Fiction: Let her go

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Ce garçon froid, hautain regardant le monde comme s’il n’était que spectateur de tout ce qui se passait autour de lui. Quand on le voyait, on avait l’impression qu’il ne nous voyait point, se contentant de fixer dans le vide. Il ne voulait qu’une chose dans la vie, retrouver la chaleur qu’il a perdue en perdant sa sœur. Il s’appelait Sabaku, mais avait préféré ne garder que Gaara depuis cette séparation.

Elle, une jeune fille innocente, douce et pure qui n’a rien demandé à la vie, mais qui en a déjà beaucoup subit pour elle seule. Elle n’était pas seule, elle avait une grande famille, mais tellement transparente, elle a fini par disparaître aux yeux du monde. Elle ne voulait qu’une personne à aimer, qui l’aimerait, et avec qui partager cette solitude qui la rongeait. Hyuga était un nom de famille très connu dans le pays, mais personne ne connaissait Hinata qui pourtant devait hériter de la fortune de la famille.

Ils avaient un point commun, la solitude, leur seule amie, leur seule compagnie depuis toujours. Ils étaient tous les deux tristes mais résignés, considérant que leur sort était déjà tracé, et qu’un jour ils sortiraient de l’ombre profonde dans laquelle ils étaient plongés.
Puis un jour, à leur première année à l’université, ils se sont rencontrés par le hasard. C’était la rentrée, et ils avaient été mis dans la même classe. Ils ne se sont pas parlé dès le début comme dans les films, non, ils s’étaient aperçus mais étaient trop plongés chacun dans leur monde pour s’occuper de la petite étincelle qui avait allumé leur cœur pendant quelque seconde. Ce qui les a vraiment rapprochés, c’est ce travail qui leur a été confié en binôme. Les premières conversations furent difficiles, n’étant pas habitués à partager leur espace personnel. Mais ce fut lui qui a fait le premier pas.
- Alors, comment on s’organise pour ce devoir ?

La première phrase échangée entre eux, pas de bonjour, rien toujours direct comme s’il été pressé de finir. Et elle, soumise et effacée comme à son habitude, croyait qu’il en avait déjà marre de sa compagnie.
- On peut s’y mettre dès ce soir, où tu veux ?
- A la bibliothèque, dès la fin des cours à 17 heures. Et ne me fait pas attendre.

C’était tout. Pas un mot de plus, tout était fixé sans difficulté. Mais pendant cette courte durée, ils avaient tous les deux ressenti une chaleur inconnue, un apaisement. Et inconsciemment, ils commençaient à tomber dans le profond abîme qu’était l’amour. Un abîme sans fin, qui allait chambouler d’avance peur petite vie tranquille.

