Fiction: Les voyageurs

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Complètement menotté au niveau des pieds et des poings, Naruto dût se résigner à suivre les gardes. Ces derniers avaient évidemment confisqué ses kunaïs ainsi que son épée de héros. Naruto se sentait totalement impuissant, les seules personnes qui auraient pu l’aider étaient Hoï Hoï ou Hora. Toutefois, Naruto savait pertinemment que le lézard qui n’était qu’un simple livreur, n’aurait jamais eu assez d’influence pour l’aider malgré toute sa bonne volonté. De plus il ne savait pas comment le prévenir de sa situation. Quant à Hora, il n’essayait même pas d’y penser. Naruto ne comprenait pas du tout sa réaction.

- Elle avait l’air d’être une fille bien… Je ne comprends pas pourquoi elle a mentit… rumina le blondinet.

Les gardes qui escortaient leurs nouveaux prisonniers s’arrêtèrent devant un bâtiment assez grand, couvert de végétation (comme toutes les habitations du village de Gasala) qui était gardé par un magnifique tigre blanc bipède, équipé d’une armure dorée et d’une immense épée mesurant la taille de son propriétaire qui était à peu près de deux mètres. Naruto remarqua que contrairement aux gardes ce chevalier tigre possédait un bracelet en métal de couleur rouge vif ornée d’un magnifique dragon doré.

- Tiens Keldorn ! Voici le voleur ! dit l’un des gardes en poussant Naruto vers le tigre blanc.

- Étonnant ! Ce n’est qu’un enfant ! remarqua Keldorn en examinant le prisonnier.
- Qu’importe, je vais l’emmener voir le capitaine. Il saura quoi faire.

Les gardes acquiescèrent et se retirèrent, laissant Naruto devant Keldorn. Sans rien dire, le tigre fit entrer Naruto dans le bâtiment et l’accompagna dans un petit bureau où une jeune femme aux yeux verts et aux longs cheveux blonds se tenait assise en train d’écrire un rapport. Contrairement à Keldorn, cette jeune femme ne portait pas d’armure, juste de simples vêtements ainsi que le même bracelet que le tigre blanc.

- Ca faisait un moment que j’ai pas vu d’humain ! Vous pourriez dire à votre fauve de me lâcher ! Cria Naruto.

Sans faire attention à ce qu’on lui venait de dire, la jeune femme, se mit à regarder le prisonnier puis le tigre blanc.

- Voici le coupable, Capitaine Jaheira ! Déclara le grand tigre.

- Capitaine ? Vous êtes le capitaine ?!

- Est ce le voleur du cirque ? demanda la jeune femme.

- Non ! Je suis innocent ! protesta le ninja.

- Tu as essayé de kidnapper un bébé dragon, n’est ce pas ? Repris Jaheira pendant que Keldorn lui remis les kunaïs et l’épée du prisonnier.

- Je vous dis que ce n’était pas moi ! Vous êtes bouchée !

- Eh bien, nous allons vite le découvrir.

- Je suis innocent ! Je suis nouveau dans ce monde…

- Dans ce monde ? l’interrompit Keldorn
- Alors tu es un…

- Un voyageur ! Vous voyez ? Ca ! déclara Naruto en désignant ses kunaïs et son épée.
- Ce sont mes kunaïs, ils viennent de mon village. Et voici mon épée de héros ! Alors je…

- Ferme là ! Répondit Jaheira qui continuait d’examiner l’épée du héros avec grand intérêt.
- Le vol est un crime ! Voyageur ou envoyé impérial, tout crime sera puni.

Jaheira fit alors tournoyer rapidement et avec grande habilité l’épée du héros dans sa main devant Naruto puis elle la lança derrière elle. L’épée s’accrocha sur une sorte de mur où étaient exposées d’autres épées appartenant soit aux chevaliers du Cœur Radieux soit à leurs prisonniers. Elle devait manier l’épée d’une main de maître.

- Nous, les Chevaliers de l’Ordre du Cœur Radieux, combattons le crime. Reprit Jaheira d’une voie solennel. Quand les paroles furent prononcées, Keldorn assomma Naruto. Ce dernier n’ayant pas vu le coup venir, tomba totalement inconscient.

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Alors que la nuit était tombée depuis un moment, toute la troupe du cirque faisait la fête pour l’arrestation du soi disant voleur ainsi que de la récupération du bébé dragon. Celui ci se posa sur l’épaule du cochon moustachu qui lui donna une sorte de petite baie rouge à grignoter. Heureux comme tout le dragon se mit à cracher des petites flammes.

