Fiction: L'entretien d'embauche (terminée)

Ce matin-là a lieu l'entretien le plus important pour Sakura. Elle n'espère qu'une chose : se faire embaucher. Seulement, ce matin-là, elle s'est réveillée avec un fièvre de cheval. Il va falloir composer avec, mais peut-être bien que la gentillesse d'un jeune homme pourrait l'aider.
Classé: -12I | Général / Romance | Mots: 18199 | Comments: 1 | Favs: 1
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hane-chan (Féminin), le 01/06/2020
Bon, comme ça a été réclamé, voici une suite.

J'avoue, j'avais déjà écrit une bonne partie de ce chapitre quand la suite m'a été demandée, donc je devais déjà me douter qu'il fallait quelques rebondissements de plus pour développer la relation.

Il semblerait que j'ai du mal à faire des one-shot et que ça finisse toujours par se transformer en histoire d'au moins quelques chapitres, en espérant cette fois parvenir à la clôturer en peu de chapitres...

J'espère que ça vous plaira autant que le premier chapitre !




Chapitre 2: Entente au bureau



Le président Nara, quoi que son apparence négligée puisse laisser supposer, était un homme exigent, dur en affaires et professionnel jusqu'au bout des ongles. Il donnait ses directives, attendait qu'on les suive. Pour peu qu'on fasse preuve d'originalité, d'un petit plus qui sublimerait le tout, on rentrait dans ses petits papiers. Si l'originalité prenait les traits d'un hors-sujet, mieux valait se contenter de rester dans les clous et de se la fermer.

Et si Sakura avait en main tous les ingrédients de la recette parfaite qui plairait assurément au président, elle apprit bien vite - à ses dépends - qu'elle ferait mieux de ne pas en faire usage de suite.

La jalousie est un bien vilain défaut, mais un défaut qui pourrit plus souvent la vie de ceux qui en sont les victimes. Et les messes basses suivaient Sakura comme une ombre. On racontait - pas tout à fait à tort - qu'elle avait été pistonnée. Pas par n'importe qui, non ! Par le président lui-même. Et bientôt, alors qu'elle croyait avant d'y entrer en l'âme pure du journal, non corrompue par le vice terrible des ragots, Sakura dut se rendre à l'évidence : si tel était le cas sur le papier, rien n'aurait été plus faux au quotidien.

Il ne fallait pas réfléchir bien longtemps pour deviner la théorie qui circulait le plus sur la véritable raison de l'embauche de Sakura Haruno, pauvre néophyte tout juste sortie des études, qui venait de coiffer au poteau nul autre que Kakashi Hatake, vingt ans de carrière. La misogynie de ce dernier et son goût plus que prononcé pour les lectures érotiques semblaient soudain totalement oubliées.

Dès lors, Sakura se mit à éviter son patron au maximum, limiter leurs échanges au possible. S'il fut surpris, il ne le montra pas. Cependant, Sakura était persuadée qu'il ignorait la raison de sa soudaine froideur. Peut-être prit-il ça pour du professionnalisme ; elle l'espérait du moins. Lorsqu'il n'avait été à ses yeux qu'un jeune homme, elle l'avait trouvé sympathique et prévenant. Désormais, sa casquette de président couvrait de son ombre toute chance de lui rendre la pareille.

Coupant court à ses pensées, Sakura redressa le menton, et avança d'un pas assuré. Elle fila dans l'office de l'aile gauche du troisième étage, où l'équipe de rédaction mode s'activait. Depuis son arrivée dans la boîte, Sakura était affectée un peu partout, afin qu'elle se fasse la main et trouve le domaine dans lequel elle pourrait briller. Jusque là, cette semaine avait été sa préférée. Elle n'avait jamais particulièrement été férue de mode, mais la présence rayonnant de sa responsable actuelle lui amenait une fraîcheur bienvenue.

- Sakura ! Tu tombes à pic ! Demi-tour, on est attendues. Oh là là, on est presque déjà en retard...
- Qui c'est qu'on interview ?
- Oh mon dieu, me dis pas que tu connais pas Konan ?

