Fiction: Une vie de flic

Sortons du monde des shinobis pour atterrir dans le notre où Naruto est en famille d'accueil avec comme père adoptif un flic. L'histoire d'un orphelin dont la vie va basculer, partagé entre sa famille de substitution, sa petite-amie et un nouvel ami pas forcément compatible avec tout ça mais qui pourrait le mettre sur la trace de ses parents biologiques... Un voyage périlleux et plein de rebondissement va débuter, semé d'embûches pour compliquer la vie à cet adolescent de 17 ans.
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Naruto2015 (Féminin), le 06/06/2015
En espérant que cette fiction vous plaise malgré qu'elle ne se déroule pas dans le monde de notre cher Masashi Kishimoto, Les critiques bonnes comme mauvaises sont évidemment acceptées à bras grands ouverts ^^ (dans la mesure où les mauvaises sont décentes et constructives, pas de "c'est nul" ou "Laisses-tomber c'est à chier", dans quel cas le commentaire sera supprimé, merci de votre compréhension) ! Bonne lecture à tous et à toutes ^^ !



Chapitre 1: Chez les flics



Aujourd'hui nous sommes lundi 15 juillet. Je me prépare actuellement pour mon premier jour en CDD avec Asuma, celui que j'ai appris à l'appeler « papa » même s'il n'est pas mon père. En fait, qu'il soit ou non celui qui m'a conçu je m'en fiche aujourd'hui. Je l'aime autant qu'on aime un père et l'admire sûrement bien plus que beaucoup de fils admirent leur géniteur. En ce qui me concerne, la famille où je suis, je l'aime comme n'importe qui peut aimer sa vrai famille, et même si ce n'est pas réellement la mienne, pour moi c'est tout comme.
Je m'appelle Naruto Uzumaki, dix-sept ans et je vis depuis que je suis petit dans la famille Sarutobi, selon moi la meilleure famille d'accueil qu'on puisse rêver d'avoir. Actuellement nous sommes six enfants à la charge d'Asuma et Kurenaï : je suis l'aîné depuis que Kakashi a quitté le nid pour partir faire des études, il y a aussi Temari, pas beaucoup plus jeune que moi mais très autoritaire du haut de ses quinze ans, ainsi que son petit frère biologique Gaara, pas très dégourdi pour un gosse de treize ans, Konan et Yahiko, qui n'ont que neuf et dix ans pour le moment, et Mirai, le petit dernier de six mois, l'unique fils biologique d'Asuma et Kurenaï.
Dès le matin la maison est donc bien animée. Heureusement que certains sont plus autonomes que d'autres sinon on en sortirait pas. Yahiko viens justement me tirer vers la chambre des trois plus jeunes, Konan, Gaara et lui-même.

- Naruto ! Viens nous aider Konan trouve pas ses chaussons !
- C'est pas vrai, c'est tes chaussons. Rétorque Konan.
- Encore ? Que ce soit le bazar c'est une chose mais moi au moins je sais où sont mes affaires ! Soupirais-je.

Je n'ai pas besoin de chercher longtemps pour apercevoir la paire de chaussons du rouquin. Je lui met une tapette à l'arrière du crâne après lui avoir indiqué qu'ils sont sur le coffre à jouets. Les gosses ne savent vraiment pas chercher, c'est vraiment le genre de truc qui fait perdre un temps crucial quand on est pressé. Je ressors et croise Gaara qui bataille avec Temari, pour ne pas changer les habitudes. Je ne fais pas attention et espère arriver à la cuisine pour déjeuner sans avoir à m'en mêler jusqu'à ce que Kurenaï m'interpelle.

- Naruto, tu veux bien t'occuper de Mirai un instant ? Il faut que je prépare votre repas pour ce midi à toi et Asuma.
- J'allais…

Elle ne m'écoute pas et me met le bébé dans les bras sans me laisser parler, me remercie sans me laisser accepter et part à la cuisine. Je soupire ; je serais content d'avoir à manger ce midi, mais en attendant, j'ai faim.

- Naruto, t'as pas vu mes écouteurs ? M'interpelle Temari.
- Non pourquoi ? Tu les as encore perdus ?
- Je les ai prêtés à Gaara et il les as perdus ! Corrige-t-elle.

C'est à peu près pareil non ? Dans les deux cas, elle ne sait pas où sont ses affaires. En fait, il n'y a pas si grande différence entre les petits de neuf ans et la frangine de quinze ans : aucun ne sait chercher correctement !

- T'as vérifié à la salle à manger ? Ton frère y traîne souvent.

Elle me regarde un court instant puis part en fusée en direction de la salle à manger, sans un mot de plus. Je faisais erreur en disant que certains étaient plus autonomes... Et c'est ainsi, en perdant du temps à droite à gauche pour retrouver à leur place les affaires de mes frères et sœurs d'accueil et en m'occupant d'un bambin à la place des parents, que je vais finir en retard, me faire engueuler par notre père, puis par notre mère qui ne manquera pas d'en rajouter une couche et finalement faire mauvaise impression pour mon premier jour au poste. Hourra...
Papa sort de la salle de bain alors que Temari repasse dans l'autre sens avec ses écouteurs. Il est lavé, rasé, coiffé et tout le tralala, et habillé de son uniforme de police. En bref, prêt pour aller bosser alors que moi je suis juste habillé et que tout le reste est à faire.