Leur travail avançait à une vitesse hallucinante, étant tous les deux de brillants élèves, et partageant le même point de vue sur le sujet. Ils commençaient à se voir en dehors des cours, des petites sorties entre amis. Ils se sont habitués l’un à l’autre, et ont fait fusionner leur bulles pour n’en faire qu’un. Maintenant, ils étaient seuls à deux, et formaient un trio avec leur amie « solitude » qui ne voulait apparemment pas les quitter. Au fur et à mesure qu’ils se voyaient, ils nourrissaient leurs sentiments déjà existants, mais n’osaient toujours pas se confier. Puis un évènement, anodin pour certains, les a poussé à se confier. Sur le chemin de retour, alors qu’ils marchaient en silence comme toujours, des bruits de pleurs se firent entendre. Hinata se rapprocha de la source de ce bruit, et vit une petite fille d’environ 6ans, les yeux rougis et fatigués.
- Qu’est-ce que tu as ?
- Je…je veux ma maman…
En disant ces mots, la jeune fille se vit à la place de cette petite à son âge, réclamant sa mère qui était la seule personne au monde à se soucier d’elle.
- Tu t’es perdue ?
- Non…c’est…elle m’a laissée… le méchant monsieur l’a enfermée dans la cage quand elle ne s’est pas réveillée…
Le cœur de la Hyuga ne pouvait rester de marbre face à cela, et elle ne put s’empêcher de prendre l’enfant dans ses bras sous le regard perdu de Gaara. Perdu dans un passé qu’il pensait enfoui, mais qui ressurgissait en voyant cette scène.
- Tu habites où ? ton papa doit s’inquiéter
- C’est quoi un papa ? je voulais chercher maman mais je ne sais pas où la trouver ?
- Tu ne sais pas où tu habites ?
Elle ne pouvait décidément pas laisser cette petite ici.
- Viens, on va chez moi, et manger du bon chocolat.
La fillette eut un sursaut de joie à ce mot, ce qui fit sourire les deux jeunes. La jeune femme vivait dans un petit appartement pas loin de la maison familiale, seule chose cédée par son père. Elle invita Gaara à goûter avec eux, ce qu’il accepta. La petite chuchota à la brune :
- Ton amoureux, il ne parle pas ?
Celle-ci rougit aux mots de la fillette, et le roux détourna les yeux de gênes. La vérité sort vraiment de la bouche des enfants, car elle a su pousser les deux adolescents à assumer ce qu’ils ressentaient. Ce jour-là, ils se sont mis à rechercher la famille de la petite, et trois jours après, la sœur de la défunte mère est venue la récupérer chez la Hyuga, laissant de nouveau la demeure de celle-ci vide. Après cet évènement, le petit duo avait pris peu à peu conscience de leur amour, mais étant maladroits tous les deux, ils ne savaient comment s’aborder. Et ce fut encore Gaara qui lui parla en premier, après une semaine à cogiter sur la phrase de la petite. Ce fut après la dernière séance de préparation du projet quand ils étaient censés se voir pour la dernière fois.
- Dis, Hinata, tu veux qu’on continue à se voir après ça ?
Cette phrase surprit la jeune fille, qui n’en revenait pas d’entendre enfin ces mots. Gaara croyant à un refus, se hâta à retirer son invitation.
- Enfin, si tu ne veux pas…
- Non ! Je veux dire, oui…je veux bien.
Pendant une de ces sorties, Gaara a joué le tout pour le tout en l’emmenant dans un parc en soirée. Il faisait frais, mais beaucoup de couple venaient se promener en ce samedi soir. Ils s’assirent sur un banc un peu éloigné, et s’arrêtèrent soudainement de parler. Ils s’observèrent dans le miroir de l’âme, essayant de sonder au plus profond de l’autre.
- Gaara, je…
- Hinata, tu…
Ils sourirent, puis se disputèrent un peu.
- Bon, je commence. J’ai toujours été seul, mais depuis qu’on se parle, j’ai plus chaud. Chaque fois que tu es là, j’ai envie de sourire et tu me combles. Je sais que je t’aime Hina, et j’ai envie d’aller loin, avec toi.
A la fin de ce discours émouvant, la brune eut les larmes aux yeux, émues et heureuse d’entendre ces mots de la bouche du garçon qu’elle aime. N’ayant pas de mot, elle se jeta au cou du jeune homme, et ils s’embrassèrent doucement.
Les mois passèrent, ils formaient un vrai couple amoureux. Aucune dispute, rien, juste un infini amour qui les unissait. Ils étaient tombés profondément amoureux, et n’imaginaient pas être avec quelqu’un d’autre.
Mais ne disait-on pas que tout ce qui tombait finissait par se briser un jour ? ce couple tiendrait-il face à la vie ?



Une année et quelques mois qu’ils sortaient ensemble. Ils étaient heureux, enfin paraissaient heureux ; ils avaient chacun ses doutes, mais ne les sortaient jamais. Puis, il y eut ce nouveau qui était arrivé à la deuxième année. Il paraissait sympathique et chaleureux, le contraire de Gaara, ce qu’Hinata remarqua tout de suite : blond, les yeux bleus, le teint azur et un sourire attrayant. . Elle avait pris une autre filière que son petit ami qui avait choisi art plastique, ce qui fait qu’ils se voyaient moins qu’avant. Ce blond était dans la classe de la Hyuga, et se présenta tout de suite devant toute la classe d’une voix forte :
- Je suis Naruto Uzumaki, j’ai choisi la section musique car je voudrais diriger la plus grande maison de disque du monde. J’espère que nous serons très vite amis.
Puis il s’assit près d’elle car c’était la seule place libre, et engagea tout de suite la conversation.
- Comment tu t’appelles ?
- Hinata Hyuga. Enchantée
- Moi aussi, tu veux bien être ma guide ? je ne connais personne, et je risque de me perdre.
- Si tu veux, j’en serais ravie.