L'air outré d'Ino arracha un sourire à Sakura, qui la suivait à grandes enjambées dans les couloirs. Elle avait beau porter des talons inimaginables, elle filait comme une gazelle. Sakura n'avait jamais été aussi contente de ses petits mocassins, mais elle prit note de s'y ajouter des ressorts pour sa prochaine virée avec la blonde.

- Ce n'est pas que je ne la connais pas, c'est que tu ne m'as rien dit. Et puis... c'est qui ?

Ino éclata d'un rire cristallin qui attira les regards sur elles. Sakura se renfrogna, pria pour ne pas rougir, mais elle se rassura comme elle put : sa banalité à côté d'Ino la ferait probablement passer inaperçue.

- Je le savais ! Konan, c'est un peu LA nana qui s'intéresse aux critères de beauté culturels, mais surtout aux beautés alternatives. Note bien l'utilisation du pluriel. Tu pourras l'ajouter en citation à ma biographie.

Ce fut au tour de Sakura de rire. Rire qui mourut aussitôt, lorsque le président franchit la porte de l'accueil, une main dans sa poche, l'autre portant son attaché-case par-dessus son épaule, l’œil morne, les yeux roulant au ciel à la vue d'Ino se précipitant sur lui pour lui renouer correctement sa cravate.

- Shika ! Je te l'ai déjà dit cent fois... Si tu t'obstines à porter une cravate, porte-la bien, ou n'en porte pas du tout !

S'il ne portait aucune attention notable à ses paroles, il la laissa néanmoins faire. Son regard, cependant, plus vif qu'un instant plus tôt, se fixait à présent sur Sakura, encore plantée en plein milieu de la réception. Déjà, elle entendait les murmures s'élever autour d'elle. " Elle s'est trouvé une bonne copine pour se rapprocher du président... Comme si elle avait besoin de ça ! " et d'autres phrases moins jolies encore qui lui firent l'effet d'une corde emmêlée dans l'estomac. Elle ferma les yeux brièvement, inspira lentement, croisa les doigts pour que son patron n'ait rien entendu.

- Ne les écoute pas, lui asséna Ino une fois installée dans la voiture, tapotant sur le clavier de son smartphone. Des pimbêches jalouses, voilà tout ce qu'elles sont.

Sakura le savait bien, mais la jalousie était un poison qui s'infiltrait dans ses veines, lui laissait une peine acidulée dans la gorge contre laquelle elle n'avait pas de défense. Ça n'avait jamais été l'ambiance dans laquelle elle avait rêvé travailler, alors qu'elle s'acharnait à décrocher son entretien d'embauche, et elle se demanda un instant si elle n'avait pas fait la plus grosse erreur de sa vie.

- Elles finiront par se lasser, si elles voient que ça ne t'atteint pas. Garde la tête haute. Tu vaux mieux que ça.

Ino la transperça soudain de ses yeux bleus.

- Tu le sais, j'espère, que ta place n'est pas imméritée ?

Si elle croyait le savoir au départ, elle en doutait désormais, aussi se tut-elle. Ino la fixa encore un instant, l'air contrit, pour reporter son attention à son téléphone qui ne cessait de vibrer dans sa main.

La voiture s'arrêta finalement devant une boutique étriquée à la devanture d'un violet profond et à l'enseigne en lettre gothiques. Plus étonnant encore, l'intérieur voyait son plafond couvert de petits animaux en papier, des origamis faits à partir d'esquisses des tatouages réalisés par Konan. La jeune femme apparut peu de temps après derrière le comptoir, cheveux en chignon, du même violet qui les environnait, visage de poupée aux multiples piercings.

- Bonjour ! Vous êtes là pour l'interview ? Venez, je vais vous recevoir.

