Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Enterrement difficile!

Et oui, c'est bientôt l'enterrement de vieille tante, et tous les ninjas sont bien résolus à se venger! Mais entre temps Sakura se lance sur la piste d'un membre de sa famille disparu il y a de nombreuses années. Entre aventure, course-poursuite et plans tordus, le dernier volet de la série promet beaucoup de rebondissements!
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Tenten8 (Féminin), le 14/07/2008
Bon j'avoue que ça faisait longtemps que cette fic était restée en suspens XD Tellement longtemps que je ne me souvenais même plus de mes idées de base... Enfin bref j'ai essayé de faire quelque chose quand même XD Pas facile de pondre ce chap, j'ai du relire pas mal de passages dans mes fics pour resituer l'histoire. J'ai carrément abandonné toute logique d'âge, détestant les maths au plus au point les calculs étaient trop saoulant donc ne me criez pas dessus si y a des erreurs à l'avenir XD De toutes façons jtrouve que c'est pas si grave ._. *essaye de se racheter* Bref jvais essayer e continuer sur cette voie-là en espérant que ça va être plus structuré que mes autres fics XD
Bonne lecture :]




Chapitre 2: La poupée.



- Ah oui ? Et que voulais- tu dire par « je l’ai toujours » ?
- C’était une promesse que j’avais faite... à ma tante.
- Quelle promesse ? Demanda Sasuke, intrigué.
- La promesse de trouver son mari.
- Comment ça, il n’est pas mort en guerre ?
- Non, ça, c’est ce qu’elle raconte à tout le monde, mais elle a toujours été persuadée que son mari était vivant. Un soir, elle devait avoir une trentaine d’années, son mari avait disparu. Le matin, une lettre était arrivée, disant qu’il était parti en guerre. Il n’est jamais revenu depuis. Mais ma tante était persuadée que ce n’était qu’un tissu de mensonge, qu’il n’avait jamais été mobilisé, et qu’il est encore vivant.
- Comment pouvait-elle en être sûre ? Demanda Ayumi en fronçant les sourcils.
- J’étais si petite... Pour mes cinq ans, elle m’offrit un cadeau... Le seul cadeau qu’elle m’eût jamais offert. C’était une poupée de porcelaine, qui lui appartenait, avant. Je me souviendrais toujours de ce jour. Elle m’avait donné ce cadeau, mais sans volonté de faire plaisir, plutôt comme si c’était une nécessité...
- Qu’est ce que ça signifiait ?
- Que...
- Mr Uchiha, les visites sont terminées, je vais vous demander de partir, s’il vous plaît, intervint une infirmière.
- Je reviendrai demain, murmura Sasuke, repose-toi.
Il l’embrassa et partit, suivi des deux filles qui affichèrent un sourire rassurant à leur mère.


***



Sasuke s’allongea sur son lit en soupirant. Il resta comme cela pendant quelques minutes, quand il remarqua un objet posé sur le dessus de l’armoire qui lui faisait face. Il se leva, attrapa une chaise et monta dessus. Il saisit l’objet et descendit. Une poupée de porcelaine poussiéreuse lui souriait. Il la tapota pour la polir puis la dévisagea : la poupée était assez petite, de longs cheveux châtain et brillants regroupés en deux tresses, de beaux yeux bleus, et elle était couverte d’une petite robe en dentelle. Il la retourna et vit une légère fissure dépasser de sa robe. Il retira le vêtement et fut surpris de voir que le dos de la poupée avait été détruit puis recollé maladroitement. Intrigué, il saisit un kunaï et leva son bras.
- Qu’est ce que tu fais ? Intervint Ayumi en faisant sursauter Sasuke.
Sasuke baissa la tête et ne répondit pas.
- J’ai toujours vu cette poupée mais je n’y ai jamais prêté attention, continua Ayumi.
Ses yeux d’émeraude, devenus un peu effrayants, fixèrent son père.
- Je ne sais pas si c’est une bonne idée, il faudrait demander d’abord à Maman.
- Ce n’est qu’une poupée !
- Je ne sais pas, j’ai l’impression qu’elle représente beaucoup pour elle, même si on ne sait pas encore ce qu’elle signifie.
Sasuke baissa son bras et remit son arme dans son étui, où une dizaine de kunaïs semblables étaient regroupés, fixant toujours le sol.
Ayumi s’éclipsa en fermant silencieusement la porte.

