Fiction: Witches

Cela prend place au moyen-âge même si, je préviens, je ne respecte pas toutes les règles. Capturées, torturées puis exécutées, les sorcières doivent lutter pour vivre. Mais un beau jour, tout bascule...
Classé: -12D | Action/Aventure / Fantasie / Romance | Mots: 2407 | Comments: 0 | Favs: 2
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Temalol1 (Féminin), le 21/03/2016
Je sais le prologue n'est pas parfait mais je ne me nomme pas Shakespear donc... Bref, même vus n'aimez pas l'histoire, même si elle vous dégoûte au point que vous n'avez pas pu en lire cinq lignes. Dites moi pourquoi (sans insultes de préférence)



Chapitre 1: Prologue et chapitre 1 "fausse identité"



Prologue :

Clop clop clop !

La pluie tombait dru à Armelia, ôtant toute envie de sortir se promener à quiconque. Cependant, cela n'empêchait pas les habitants de ce royaume de partir faire leurs courses. Après tout, ils n'avaient pas trop le choix, le dimanche était le seul jour pendant lequel ils ne travaillaient pas, et il fallait bien acheter de quoi se nourrir. Parmi la petite foule se disputant les produits frais du marché. Un jeune femme brune s'était arrêtée au rayon de fruits avant de faire signe à celle qui les vendait, un bonne blonde un peu grassouillette :
- Deux pommes s'il vous plaît mademoiselle.
- Voici. Vous ne vous abritez pas avec un parapluie ?
- Non, je n'ai pas peur de la pluie, moi.

La cliente récupéra l'une des pommes et croqua dedans quand quelqu'un la heurta. C'était un petit enfant, devant avoir un peu plus de six ans :

- Mais... Comment toi ? Tes parents ne te donnent pas d'éducation ou quoi ?

- Désolé madame !

L'enfant eut tant de bien que de mal à poursuivre sa course. La brune arrangea sa robe et dit à la vendeuse :

- Ah, les gamins de maintenant...
- Je vous assure que les miens ne sont pas comme ça.
- Ah, je vous croie, ma chère...
C'est alors qu'on la heurta à nouveau, la femme s'apprêta à hurler quand elle vit que c'étaient deux soldats. Sa voix devint alors doucereuse :

- Que voulez, messieurs ?
- Auriez vous vu une gamine encapuchonnée ?
- Une fille, je ne sais pas si c'en était une. Mais un enfant avec une capuche m'a heurté il n'y a même pas une minute, il semblait avoir six ans ou un peu plus.
- C'est la sorcière ! La gamine encapuchonnée ! Elle est passée par là ! cria l'un des soldats, surement à l'attention de ses compagnons.

La brune et la vendeuse frémirent à l'entente de cette phrase. Et le reste du village, alerté par les cris, se mit à paniquer. De son côté l'enfant continua à courir quand deux hommes essayèrent de lui barrer la route. Elle sortit alors son coutelas et fendit l'air avec ce qui fit reculer ses agresseurs. La petite fille poursuivit sa route encore plus vite car elle s'était faite repérer. Mais il fallait qu'elle courre.
Heureusement pour elle, elle arriva finalement au clocher de la place et s'engouffra à l'intérieur avant de bloquer l'accès avec un planche en bois.
Enfin, elle pouvait respirer un peu, et ce malgré les diverses coups qui montraient que les soldats essayaient de rentrer. Sans perdre une minute, la fillette monta jusqu'au sommet, c'est à dire la cloche. De là, tout le monde pouvait la voir, mais personne encore ne la regardait car tous était occupés à forcer cette maudite porte. Une toute petite voix, celle de l'enfant, s'éleva dans la panique :

- Peuple d'Armelia...
Tout le monde releva la tête, même les soldats qui arrêtèrent ce qu'il faisaient. C'est ce moment que choisit la petite fille pour enlever sa capuche dévoilant ses long cheveux blonds et ses beaux yeux bleus. Des murmures s'élevèrent :

« C'est Temari, la fille du cordonnier. », « Pauvre homme, déjà qu'il était en mauvaise santé, il fallait en plus que sa fille soit une sorcière... », « Mais ce ne serait pas la gamine de l'autre, là ? » Cependant, la fillette n'y prêta pas attention. Un minuscule chaton noir sortit de sous sa cape et monta sur son épaule gauche. Longuement, la blonde regarda son assistance.

