en tout cas il fronçait méchamment les sourcils en répétant qu’il était très heureux pour Hinata que ses sentiments soient partagés, même si l’élu de son cœur « était un crétin fini par moment. »
Sakura avoua qu’elle voulait aider ces deux là à se déclarer mais son ambition fut réduite à néant par Shikamaru qui déclara à la surprise de tous : que c’était à eux de se déclarer seuls sinon ils n’auraient jamais une vraie relation et qu’en plus c’était galère. (Ouf, c’est bien notre Shikamaru !).
Bref, tout le monde repartit dans son coin en laissant une Sakura furieuse de ne pas avoir d’aide, même pas d’Ino qui refusait de prendre possession du corps de Hinata et d’embrasser Naruto !
Pff, incapable du moindre sacrifice !
Ses yeux se posèrent sur Féni qui, comme il n’avait rien à faire, était resté assis devant elle. Un sourire machiavélique défigura Sakura, à ce moment là Féni se dit qu’il aurait mieux fait de rester couché.
Et effectivement il fut embarqué –encore- dans un plan pour mettre en couple les deux jeunes.

Parfois le passeur se demandait si ce petit monde était vraiment des ninjas…Il est vrai qu’un ninja est censé savoir se montrer discret, se fondre dans le paysage, être in repérable…Et bien Sakura elle, pour ne pas se faire remarquer avait accroché des brancher à leurs têtes et se faufilait en rampant entre deux buissons.
Mais le pire dans tout ça….C’est que Hinata et Naruto, trop occupés à parler ensembles (enfin Naruto meublait à lui seul la conversation trop heureux de voir que la hyuuga n’était plus fâcher) ne les remarquaient même pas…
Pathétique.
*
Gai et Lee se battaient entre eux pour changer. Neji se tenait accoudé à un arbre, il fermait les yeux et se laissait bercer par la musique de la nature. Et elle ? Elle qu’est ce qu’elle devait faire ? Elle avait déjà vérifié toutes ses techniques et son équipement, le camp était fait et refait, il ne restait plus qu’à nourrir tout le monde et la cuisine n’était définitivement son truc.
Tenten se trouvait assise, sur un tronc qui lui servait de banc, elle en avait plus qu’assez de voir les deux clones se battent entre eux : encore si Lee enlevait son t-shirt, pourquoi pas, mais là !
Comme répondant à sa demi-prière, Gai fit la pause nice guy et retira son haut.
*le temps que l’information monte au cerveau*
-AAAAAAAAHHHHHHHH ! MES YEUX ME BRULENT AU SECOURS !!
Et voilà comment Tenten partit en courant sous le regard ahuris de ses coéquipier, et que Neji la suivit en marmonnant un truc comme exhibitionniste…
Lee et Gai, étonnés, haussèrent des épaules et reprirent le combat.
De son côté Neji retrouva Tenten complètement traumatisée derrière un arbre.
Sans un mot, il s’assit près d’elle et reprit son ancienne activité.
Cette simple présence en soit était déjà beaucoup.
Beaucoup pour le grand et inaccessible Neji.
Et cela lui suffisait.
Car elle savait que ça n’irait jamais plus loin entre eux.
Pour son plus grand chagrin.
*
Anko cueillait des baies appétissantes avec la ferme intention de ne PAS les partager.
Elle en avala une avec un sourire gourmand, et sourit.
Quoique…Elle pouvait peut être en partager une…Juste pour le forcer à enlever son masque ? Nan, hors de question, toutes ces magnifiques petites choses étaient à elle, et rien qu’à elle !
-Quand tu as ce sourire ça ne veut jamais rien dire de bon ! Fit une voix au dessus d’elle.
La maîtresse des poisons releva la tête, c’était inutile, elle savait déjà que Kakashi venait de parler.
-Comment ça ? Répliqua-t-elle, venimeuse.
-Et bien à chaque fois que tu as fait cette tête la suite c’est mal déroulé.
-C’est faux !
-Ichiraku, notre dernière mission en duo, quand tu as voulu voler les brochettes de Godaïme…Je continue ?
-Tu m’énerves à avoir raison !
-Oui moi aussi je t’aime.
*Les anges reviennent*
-Que..Quoi ? Balbutia Anko rouge.
-C’est ironique Anko. Fit remarquer Kakashi.
*Anko se ramène et botte les fesses des anges*
-Ou…Oui bien sur que c’est ironique je le savais !
Elle eut un rire jaune et soupira en détourant les yeux.
Le fils de croc blanc haussa les sourcils, quelque chose n’allait pas. Et ce n’était pas difficile de savoir quoi.
-Je vais me promener, tu veux venir, on parlera un peu ?
-Qu’est ce qui te fais croire que je veux venir avec toi ?
-Rien je devine.
Il se leva, sans attendre sa réponse, d’ailleurs il n’en avait pas besoin vu qu’elle le suivait.
Ils marchèrent un bon moment tous les deux, sans dire quoi que ce soit.
Chacun dans ses rêves.