- Dieu merci, tu es sauf. Et dire que ce petit garnement prévoyait de se sauver avec toi pendant que tout le monde était dehors.

- Le lâche ! hurlèrent les petites souris jongleuses.

- Si c’était moi qui l’avais trouvé, je l’aurai déchiqueté ! fit remarquer le babouin épéiste.

- Comme si tu pouvais, dit le cochon moustachu en rigolant.

- En tout cas, tout se finit bien et Pedro est sain et sauf !

Soudain un terriblement rugissement se fit entendre dans une cage. L’une des souris s’approcha puis repartit voir le cochon moustachu.

- Qu’est ce qu’elle a Hora ? Elle n’a pas l’air dans son assiette.

- Comme tous les Yokos pendant la nuit. Lança le cochon d’une voie monotone.

- C’est vrai, mais là, elle a l’air vraiment furieuse.

- J’espère simplement qu’elle ira mieux demain.

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Enfermé dans un cachot, Naruto avait froid. Il avait eut beau hurlé depuis qu’il s’était réveillé dans la cellule :

« Laissez moi sortir ! », « Je suis innocent », « Je ne suis pas un voleur », « Je ne suis pas comme ça »…

Malheureusement toutes les suppliques de Naruto n’y faisait rien, et les membres du Cœurs Radieux qui le gardaient, faisaient la sourde oreille. Comment la situation avait elle pu s’envenimer à ce point.

- A peine arrivé dans un nouveau monde que j’y suis déjà emprisonné. Lança ironiquement le blondinet.
- Il faut que je sorte de là.

Naruto avait beau essayer de grimper dans tout les sens, de tirer ou bien de pousser les barreaux de sa cellule, mais en vain. Cela n’avait que pour effet d’accentuer sa fatigue et son découragement.

- C’est inutile. Comme c’est parti, je vais sûrement moisir ici pendant un bon bout de temps.

- Naruto… dit alors une douce voie féminine.

Naruto avait déjà entendu cette voie. Il n’y avait aucun doute possible, il s’agissait de la douce voix qui lui avait parlé alors qu’il croyait mourir en arrivant dans ce monde (nda : voir chapitre deux).

- Tu es… celle de l’autre fois…
- Où es tu ? Répond moi !

La douce voie se mit à rire.

- Tu ne peux pas me voir, je le crains.
- Mais, je vais te montrer quelque chose.

Au moment où la voix termina sa phrase, une sorte de porte apparut et s’ouvrit devant Naruto. A l’intérieur, une lumière éblouissante empêchait à notre ninja de distinguer quoique se soit. Ne pouvant rien faire d’autre, il passa par la porte.

Quand il l’eût passé, Naruto se retrouva dans une chambre d’hôpital. Pas n’importe laquelle. Car sur le lit, il y avait une personne qui comptait énormément pour Naruto.

- Iruka senseï ?!

Iruka avait perdu du poids, et Naruto sentait bien que son senseï était terriblement fatigué. Cependant celui ci arrivait à prononcer quelques paroles.

- Pardonne… Moi… Naruto.

Quand il prononça ses paroles, Naruto essaya de lui donner la main, pour lui montrer qu’il était présent. Mais tel un fantôme la main de Naruto passa à travers celle de son senseï. C’est alors que la chambre d’Iruka et Iruka lui même disparurent laissant Naruto seul, de nouveau dans sa cellule.

- Iruka, dit tristement le ninja.

- Le pauvre, hein ?

- Qui es tu ? Comment peux-tu faire ça ? Hurla Naruto en colère.

- Va jusqu’à la chapelle abandonnée.

- Répond à ma question.

- Je veux juste t’aider.

- Pourquoi ?

- Parce que je t’aime bien.
- Maintenant n’oublie pas… Va à la chapelle abandonnée.

- Attends ! Comment je sors de là ?

- Je suis sûr que tu trouveras. Sache que l’on se reverra encore tant que tu poursuivras ton voyage… fit la douce voix qui se tue juste après avoir dit cette phrase.

Certes elle ne lui avait pas appris grand chose qui puisse l’aider tout de suite, néanmoins cette voix avait permis à Naruto de retrouver son moral et sa volonté. Il fallait sortir de là, coûte que coûte. Et pour cela Naruto avait un plan.

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Le jour venait de se lever. Un membre du l’Ordre du Cœur Radieux, alla ouvrir la cellule où était retenu Naruto. Voyant que ce dernier dormait à poing fermé, le garde rentra en laissant la porte ouverte. Il ne remarqua pas la présence d’un second Naruto qui était accroché au plafond de sa cellule.