- Il était temps... que tout cela finisse, se dit elle.

C'est alors qu'elle se mit à parler, et bien que sa voix fut celle d'une gamine, de ses paroles se dégageait quelque chose de lourd de sens et surtout d'effrayant :

- Je m'appelle Haname Temari, fille de Haname Yazuka et de Harumi Miku. Je... je suis effectivement une sorcière !

Cela fit place à un silence presque religieux. Temari se racla la gorge. Elle tremblait un peu, à présent, et ne semblait pour très sûre de ce qu'elle allait faire. Mais elle ne pouvait plus retrouver en arrière. Le chaton miaula en se lovant contre elle et lui redonna un petit peu de courage. La fillette reprit son air décidé et déclara :

- Je suis ici pour venger toutes celles qui ont été exécutées de façon horrible et injuste, toutes celles qui ont été rejetées, torturées, enfermées alors qu'elles ne le méritaient pas. À partir de maintenant, une nouvelle aube s'annonce pour ce village, ce village qui nous a renié, nous sorcières ! Et cette aube est l'aube de la destruction !

Des cris effrayées résonnèrent tout autour du clocher, et les soldats recommencèrent à défoncer la porte.

- C'est trop tard pour vous, gens d'Armelia. La ville sombrera ce soir sous les flammes !

Un rictus se forma sur les lèvres de Temari en même temps que sa main gauche se releva, faisant apparaître un boule de feu au dessus d'elle. Bientôt un dragon enflammé en sortit et incendia la ville.

Chapitre 1 :

Sakura se réveilla en sursaut et faillit renverser le livre qui se trouvait sur ses genoux. Elle avait entendu un drôle de bruit, comme un grognement continu, et l'entendait toujours. Elle reprit assez vite ses esprits et regarda autour d'elle. Elle était assise sur une chaise en bois, un livre sur les genoux et à côté d'elle se trouvait un Gaara endormi sur son lit. Cette situation ne l'étonnait pas du tout et elle y était habituée : de nombreuses fois, après être restée au chevet du jeune prince à lui lire des histoires, elle finissait par tomber dans le sommeil à son tour et s'endormait assise, le livre tombant sur ses jambes.
Cependant, ce bruit là, Sakura ne l'avait jamais entendu. Pourtant, elle était sûre de reconnaître tout ce qu'elle entendait, fallait dire qu'elle avait une bonne ouïe. Elle se leva doucement, arrangea son uniforme de majordome, alluma une lanterne et se dirigea vers la porte de la chambre.

Le bruit s'amplifia et devint presque insupportable à ses oreilles. La jeune fille s'étonna même que personne ne semblait l'avoir entendu. Peut être, après tout, que ce bruit était habituel la nuit et qu'elle ne l'avait jamais remarqué. Peut être devrait-elle tout simplement retourner se coucher... Seulement, sa curiosité l'emporta. La jeune fille referma la porte de la chambre aussi doucement qu'elle l'avait ouverte pour ne pas réveiller son occupant. Elle commença donc par inspecter le couloir. Elle passa devant les chambres du reste de la famille royale tout en regardant dans tout les coins possible. Seulement, à part quelques toiles d'araignée et quelques souris qui prirent immédiatement la fuite, elle ne vit rien. Elle regarda dans le reste de l'étage, tout en passant par les chambres des invités d'honneur et celles des majordomes, mais ne remarqua là encore aucune chose suspecte. Elle descendit donc au premier étage, celui où se trouvait les chambres des servantes, leur douche commune et les cuisines royales. Les chambres des servantes semblaient toutes normales. Cependant, l'une d'elles était vide. Piquée par la curiosité, Sakura remarqua alors qu'un mince filet de lumière sortait des cuisines. Elle ouvrit donc la porte et, à sa non surprise, vit Mikoto donner à manger à la plus jeune servantes. La reine se retourna, surprise :