Kakashi repensa au jour où il l’avait connue, cette petite excitée…Elle s’entraînait seule avec Orochimaru dans une prairie. En fait à chaque fois qu’il l’avait vue elle s’entraînait jusqu’à l’épuisement avec son sensei. Il n’avait vraiment fait sa connaissance qu’un jour où il se recueillait devant la stèle des morts au combat. Il priait pour Obito et perdu dans ses regrets elle était venue, s’était assise et avait fait la conversation à une tombe en l’ignorant. Par la suite ils ‘étaient rencontrés assez souvent ainsi, Kakashi avait appris qu’elle avait perdu ses parents lors de la guerre et qu’elle s’entraînait dur avec Orochimaru parce que lui aussi avait subit la même perte.
Un jour, il pleuvait, il ne l’avait pas vue devant la tombe de ses parents. Ni la semaine suivante, ni durant tout le mois.
Il apprit bien plus tard qu’Orochimaru avait trahis, et qu’elle l’avait suivi pour ensuite se faire abandonner.
Le village tout entier savait ; tout le monde savait que Orochimaru lui avait fait des choses horribles, pas un n’ignorait sa douleur à la perte de celui qu’elle considérait comme son modèle. Mais lui il n’était pas aller la voir pour la réconforter, d’abord parce qu’il ne la connaissait pas assez, certes il la croisait au cimetière mais c’était bien tout, et ensuite parce que tous les habitants le faisaient et que ça devait lui faire plus de mal que de bien.
Ce n’est que beaucoup plus tard qu’il l’avait à nouveau rencontrée. Au même endroit, de la même façon. Elle était revenue au cimetière après toutes ces années, pour saluer ses parents. Entre temps lui, il avait perdu son sensei.
Kakashi ne sut pas ce qui le poussa ce jour là à lui parler, et il ne le savait toujours pas.
Mais en tous cas, il s’était approché d’elle, ils avaient engagé une conversation, et elle avait pleuré.
La blessure au cœur dont elle souffrait était bien plus profonde qu’elle ne le laissait paraître sous ses airs d’excitée. Bien sur, tout comme Naruto c’était quand même dans son caractère.
Anko, caressa du bout des doigts la marque dans son cou ; la peur ne s’en allait pas, la haine aussi, la rancune. Kakashi s’arrêta.
Ils avaient effectué le tour du lac.
Kakashi, d’un point de vue tout à fait objectif leur relation n’avait rien de spéciale. Ils se querellaient souvent, ils étaient compagnons de ninjutsu. Et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle ressentait plus à son égard.
Il n’y avait aucune raison à cela. Ce sentiment lui était totalement incompréhensible, tout comme son comportement envers lui.
-Tu as peur ? Demanda Kakashi.
- De quoi parles-tu épouvantail ?
-Tu as peur de revoir Orochimaru ?
Anko écarquilla les yeux, mais elle se reprit.
-Qu’est ce que ça peut faire, de toutes façons nous devons terminer cette mission, mes sentiments n’ont pas à intervenir !
Kakashi s’approcha d’elle.
-C’est faux, ta peur même si tu la nies, interféra dans la mission.
Anko se raidit.
-TU ESSAYES DE ME DIRE QUE JE SUIS UN POIDS ?
Une onde parcourut la surface de l’eau.
-Ce n’est pas ce que je voulais dire. Déclara impassiblement Kakashi.
-C’est pourtant ce que j’ai compris ! S’écria Anko avec colère.
Elle n’arrivait pas à croire qu’il lui dise cela. Elle ne parvenait pas à croire qu’il soit comme les autres finalement : à la mettre à l’écart à cause de son passé. A penser que c’était une pauvre petite martyre abandonnée par son maître à cause de ses faiblesses !
Durant ses missions en duo qu’ils avaient effectué ensembles, elle s’était mise en tête qu’il était différent.
Kakashi posa ses mains sur ses épaules mais elle le repoussa. Elle sentit ses yeux lui piquer : ah non elle n’allait pas pleuré tout de même, pas pour cet imbécile d’épouvantail !
Kakashi vit le visage d’Anko lutter contre la peine. Une voix au fond de lui murmura que c’était le moment. Que plus jamais l’occasion ne se représenterait, que s’il la laissait passer, cela se terminerait comme avec tous les autres qui avaient compté pour lui, comme avec Rin.
Il prit une inspiration. Allez sa vie prenait un autre tournant !
-Je t’ai dit ça pour savoir si je devais te protéger durant la mission.
Anko releva la tête, furieuse.
-Je peux me débrouiller seule ! Je ne suis pas si faible !
-Ce n’est pas pour toi que je veux te protéger.
Anko s’arrêta.
-c’est pour moi et uniquement pour moi.
La maîtresse des venins ne comprenait pas où Kakashi voulait en venir.
-Je ne veux pas perdre à nouveau celle que j’aime.

