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Fiction: Sasuke , moi et ses secrets.

Le but de cet fiction et de prendre place en Sasuke et celle si seront répartie en plusieurs règles.
Spoil | Général | Mots: 2057 | Comments: 3 | Favs: 3
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Ice Scream (Féminin), le 24/06/2015
Régalez vous !



Chapitre 1: Règle n°1 : Ne jamais commencer une partie que l’on n’est pas sûrs de gagner.



Je soupirais et fourrais mes mains dans les poches de ma veste en faux cuir noire, fermant les yeux quelques secondes. J'attendais, les fesses légèrement posées contre conte le muret de mon lycée, les écouteurs coincés dans mes oreilles. J'écoutais distraitement le chanteur prononcer chaque mot avec une éternelle passion dans la voix. Je connaissais cette chanson par cœur et pour cause, elle se répétait en boucle dans ma tête.



Au bout de quelques minutes, j'apercevais enfin la seule raison pour laquelle j'étais présente aussitôt devant le lycée. Je souriais faiblement en la voyant courir comme une folle. Elle s'arrêtait alors près de moi, posant ses mains sur ses genoux afin de reprendre son souffle.



Elle m'emboîtait le pas alors que j'avais décidé que j'avais passé assez de temps ici, et nous passions les grilles déjà ouvertes. J'enlevais un de mes écouteurs et le passait derrière ma nuque, au-dessus de mon écharpe.



Bien que l'on fût seulement en Septembre, j'étais de nature frileuse et même avec dix-huit degrés à l'extérieur, j'avais froid comme pas permis. Malgré cela, je portais la saison hivernale dans mon cœur plus que n'importe quelle autre.



Après avoir traversé la cour, je m'asseyais sur un des nombreux bancs que contenait le vaste espace qu'était celle-ci. Karin m'imitait, et comme depuis l'année d'avant, elle souriait, d'un sourire vrai, d'un sourire qui, pour moi, était franc.



J'avais toujours aimé cette fille pour sa franchise et ses blagues plus que nulles. Elle était mon amie la plus chère, bien qu'elle fût vite mise de côté. Ce fut donc ma plus grosse erreur, éloigner les gens auxquels je tenais vraiment.



« Tu sais si je ne t'en ai pas parlé avant, c'est parce que je n'ai pas eu le temps, mais il est super sympa et je suis contente pour ma mère, ça va lui faire du bien de s'être retrouvé quelqu'un.

_Le principal c'est qu'il ne te prenne pas ta vie, et ta place dans le cœur de ta mère.

_Tu es toujours aussi pessimiste, hein. Tu sais Sakura, même si tu n'aimes pas dévoiler ta vraie personnalité devant les autres, avec moi tu pourrais faire des efforts non ? »

Elle avait raison, comme souvent. D'ailleurs, je riais devant sa mine faussement fâchée. Décidément j'adorais cette fille aux cheveux rouges. Question couleur, je n'étais pas mieux avec ma longue tignasse décolorée en rose. Une folie que j'avais poussée plus loin que Karin, parce que nous connaissions la différence entre ses parents, et les miens.

Je jetais le mégot détenant le reste de ma dépendance, chose qui, plus ou moins consommée, augmentait petit à petit mes chances d'obtenir un cancer des poumons, et me levais du banc sur lequel j'avais presque pris racine. Tout en posant mon sac sur mon épaule, je décidais d'ignorer, comme à mon habitude, les futilités qui sortaient de sa bouche.

A cet instant précis, j'apercevais une autre personne que j'adorais. Il allait passer la grille d'entrée, avec son éternel air las collé au visage. Je comprenais tout à fait cette expression qu'il se traînait à longueur de journées, comme si rien ne pouvait le toucher.



J'enviais cet air blasé qu'il trimbalait tout le temps, et qu'il arrivait mystérieusement bien à garder, sans flancher un seul instant. Evidemment, Karin et moi-même savions que ce n'étais qu'une mise en scène, une protection, mais cela ne nous empêchaient pas d'être proches tous les trois, à notre façon.



Il s'avançait alors vers moi, claquant sa joue sur chacune des miennes. Il sentait la nicotine, peut-être autant que moi, mais son parfum camouflait bien l'odeur de cette fétide addiction.



« Ah Kiba, je t'ai vu Samedi, s'écria Karin.

_Ça c' peut.