- Hey toi ! Réveille-toi ! cria le garde.

Devant le manque de réaction, celui ci voulut secouer l’endormi, mais au moment où il le toucha, Naruto disparut.

- Je t’ai eu ! Fit Naruto qui ferma la cellule laissant le garde dans l’incompréhension la plus complète.
- Utile la technique du multiclonage pour les évasion. Dit Naruto en rigolant.

- Reviens ici !

- Pas question ! cria Naruto qui se mit à courir sans perdre un seul instant.

Dévalant les couloirs à grande vitesse, Naruto bouscula plusieurs gardes qui tombèrent à la renverse sans comprendre tout de suite ce qu’il se passait. Notre ninja arriva alors vers le bureau du Capitaine. Il sauta vers le mur où était accrochée son épée de héros et repris les kunaïs qui étaient restés sur la table.
Malheureusement, le temps de récupérer ses affaires fut suffisant pour que quatre chevaliers arrivent dans le bureau de leur capitaine pour intercepter ce jeune garnement. Surpris du temps de réaction des gardes, Naruto tomba sur les fesses en tenant fermement son épée. Celle ci sentant son maître en danger, activa son pouvoir et se mit à tournoyer à une vitesse démesurée. Le problème est que Naruto tenant toujours son épée se mit lui aussi à tournoyer telle une toupie. L’avantage, c’est qu’il balaya les membres de l’Ordre du Cœur Radieux sans le vouloir. L’inconvénient est qu’il ne contrôlait pas la direction et qu’il commençait à avoir un sacré tournis.

Néanmoins « la toupie Naruto » continua de tournoyer jusqu’à ce qu’il soit sorti du bâtiment (en cassant quasiment tout sur son passage, je vous raconte pas dans quel état était le bureau du capitaine). Désormais à l’extérieur, l’épée cessa son pouvoir, laissant un Naruto se relever difficilement en titubant.

Le ninja titubait tellement qu’il s’approcha d’un lac. Le blondinet, souffrant toujours d’un grand tournis, allait tomber dans l’eau. Mais il fut attrapé par un fouet qui le tira provoquant une chute sur le sol et non dans l’eau.

- Tu es trop prévisible, voyageur. Dit Jaheira qui tenait Naruto par le fouet.
- Ne t’inquiète pas. Tu as été innocenté.

- Hein ? Fit Naruto qui essayait de comprendre tout en se remettant de son tournis.

- La nuit dernière, le bébé dragon a été kidnappé.
- Tu n’aurais pas pu le faire puisque tu étais en prison. Déclara le capitaine de l’Ordre en enlevant le fouet qui tenait Naruto.
- Tu peux te lever ?

- Euh… Oui, je crois. Répondit le blondinet qui essaya de se lever.

- Mais ne te réjouis pas trop vite. Tu pourrais être de mèche. Je t’interdis donc de quitter la ville.

- C’est impossible…Je… Je dois trouver les quatre autres pierres magiques… Pour guérir Iruka… Protesta Naruto qui continuait à tituber encore une fois vers le lac.

Alors que ce dernier allait tomber dans l’eau, Jaheira le rattrapa par les vêtements. C’est à ce moment qu’une multitude de poissons vert ayant des dents dangereusement pointues sautèrent hors de l’eau pour essayer de mordre Naruto.

- Wahhh ! Mais c’est un cauchemar !

Tout en tenant Naruto, Jaheira continua à parler :

- Nous avons un suspect.
- Si tu nous aides, à l’arrêter alors tu seras libre de quitter la ville. Sinon…

- Sinon quoi ? Osa Naruto.

- Sinon ma main pourrait te lâcher, et j’aurai moins de paperasse à faire.

- Ok ! Je vous aide !

- Tu me le promets ?

- Oui ! Dites moi où se trouvent les suspects, mais par pitié remettez moi sur la terre ferme. Supplia le pauvre garçon qui ne voulait pas finir en casse-croûte pour poissons.




Et voilà un autre chapitre! Vous aimez? Tant mieux! Ne vous en faites pas fan de Hoï Hoï! Vous verrez votre lézard dans le prochain chapitre. Et Jaheira? Un brin sadique. Des femmes comme je les aimes! lol! Bon, en ce qui concerne la voie j'étais un peu en manque d'inspiration, et je pense en faire un personnage à part entière: Bon ou méchant... J'hésiste encore. A vous de voir. De nombreux mystères sont encore à élucider pour Hora. En tout cas j'attends vos commentaires ainsi que vos idées.

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