Le temps s’arrêta.

Attendez, Kakashi venait de faire une déclaration ? Une déclaration à elle ? Impossible. Pas Kakashi. Sûrement pas à elle.
Il fit un pas vers elle. Ses membres ne voulaient pas bouger. Son cœur palpitait trop vite, son cerveau marchait à pleine allure et pourtant rien ne fonctionnait correctement.
Il détourna le regard. Il avait l’air triste.
Pourquoi ? Alors qu’elle était si heureuse ? Il n’y avait aucune raison, elle l’aimait aussi ! Depuis longtemps déjà. Allez corps, bouge et dit lui la vérité, réponds lui, n’importe quoi mais quelque chose !
Il allait se retourner, non !
-Je….
Sa voix était enrouée. Elle baissa le regard.
-Si..
Kakashi eut un sursaut de courage, il s’avança vers elle et lui en transmit un peu en posant sa main bienveillante sur son épaule.
-Si…Si je t’aime aussi tu me montreras ton visage sans ton masque ?

…Pathétique, quand elle disait n’importe quoi elle ne voulait pas vraiment dire N’IMPORTE QUOI ! Argh : elle était une idiote, une grosse, grosse, grosse Idiote !
Un rire stoppa sa brimade mentale. Kakashi riait, tout doucement, tout gentiment.

-Evidemment que tu pourras sinon je ne pourrais pas faire ça :
Il se pencha vers elle, releva du bout du doigt son menton, ôta son cache-cœur, et l’embrassa.

Tout simplement.
*
Shikamaru jeta un coup d’œil sur le côté, Lee et Gai se battaient, de l’autre côté, Kiba et Shino qui s’occupaient de leurs bestioles, derrière, Neji qui attendait que Tenten se remette d’un choc psychologique grave, devant, rien que de l’eau et une silhouette entrelacé sur l’autre rive. Et au dessus même pas un nuage ! Qu’est ce qu’il se faisait chier !
Shikamaru se mit debout, épousseta ses vêtements et bailla bruyamment en s’étirant.
Comment ? Personne ne lui reprochait son manque de politesse ? Ah oui Temari le fuyait et ni Ino ni Anko ne se trouvaient près de lui.
Vraiment il se faisait chier.
Mais le pire c’était qu’il regrettait presque les engueulades, il devait être maso.
Le plus grand flemmard de konoha décida de faire un petit tour. En chemin il vit Ino qui frottait comme une folle furieuse les cheveux de Sai. Du champoing plein la tête Sai émettait quelques rires suivit de toussotements parce qu’il avait avalé de la mousse par inadvertance.
Ino ne cessait de lui faire répéter sa journée avec les étudiants de l’académie et d’éclater d’un rire doux et clair pour le dessinateur, et assez agaçant pour Shikamaru.
Il passa ensuite près des tentes, où il vit Sakura, des branches de sapin sur le crâne suivit -ou plutôt, traînant Féni à côté d’elle dans le même état qu’elle. A premières vues ils observaient Naruto et Hinata qui discutaient tout en astiquant leurs armes. A quoi cela servait-il puisque de toute façon ils allaient les balancer sur leurs ennemis ? Quelques fois…Non pratiquement tout le temps pour Naruto, ses coéquipiers ne se servaient pas de leurs cerveaux et se compliquaient la vie.
Il marcha encore une peu mais il ne finit pas s’ennuyer encore, une fois.
Il s’adossa contre un arbre. Où étais Choji ? Et Temari ? Pff…
Brusquement il entendit un éclat de voix un peu plus loin derrière lui. Il avait le flemme de bouger et en même temps il s’embêtait là à rien foutre…
Au bout d’un moment il choisit de céder à sa curiosité et s’approcha de la source du bruit.
Il y trouva Temari et Choji qui se disputaient.
-Je-ne-suis-pas-amoureuse JE DIS !
-Oui, je ne te contredis pas…compléta simplement Choji.
-Si je souris bêtement quand je pense à lui ce n’est pas pour ça !
-C’est évident.
-Et..Et si je suis si heureuse de le voir, si je viens à Konoha rien que pour lui c’est parce que je n’ai pas de souffre douleur à Suna !
Choji savoura une de ses chips et approuva d’un signe de tête.
-Et..Je ne suis pas amoureuse de ce flemmard, paresseux, pitoyable, inamicaux, asociale !
Choji se tût.
Temari le fixait dans le blanc des yeux, durant toute sa tirade son ton n’avait cessé de baisser, ses mouvements furieux étaient devenus de plus en plus mous. Il y eut un silence, puis elle s’effondra à terre.
-Mon dieu chuis amoureuse de cette femmelette ! S’écria-t-elle consternée.
Choji arrêta de manger et tapota amicalement l’épaule du ninja des sables.
-Comment j’ai put tomber amoureuse d’un abruti pareil…Se lamenta-t-elle.