Le dîner se passa en silence, chacun perdu dans des pensées moroses. Savoir Sakura une fois de plus à l’hôpital les déprimait ; elle devenait de plus en plus fragile et cela ne présageait rien de bon. S’ajoutait l’histoire mystérieuse de la poupée. Que signifiait ce simple jouet ? C'en était presque ridicule, et les trois Uchiha attablés avaient tous envisagé le fait que la folie gagnât Sakura. Refuser cette hypothèse entraînait la croyance à la plus infime possibilité qu’une poupée aiderait à trouver un vieil homme disparu. C’était absurde, et pourtant... Sasuke et Ayumi étaient harcelés par la même question qui revenait dans leur esprit : pourquoi la poupée était cassée ? Elle avait été forcément transpercée par quelqu’un, pour la simple raison que si elle avait brisée en tombant, d’autres parties du jouet auraient été endommagées. Non, la poupée avait été frappée avec une extrême précision et sans doute dans un but précis. Sasuke et Ayumi se jetaient de temps en temps des regards furtifs, et baissaient aussitôt les yeux lorsqu’ils se surprenaient. Hana n’avait pas raté ces échanges, mais ne dit rien, se contentant de se dire qu’il y avait quelque chose qu’elle ne savait pas et que ça devait être important pour que sa sœur et son père soient inquiets. Lorsqu’elle se leva pour débarrasser la table, Sasuke et Ayumi sursautèrent.


Sasuke, allongé sur son lit, ne parvenait pas à s’endormir. Son regard était dirigé vers le jouet posé sur l’armoire. Il pouvait apercevoir dans la pénombre les yeux bleus de la poupée qui brillaient et qui le hantaient.
C’est ridicule, faire tout un plat pour une poupée, je dois vraiment être cinglé, pensa-t-il en se tournant sur le côté, la vision du jouet disparaissant aussitôt. Il ferma les paupières et le sommeil vint doucement l’emporter.

Le lendemain

La famille Uchiha fut réveillée en sursaut par la sonnerie du téléphone. Ayumi grimaça en regardant son réveil : 5h. Elle entendit son père traîner des pieds dans le couloir en maugréant des injures incompréhensibles. Sachant Sasuke matinal, Ayumi conclut qu’il avait mal dormi. Elle-même n’avait pas eu plus de chance, son sommeil avait été peuplé de cauchemars tous plus désagréables les uns que les autres. Seule Hana n’avait pas eu de nuit agitée. Âgée seulement de cinq ans, aucune histoire mystérieuse dite « d’adulte » ne pouvait troubler ses rêves sacrés d’enfant, aussi mature soit-il. C’est pourquoi, aussitôt réveillée, elle se rendormit quelques instants après, reprenant le cours des aventures puériles que pouvait créer l’insouciance d’une petite fille.
Ayumi se leva et, entendant le bref « Allô » de son père, aussitôt suivi des aboiements graves et agaçants de Poussin, enfila un peignoir et s’approcha de Sasuke afin d’écouter la conversation et de deviner qui était l’imbécile qui avait osé les réveiller en période de vacances. Sasuke et elle restaient silencieux, la jeune fille devinant que l’interlocuteur livrait un véritable discours à son père. Et à en croire la mine horrifiée de Sasuke, elle devina rapidement que les nouvelles n’étaient pas bonnes et concernaient sans aucun doute sa mère.
« Je... Merci, docteur... » Furent les seuls mots que Sasuke parvint à articuler avant de raccrocher d’un geste lent.
- Papa ? Appela Ayumi. Qu’est-ce qu’il se passe ?
- C’est... c’est ta mère... Elle a disparu...
- Hein ?
Le monde semblait s’être immobilisé. Ils entendaient vaguement les aboiements du chien déchirer le silence, mais ils ne leur parvenaient plus de la même façon, comme si Sasuke et Ayumi se retrouvaient subitement sous l’eau et écoutaient distraitement les cris sourds de rage du pit-bull. Ils furent soudainement pris de tournis. L’étrange histoire les hantait... Sakura avait disparu... Qu’est-ce qu’il se passait ? Pourquoi une simple anecdote restée en suspens les bouleversait tellement ? Pourquoi ne prenaient-ils pas la disparition de Sakura avec calme, comme ils le faisaient souvent ? Pourquoi ne se penchaient-ils pas sur la question posément, en empêchant la panique de les gagner ? Ils ne se reconnaissaient plus, cette histoire étrange, qui ne les concernait pas tant que ça – personne en dehors de Sakura n’avait connu cet homme dont la disparition avait endurci la vieille tante – les hantait de façon malsaine, et ils ne savaient pas pourquoi. La poupée de porcelaine avait déclenché un véritable trouble chez ces deux personnes habituellement calmes et réfléchies.
- Mais merde, qu’est-ce qu’il m’arrive ? Cria Sasuke, stoppant aussitôt le malaise qui s’était installé.
Ayumi se laissa tomber par terre, choquée.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?... Murmura-t-elle.
- Toi aussi ? Demanda timidement Sasuke. Toi aussi, tu te sens bizarre ces temps-ci ?
Ayumi ne répondit pas. Son père poussa un long soupir.
- Il n’y a qu’une solution pour que tout cela s’arrête.
Il se dirigea d’un pas lourd et rapide en direction du tiroir du bureau, situé dans le couloir. Il fouilla à l’intérieur et en sortit un kunaï.
- Papa...
Sasuke ferma violemment le tiroir et, résigné, ouvrit la porte de sa chambre à la volée.
- Papa, non...