Elle s’étonna elle-même de sa spontanéité, elle qui était si timide avec tout le monde. Ce garçon la mettait à l’aise, et elle se comportait comme si elle le connaissait en lui parlant si gaiement. A la fin du cours, ils se saluèrent et elle alla attendre Gaara dans sa classe. Quand il sortit, il la salua et lui prit doucement la main puis ils partirent se promener un peu Il la raccompagnait et se contenta d’un à demain avec un petit sourire. Elle rentra chez elle le cœur lourd. Un malaise prit la jeune fille à son départ, le seul geste tendre qu’ils s’étaient partagé était la main, rien d’autre. Cela avait commencé depuis quelques temps déjà, la froideur de Gaara avait pris le dessus sur son amour, et elle commençait à en souffrir. Qu’est-ce qu’elle a mal fait ? N’est-elle pas assez attentive avec lui ? Elle se posait ce genre de question chaque fois qu’elle était seule. Elle se fit la promesse de faire beaucoup d’effort pour conserver son couple, car elle était sûre d’aimer le roux de tout son cœur.
Dès le lendemain, elle entreprit d’embrasser son copain, mais, surprise, il ne voulut continuer le baiser et lui demanda de se dépêcher pour éviter un retard. Arrivé devant le portail de l’école, il lui donna un bisou sur la joue et partit de son côté. Elle fut vite rejointe par le blond qui lui prit l’épaule amicalement.
- Salut Hina ! c’est ton copain
- Oui.
Le blond fut étonné de sa réponse courte.
- On dirait que ça ne va pas fort non ?
- Non…Je ne sais pas.
- T’en fais pas, ça va s’arranger vite.
Elle voulut croire en les paroles du blond, mais elle avait un mauvais pressentiment. Ils rejoignirent la salle de cours en bavardant un peu, sous l’œil intrigué de Gaara. Les jours passèrent, les mois se succédèrent, le couple tombait dans une routine triste, ce qui tracassait la jolie brune. Mais elle se rapprochait aussi du blond, devenant les meilleurs amis au fil du temps. Il connaissait tous les tracas de la jeune fille, et la conseillait. La Hyuga appréciait de plus en plus sa compagnie, remplissant le vide que son petit-ami laissait dans leur couple. Pour fêter les deux ans de son couple, la jeune fille a tenu à organiser un diner romantique dans un restaurant, pour raviver la flamme entre eux. Tout se passa dans une bonne ambiance au début, jusqu’au moment du dessert, quand la brune voulait partager la glace dans un moment romantique, mais que le roux préféra répondre à son téléphone sans même hésiter. La brune eut instant de tristesse, puis voyant la conversation s’éterniser, elle décida de manifester son mécontentement en partant rapidement, vite poursuivi par son compagnon.
- Hina ! Hinata ! Mais attends tu vas où ?
- Là où je ne te dérangerais pas !
Ces mots stupéfièrent le roux, ne comprenant pas.
- Quoi ? Tu ne comprends pas ? Tous ces moments de silence, de distance. On dirait que ça ne te ferais rien si je n’étais pas là. Tu étais redevenu le glaçon d’avant, celui qui ne se souciait que de lui, et j’ai l’impression de n’être qu’une décoration, une ombre dans ton environnement.
- Mais c’est n’importe quoi ! Je t’aime…
- Et bien tu l’as bien montré dernièrement ! Gaara, je
- Non ! Je sais ce que tu vas dire, et je veux pas !
- Je veux arrêter ! je ne veux plus souffrir pour toi !
- M’abandonnes pas, pas toi Hinata ! Pas toi !
- Je…je dois partir, je t’ai aimé Gaara, mais Solitude a été plus forte que moi.
- NON !!! Je t’aime, t’as pas le droit !
- Tu vas me manquer Gaara, mais on doit arrêter là. Je veux que tu essayes de me comprendre.

Et elle le laissa seule dans la rue, pleurant tous les deux. Le roux ne pris conscience de ses erreurs que maintenant, maintenant qu’il l’a laissée partir. Les deux années passées revinrent brusquement dans sa tête : sa froideur, son indifférence. Il se mit à marcher sans direction, comme une âme en peine, jusqu’à un petit bar où il s’arrêta. Un groupe jouait justement une chanson entraînante qu’il n’avait pas du tout envie d’apprécier. Il s’assit à une table éloignée, et commanda une bouteille. Quand il eut fini un premier verre, une musique acoustique démarra, une musique qui l’atteignit profondément.
Quand le chanteur commença à chanter, il eut l’impression que le chanteur le visait particulièrement.
When you only need the light when it’s burning low
Only miss the sun when it starts to snow
Only know you love her when you let her go
Only know you’ve been high when you’re feeling low
Only hate the road when you’re missing home
Only know you love her when you let her go and you let her go
Ces premiers mots résumaient parfaitement ce qu’il ressentait en ce moment. Il savait depuis longtemps qu’il aimait cette petite brune, timide, calme et toute mignonne. Dès qu’il l’avait vu, il a voulu la protéger envers et contre tous. Et il était le plus heureux des hommes quand elle a accepté de sortir avec lui, des feux d’artifices résonnaient dans son cœur, et il s’était juré de tout faire pour la retenir près de lui, quoiqu’il arrive. Mais il s’est trop habitué à sa présence qu’il ne se rendait compte de la force de son amour que quand elle est partie, il l’a trop considérée comme acquise que s’imaginer qu’elle se lasserait semblait si lointain et pourtant c’est le cas maintenant. Il a oublié qu’il aimait quand elle le prenait dans ses bras, mais penser qu’il n’aurait plus droit à cette chaleur le plongeait dans un puits d’eau glacée. Et pourtant c’est vrai, il ne s’est rendu compte qu’il l’aimait que lorsqu’il l’a laissé s’en aller.