Shikamaru, hors de vue, murmura « t’es vraiment galère même lors de tes déclarations ».
Il s’était interrogé pendant plusieurs heures particulièrement galères sur la possibilité d’avoir une relation avec elle.
Tout d’abord, il avait trouvé que cela mettrait en péril leur relation actuelle qui même si elle était spéciale, lui plaisait. Et donc de ce fait entraînerait d’autres conséquences.
Ensuite, ils vivaient tous deux dans des villages différents, lui le fils d’un grand clan, elle la sœur du kazekage, certes cela formerait une alliance plus forte mais jamais infaillible. Donc si la guerre éclatait entre Suna et Konoha alors ils seraient dans de beaux draps. De plus si jamais ils avaient des enfants (oui car Shikamaru, avait songé au mariage et aux enfants comme tout jeune homme amoureux) ceux-ci seraient sans nationalité.
Enfin il avait promis de s’occuper de l’enfant d’Asuma sensei, il ne pouvait se permettre d’avoir une relation en des temps aussi troubles.
Cela lui coûtait plus qu’il ne voulait se l’avouer, mais d’un point de vue logique ils ne pouvaient pas être ensemble. Même si cette fille était la plus jolie, la plus captivante, impressionnante et intéressante qu’il n’ait jamais rencontrée.
Voilà la pensée du plus grand flemmard de Konoha. Il engrangea un mouvement pour partir mais Choji le vit entre deux bouchées. Il comprit immédiatement la situation, il connaissait son ami par cœur. Il laissa Temari toute seule, qui souffrait d’un affreux conflit intérieur entre elle, amoureuse de Shikamaru, et elle, fille fière. Elle ne se rendit même pas compte du départ de L’Akimichi.