Konan les fit asseoir dans l'arrière boutique, où quelques sofas confortables les accueillirent. Elle leur servit un rafraîchissement et s'installa à son tour. Sakura s'arma de son magnétophone, de son stylo et de son carnet, Ino se contenta de son téléphone. Ino avait la mémoire des détails, et, avec l'appui de quelques photos, était capable de retranscrire une ambiance en mots sans avoir besoin de notes préliminaires, ce qui continuait d'impressionner Sakura.

Après les présentations d'usage, Ino attaqua sur les questions basiques. Sakura nota comment elle formulait ses phrases, sur quoi Ino rebondissait, où est-ce qu'elle essayait d'amener Konan et comment elle s'y prenait pour y parvenir. Toute une facette du journalisme qu'elle découvrait encore, et qu'elle n'avait pas franchement appris au cours de ses années d'étude, perchée derrière son ordinateur.

- Bien, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
- Je suis Konan, tatoueuse et perceuse à l'Akatsuki depuis douze ans, et créatrice de bijoux et de vêtements pour la marque PaperDoll que j'ai lancée il y a deux ans.
- Vous vous intéressez aussi aux différences culturelles dans l'appréciation des beautés à travers le monde. Qu'est-ce qui vous a décidé ?
- Si je me compare aux standards de beauté occidentaux actuels, tenez, vous, par exemple, j'en suis très éloignée. La plupart du temps, je me fais dévisager, je peux avoir droit à des remarques désobligeantes, mais aussi à des marques de respect, que ce soit de la part de personnes déjà très ancrées dans le gothique lolita ou pas du tout. Nous avons la chance d'être dans une culture très hétéroclite, très ouverte. Mais qu'en est-il dans le monde ? C'est avec cette question en tête que j'ai entrepris mes voyages.

Ino acquiesça, et fit signe à Sakura d'être attentive. Les questions qu'elle allait poser maintenant étaient celles qui feraient le corps de l'article, celles qui feraient la différence, qui auraient le souffle de nouveauté et d'originalité que recherchait le journal.

- Récemment, vous êtes aussi appelée pour des mises en beauté de célébrités. Comment travaillez-vous ?
- Et bien, si vous acceptez, je peux vous faire une démonstration.
- Comme vous l'avez souligné, nous ne suivons pas les mêmes critères de beauté, et en temps que directrice de la section mode du journal, je ne peux pas franchement me permettre ce que je veux... refusa poliment Ino dans un rire. Mais mon assistante, Sakura...

Sakura sursauta, dévisagea tour à tour Ino et Konan. Le regard de l'artiste s'égaya.

- C'est vrai qu'elle a des yeux magnifiques ! Mais ils ne sont pas mis en valeur... Mes clients, en général, ont déjà un style affirmé, mais en partant d'un matériau neutre, le contraste sera encore plus saisissant !

Matériau neutre... C'était à peine mieux que si elle l'avait catégorisée banale. Vexée, Sakura fit tout son possible pour ravaler sa répartie. Ino argua qu'elle avait besoin de faire peau neuve, d'arrêter de se planquer devant les collègues, d'avoir peur du regard des autres. Qu'il n'y aurait rien de mieux pour sa carrière que se montrer investie dans ses sujets d'enquête, quitte à ce que son expérience fasse l'article lui-même. Sakura soupira, réfléchit un instant, et sous l'insistance des deux jeunes femmes, finit par murmurer :

- Rien de trop extravagant, hein ?
- Rien qu'une petite couleur, une touche de maquillage, et quelques accessoires pour parfaire le tout.

Gênée au possible, elle jetait des regards en coin à Ino qui la mitraillait de son téléphone dernier cri pendant que Konan s'affairait autour d'elle, pépiant gaiement à propos de couleurs, textures, et tout un tas d'autres choses qui faisaient dire à Sakura qu'elle ne pourrait jamais être rédactrice mode.