Staring at the bottom of your glass
Hoping one day you’ll make a dream last
But dreams come slow and they go so fast
Fixant le fond de son verre, il rêvassait. Il revoyait l’époque où la Hyuga était un rêve inaccessible pour lui, un rêve qu’il ne faisait que caresser chaque jour en étant son ami. Il se souvenait du courage qu’il lui fallait pour se confesser à cette jeune fille, et du nuage sur lequel il était quand elle a favorablement répondu à sa déclaration. Toute leur histoire était un doux rêve, qui a commencé trop lentement pour son cœur déjà oppressé, mais qui s’est fini trop rapidement sans même qu’il ne s’en rende compte. Il avait l’impression qu’une fée lui avait jeté un sort, qui a été rompu par la réalité qu’est la vie.
You see her when you close your eyes
Maybe one day you’ll understand why
Everything you touch surely dies


Quand il essaye de l’oublier en fermant les yeux, il la revoit souriante et heureuse au début de leur relation amicale et amoureuse. Elle était vraiment rayonnante, pleine de vie, et il était fier d’avoir été le seul à voir cette facette d’elle puisque sa timidité reprenait le dessus sur son caractère en face d’autre personne. Puis il la voyait perdre peu à peu son sourire, perdre son éclat de jour en jour. Si au début, il croyait que c’était dû à un problème familial, aujourd’hui il a compris que c’était uniquement de sa faute. Son égoïsme a détruit cette jolie fleur, et il était trop tard pour essayer de la ré arroser. Il ne comprenait pas pourquoi il détruisait tout ce qu’il touchait et tout ce qui lui tenait à cœur, à commencer par sa sœur, puis elle, la personne qu’il aimait le plus au monde. Il ne méritait peut-être tout simplement pas d’être aimé, et une force inconnue le poussait à ériger une barrière autour de son cœur, pour que personne ne puisse y pénétrer.
Ayant l’impression d’être visé à chaque parole qui sortait de la bouche du chanteur, il paya et sortit du bar sans attendre sa monnaie. Mais arrivé chez lui, la suite de la chanson lui trotta encore dans la tête, comme un parasite venue s’enraciner dans son esprit.


Staring at the ceiling in the dark
Same old empty feeling in your heart
Cause love comes slow and it goes so fast


Il s’allongea sur son lit, les bras croisés derrière sa tête. Il réfléchissait, le cœur complètement vide, mais la tête lourde de questions, d’incompréhension et surtout de regret. Depuis qu’elle est partie, il essaya de ressentir autre chose que de la tristesse, mais rien, pour ne pas pleurer, son cœur a mis en place un « système de défense ». II n’en voulait même pas à Hinata même s’il le voulait : il a mis tellement de temps pour espérer la conquérir, et le temps passé à ses côtés semblait si court comparé à cela. Comment espérait-il vivre sans elle, elle était tout, vraiment tout pour lui. Il a tout fait en fonction d’elle, ses études, ses fréquentations, tout… Et elle l’abandonnait, même si elle avait toutes ses raisons de le haïr.

Well you see her when you fall asleep
But never to touch and never to keep
Cause you loved her too much and you dived too deep

Il essaye de fermer les yeux pour trouver le sommeil, mais elle venait dans ses rêves. Elle, et tous les souvenirs qu’elle lui a laissé. Depuis leur début, puis le début de la fin de leur idylle. Il l’aimait tellement, depuis l’a-t-il oublié ? Depuis quand est-il devenu, ou redevenu si froid et distant ? Depuis quand cette fleur qu’il chérissait tant a-t-il commencé à se faner sans qu’il ne puisse l’arroser ? Et surtout, depuis quand tomber amoureux pouvait entraîner dans un gouffre profond ? Il ne se doutait pas au début qu’il tomberait si bas en tombant dans ce puits, et il était sûr qu’il n’arriverait pas à remonter tout seul.

When you only need the light when it’s burning low
Only miss the sun when it starts to snow
Only know you love her when you let her go
Only know you’ve been high when you’re feeling low
Only hate the road when you’re missing home
Only know you love her when you let her go and you let her go

Il ne se rendait compte que maintenant qu’il était un idiot, un sans cœur, maintenant qu’il n’a plus sa moitié, celle qui le complétait. Mais il s’est résigné, elle a préféré suivre sa propre voie sans lui, et il l’a déjà laissé partir le jour où il s’est replongé dans son monde, quand elle n’a plus voulu plonger avec lui. Et il s’en mordait les doigts, il l’a considérée comme acquis, il n’a compris qu’il l’aimait que quand il l’a laissée partir. Et il l’a vraiment laissée partir.
FIN






Voilà ma première écriture, c'est passé plutôt facilement que je ne l'aurait cru. N'oubliez pas de me faire des remarques, je suis très ouverte à vos commentaires. Au revoir!

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