Fiction: Le rayon vert

Ma fiction ? Elle raconte juste ce qui peut arriver quand un jeune pianiste solitaire et pas très sociable est obligé par ses parents d'aller vivre dans un petit trou perdu du Japon, et quand en plus de ça il se retrouve à tomber amoureux d'un jeune peintre d'une noble famille...
Classé: -16D | Drame / Romance | Mots: 7032 | Comments: 5 | Favs: 1
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Temalol1 (Féminin), le 15/12/2015
Déconseillée au moins de 16 pour quelques passages... Heuuuuuuu... pour quelques passages... pour quelques passages déconseillés au moins de 16 ! Na !
PS : Ça fait longtemps que je n'ai pas ecrit, donc mes autres fics seront surement réécrites vu que j'ai un peu changé de style d'écriture...




Chapitre 1: Prologue ou "un peintre vachement beau dans un petit trou perdu"



Ils osaient ! Ils osaient l'envoyer dans ce petit coin perdu du Japon alors qu'il avait été accepté à l'une des plus prestigieuses écoles de musique. Et qu'est ce qu'ils ont fait au lieu de l'y conduire ? Ils ont décidé que ce petit trou à rats serait mieux pour qu'il -il nota bien l'expression comme ils l'avaient dit- " s'ouvre un peu au monde ", ils le trouvaient " pas assez sociable ", " trop refermé sur lui même ". Sociable ? Mais comment pouvait-ils être sociable avec des incultes ? Des gens qui ne comprenaient rien à son art ? Des gens qui se contentait de faire un " Wouaw ! " faussement impressionné à la fin de chacune de ses prestations ? Le bon côté des choses était qu'il allait chez sa grand-mère, et qu'elle le comprenait parfaitement et l'acceptait tel qu'il était. Au moins, elle savait bien interpréter son art, et c'était bien la seule...

Une courte musique fit comprendre que le train s'était arrêté. Il descendit, entre tant d'autres passagers hystériques puis chercha sa grand mère du regard. C'est alors qu'une petite femme s'agrippa à son bras.

- Bonjour mon chéri !

Elle n'avait pas du tout changé. Bien qu'elle semblait être encore devenue plus petite, ou soit que c'était lui qui avait grandi sans s'en rendre compte. Mais cela importait peu. Car, à part ça, elle était restée la même : ces même petit cheveux gris bouclés attachés en une petite queue de cheval, ces même yeux noirs mais surtout cette même petite voix, aiguë mais pas trop, douce et gentille. Il la fixa un moment dans les yeux, lui sourit :

- Moi aussi tu m'as manquée, grand mère.

Il avaient marché silencieusement jusqu'à sa voiture. Le roux l'observa un peu avant de s'y assoir et déclara :

- Mamie, elle est encore plus moche que la dernière fois ta voiture. Pourquoi tu la garde ?
- Tu sais, il ne faut pas tout juger par la beauté. Je garde cette voiture parce qu'elle me rappelle des souvenirs.
- Comme ?
- Comme le retrait de mon premier point de permis.

Le roux haussa les sourcils (il n'en a pas) :

- A ta place je me serai tout de suite débarrassé d'une voiture qui m'aurait rappelé un si mauvais souvenirs.

La vieille dame rit un peu :

- Je sais, mais passons cela n'a pas beaucoup d'importance, nous en parlerons après. Plutôt...
- Grand-mère, le feu rouge !
- Hein, quel feu rouge ?

Le jeune garçon soupira :

- Rien. Bref, continuons.
- Alors mon chéri ? Comment ça va avec tes parents ?
- Mes vieux ? Il s'arrêta un moment puis frappa du poing dans sa main droite. Ce n'est qu'une bande de cons ! Il ne pensent qu'à leur petite personne.
- Gaara, tes parents t'aiment ! s'exclama la vieille dame.
- Mon œil.

Gaara s'entendait sur presque tout avec sa grand mère sauf sur certaines choses : la nourriture, son avenir et sur ses parents. La nourriture et son avenirs étaient des sujets pas très importants, pendant souvent lesquels il riait avec elle. Pourtant, quand c'était les parents.

- Mais Gaara, dit sa grand-mère, ils veulent juste ce qu'il y a de meilleur pour toi.
- Non j'crois pas ronchonna l'adolescent.
- Tu as vu le ciel ?

Le roux s'étonna du soudain changement de conversation.

- Je sens que le soleil ne va pas tarder à se coucher.
- Tu connais le rayon vert ?
- Quoi ?
- Tu sais, dans l'un de ses textes, Jules Vernes parle d'un rayon vert qui apparaîtrait juste avant que le soleil ne disparaisse derrière l'horizon. Mais il est très rare, on ne pourrait le voir que quand le ciel est parfaitement clair, dépourvu de nuages. Aussi, paraît-il, le vert de ce rayon serait si beau que personne ne pourrait le reproduire su un tableau et qu'aucun n'appareil photo ne pourrait le reproduire exactement comme il est. Depuis, chaque soir, je regarde les couchers de soleil espérant pouvoir la voir de mes propres yeux... Mais jamais je n'ai eu cette chance...

Il fixa le paysage, pensif et soucieux à la fois.

- Tu le verras un jour mon chéri.
- Merci de me rassurer, grand-mère.

Quelques minutes après, la voiture s'arrêta devant une jolie maison. Elle était à la fois moderne et très traditionnelle. Le rouquin sortit et prit ses deux valises.

- Alors ? Lui demanda sa grand-mère.
- Encore plus belle que dans mes souvenirs... Une véritable œuvre d'art.

Il rit un peu et s'apprêta à entrer dans le bâtiment quand il surprit un jeune garçon assit dans le jardin, un pinceau à la main et un petit chevalet devant lui. Il se retourna, curieux de savoir qui parlait derrière lui, et fixa le roux de ses yeux noirs.

- Voila Sasuke Uchiwa, fils de l'une des plus riches et nobles familles du village. Gaara ?
- Oui ? Je t'écoute grand mère !

Il détourna le regard de celui du jeune homme, rougissant.

- Bonjour... Gaara ? C'est ça ?

Il ne répondit pas, mais son corps tressailli, comme secoué pas un choc électrique, il devint encore plus rouge qu'avant. Il s'efforça d'avancer vers la porte d'entrée tout en disant :

- Oui, c'est moi. Je vais ranger mes valises. Grand-mère, tu viens ?

La vieille dame regarda Sasuke, puis la porte par laquelle son fils venait d'entrer, puis à nouveau Sasuke... Finalement, elle haussa les épaules, fit un bref signe de tête au brun, et partit à son tour dans la maison, laissant le jeune garçon à ses occupations. Quand elle entra dans le salon, elle entendit son petit-fils grimper à l'étage :

- Ne me dis pas que tu tiens déjà à jouer...
- Et comment ! Je n'attendais que ça !

Il lui offrit un merveilleux sourire. C'était si rare chez lui. Rien que pour montrer un signe de bonne humeur... Seule le fait de pouvoir jouer du piano semblait le combler parfaitement. Mais après tout, n'était ce pas ce pourquoi il était né ?

[...]

Sasuke fixa son œuvre : quasiment tout était parfait... Mais il manquait quelque chose ! Et si cette chose n'était pas là, tout ce qu'il aurait fait jusqu'à là ne lui aurait servi à rien, à part perdre du temps.

Une douce musique s'éleva dans l'air et se diffusa comme l'aurait fait un parfum. Bientôt, elle arriva aux oreilles de l'artiste...



Chapitre deux en cours....

Ok ! C'est bon ! Je sais que je n'ai rien à dire !




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