Et ainsi Sakura se retrouva face au miroir, interdite, incapable de savoir si cette jeune femme aux cheveux rose pale était bien la même fille qu'elle croisait au quotidien dans sa salle de bain. Mortifiée, elle fut obligée de se reconnaître jolie, mais pensait déjà à l'instant où elle passerait les portes du journal. Plus jamais elle ne passerait inaperçue, on la repérerait à des lieues de là, et les ragots iraient bon train pendant encore longtemps. Exit, l'idée de se faire oublier jusqu'à ce que ça se tasse, exit paix et tranquillité... Mais après tout, les racontars la suivaient déjà, aussi finit-elle par se laisser aller à l'enthousiasme d'Ino et remercia chaudement Konan.

Il en fut tout autre lorsqu'elle regagna le grand hall du journal et que tous les regards convergèrent sur Ino et elle. Rougissant, incapable de se cacher derrière sa frange que Konan avait retenu d'un ruban et laqué, Sakura baissa la tête, déconfite. L'horreur fut totale lorsqu'Ino l'abandonna en cours de route après avoir repéré son photographe, qui s'était encore défilé pour un interview, et qu'elle comptait bien étriper. Sakura tenta le tout pour le tout, et traversa le hall d'un air affairé, le pas pressé jusqu'à l'ascenseur.

Elle se figea à la vue du président Nara, autant que lui à la sienne. Il se reprit, décroisa ses bras, et souffla discrètement en passant à côté d'elle :

- Ça vous va bien.

Elle pria pour ne pas rougir, surprise du compliment, et ne s'autorisa à souffler qu'une fois les portes de l'ascenseur fermées. La journée fut une épreuve, et elle remercia Ino pour la montagne de travail jusqu'à ce que le soir lui permette de filer.

Elle rangea ses affaires en quatrième vitesse, courut presque jusqu'au métro, déposa rapidement son attaché-case chez elle, jeta un coup d’œil à l'heure, à son reflet - décidément, il lui faudrait du temps pour s'y faire - et repartit aussi sec en direction du bar où l'attendait déjà Kiba. Elle l'embrassa rapidement, coupant court à quelque réflexion sur son apparence, et s'installa après avoir commandé son verre. Trouvant Kiba bien silencieux, elle se tourna vers lui pour l'observer, et son sourire s'envola.

Kiba n'était pas dans son état normal. Son regard papillonnait sans cesse, refusait de se poser sur elle. Sa main faisait tournoyer nerveusement le liquide dans son verre, le portait à ses lèvres, le reposait après avoir avalé une bonne rasade, puis se levait pour appeler un serveur et le remplir à nouveau. L'appréhension lui noua l'estomac ; quelque chose ne tournait définitivement pas rond. Lorsqu'il fuyait ainsi la conversation, ce n'était jamais bon signe. Une dispute se profilait, et ça finissait toujours par des mots blessants.

- Qu'est-ce que tu as ? finit-elle par demander.

Sakura espérait désamorcer la bombe plutôt que de la faire exploser. L'agitation de Kiba augmenta, ce qu'elle interpréta comme une annonce de plus de la catastrophe imminente. Il croisa enfin son regard, mais fixa aussitôt le sien au loin, vers une autre table, n'importe où plutôt qu'elle.

- Tes cheveux...

Sakura soupira. C'était l'excuse la plus bidon qu'elle ait entendu.

- Viens-en aux faits, Kiba.

Il déglutit, siffla d'un coup son verre tout juste rempli, et lança tout de go :

- J'ai une nouvelle copine.

L'effarement laissa Sakura sans voix. La pièce se mit à tourner autour d'elle, à se flouter brutalement. Son cœur fit une embardée, lui sembla s'écraser violemment, éclater en mille morceaux.

- T-Tu... Tu m'as trompée ?
- Non Sakura... Je te quitte.
- Tu... J'hallucine... C'est qui ? Pourquoi ?

Kiba se frotta le bras, mal à l'aise. Elle aurait voulu le gifler, le griffer à lui faire saigner les joues, mais son corps lui parut fait de plomb. Puis soudain, les yeux de Kiba se firent durs et froids, son visage se tordit en une grimace mauvaise.