Shikamaru courait plus qu’il ne marchait Choji sur ses talons.
-Shika, enfin qu’est ce qui te prends de faire ça ! Va lui avouer tes sentiments c’est le moment où jamais ! S’exclama-t il.
Mais il avait compris, compris le mode de pensée du géni.
-Non. D’un point de vue tout à fait logique notre relation est galère. Répliqua le Nara sans surprise.
-Mais l’amour, ce n’est pas de la logique ! Shikamaru tu te fais plus de mal que de bien en soumettant un sentiment tel que l’amour à des règles scientifiques.
Le géni s’arrêta. Il apposa sa tête contre un des arbres et laissa perler quelques larmes.
-Je…je le sais parfaitement…Mais je ne peux pas…Asuma sensei, son enfant...Temari…Temari…
Choji regarda son ami s’enfoncer lui-même dans le chagrin, sans qu’il ne puisse rien y faire.
-Shikamaru….Sur le coup je te trouve particulièrement bête.
Mais Choji devait bien n’y pouvait rien c’était sa décision. Si leur amour était fort, alors cette résolution stupide allait bien vite céder. Il en était certain. Il leur fallait juste un peu de temps, juste un tout petit peu de temps pour réaliser.
Car la découverte de leurs sentiments était trop récente, trop nouvelle pour qu’il en ait pleinement conscience. Et peut être aussi un petit coup de pouce du destin.
*
L’heure du dîner approchait, et pourtant Naruto ne le remarquait même pas.
Cela faisait une petite heure qu’ils étaient arrivés dans cette clairière pour y passer la nuit, et ça faisait une petite heure qu’il parlait avec la douce Hyuuga.
Un sentiment de légèreté l’empêchait d’avoir faim, l’empêchait de songer à quoi que soit d’autre qu’elle en fait.
Il se sentait rudement bien, il n’avait plus peur, il ne stressait plus.
Le mouvement de sa chevelure, ses sourires, sa voix, tout cela lui paraissait être une danse envoûtante qui l’incitait à fermer les yeux, et à se laisser aller, sans complexe, sans soucis, sans pour autant oublier. Juste se sentir mieux. Voilà c’était ça, il se sentait bien.
Il était heureux qu’elle ne lui veuille plus, qu’elle lui sourît à nouveau comme avant, qu’elle soit là auprès de lui.
Il voulait en savoir un peu plus sur elle, pour une raison qui lui échappait encore, il demanda :
-Alors Hinata tu ne m’as pas dit, c’est quoi ton rêve ?
L’intéressée rougit, elle bégaya un peu et se tritura les doigts cherchant ses mots.
Elle détourna le regard et tomba droit sur Sakura et Féni affublés de plantes dans les cheveux, et qui se pétrifièrent prit en flagrant délit. La médic-nin eut un rictus, elle tiqua et lança à tout hasard :
-Ha…Sa..Salut Hinata chan : Quelle surprise…
*silence*
Naruto suivit le regard de sa belle et atterrit sur les espions. Il ne put se retenir il explosa de rire.
Un gargouillement tonitruant y fit écho. On décida donc d’un commun accord de manger tout de suite.
Féni revint avec tout le monde sauf Kakashi et Anko qui étaient introuvables.
Shikamaru et Temari avaient tentés tant bien que mal de cacher leurs yeux rouges, donc personne ne leur fit de remarque.
Naruto demanda en toute naïveté ce qu’on allait manger et Gai lui répondit avec un sourire :
-J’ai une surprise pour vous tous ! Comme cette mission est très importante j’ai fait exprès le chemin pour aller en chercher, il fouilla dans son immense sac, et en dépêtra une tout aussi énorme marmite.
Neji et Tenten tiquèrent, non il n’avait pas osé, il avait quand même compris la dernière fois….
Aussitôt Gaï souleva le couvercle et montra aux autres une espèce de substance rougeoyante, on aurait dit du magma en fusion.
Naruto et le reste du groupe eut peur de savoir.
-DU CUURY DE LA VIE :! Hurla Gai de sa voix harmonieuse.
Non, il n’avait définitivement pas compris la dernière fois.
Gai et Lee s’auto-complimentaient sur la bonne idée qu’ils avaient eut quand soudain Hinata s’approcha de la marmite et fila un coup de pied dedans, renversant tout son contenu sur le sol.
-MON CUURY !
-YOUPI ! BRAVO Hinata ALLEZ CE SERA DES RAMENS CE SOIR !
-HORS DE QUESTION !
Au final on mangea juste du potage préparé avec amour par Sakura et Temari, qui avait amoureusement trop mis de sel.
Mais à part ça c’était objectivement bon. Du moins c’est ce que dis Naruto quand Sakura le menaça du poing. (Shikamaru ne se donna pas cette peine et avec son indolence suicidaire lâcha que c’était dégueu et qui se prit un pain de Temari).
La nuit tomba, telle une couverture magique sur les cieux.
Tout le monde se fourra dans son sac de couchage. Anko et Kakashi étaient finalement revenus.
La plupart du monde s’endormit dès qu’ils furent au chaud. Presque tout le monde, car Sakura et Féni, eux ne faisaient que semblant, l’un à côté de l’autre, ils observaient cette fois un peu plus discrètement Hinata et Naruto, les seuls encore apparemment réveillés. Oui car Hinata, avait donné à Naruto un peu de ses provisions parce qu’il s’était plaint du dîner, alors la conversation avait repris.
-Alors c’est quoi ton rêve ? Redemanda Naruto de plus belle.
-Mon…Mon rêve ? Et bien…
Cette fois Hinata se décida à prendre son courage à deux mains.
-Mon rêve…c’est que tous ceux que j’aime réalise leurs rêves…Murmura-t-elle.
-Hein ? J’ai rien entendu ?
-Mon rêve c’est que tout ceux que j’aime réalise leur rêve répéta-t-elle avec plus de sûreté cette fois.
Naruto resta un moment sans voix.
Féni souffla un « oui elle l’a dit ! » Mais Sakura lui rappela qu’elle parlait à Naruto et que donc il n’avait certainement pas compris le message dedans. Et effectivement le blondinet n’avait pas compris.
Lui, il se remémora la mission face Haku et Zabuza. Haku aussi n’avait pas de rêve à lui, tout ce qu’il désirait c’était le bonheur de Zabuza. Et Hinata, qui lui souriait si joliment, était identique à ce garçon des glaces.
-Hinata…
Il ne savait pas quoi lui dire. Autant pour Haku le fait qu’il voue sa vie à un autre comme ça le rendait triste, mais autant avec elle cela ne la rendait que plus…Spéciale. Pourquoi ? Il ne savait pas, il ne se posait même pas cette question.
-Hinata tu es la personne la plus généreuse que je connaisse. Finit-il par dire avant de s’allonger pour s’endormir.
L’élue, une fois son rougissement passé observa le visage serein de son blond.
-Non…C’est toi qui est le plus généreux de nous tous.
Et elle l’imita, bientôt les deux amoureux se laissaient aller dans les bras de Morphée.
Sakura et Féni les suivirent vite, après avoir râlé sur la belle occasion gâchée.