- Quelle peur vous m'avez faite Yukiteru ! J'ai presque crue que c'était mon mari ! Voyez vous, Monoko est venue me voir en disant qu'elle se sentait mal et j'ai dut l'emmener vomir dehors. Après, je lui ai donné de quoi se remplir le ventre...
- Je vois, majesté.

Malgré le fait qu'elle était déçue de se retrouver devant une scène si banale - en effet, Monoko était une servante fragile qui vomissait souvent le soir et dont la reine s'occupait discrètement - Sakura répondit avec politesse. Cependant elle demanda juste après :

- N'auriez vous pas entendu comme un grognement sourd ?
- Non, pas du tout, dit la reine. Cela doit être votre imagination qui vous joue des tours...

Pourtant, Sakura entendait bel et bien le bruit. Mais elle n'insista pas, de peur que la reine, s'inquiétant de quoi que ce soit, le accompagne dans sa chambre et attende qu'elle se rendorme. Le majordome salua donc Mikoto et s'apprêta à repartir quand la petite voix fluette de Monoko l'interpella :

- Messire Yukiteru, puis-je vous demander de...
- De ne pas en parler au roi ? J'y veillerai.

A ces mots, Sakura quitta la salle et se rendit au rez-de-chaussée, là où se trouvait la salle réception, le garde manger ainsi la salle du trône. Le bruit s'amplifia encore plus, son origine ne devait être donc plus très loin.
Sakura commença par la salle du trône quand quelqu'un la fit sursauter par derrière :

- Yukiteru ? Que faites vous ici ?
- Sasuke ?

L'aîné de Gaara la fixa un moment d'un air interrogateur :

- Je, répondit Sakura, recherche la provenance d'un bruit suspect, une sorte de grognement...
- Pourtant je n'entends rien, moi. Vous êtes sûr que...
- Ce n'est pas grave, lui coupa la rose, à moi de vous retourner la question à présent. Pourquoi n'êtes vous pas couché ?

Sasuke rougit soudainement, ses yeux se détournant de ceux de son interlocuteur, puis bégaya :

- Je voulais juste vérifier que toute la salle était propre pour l'arrivée de l'alchimiste et de ses apprentis. Je ne voulais pas qu'il soit déçu...
- Ou plutôt que tu ne voulait pas que Temari soit déçue, n'est ce pas ? demanda Sakura avec un rire moqueur.
- Arrête de te foutre de moi, toi aussi tu tombera bien amoureux d'une fille un jour.
- Ça ne risque pas...
- On verra bien. En attendant vas te coucher, demain sera une journée longue.

Après cette conversation, Sakura finit tout de même de fouiller le rez-de-chaussée. Elle ne sortit tout de même pas, ne voulant pas attaquer la fraîcheur de la nuit dans des habits inappropriés. Finalement, elle retourna se coucher, se disant que ce bruit ne pouvait être que le fruit de son imagination. Elle s'installa confortablement sur sa chaise en bois et se laissa emporter par les longs bras de Morphée.

[...]

- Yukiteru-san !
- Hum... Laisse moi dormir...
- Réveille toi Yukiteru-san !

Sakura fronça les sourcils et se releva peu à peu maladroitement sur sa chaise. Gaara sourit en voyant son air grognon :

- Les alchimistes ! Ils sont là !
- Ah...

Sakura aimait énormément Gaara, sûrement dut au fait qu'elle s'était occupée de lui très jeune et qu'elle continuait à la faire. Elle le considérait comme un petit frère, en quelque sorte, ou plutôt comme son fils... Cependant, il arrivait au rouquin de se comporter comme un gamin malgré ses quatorze ans, pourtant considéré comme un adulte à son âge. Mais elle ne le lui reprochait que très peu, sachant qu'il le faisait en grande partie exprès.