- Y en a que pour toi ces derniers temps ! s'énerva-t-il brusquement. Depuis que t'as ce job, vas-y que je parle de moi, vas-y que j'écoute plus le reste, que je m'en fous de ta vie ! Tu rentres à pas d'heure, pour bosser encore, on sort même plus !
- Et là on fait quoi ?
- Ah parce que t'as fait l'effort une fois de bouger ton cul, m'accorder une soirée, ça devrait tout régler ? Ça fait combien de temps que tu m'as pas demandé comment ça se passait au chenil ? Que t'as pris des nouvelles de moi, de ma sœur, mes parents ? Combien de temps qu'on a pas baisé ?

Sakura se redressa d'un coup, martelant la table du doigt, hors d'elle.

- Baisé ? Baisé ! Ça se résume à ça, alors ? Je suis quoi, ta chienne ?
- J'aurais peut-être préféré ! hurla-t-il à son tour. Au moins j'aurais pris mon pied !

Le verre se renversa d'une traite sur Kiba. Choqué, son visage outré dégoulinant se releva sur la main qui penchait au-dessus de lui. En larmes, Sakura posa son regard trouble sur l'homme debout à côté d'elle.

- Désolé, mon verre m'a échappé.

Mais il ne semblait pas désolé pour deux sous. Sakura ne l'avait jamais vu aussi froid et tendu, débordant de colère. Il se tourna finalement vers elle, sans se préoccuper de Kiba qui se relevait brusquement.

- Venez, Sakura. Votre présence ne semble pas requise à cette table.

Voyant qu'elle continuait de le dévisager sans le suivre, toujours étonnée de sa présence, il soupira, lui attrapa le bras pour la soulever. Kiba attrapa Shikamaru par sa cravate, mais il le transperça du regard, l'avertissant de se défendre de poursuivre son geste. Kiba le lâcha finalement, avant de pointer Sakura d'un doigt accusateur.

- Ah donc c'est comme ça ! Tu m'en veux de t'avoir trompée, mais viens pas me dire que t'as pas fricoté avec ton patron !

Cette attaque qui l'avait tant empoisonnée à son travail, Sakura ne s'était attendue à la retrouver dans sa vie personnelle, dans la bouche de l'homme auquel elle faisait le plus confiance - à tort. Profondément blessée. Sakura s'apprêta à frapper Kiba, mais la poigne de Shikamaru sur son bras l'en empêcha.

- Au moins, je l'apprécie pour ce qu'elle est ! lança Shikamaru, avant de l'entraîner à sa suite.

Elle faillit trébucher, buta contre le dos de son patron lorsqu'il s'arrêta soudain, une fois parvenus à l'extérieur du bar.

- Il va... Il... Pourquoi ? Pourquoi ne pas avoir dissipé le malentendu ?

Shikamaru lâcha son bras pour mettre ses mains dans ses poches et en sortir une cigarette. Il se tourna vers elle, soupira, leva les yeux sur le ciel couvert d'une nuit fraîche.

- Si vos amis prennent parti, sont capables de croire les affabulations de votre... ex, alors que c'est lui qui vous a trompée, c'est qu' ils ne méritent pas votre amitié.

Sakura n'avait pas envie d'entendre les critiques de son patron sur sa vie personnelle. Son sang pulsait douloureusement à ses tempes, et elle s'assit sur le muret en silence pour ne pas hurler sur le président alors qu'il venait de lui sauver la mise.

- Vous avez de la hargne, Sakura. Arrêtez de laisser les autres vous écraser.




J'espère que la lecture vous a plu !

J'ai eu un gros soucis pour écrire la partie de l'interview avec Konan, que j'ai pondu avec plusieurs mois de décalage, j'espère que la différence de style ne s'en ressent pas trop, j'avais l'idée, mais pas l'inspiration...

Je craignais aussi que les transitions s'en ressentent, mais je ne suis pas sûre que j'aurais pu faire mieux... Laisser trop longtemps un texte sans y retoucher, c'est super galère pour s'y replonger dans le même état d'esprit !




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