Très peu de personnes dans Hope firent de beaux rêves cette nuit là. Sakura, eut par exemple le sommeil très agité, à cause du stress. Mais si son cauchemar lui fit peur, il n’était rien comparé à celui que fit Naruto.
Le blond se réveilla en sursaut, baignant dans sa sueur, un peu avant que le soleil n’apparaisse à l’horizon.
Cette fois Kusuke n’y était pour rien, Kyuubi comme le rouquin l’avait prévu, tentait de prendre possession de son esprit. Dans l’état de semi conscience du sommeil, le démon renard lui avait fait subir les pires songes, tandis qu’il lui susurrait de sa voix doucereuse que lui seul, le démon pouvait éviter ça, s’il se confiait à lui.

Le blond respirait bruyamment. Il tentait vainement de reprendre un second souffle.
Féni sortit de ses songes face à ce bruit saccadé. Il releva faiblement la tête pour voir ce qui se passait, et vit Naruto la tête entre les mains, l’air totalement désemparé.
Il se doutait de ce qui se passait, mais il ne pouvait rien y faire. Kyuubi finirait par se lasser de ses échecs et il le laisserait alors en paix, le seul remède contre ce mal était l’attente. Le passeur allait se recoucher quand il remarqua que le ninja le plus imprévisible de konoha se calmait tout doucement.
Il jeta un coup d’oeil par-dessus son oreiller.
Naruto avait détourné le regard, et ses yeux outre mer étaient tombés sur le visage assoupi de Hinata.

Naruto n’avait jamais rien vu d’aussi beau, il en était presque certain.
Elle semblait si sereine, ses cheveux noirs jais auréolaient son fin visage pale. On aurait cru une poupée de porcelaine. Une créature envoûtante aussi fragile que du cristal, aussi pur que la neige…Un véritable ange.
* Les anges –non ce n’est pas de vous qu’on cause !!*
Belle, voilà le premier mot qui lui venait à l’esprit quand il l’admirait ainsi.
Plus que ça, il aurait juré que ce mot avait été inventé pour elle.
Sa main s’hasarda d’elle-même dans la soyeuse chevelure de la kunoichi. Juste la toucher, juste caresser, juste pour le plaisir, juste pour être sur que cette vision ne fusse pas qu’un songe.