Ayumi le suivait, apeurée.
Sasuke colla d’un geste brusque la chaise contre l’armoire, faisant trembler le meuble. Il mit son pied dessus tellement durement qu’Ayumi craint que la pauvre chaise ne casse sous la violence avec laquelle son père effectuait ses actions. Sasuke empoigna la poupée, descendit et regarda férocement la petite fille qui lui souriait, insouciante. Il la tourna, déchira presque la robe et planta avec hargne l’arme qu’il tenait. Le dos de porcelaine explosa sous le coup. L’attaque avait été si brusque que son ventre avait été transpercé et brisé avec le reste. La poupée était en morceaux : les dernières parties encore intactes tombèrent lourdement sur le sol, provoquant d’autres éclats. Ayumi et Sasuke contemplèrent le tas de débris qui s’étalait sur le sol.
Hana, réveillée par tout ce tapage, entra dans la pièce et regarda alternativement son père, sa sœur, et les éclats de porcelaine. Elle s’arrêta sur Sasuke et écarquilla les yeux.
- P... Papa, tu saignes !
Sasuke quitta du regard la poupée – ou ce qu’il en restait – pour le diriger sur ses mains. En effet, des fines lignes de sang recouvraient ses doigts et quelques gouttes rouges s’échappaient pour se poser sur le sol. Il ouvrit sa main gauche et contempla sa paume inondée de sang. Il passa délicatement son doigt dessus pour la nettoyer et se rendit compte qu’elle était ouverte. Le kunaï, après avoir transpercé le ventre du jouet, avait continué sa route dans la peau de Sasuke et offrait maintenant un grand trou d’où sortaient des rivières de liquide rouge. Partout autour, des entailles, produites par les éclats de porcelaine, complétaient l’horrible spectacle.
Hana fut prise d’un haut-le-cœur et courut dans les toilettes. Ayumi suivit du regard sa petite sœur et, toujours silencieuse, regarda de nouveau la blessure de son père.
- Ça va s’infecter, soigne ça tout de suite, dit-elle simplement tout en partant.

Sasuke restait immobile, impassible devant sa main tendue. Il se résigna à bouger et prit un mouchoir. Il avait beau compresser la blessure, celle-ci semblait pomper du sang en plus grande quantité chaque seconde. Rapidement, le mouchoir prit une teinte rouge et devint tellement humide qu’il se réalisa inefficace dans l’arrestation de l’hémorragie. Sasuke le jeta dans la corbeille et sortit de la pièce. Il passa devant ses deux filles, la plus petite penchée dans la cuvette des toilettes, la grande prête à intervenir. Il continua sa route vers le placard à pharmacie. Il choisit quelques produits et retraversa le couloir. Hana avait vomi et Ayumi la tenait fermement pour ne pas qu’elle s’évanouisse. Il entra dans la cuisine et plaça sa main sous le robinet, qui déversait un puissant jet d’eau fraîche qui se teintait de rouge lorsqu’il percutait la main blessée. La plaie ainsi nettoyée, Sasuke la désinfecta et plaça rapidement un pansement avant que le sang ne revienne. Il rajouta par-dessus une bande blanche, qu’il enroula autour de sa main avec précision. Il n’avait jamais été très fort pour soigner des blessures et espéra que ça suffirait. Il sortit et traversa une troisième fois le couloir. Ayumi tenait maintenant Hana dans ses bras et s’apprêtait à la coucher.
Sasuke remit en place les produits dans le placard et, pour la quatrième fois, il marcha le long du couloir, vit Hana dans sa chambre, allongée sur le lit et sa sœur lui donnant un médicament, et continua jusqu’à ce qu’il arrive à sa chambre.
Au milieu des débris et du sang, une petite feuille de papier jaunie dépassait.