- Yukiteru...
- Oui ?

Cette petite voix douce, Sakura la connaissait par cœur, Gaara l'utilisait quand il avait besoin d'elle.

- Lave moi...
- D'accord.

Elle aurait bien aimé un petit "s'il te plait", mais elle savait pertinemment que Gaara était un prince, et elle, qu'un simple majordome... où plutôt une jeune fille se faisant passer pour un majordome. Mais cela, elle ne voulait pas y penser. Elle voulait simplement laisser son passé de côté et se concentrer sur le présent, comme elle l'avait toujours fait.

C'est ainsi que Sakura dut faire plusieurs allers-retours pour aller chercher de l'eau dans les réserves dehors, la chauffer dans la cuisine, pluies la mettre dans la baignoire. Après qu'elle en fut remplie, Gaara se déshabilla et s'y installa tranquillement. Chaque chambre royale contenait une salle de bain personnelle dont elle était séparée par une porte en bois. Les majordomes en avait aussi un petit, et les servantes avait un grand bain commun qu'elles se partageaient. Les majordomes, bien qu'étant que de simples serviteurs aussi, avaient plus de privilèges que les servantes, en partie car ils fréquentaient énormément des princes et devaient avoir, en autre, la même éducation et la même hygiène qu'eux.

Sakura n'enleva que son haut, dévoila de beaux abdominaux renforcés par ses muscles. Elle n'avait quasiment pas de seins à cause du nombre incalculables d'exercices physiques et de combat qu'elle avait eu durant sa jeunesse. Ainsi, son corps était aussi musclé que celui des garçons avec lesquels elle vivait. Cela l'arrangeait énormément pour aller se baigner et se mettre torse nu devant d'autres sans lisser deviner son véritable sexe.

Ses mains passèrent délicatement sur le dos du rouquin. Sakura ne fléchit pas au contact, habituée maintenant à ce qu'elle faisait. Elle se rappela de ses premières fois, où elle tremblait et rougissait encore à l'idée de toucher le corps du sexe opposé. Puis cela lui parut peu à peu normal. La rose sourit cependant tout en se demandant comment réagirait Gaara si il savait que les doigts qui le caressaient depuis des années appartenait à une personne féminine.

La douche passa vite. Le cadet de la famille royale ne s'était pas trop excité, bien qu'il bougea comme une puce. Sakura soupira, ayant connu pire de sa part. Elle remit son haut puis rhabilla son protégé. Ensuite, ils se quittèrent. Gaara devait aider ses parents à organiser des dernières chose pour le bal ayant lieu le soir même en l'honneur des alchimistes, et Sakura était chargée de s'occuper des chevaux. Elle se dirigea tranquillement vers l'écurie royale et y entra. Elle s'approcha tranquillement d'un étalon noir. C'était Gaara qui le lui avait offert, ce cheval lui appartenant auparavant, et il lui donna aussi l'une de ses box personnelles car elle ne pouvait s'en payer une. L'idée n'avait pas plu énormément à son père, mais celui-ci ne protesta pas, voulant faire plaisir à son plus jeune fils.

Soudainement, le sorte de grognement qu'elle avait ouïe la veille se fit à nouveau entendre. Mais cette fois très doucement. Il venait d'une des box non utilisées. La rose laissa son cheval attaché, s'approcha furtivement de la provenance du bruit et ouvrit le portail de la box. Elle laissa échapper un petit cri de surprise quand elle vit une jeune fille rousse, un peu près de son âge, endormie sur un petit lit de paille et tenant une drôle de créature.



Merde démasquée ! Je l'avoues, j'étais à la limite de mettre Hatsune Miku pour la mère de Temari mais bref...
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Pour tout ceux qui adorent un grand tirage au sort sera fait et vous gagnerez... heu... rien ! N'est ce pas fantastique ?




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