Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: The flow of Time

Suite à l'histoire de Naruto. Alors qu'un danger démesuré et inconnu s'apprête à éradiquer toute forme de vie de la surface de la planète, les enfants de Naruto et d'Hinata déclenchent accidentellement l'ouverture d'une faille dans l'espace-temps. Ils se retrouvent projetés vingt-cinq ans en arrière, à l'époque où leurs parents étaient enfants, avec une vie à sauver pour empêcher la destruction de l'humanité. C'est sans compter sur l'aide de leur oncle Neji, alors tout jeune et bien vivant...
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Mystère / Romance | Mots: 55756 | Comments: 27 | Favs: 14
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Shion Zaitess (Féminin), le 23/08/2015
Oui, j'avance à deux à l'heure.... T_T
Bon, dans ce chapitre on va commencer à entrer dans le vif du sujet. Et l'élément perturbateur surviendra au chapitre 3

Préparez vos neurones, bonne lecture :)




Chapitre 2: Grand-père Hiashi, un glaçon pas si froid que ça



Une explosion résonna non loin, et l'homme su que son piège avait marché. Il n'aimait pas faire cela... Mais c'était pour....
...Elle.
Ses poumons lui brûlaient... Mais il persista.

"Vite... Vite."

Tandis qu'il courait, et que l'obscurité gagnait progressivement la forêt, il regardait à travers les branches le ciel avec angoisse.

"Vite, avant qu'il ne soit trop tard."

* * *


-Bolt, réveille-toi ou j'utilise le Poing souple.
-C'est bon, ça va, j'suis réveillé, dit l'intéressé en se redressant précipitemment. Il n'avait pas envie de vivre un cauchemard pire que celui qui venait de faire.
-Mais t'as une de ces mines, mon pauvre!

Boruto se frotta les yeux pour mieux voir à qui il avait à faire.

Une jeune femme dans les vingt-cinq ans, ressemblant à sa mère, avec les yeux blancs typiques des Hyûga, mais aux longs cheveux bruns dont une mèche qui ne voulait jamais se mettre avec les autres cachant une partie de son visage.
Et son regard était plus vif.

-Ha! Tante Hanabi.
-Salut mon p'tit neveu, lança la jeune femme en passant ses bras autour de son cou et lui plaçant un gros bisou sonore sur la joue. Alors? On s'est couché tard?

Le blond reprit ses esprits, et se souvint d'un coup de ce qu'il avait entendu juste avant de dormir.

-Hanabi! Papa va bien? Et maman, elle est où?

La Hyûga regarda son neveu un instant. Il crut discerner une lueur anxieuse dans ses iris argentés. Mais le sourire réapparut vite sur son visage.

-Ne t'en fais pas, çe ne sont que des blessures superficielles. Hina et Naru sont partis au Pays du Fer dans la nuit.

Le garçon eut une boule dans l'estomac. Comme à chaque fois que ses deux parents partaient ensemble en mission.

-Il s'est passé quoi cette nuit?
-Hé bien...
-C'est bon je suis prête! Lança la voix guillerette d'Himawari, alors qu'elle entrait dans la chambre, couverte de vêtements d'hiver. Grand-frère! Il était temps que tu décoinçes! Il est déjà 8h30!
-Ben voyons...
-Allez bichon, va te préparer, on mangera le p'tit déj' au Domaine.
-Arrête de m'appeller comme ça! Ronchonna Boruto en rougissant. Il n'osait même pas imaginer ce qu'il se passerait si çe charmant surnom arrivait aux oreilles de Mitsuki, ou pire, de Sarada...
-Comme tu voudras, bichon.
-Grmbl...

Après avoir fermé la maison à clef et que tout le monde eut descendu l'escalier de la sortie, les trois arrivèrent dans la rue principale. Hanabi prit la main de Himawari et Boruto marchait à côté d'elles.
Il faisait très froid, et le vent emportait avec lui petit à petit les feuilles pourpres et brunnes qui s'accrochaient déséspérément à leurs arbres respectifs.
La rue était déjà animée à cette heure. Les marchands ventaient leurs produits, la plupard des passants cachaient leurs nez rouges dans leurs écharpes et discutaient, les petits enfants sautaient dans les tas de feuille, faisaient de la glissade sur le verglas et s'amusaient à éclater la glaçe des flaques gelées.
Konoha vivait étrangement les saisons: il faisait très chaud dès Mars et très froid dès fin Novembre.
Mais cette année, le froid, qui était arrivé fin Octobre, était particulièrement mordant. Les journées étaient étrangement sombres...Ce n'était pas naturel. Et aujourd'hui encore, un malaise demeurait.