Il sembla réaliser son geste quelques minutes plus tard. Quand le soleil vint illuminer son visage, faisant scintiller de milles et un éclat merveilleux son corps tout entier. Son épaule légèrement dénudée, son visage calé au creux de son coude blanc…Son souffle serein…Il ne voulait pas s’arrêter. Et pourtant il avait l’impression que s’il continuait il allait troubler ce calme magique.
Il retira sa main.
Naruto ne se croyait pas amoureux, il pensait avoir aimé Sakura, et, le sentiment qui l’envahissait petit à petit au fil des jours à l’égard de la Hyuuga ne ressemblait pas du tout à ce qu’il avait ressentit pour Sakura.
Ce qu’il ignorait, c’est qu’il confondait la belle amitié entre lui et Sakura avec de l’amour, et l’amour qu’il portait à la Hyuuga avec une belle amitié.
Il ne pouvait pas non plus croire qu’il devenait un pervers, car ces petits riens de contact entre eux lui paraissaient tellement simples, tellement normaux, tellement féeriques qu’ils ne pouvaient être motivés par une quelconque intention malsaine.
En résumé, Naruto se contentait juste d’agir comme lui dictait son cœur en l’instant présent sans se poser de question.
*
Hope se remit en route dès que l’astre du jour fut un peu plus haut dans les cieux.
Comme prévu, Hinata fit la route avec Naruto et Sakura. Féni, toujours avec la caisse sur son dos traînait un peu mais il avait pris le rythme. Même si Hinata s’amusait encore un peu à passer à toutes vitesses à côté de lui pour le déstabiliser.
La soirée de la veille avait donné un nouveau souffle au petit groupe. Plus que jamais –sauf pour quelques personnes particulièrement aveugles- leurs sentiments devenaient bien plus clairs. Une tendre chaleur, toute neuve, parcourait tout le corps de la Hyuuga qui ne pouvait s’empêcher de sourire, heureuse.
Les clones de Naruto patrouillaient autours de chacun des autres groupes pour avertir immédiatement les autres si un ennemi approchait.
Tout était prévu, planifié, tout allait bien.

Tout sauf ça.

Un ennemi. Un simple ennemi alors qu’ils avaient parcouru presque la totalité du chemin. Un simple ennemi qui annonçait beaucoup d’ennuis car il signifiait que les troupes d’Orochimaru étaient déjà là. Un tout petit ennemi qui traversa le filet de clones de Naruto sans être aperçut.

Un tout petit ennemi qui se retrouva face à Sakura, Naruto, Hinata et Féni sans savoir lui-même comment.

Le mini groupe de Hope trop surprit pour réagir immédiatement resta totalement pétrifié. Comment leur plan n’était pas infaillible ?
Le ninja d’oto, frissonna, il n’avait aucune chance, il le savait parfaitement. Il allait mourir dans les secondes, il devait avertir les autres et s’arranger pour tuer au moins l’un des leurs.
Il lança un kunai sifflant dans l’air, et alors que ses adversaires suivaient des yeux l’arme monter dans le ciel, il choisit sa proie. Celui qui avait l’air le plus faible.

Le petit.

Il effectua ses mudras à une vitesse qu’il ne se connaissait pas.
Féni tourna la tête, ile ut à peine le temps de comprendre, d’un geste précipité il enleva la caisse de son dos et l’envoya à Sakura, l’instant suivant se smots résonnaient :

-FUUTON ! LA LAME PERFORANTE !

L’instant suivant une douleur fulgurante le traversa tout entier, ses pieds décollèrent du sol, il partit, loin, loin trop loin, il atterrit durement contre un arbre. Il ne sentait plus toute la partie droite de son corps. Il ne sentit plus rien.

-FENI !

Hinata appréhenda bien l’attaque qui allait heurter son sensei. Elle tendit le bras pour l’attraper. Mais trop tard. Un ouragan souffla le démon enfantin. Son propre membre faillit le suivre, toute sa mitaine se déchira emportant des lambeaux de peau avec elle.
Mais ce n’est pas ça qui la choqua.
Non, son professeur, Féni, percuta durement un arbre, et c’est là que son cœur fit un bond. C’est là qu’elle comprit l’entendu des dégâts : quand elle vit que son sensei n’avait plus du tout de partie droite de corps.
Et c’est quand elle vit le regard vide de son « frère », quand elle le vit tomber mollement au sol tel un cadavre, que quelque chose se brisa en elle.

Elle tourna la tête vers cet homme, cet homme affreux, et horrible, jamais une chose aussi vive ne lui mordait le cœur. Mais là, cet homme là :

Elle ne lui pardonnerait jamais !




Celui la n'a pas put etre corrrigé pa mon beta lecteur dsl et le suivant sera une fase lrte j'ai encoe fait un bêtise avec l'amintration de la fic dsl !



Chapitres: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 [ 18 ] 19 20 21 22 23 24 25 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: