Fiction: La vie est belle
" Le vie est belle... " Cela est faux ! La vie est ce qu'il y a de plus horrible qu'il existe, dirigée par des systèmes mafieux tellement bien organisés que l'on s'en rend même pas compte. La vie cette une grosse merde, coupée par ces petits moments de tendresse spécialement faits pour te faire oublier à quel point on est tombé aussi bas...
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Temalol1 (Féminin), le 09/07/2015Prologue : Une jeune femme, d'environ vingt-cinq ans, finissait sa dixième bouteille de bière avant de la mettre avec tant d'autres sous une pile de vêtements. Elle jeta un coup d'œil autour d'elle, un vrai cafarnaum. C'était vraiment cela son appartement ? Ce désordre ? C'est alors qu'un bruit attira son attention. Elle ne sursauta pas. De toute façon, elle s'y attendait.
Chapitre 1: Enfermée
Ding Dong !
" Ne pas ouvrir, ne pas ouvrir, ne pas ouvrir... " Sakura se replia sur elle même, résistant à cette tentation.
Ding Dong !
" Ça va faire une semaine que cette personne vient tous les matins et tous les soirs chez moi. Mais je n'ouvrirai pas. "
Ding Dong !
" Je ne veux pas aller dehors. Ne surtout pas sortir... Je n'ouvrirai pas ! "
Ding Dong !
" Résiste ! se dit la jeune fille. C'est juste la dernière sonnerie. J'entends des bruits de pas qui s'éloignent. J'ai encore une fois réussi... "
Grrrrrrrrrrr !
" Mais c'est qui donc cet imbécile qui fait un pareil bordel chez lui ? Ne sait-il pas qu'il a des voisins ? "
Grrrrrrrrrrr !
" Ce bruit ne va-t-il donc jamais cesser ? pensa-t-elle. Quand est-ce serais-je tranquille ?"
Encore quelques minutes et le bruit s'arrêta. Sakura se réinstalla confortablement dans son lit.
" Tu ne devrais pas arrêter tes études comme ça tu sais ? " Lui dit une première voix.
Elle a remarqué depuis quelques temps que c'est son nouveau voisin qui fait les travaux qui vient sonner, surement pour s'excuser de tout le bruit.
" Essaye au moins de te trouver un boulot. " Ajouta une deuxième.
Elle sait que les autres voisins ne doivent pas trop être gênés du désordre, vu que les travaux commencent à neuf heures, terminent à seize heures et se font en semaine. Donc personne n'est chez lui pendant ce temps, tout le monde travaille. Sauf que pour Sakura, c'est différent.
" Mais pourquoi ne préviens tu pas tes parents de ta situation ? " Demanda une troisième.
- Vos gueules ! Vous ne savez pas ce que je ressens !
Et les trois se turent, comme par magie. Sakura se recoucha et somnola avant de s'endormir. Elle revit dans son rêve la petite fille qu'elle était. C'est alors que les voix rentrèrent à nouveau en scène.
" Mais ce n'est pas la fillette qui rêvait de devenir docteur ? " Commença la première.
" Oui je me rappelle, une petite pleine d'énergie. " Continua la seconde.
" Pas une hikkikomori comme toi. " Finit la troisième.
Et les trois voix reprirent en chœur " Pas une hikkikomori comme toi... Pas une hikkikomori comme toi... Pas une hikki... "
- Sa suffit ! Cria Sakura dans son sommeil.
Driiiiiiiiing !
La jeune femme sursauta puis soupira en entendant le téléphone fixe sonner et se releva pour l'attraper et le coller à son oreille. Elle regarda vite fait l'heure sur son réveil. Vingt et une heure.
- Allo ? Fit-elle d'une voix lasse en se demandant qui pouvait l'appeler à une heure pareille.
- Ma chérie, c'est maman.
" Je devais m'en douter, pensa Sakura, il n'y a que maman qui peut appeler aussi tardivement. "
- Écoute ma puce, cela fait longtemps que moi et ton père t'envoyons de l'argent alors que l'on ne sait rien de ce qui t'arrive. On voudrait vraiment que tu travailles, te maries et que l'on a des petits-enfants. Je crois que la meilleure chose à faire est de rentrer, tu ne crois pas ?
- Maman, on a déjà parlé de ça. De plus, j'ai déjà un boulot et un petit-ami
- Ah bon ?
- Oui, mentit la jeune adulte.
- Ah ben ça c'est une bonne nouvelle, cela veut dire que ce que je vais t'annoncer ne va pas trop te déranger.
- Comment ça ? Me déranger ?
- C'est que tu le sais déjà, ton père a perdu son travail dernièrement et que on a du mal à subvenir à nos besoins avec seulement mon argent, alors en plus qu'il faut t'en envoyer.
- Quoi ? Tu va me couper les vivres ?
- Oui, dès la semaine prochaine, mais je suis sûre que toi et ton copain vous en sortirez et...
Mais déjà Sakura n'écoutait plus, regardant le plafond de son appartement, comment ferait-elle sans argent. Elle n'avait pas de boulot, et la dernière chose qu'elle voudrait serait de sortir dans la foule en chercher un. Elle se voyait déjà au milieu d'une place bondée, tout le monde la regardant et se moquant d'elle. " Regarde la... ", " Même pas fichue de se trouver un travail cette fille. ", " Et en plus elle cache sa situation à ses parents. " Elle les voyait déjà rires autour, la critiquer. " Cette fille est en train de rater sa vie. ", " Regardez, voici notre petite hikkikomori ! "
Ils s'approcheraient d'elle tout en riant, ils la collerait afin de l'étouffer. [i]" Une hikkikomori ! ", " Ouais, une
hikkikomori... "[/i]
- Foutez moi la paix !
- Ma chérie ?
La voix de sa mère au téléphone la ramena à la réalité.
- Oui maman ? bégaya la rose.
- Comme je t'ai dit, je viens dès mardi prochain ici, à Tokyo.
- Quoi ?
- Oui, j'ai prit quelques jours de congé pour aller voir une de mes amies, et je me suis dit que je pourrais en profiter pour passer te voir un de ces jours...
Elle ajouta d'une voix enjouée :
- Et de cette façon je pourrais voir ton copain...
- Maman, mais att...
- Ah, je dois sortir ton père m'appelle. À plus tard alors !
Un long bip suivit se qui voulait dire que la mère venait de raccrocher. Sakura laissa le téléphone collé à son oreille et fixa à nouveau le plafond. Elle s'attendait à tout, sauf à ça.
Ding Dong !
La jeune fille sursauta, cela non plus n'était pas prévu. Elle regarda son réveil à nouveaux, vingt et une heure dix. Devait-elle aller ouvrir ?
Ding Dong !
Après tout, si on sonnait aussi tardivement, c'est qu'il y devait avoir une urgence.
Ding Dong !
- C'est bon j'arrive !
La jeune fille se releva et passa sa main dans ses cheveux emmêlés. Cela faisait combien de temps qu'elle ne les avaient pas coiffés ?
Ding Dong !
- J'ai dit que j'arrivais !
Elle se dirigea vers la porte et prit la poignée dans sa main droite. Celle-ci grinça un peu en tournant et la porte s'ouvrit. C'est alors qu'elle vit un jeune homme, pas plus vieux qu'elle, des jolis cheveux roux encadrant son visage et des yeux verts fixant une montre noire qu'il portait à son poignet gauche. En entendant la porte s'ouvrir, il releva sa tête vers Sakura puis eut le soupçon d'un sourire sur les lèvres...
Prems ! Le premier est (enfin ?) terminé. S'il vous plait je veux des avis même si vous n'aimez pour que je corrige au plus vite.
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