Ignorant la conversation de sa tante et de sa soeur, Bolt regarda le ciel gris. Comme si il essayait de voir d'où venait cette étrange atmosphère. Il regardait les nuages avançer. Presque une semaine qu'ils n'avaient pas eu un bout de ciel bleu. Les nuages galopaient.... galopaient... L'un d'eux ressemblait....

...L'un d'eux ressemblait à un serpent.

Un brusque malaise s'empara du garçon. Il secoua la tête, et regarda à nouveau. Un nuage tout à fait normal.

-...Bolt?... ça va? T'es blanc comme un linge! Fusa la voix d'Hanabi qui le sortit de ses songes.
-Ah? Heu... Ouais ouais, je pensais à quelque chose.
-Ca a l'air de te troubler. Tu ne veux pas me dire?
-Ca ira. Rien de méchant.
-...Bon. Tu me dis, hein.
-Mm hm.

Son imagination lui jouait-il des tours? Saleté de rêve. Le blond se rendit comte qu'il transpirait. Transpirer... par çe froid...

Ils finirent par quitter la rue principale pour tourner à une autre. Après vingt minutes de marche, ils arrivèrent devant un mur blanc, long, haut d'environ six mètres, avec un portail tradditionnel et un écriteau qui indiquait:

- HYÛGA -

Ils étaient arrivés au domaine. Celui où vivait toute – presque toute leur famille maternelle. Car aparemment, il y avait un autre domaine des Hyûga dans un autre village caché, hors du Pays du Feu. Boruto souffla.
Une merveilleuse journée mouvementée qui s'annonçait, en compagnie d'un grand-père super amusant, ainsi que ses confrères touts aussi amusants...

C'était ironique, bien sûr.

Hiashi Hyûga, le père d'Hinata et de Hanabi, était le chef du clan.
C'était un homme qui faisait un peu plus jeune que son âge. Il n'avait même pas de cheveux blancs, cheveux qu'il avait longs, très longs, noirs, et lisses aussi. Bolt soupçonnait une coloration, d'ailleurs... Il était bronzé par contre, comparé aux autres membres de la famille. Il avait des rides, un visage endurci, et des yeux blancs qui ont vus de nombreuses choses. De grande stature et imposant, il faisait un peu penser à un chef indien. Il était calme et un peu froid, mais bien moins que d'autres membres. Il n'en laissait rien paraître, mais il aimait beaucoup ses petits enfants.

Et il attendait à la porte de son pavillon, alors que sa fille cadette et les deux neveux de celle-ci entraient, se déchaussaient et que la domestique les aidaient à se débarasser de leurs affaires.

-Alors, les enfants, vous n'êtes pas trop gelés? Votre petit déjeuner est prèt.
-Merci beaucoup Shizuka, répondirent-ils en coeur.

La jeune femme sourit. Que ces petits étaient adorables. Puis la petite brunne courut vers son grand-père – elle se moque de l'austérité et du calme, elle, elle aime tout le monde.

-Grand-père! Pépia-t-elle alors qu'elle se jettait sur celui-ci, qui lui rendit son câlin maladroitement.

Il avait toujours été prit au dépourvu par ce petit singe aux yeux bleus.

-Bonjour, Grand-père Hiashi, suivit Boruto plus calmement, enlevant ses mains de ses poches pour l'enlaçer brièvement.
-Bonjour les enfants.
-Pas trop gelés, tu parles! Lança Hanabi. Il fait un froid de canard!
-Si je puis me permettre, Hanabi-Sama, vous n'êtes pas très couverte, fit remarquer Shizuka, amusée.
-Mmah oui pas faux. Enfin bon, même si il est censé faire frisquet à cette époque de l'année, les doudounes et bottes de ski, c'est censé être dans deux mois!
-Bien, assez bavardé, allons manger avant que ça ne refroidisse.