_Vous faites bien la paire tous les deux, soupira-t-elle d'un air dépité. »



Nos regards se croisèrent et un fin sourire fendait aussitôt nos lèvres. Malgré son air, Karin savait que notre amitié fonctionnait sur de courtes phrases et des sujets importants, sans cas inutiles.

Je n'avais jamais vu Kiba sourire à une autre fille que moi, ou Karin, et peut-être que si je ne m'étais pas mis dans la tête que nous étions ses deux seules amies du côté féminin, je ne serais sans doutes pas tombée d'aussi haut.

Le bruit strident de la cloche annonçait deux heures de pures souffrances auditives et de creusages de cervelles non limités. De plus, monter les marches ne me motivais jamais.



Le premier cours était celui d'Anglais, et juste après, c'était celui que j'attendais le plus impatiemment, la philosophie. Le prof avait été absent pendant à peu près trois semaines, ce qui avait repoussé ma rencontre avec cette matière. Bien que Kiba ne soit pas philosophe à ses heures perdues, il avait tout de même accepté de prendre, lui aussi, cette option, ne me laissant aucunement seule dans ce terrain inconnu.

Jamais je n'aurais dû l'emmener avec moi dans ce cours, je savais très bien qu'il ne lui plairait que très passivement. Il se lassait très vite des choses. Kiba était comme ça, Kiba était comme moi.



Je terminais ma nuit pendant la première heure de la matinée, essayant de reprendre des forces. J'avais conscience que les cernes sous mes yeux verts clairs ne disparaîtraient pas avec cet infime laps de temps où mon esprit s'était mis en veille, mais je m'étais tout de même reposée.

J'étais juste une élève avec de résultats normaux, ni trop bons, ni trop mauvais. Il fallait dire que je ne faisais pas d'efforts quant à l'apprentissage, mais je retenais plutôt facilement.

Je me rendais alors seule dans la classe destinée au cours aux j'attendais tant et me plaçais vers le fond, près de la fenêtre. J'aimais cette distance de tous. Je posais mon sac en bandoulière sur la table et plaçait ma tête dessus. Je fermais les yeux quelques instants, attendant que Kiba revienne.

Peut-être que si je ne m'étais pas positionnée ainsi, j'aurais pu voir qui s'installait à ma droite, occupant toutes les places à mes côtés. Quand je relevais enfin la tête, la salle était remplie et il ne restait qu'une place, celle juste devant moi.

Je tournais doucement la tête vers la personne assise à ma droite quand je vis Kiba entrer et s'asseoir à cette fameuse place restante, un rang devant moi. Il m'adressait un sourire pendant que je décidais de savoir qui avait bien put prendre la place de mon ami.

Il ne m'avait laissée voir que ses cheveux noirs, ainsi que son dos. Il était tourné et discutait avec un autre garçon aux cheveux blonds. J'eu quand même la chance d'apercevoir son tatouage qu'il possédait sur la nuque.

Une simple phrase était écrite verticalement. J'avais pu déchiffrer « Never Stop. » bien que le o et le p fussent mangés par son tee-shirt noir. Je souriais malgré moi en repensant à l'énième coup de folie dont moi et Karin avions fait preuve.

Sur l'intérieur de mon bras gauche était écrit « Stay Alive. », référence au groupe que j'affectionnais particulièrement. Karin, elle, avait été plus réservée sur son choix. Un simple [X] ornait son poignet, toujours recouvert par sa manche en présence de ses parents.

Le cours débutait enfin après dix bonnes minutes d'attentes et Kiba reprenait sa position initiale, les jambes sous son bureau. Pour une fois, j'écoutais très attentivement et me penchais légèrement sur le sujet que le prof avait pris soin de noter.



« Vivons-nous pour être heureux ? »



Je voyais mon voisin sourire et aligner quelques mots sur le papier. Il avait une écriture fluide, plutôt agréable. Je n'aurais jamais imaginé à ce moment que j'apprécierais ce cours plus pour sa présence que pour la philo en elle-même.



Tandis que je voyais Kiba noircir sa feuille, je m'attelais à mon tour à la tâche, étant plutôt inspirée pour ce sujet de « commencement », avait-il dit. Il avait aussi rajouté que c'était pour mieux nous cerner, et se faire une idée du genre de personne que nous étions.



J'appréciais ma première heure de philosophie mais dès que la cloche retentissait, je me précipitais dehors, très vite rejointe par Kiba, sans faire attention au garçon qui était assis tantôt à côté de moi.



Karin me sautais instantanément dessus, comme à son habitude et je me laissais faire, riant intérieurement de cet acte innocent.

[...]



La matinée était passée assez vite, et je me retrouvais donc dans un restaurant de ramen avec mes deux fidèles amis qui avait réussi par je ne sais quel moyen à me traîner dans cet endroit presque plein.



Malgré le surplus de monde, j'avais réussi à repérer deux têtes que j'avais rencontrées précédemment. L'une blonde, l'autre brune. Ils avaient d'ailleurs l'air d'être des habitués puisque l'un deux faisait la bise au gérant tandis que l'autre faisait un mouvement de la tête.



Cependant, je n'aurais su dire si eux m'avait remarqué parmi la foule, bien que la couleur de mes cheveux ne passaient en rien inaperçue. En tous cas, ils avaient l'air appréciés, parce qu'à leur table s'étaient réunis près de sept personnes en quelques instants.



Je ne saurais dire si ce fut à cause de mon regard qui était posé sur lui depuis près de dix minutes ou le fait que Karin essayait tant bien que mal de me faire réagir, qu'il avait tourné légèrement la tête, agrippant son regard au mien.



Je me souviens avoir détourné les yeux, et être partie quelques minutes plus tard pour rejoindre le lycée, entourée de mes deux compères.



Mes cours de philosophie s'étendaient sur quatre heures par semaine, autrement dit, tous les jours, exceptés les mercredis, y avaient droit. Cela ne me dérangeais pas le moins du monde, au contraire, et c'était plutôt de bonne humeur que le lendemain matin, je me rendais au lycée.



Le mardi était une journée plus qu'ennuyante et j'attendais avec une patience dissimulée la dernière heure de la journée pour enfin profiter de ce que j'attendais depuis la veille. Cette fois-ci, le prof était déjà installé à son bureau, coude posé sur celui-ci, une main dans ses cheveux grisonnants, l'autre tenant, à ce qu'il avait paru, nos copies.



Un fin sourire s'étirait sur mes fines lèvres et j'allais m'asseoir, cette fois, à côté de Kiba. C'était plutôt lui qui avait pris la place tout contre la fenêtre où j'étais le jour précédent, et donc par conséquent, j'occupais la place de ce garçon aux cheveux charbons.



Je tournais ma poitrine vers Kiba et observait l'extérieur par-dessus son épaule. Rien de bien intéressant ne se produisait, mais au moins, je feignais d'être occupée.



Je sentais alors une pression sur mon épaule tandis que, lentement, je me retournais. Je constatais alors la profondeur des deux paires d'yeux qui me scrutait, et que j'avais déjà eu l'occasion de contempler.



Je voyais des cheveux blonds derrière lui, et devinais de quoi il en retournait. Je n'aurais en aucun cas cédé ma place à l'un deux, mais j'apercevais tout autre chose dans son regard. Il n'était pas froid, mais une petite lueur d'amusement naissait doucement.



Je ne connaissais rien de ce type, mais j'eu tout de même envie de faire connaissance. Il paraissait fort sympathique, et, en bonne gentille fille que j'étais, je me fiais à ma première impression qui au final, était exactement ce à quoi je m'attendais.

Je ne savais si l'odeur de la cigarette me collait à la peau ou si c'était lui qui sentait ce mélange assez dérangeant de tabac, mais une fois que mes yeux furent dans les siens, cela ne me dérangeait finalement plus.

« Un problème ?

_Aucun. Mais j'ai comme l'impression qu'on va passer l'année l'un à côté de l'autre, n'est-ce pas ? fit il en s'asseyant, alors autant faire les présentations non ? »

Je l'évaluais pendant quelques instants avant de répondre. Je lançais tout de même un regard à mon voisin de table qui avait juste levé les épaules, son air toujours las sur le visage. Je me tournais alors totalement vers lui, soufflant mon identité.



« Haruno Sakura. »

Je voyais un sourire qui me paraissait franc fendre ses lèvres, tandis que l'autre garçon blond riait légèrement avec la personne assise à ses côtés. Il ne lâchait mon regard pour autant, n'étant pas du tout déconcerté par le bruit que produisait son ami.

« Uchiha Sasuke. Ravi de te rencontrer. »

Si seulement à cet instant, je l'avais juste ignoré.




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