***



Ino regarda sa pendule : 5h30. Elle enfouit sa tête sous sa couverture, espérant que cette foutue sonnerie ne soit qu’un rêve et qu’elle pouvait continuer à dormir tranquillement. Mais quoi qu’elle fasse, la sonnerie se répétait d’un bruit aigüe et extrêmement agaçant à cette heure-ci. Elle gémit ; pourquoi le monde était si cruel ? Elle se leva, dans un effort presque surhumain, et se dirigea paresseusement vers la porte d’entrée. Elle ouvrit et resta immobile, semblant continuer de dormir, jusqu’à ce qu’elle réalisât qu’elle connaissait cette tête.
- Ah, Sakura...
- Il t’en faut, du temps.
- Désolée, j’ai juste cru le fou qui a dit qu’un être humain avait besoin de dormir de temps en temps... Ça m’apprendra à être naïve.
- C’est pas drôle, je suis mal...
- Et moi je suis tellement crevée que je n’ai pas le courage de t’engueuler, comme quoi, chacun ses problèmes.
Elle ferma la porte.
- Bon, qu’est ce qui t’amène ? Si tu me dis que tu t’ennuyais et que tu voulais juste me rendre visite, je te fous dehors... Parce que je ne sais pas si tu es au courant mais une personne normalement constituée est du genre à rendre visite l’après-midi, tu sais, quand les gens sont réveillés et tout ? Je t’assure, niveau conversation, c’est plus pratique.
- Ino, je me suis enfuie de l’hôpital.
- Et alors ? Ce n’est pas la première fois.
- Ino, je ne plaisante pas...
- Moi non plus, je t’assure, c’est très énervant de devoir recevoir des dégénérés qui ne peuvent pas rester quelques heures de plus à l’hosto à 5h30 et qui osent se plaindre après.
- Ino...
- Je vais me faire du café, bizarrement, je n’ai pas trop eu le temps de me réveiller... Installe-toi.
Sakura s’assit sur le canapé, tandis qu’Ino marmonnait tout en faisant bouillir de l’eau.
- La machine à café est en panne, ce sera donc artisanal, et si tu oses critiquer, je t’ébouillante avec, dit-elle en revenant, une tasse fumante dans chaque main.
- Merci.
Ino s’affala sur le fauteuil qui faisait face et soupira.
- Bon, alors ?
- Tu es déjà allée en France, n’est-ce pas ?
- Exact, et alors ? Si tu veux juste que je te montre les photos, c’est pareil, je te fous dehors.
- Non, ce n’est pas ça, c’est juste que je dois aller en France.
- Pourquoi ?
- Euh... C’est assez personnel...
- Ok, tu t’es échappée de l’hôpital, tu viens me voir, paniquée, tu me dis que tu veux aller en France sans me donner des détails. Excuse-moi, mais non seulement je ne vois vraiment pas ce que je fous là-dedans, mais en plus je vais réellement t’ébouillanter à coups de café si tu ne me donnes pas plus de renseignements, parce que bien qu’ayant une capacité intellectuelle humaine, je ne suis pas dotée de télépathie. En d’autres termes, je ne pige rien...
- Tu es d’une humeur exécrable, le matin...
- Tu ne t‘imaginais quand même pas que j’allais ramener toute une fanfare pour te saluer...
- Bref. Je dois aller en France, et je veux que tu me dises comment c’est là-bas, et que tu ne dises à personne que j’y vais.
- J’hésite vraiment à te lancer du café. J’en suis capable, surtout que ce ne sera pas une grande perte, ce truc est immonde...
Ino posa sa tasse sur la table et soupira de nouveau.
- Bon, la France. La France est un pays, très loin du Japon, sa capitale est Paris et les français sont réputés pour la bouffe. Autre chose ?
- Ino...
- Ok, ok, mais je ne sais pas quoi te dire, moi ! Tu veux aller où, en France ?
Les yeux de Sakura s’illuminèrent.
- Paris !
- Paris ? Ma pauvre fille, Paris te décevra sans doute.
- Pourquoi ? Le Louvre, la Tour Eiffel, les Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe...
- ... Et les Parisiens.
- Hein ?
- Bien sûr que Paris est une ville splendide et tout ce que tu veux... Mais les Français sont des cinglés ! Dans les magasins, demander un renseignement poliment revient à les insulter, tu crois les offenser quand tu leur dis bonjour... Bref, ça gâche tout.
- Je pense que ce ne sera pas un problème, je ne parle pas français...
- Vaut mieux ça, je parle très bien français et pourtant, là-bas, j’ai cru que j’avais perdu mes bases tellement les Parisiens étaient désagréables, je pensais que je les insultais sans faire exprès... Vaut mieux rester dans l’ignorance.
- Donc la France ne t’a pas plu ?
Ino sourit.
- Si, bien sûr que si, je te mets juste en garde, la France, c’est génial, mais tu te sentiras perdue.
Sakura baissa les yeux.
- Pourquoi tu ne veux pas que les autres le sachent ? Demanda doucement Ino.
- Je... je ne sais pas, je veux partir seule et si Sasuke l’apprend, il va mal réagir.
- Tu t’enfuis de l’hôpital et tu t’en vas seule en France sans laisser de nouvelles ? Je suis sûre qu’il va être ravi !
- Ino...
- Très bien, compte sur moi, mais réfléchis bien. Je ne sais pas pourquoi tu vas là-bas, mais fais attention, tu es fragile et faire un voyage toute seule n’est vraiment pas raisonnable, et je ne suis pas rassurée.
- Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais.
- T’as de la chance, j’ai beau essayer de comprendre, rien à faire...
Sakura échappa un petit rire.
- Désolée, mais je ne peux rien dire.
- J’avais compris... Question : et l’enterrement de ta tante ?
- Je serai de retour avant.
- Ce sera un court voyage, alors... Bah, tant mieux.
Sakura acquiesça. Elle but un peu de café et recracha discrètement dans la tasse, dégoûtée. Elle se leva.
- Je vais y aller, merci pour tout.
- Tu peux ne pas me remercier pour le café, c’était vraiment ignoble.
- Mais non...
- Nan, nan, mais cherche pas à être gentille, tu peux le dire, c’était immonde !
Sakura éclata de rire.
- Oui, c’est vrai, c’était imbuvable !
Sakura se dirigea vers la porte.
- Avant que tu fasses une connerie, même en France ils ne se lèvent pas à 5h30, je t’assure, malgré les origines, l’espèce humaine est pareille partout, elle doit accessoirement dormir !
Sakura lui sourit et sortit.


***



Sasuke retira délicatement la feuille d’entre les débris. Il la déplia. Sur le papier était dessinée une carte, légèrement effacée par le temps et tachée par des gouttes de sang. Sur la carte, une petite croix dessinée au stylo montrait une ville : Paris.



Bon bah voila vous pouvez me jeter des pierres maintenant XD



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