Les quatres Hyûga et Uzumaki mangaient tranquillement. Ils écoutaient Himawari qui racontait avec entrain ses journées d'école et parlait toute excitée de la sortie scolaire à Kumo qu'ils allaient faire avec Shino-senseï dans une semaine. Au départ, Hiashi avait tenté d'enseigner le calme à table aux deux enfants. Mais il s'était résigné au fil des ans. Quand on a Naruto Uzumaki comme père...

-Ah oui! S'exclama la petite brunne. Sur le papier de l'école, ils demandent à ce que cinq adultes accompagnent la sortie au lieu de trois. Parce que les deux autres professeurs de l'académie ont une grippe carabinée. Mais je ne sais pas si papa ou maman sera libre...
-Ouh, ça c'est pas de chance dis donc... Je pourrais m'arranger si besoin, proposa Hanabi.
-Nous verons cela, dit Hiashi.

Un instant s'écoula en silence.

-Et toi, Boruto? Tu n'as rien à raconter?
-...
-Bolt?
-Hé, Baka! Lança Himawari en secouant la manche de son frère. On s'réveille!
-Que...? Hein? Je.... J'étais dans mes pensées. Désolé.
-Comment se passe ton aprentissage avec Konohamaru Sarutobi?
-Bah... Là on est en période de cours théoriques.... C'est chiant. Et puis j'vous raconte pas avec Sarada qui joue les intellos... Mitsuki se marre bêtement en la voyant me hurler dessus. Et Sensei qui dit rien. Un cauchemard.
-C'est vrai que les Uzumaki préfèrent la baston à la réflexion, taquina Hanabi.

Boruto eu un sourire narquoi.

-Tu dis ça pour masquer ta nervosité, Hanabi?
-De quoi tu parles?

Le garçon sourit de plus belle. Le visage de sa tante avait prit le ton rouge pivoine. Il n'était pas un secret qu'Hanabi avait un petit faible pour le jeune professeur... Tout comme sa soeur aînée, elle avait un mal fou à cacher ses sentiments – une grande première pour les Hyûga, qui étaient connus pour leur attitude stoïque et indifférente. Sauf que, contrairement à elle, elle faisait en sorte d'adopter un comportement agressif et ronchon pour camoufler le tout...

Il faut dire qu'Hanabi et Konohamaru, que Naruto considère comme son petit frère, étaient assis ensemble sur les bancs de l'académie dès l'enfance. La Hyûga jouait tant bien que mal les dures avec le Sarutobi, mais elle avait toujours eu de l'affection pour lui. Et il le lui rendait bien. Mais ces deux là étaient tellements timide qu'aucun des deux n'osait inviter l'autre à un rencard.

Hiashi eut un rire – ce qui était rare, et tâcha de sauver sa fille de l'embaras.

-J'ai ouï dire que tu avais séché tes cours plusieurs fois, ces derniers temps.

Boruto soupira.

-Ouaip... C'est vrai.
-Malgré cela, tu arrives à progresser? Quand tu vas en cours, bien entendu.
-... Ca peut aller. Ca en jette pas autant que quand j'apprenais avec le père de Sarada, mais ça le fait.
-Bon, et bien tant mieux... Ta mère m'a demandé de superviser ta petite punition aujourd'hui. Tu vas t'entraîner au Taijutsu.

Le garçon opina avec un soupir. Au moins il ne s'ennuiera pas.

-De quelle heure à quelle heure?
-Tu commences à dix heures et tu feras une pause déjeuné à Midi. Après quoi, tu reprendras, et je mettrais fin à ton entraînement lorsque je le jugerais nécéssaire.

Himawari regarda la montre de son frère.

-Il est dix heures moins dix... Grand-pèèère? Je peux regarder l'entrainement?
-C'est une bonne idée. Il n'est jamais trop tôt pour apprendre. Tu vas pouvoir pratiquer quelques katas en même temps.
-Oui! Merci!
-C'est pas: "Il n'est jamais trop tard" normalement?
-... Oui, enfin, ça marche des deux côtés. Allez. Terminez votre petit déjeuner, allez vous mettre en tenue et rendez-vous dans la salle. Hanabi, tu prendras le relais à onze heures précises, si tu veux bien.
-Oui, père.

Les enfants terminaient de manger en hâte alors que Shizuka débarassait la table. Ils se rendirent dans le vestière et se vêtirent de l'uniforme d'entraînement noir des Hyûga.

Boruto esquissa un sourire. Son grand-père n'était pas quelqu'un de très enthousiaste, mais il se montrait gentil avec lui et sa soeur.
Il est vrai que quand leurs parents étaient enfants, à l'époque où la branche principale, la Sôke, et la branche parallèle de la famille, la Bunke, étaient antagonistes, Hiashi avait interdiction, en tant que chef de clan, de montrer un quelconque signe de tendresse à ses deux filles et à son neveu. Il en avait beaucoup souffert. Grâce à son père, qui avait promit à son défunt oncle de rompre certaines lois traditionnelles de la famille, cela avait changé. Et il faisait plutôt bon vivre chez les Hyûga, depuis cette époque.

Le garçon secoua vivement la tête pour chasser ces pensées. V'la qu'il faisait des compliments à son père, maintenant.

"Il va falloir que je continue à lire son journal."

-T'es prète, Hima?
-Presque, dit-elle en achevant d'enlever les plis de son vêtement. C'est bon.
-Allez, zou.

Les deux enfants se rendirent à l'endroit prévu. La salle d'entraînement était grande. Le plafond et les murs étaient en bois. Il y avait des écrans coulissants, et la lumière du jour filtrait au travers du papiez de riz pour se refléter sur le parquet. Une odeur de bois et de poussière flottait. Leur grand-père les y attendait.

-Bien. Commençons sans plus attendre. Vous allez vous échauffer. Boruto, tu vas me faire une série de trentes pompes sur une main. Himawari, tu es un peu jeune, alors tu en feras huit, sur les deux mains. Allez-y.

"Et c'est parti."

Les deux heures d'entraînement s'écoulèrent assez vite. Les deux enfants s'exercaient sur les katas et leurs mouvements avec leur grand-père, puis quand Hanabi vint prendre la relève, ils attaquaient leur tante tour à tour. La pause de Midi arriva quand Shizuka annonça que le déjeuné était prèt.

Boruto trouva un moment pour continuer sa lecture clandestine. Toujours désemparé par l'enfance pleine de solitude de son père, il avait remarqué que celui ci ne décrivait pas beaucoup ses journées. Il n'y avait que des paragraphes comme:

"15 Septembre:
Il y avait une fête dans le village aujourd'hui. Je suis allé voir. Je suis arrivé devant une boutique où ils vendaient plein de masques d'animaux. Je m'étais arrêté pour les admirer. Mais le vendeur m'a grondé. Je lui ai répondu que je voulais juste regarder. Il m'a lancé un masque de renard à la figure, et il m'a ordonné de le prendre et de ficher le camp. Je voulais casser le masque tellement j'étais en colère. Mais je n'ai pas osé, parce que je n'avais pas les moyens de m'en payer un, ni personne pour m'en offrir.
Alors je suis rentré chez moi, et je suis allé me coucher. Je n'avais rien d'autre à faire de toute façon."

"10 Octobre:
C'est mon anniversaire. J'ai dix ans. Je suis grand, maintenant. Je vois les autres enfants, leurs parents leur offrent plein de jolies choses... Mais moi, je n'ai pas de parents. Alors je suis allé le fêter tout seul. Je suis allé me payer un bol de ramen chez Ichiraku. Parce que le patron est gentil avec moi. Quand je suis arrivé, il m'a dit qu'il m'offrait autants de bols que je veux gratuitement. Sa fille m'a même fait un dessert. Et quand je suis rentré, Iruka sensei m'a même souhaité bon anniversaire. J'étais si heureux. J'aimerais que çe soit mon anniversaire tous les jours."

Boruto sentit une boule d'amertume. Lui, il avait sa soeur, son grand père, sa tante, son sensei, ses amis, et sa mère qui lui faisait de bons gâteaux pour son anniversaire... Et son père avec son sourire de benêt, qui le taquinait ou le grondait, sans jamais laisser paraître quoi que ce soit de ses souffrances passées...

Il tomba sur un passage qui était un peu plus développé.

"5 Décembre:
Journal, faut que j'te raconte! J'étais en train de faire de la balançoire. Il y avait de la neige partout! C'était très joli. Et d'un coup, j'ai entendu des voix. J'ai tourné la tête, et j'ai vu Bunta et sa bande embêter une fille. Ils la traitaient de "Monstre aux yeux blancs". La fille pleurait. Alors je leur ai crié: "Hé! Arrêtez ça!" Ils se sont moqués de moi et m'ont dit de ne pas me mêler de leurs affaires. Alors j'éxécutait un Kage Bunshin no Jutsu – Qu'il va falloir que je retravaille. Parce que au lieu de deux clônes, c'était deux mini-moi avec des voix hélium qui les menaçaient. C'était comique. Tellement comique que je me suis prit une patate dans la figure. Ils en ont profités pour bousiller mon écharpe rouge... Ensuite ils sont partis en rigolant bêtement. La fille m'a demandé si ça allait.
Journal, t'aurais du la voir. J'ai cru que c'était une fée! Elle avait des beaux yeux blancs! Blancs comme la neige! Et son seul souci en plus, c'était mon écharpe toute éfilochée... Elle m'a dit pardon et merci. Je sentais que j'allais rougir, alors je lui ait dit "T'en fais pas, c'est pas grave! Au revoir!" et je suis parti en courant. Je suis rentré chez moi, et je me demandait encore si c'était vraiment arrivé. C'était la plus jolie fille que j'ai jamais vue."

Boruto sourit. C'est comme ça que ses parents s'étaient rencontrés. Il se demandait si il allait rencontrer une fille mignonne, lui aussi... Pas comme cette harpie de Sarada Uchiwa!
Comme il continuait de lire, il vit qu'à onze ans, en dernière année d'académie, ses parents se sont retrouvés dans la même classe.

C'est quelques pages plus tard que les choses commençaient à bouger.

C'était un jour comme les autres, mis à part le fait que c'était la veille du dernier essai de l'examen Genin où son père avait déjà échoué deux fois en cours d'année... Celui-ci séchait malgré tout allègrement les cours et avait décidé de...

"Barbouiller toutes les tronches des Maîtres Hokages gravées dans la falaise"?!

-J'y crois pas... Couïna Boruto. Alors en fait j'ai fait exactement la même connerie que lui...


* * *

-Comment se présente la situation à Konoha?
-Les recherches n'avancent pas beaucoup, Maître Mifune, répondit Naruto. Ce Hoshi est un dur à cuire. Il fait tourner en bourrique mes meilleurs hommes, et déjoue tous nos pièges. Nous allons avoir besoin de renforts. D'ailleurs à ce propos, Maître Kazekage? Maître Raïkage?
-Mes troupes arrivent en ce moment à Konoha, j'ai aussi envoyé Bee, répondit Darui.
-Les miennes ont étées retardées par une tempête dans le désert. Elles sont conduites par ma soeur. Si tout se passe bien, elles arriveront en fin de journée, affirma Gaara.

Naruto se tourna vers son adjoint, Shikamaru. Celui ci tira une boufée de sa cigarette.

-Je ne me fait pas trop de souci pour ma femme. Temari connaît le désert mieux que quiconque. Les troupes de Suna ne risquent rien avec elle.
-Bon sang... Ca ressemble à une préparation de guerre.
-Il est clair que nous ne devons pas sous-estimer cet homme, marmonna le Raïkage Darui en lissant sa moustache blonde.
-C'est à se demander si c'est vraiment un être humain. J'ai moi même été blessé en le poursuivant, hier soir. Il a déjoué Kurama.

A ce moment, Hinata entra dans la salle.

-Messeigneurs, les maîtres Tsuchikage et Mizukage viennent d'arriver.

Elle se placa près de Shikamaru derière le siège de son mari. Kurotsuchi et son adjoint entrèrent, suivis de Chôjuro essouflé.

-Bonjour tout le monde! Lanca la brune.
-C'est bon, c'est bouclé, lança l'homme-requin. Nos hommes fouillent le pays du feu de fond en comble.
-Merci à tous pour votre soutient, soupira Naruto, un peu libéré du poid qui pesait sur son coeur.
-C'est tout naturel, Hokage, répondit Chôjuro en souriant de ses dents pointues.

-Bien, nous sommes tous présents. La réunion peut débuter, lança Gaara. Maître Mifune, parlez nous de la raison qui vous a poussé à nous réunir ici, au conseil des Cinq Kages. Quelque chose vous alarme?

Le vieux samouraï opina.

-A la demande des Daimyos des cinq Grands pays, j'ai consulté plusieurs registres et rapports des évènements passés en faisant des recherches sur cet homme. Les voici.

Les cinq Kage se penchèrent sur les documents présentés par Mifune.

-Mmh... Bizarre.
-La veine du Dragon... Tiens donc.
-Comme vous le voyez, il n'y a plus de doutes possibles par rapport au fait que Sabaku No Hoshi souhaite remonter le temps. Je me suis alors penché sur la raison pour laquelle il souhaite faire cela... Et il veut sauver une vie. En remontant le temps et en empêchant sa mort.
-Sans doute quelqu'un qu'il aimait, hasarda Chôjuro.

Naruto, Hinata et Shikamaru demeurèrent silencieux. Il y a bien quelques personnes qu'ils auraient voulu sauver, eux aussi... Mais leurs sentiments ne sont pas une raison pour perturber le flot du temps. Ce sont les lois de la vie. Si tout le monde faisait cela...

-Ou peut être qu'il veut sauver quelqu'un pour changer les évènements... Et comme nos pays n'ont jamais autant étés paisibles que ces dernières années, on peut très bien supposer que ce ne soit pas dans un but très pacifique...
-Jouer avec les morts est un sacrilège. Jouer avec le temps l'est tout autant. La technique d'Edo Tenseï, la réincarnation des âmes, était un blasphème. Alors un Jutsu pour voyager dans le temps...
-Je soulignerais par là, Tsuchikage, que cette technique, malgré tout le mal qu'elle a engendré, nous a aussi sauvé lors de la Quatrième Guerre Shinobi. Il peut en sortir quelque chose de bénéfique, si l'on y fait attention. C'est le Hokage premier du nom qui l'a mise au point, après tout.
-Oui, mais là, on ne sait pas à qui on a affaire... Il laisse juste l'impression d'être une sorte de... Génie du mal, ou quelque chose comme ça.
-Ce qui nous ramène au point de départ: Quel est le but exact de cette personne, et pourrons nous contrer ses projets si ça tourne au vinaigre...
-Un peu de silence, s'il vous plaît, demanda Mifune en se levant.

Il se placa au milieu de la salle, devant un écran.

-Je disais donc que j'ai fait ma propre recherche sur ce ninja. Ninja astronome, faut-il préciser. Maître Kazekage ici présent n'ignore pas qui était cet homme avant de devenir un ninja déserteur, étant donné qu'il était originaire de Suna.

Gaara opina.

-Mon père allait parfois le voir. C'était un pur génie, qui connaissait le nom de chaques étoiles... Aprécié des enfants pour les expériences curieuses qu'il menait. Certains disaient qu'un enfant masqué tournait parfois autour de sa maison, probablement pour voir de plus près ses instruments étranges. Après son départ, sa demeure est tombée en ruines, et nous n'y avons pas trouvé grand-chose: Il a emporté le moindre indice avec lui.

Mifune eut un léger sourire sous sa moustache grise.

-Figurez-vous que je me suis rendu à un endroit qu'il côtoyait, lorsqu'il était encore une "personne normale". La chaîne de montagne du Pays des Neiges... Il y a un sommet où le blizzard ne souffle jamais. Un point parfait pour observer les étoiles. Il était le seul à s'y aventurer, car ces montagnes glaciales et vides sont réputées pour être... Hantées.

Les kages plissèrent les yeux.

-Oui. Hantées par les spectres d'une civilisation de jadis, dont on ne sait strictement rien. Elle disparut suite à un cataclysme, mais parmis le peu de gens qui connaissent cette légende, personne ne croit en leur existance. En tout cas, le fait est que ces montagnes semblent maudites. Elles ont étées désertées par la moindre parcelle de vie. En ce sommet que visitait Hoshi autrefois, j'ai fouillé... Maître Gaara, vous qui parliez d'indices... Ceci devrait vous intéresser.

Les lumières de la salle s'éteignirent, et l'écran s'alluma, révélant le kanji "Kaze".
Naruto fronça les sourcils. "Kaze"? Le Vent?

-Qu'est-ce que c'est que ça?
-Un idéogramme, maître Hokage. A première vue, du moins. Il était gravé dans une pierre. Voyez de plus près comme la calligraphie utilisée est étrange...
-Ce n'est qu'une lettre, hasarda Kurotsuchi.

Personne ne répondit à la jeune femme. Tous regardaient le Kazekage.
Gaara abordait une expression étrange.

-A moins que... A moins que, comme le kanji "Amour" tatoué sur mon front lorsque j'étais nouveau-né... Cet idéogramme ne serve de sceau.
-Un sceau? Mais qui aurait l'idée de sceller quoi que ce soit dans un endroit pareil?
-Si rien n'ose l'habiter, c'est qu'il y a quelque chose dans cette montagne.
-De toute façon, si ce type y allait, il y était lié, d'une façon où d'une autre.
-J'ai trouvé autre chose, près de cet idéogramme, qui selon moi, ne présage rien de bon... Maîtres Kages... Voici la raison pour laquelle je vous ais tous convoqué.

L'écran laissa apparaître un nouveau symbole, circulaire cette fois, plein de graffitis étranges.
Un froid glacial envahit la salle. Un calendrier antique. Le dernier jour était représenté par un serpent. Un serpent dévorant le soleil... La lumière.
Le dernier jour... La date correspondait à l'année actuelle...

Le jour du Sept Novembre.

Un silence de mort s'en suivit.

-...On a loupé quelque chose, non? Couïna Naruto.
-Attendez, on va mourir, là? C'est une fin du monde, ou quelque chose comme ça?
-Ah moi j'comprends plus rien...
-...

Mifune avisa tout le monde.

-Le compte à rebours est en marche. Nous devons à tout prix retrouver cet homme avant qu'il ne soit trop tard. Car ses agissements sont liés à des évènements qui se déroulent à notre insu, et qui impliquent visiblement le destin de tous.

* * *

Ce soir là, chez les Hyûga, la tension était à son comble.

Naruto et Hinata étaient entrés dans la demeure avec une mine sombre au visage, pour faire part de leurs inquiétudes au chef de la plus noble famille de Konoha, en l'occurence Hiashi. Mais personne ne disait rien aux enfants. Ni même au villageois. Ce n'était pas le moment de déclencher une panique. Hinata avait tenté de rassurer ses deux enfants, mais ils sentaient clairement que quelque chose n'allait pas. Le village était anormalement silencieux. Même les animaux et les oiseaux se terraient dans leurs cachettes. Par moment, de légers petits séismes se faisaient sentir, lorsqu'on y était attentif. Bien sûr, le continent étant en constante activité volcanique, personne ne trouva ça anormal.

Boruto et Himawari avaient prit leur mère portant un plateau de nourriture en filature à travers les couloirs du domaine, faisant attention à ne pas faire craquer le parquet sous leurs pieds. En temps normal, Hinata n'aurait eu aucun mal à les repérer, bien qu'ils savaient déjà se déplacer à la manière d'un ninja. Mais celle-ci était trop absorbée par ses pensées. Elle fit coulisser un écran, entrant, et prenant soin de refermer la porte derrière elle.
A peine cela fait, les deux jeunes Uzumaki se précipitèrent sans bruit près de l'écran. Ils l'ouvrirent un tout petit peu. Juste assez pour voir à l'intérieur.

-Chéri?

Naruto ne répondit pas. Il était courbé sur une table basse, écrivant fiévreusement sur des registres. Hinata posa le plateau. Elle s'agenouilla près de lui.

-Naruto-Koï... Il faut que tu te reposes.
-Je ne peux pas, Hinata.

Sa voix était rauque.

-Le Sept Novembre... C'est demain à Minuit. Je ne trouverais pas le repos tant que je n'aurais pas mit la main sur ce type.
-...
-Alors? Kurama? Tu trouves quelque chose?
"Non", répondit la voix du démon-renard dans son esprit. "Toujours rien... J'ai établi la connexion evec Gyûki, il sonde en ce moment même la forêt du Nord... Mais il n'y voit pas plus clair. Cet humain arrive à brouiller nos sens. Il se joue de nous. Nous, les Démons à Queues... Ha! Je me sens désapointé. Enragé. Dupé. Humilié."
-Bon sang...

Naruto se couvrit le visage de ses deux mains.

-Naruto...
-Je ne veux pas que ce monde prenne fin... Pas maintenant qu'il est vivable.
-Calme toi.
-Et le pire, c'est qu'on ne sait même pas d'où vient cette foutue menace... Le retour de l'Akatsuki? Quelque chose à voir avec Kaguya? Un serpent qui bouffe le soleil... Ca ne peut pas être Orochimaru, il est trop vieux et fatigué. C'est juste un savant fou. Je suis allé le questionner, il a dit qu'il ne savait rien. Et il semble tout aussi tendu.

Bolt fronça les sourcils. Un serpent?

Un frisson lui parcouru l'échine. Son cauchemard de la veille... C'est pas un truc flippant, genre... Genre prémonition, quand même?
Himawari était perplexe. Mais de quoi parlaient ces deux timbrés, encore? Naruto releva le visage vers celui de son épouse, et les deux enfants furent choqués.
Il semblait avoir vieilli. Il avait des cernes noires sous les yeux. Des rides sur le front. Une expression qui trahissait la fatigue et l'inquiétude.
Jamais ils n'avaient vu leur père dans cet état de faiblesse. Si frèle, si vulnérable. Il avait presque la larme à l'oeil.

-Hinata... J'ai peur. J'ai peur pour nos enfants. Pour tous les enfants de ce monde. Il ne peut prendre fin. Il ne peut être détruit... Il ne...

La Fin du Monde?

Tremblants, les enfants s'éloignèrent de la pièce le plus vite possible.
Hinata enlaca son mari.

-Naruto... Combien de dangers à échelle mondiale as-tu éradiqués? Akatsuki, l'invasion de Pein, Jûbi, la chute de la lune... Cela ne t'arrêtera pas. Ce problème est certes plus épineux que les autres, étant donné que nous n'avons pas beaucoup de temps ni d'indices, mais je suis persuadée qu'il a sa solution.

Naruto eut un léger sourire au coin des lèvres.

-Je n'étais pas le seul à avoir affronté tout cela...

Hinata posa ses mains sur ses joues en souriant.

-Tu n'es pas seul, cette fois non plus.

Ils s'embrassèrent doucement, puis s'enlacèrent. Du coin de l'oeil, Hinata vit que l'écran était légèrement ouvert...

* * *

Boruto et Himawari étaient dans le salon, chamboulés. La Fin du Monde... Comment empêcher cela? Le peuvent-ils seulement? Même Kurama et leur père ne seront pas de taille contre ça... Ils tremblaient. Un vent froid faisait danser la flamme de la seule lampe allumée dans la pièce. Les rayons lunaires projetait un halo pâle sur le murs.

Ils entendirent un écran s'ouvrir. Hiashi entra calmement. Il avisa ses deux petits enfants un instant.

-A en juger vos têtes, vous avez entendu quelque chose que vous n'auriez pas dû entendre.

Himawari retint ses larmes, et courut vers lui.

-Grand-père... On va mourir? On va vraiment tous mourir?

Le Hyûga ne répondit pas. N'y tenant plus, Boruto se leva pour rejoindre sa cadette. Hiashi passa ses bras derrière les épaules de ses deux petits enfants qui se blottirent contre lui. Il leva le visage vers l'astre nocturne.

"La lune est presque pleine..."


...




Ho là la, mais quelle mouise c'est pas vrai.

Créer des scénarios me donnent l'impression de faire du patin à glace sans patins.
N'hésitez pas à me dire si ça part en free style... Ou si y'a des faux raccords. J'ai pas de patience, j'aime pas réfléchir, alors c'est fort possible que ça arrive. -_-"

Au pire ça se modifie.

Si vous avez des idées, dites toujours...

Merci d'avoir lu, laissez vos comm's. x3




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