- Tu n'es pas encore prêt Naruto ? On part dans trente minutes, tu devrais te dépêcher si tu ne veux pas être en retard dès ton premier jour au poste.
- Bah justement, je partais déjeuner, je te laisse t'occuper de lui !

Le temps de lui mettre Mirai dans les bras et d'atteindre la cuisine n'est pas assez long pour qu'il réagisse. Lui non plus n'a pas déjeuné, mais moi je suis encore en pleine croissance !
Maman est en train de préparer nos paniers repas pour nous éviter la cantine du poste. Des omelettes et du riz avec une salade de tomate en entrée. Ça sent bon ! Je prends un bol dans le placard et me sers du café avant d'y ajouter du lait puis attrape des biscuits dans le buffet en dépit d'y trouver du pain.

- Tu n'es pas un peu grand pour manger des petits écoliers au petit déjeuner ? Questionne Kurenaï.
- On n'a plus de pain il ne reste que ça et des céréales.

Elle se retourne, d'abord surprise, puis appelle les plus petits qui arrivent dans tarder. Gaara est toujours aussi calme tandis que Konan et Yahiko semblent être au courant de ce pour quoi ils vont se faire passer un savon.

- C'est pas bientôt fini ce cirque ? Combien de fois il va falloir vous répéter de ne pas grignoter la nuit !? Sermonne Kurenaï.
- Je n'y suis pour rien. Explique posément Gaara.

Kurenaï regarde Konan et la petite détourne les yeux. Les enfants ont des attitudes tellement révélatrices sans même s'en rendre compte que s'en est presque comique. Ça le serait si celle-là n'était pas si mignonne avec son petit air de culpabilité innocente.

- La dernière fois je t'ai prise en train de manger des cookies, ça ne t'a pas suffit ? S'impatiente maman.
- C'est moi qui en ait pris ! Gronde pas Konan ! S'interpose Yahiko.
- Mais c'est moi qui ait mangé. J'avais faim… Admet la petite.

Je ne m'attarde pas ici et débarrasse mon petit déjeuner avant de m'éclipser discrètement avant que Kurenaï ne me demande mon avis et que je ne sois coincé entre le choix la responsabilité de la punition des petits ou celui de prendre leur parti et de me faire engueuler pendant qu'ils se font la malle. Je croise papa qui va probablement calmer maman, ou bien en rajouter une couche, puis regagne ma chambre. Pfiou, enfin au calme ! Temari et moi avons de la chance d'avoir chacun notre chambre. Dire qu'avant on partageait la même, quand nous étions petits. Kakashi avait une chambre séparée de la notre. C'était celle-là d'ailleurs. Temari a récupéré la chambre d'amis l'année dernière.
Le temps passe si vite… Quand je suis arrivé, je n'avais que quatre ans. Kurenaï et Asuma étaient encore jeunes, vingt-sept et vingt-neuf ans, et Kakashi n'avait que huit ans. Asuma était un simple agent de police à l'époque. J'ai grandi avec lui jusqu'à mes sept ans quand Temari et Gaara sont arrivés à leur tour. La blonde n'avait que cinq ans et Gaara à peine trois. Puis ont suivi quelques années plus tard Yahiko et Konan. Finalement après une longue période où personne n'est arrivé, Kurenaï est tombée enceinte et a accouché il y a de ça six mois. Et maintenant j'ai dix-sept ans, et dès que je serais majeur je devrais partir pour laisser ma place à quelqu'un d'autre. Ça me fait bizarre… Je n'ai pas envie de partir d'ici. Pourtant le douze octobre approche à grand pas et mes dix-huit ans avec. Parfois j'aimerais remonter le temps. Je ne veux pas redevenir un orphelin sans famille. Je ne l'ai été que les six premiers mois de ma vie, mais pas besoin d'être un génie pour savoir que c'est difficile moralement. Je me suis fais à l'idée que Kurenaï, Asuma, Temari et tous les autres sont ma famille. Seulement Kakashi nous a tous oubliés, il ne sait pas que Mirai est né. Il ne sait même pas qu'il existe, et je me demande s'il ne s'en fiche pas à vrai dire… Et moi qui le considérait comme mon frère…
La voix de mon père me tire de mes songes.

- Naruto ! Je vais partir sans toi !
- Non attends j'arrive !

Je sors en vitesse et enfile mon blouson en jean pour rejoindre mon père à l'entrée. Je salue tout le monde en vitesse puis suis Asuma à la voiture et monte côté passager de la Renault Laguna grise. Maman sort à son tour de la maison et vient vers nous, alors j'ouvre ma fenêtre et elle me tend un sac à dos.

- Vous oubliez vos gamelles les garçons.
- Merci m'man ! A ce soir !
- A ce soir et soyez prudents.

Je prend le sac en souriant et le pose à mes pieds alors que papa démarre et roule en direction du poste. Mon premier jour au commissariat, et je vais assister Asuma, le commissaire en chef. J'en déjà suis tout excité !

[…]

Cette journée était un véritable enfer ! Le matin j'ai visité le poste, ça c'était plutôt bien, mais après j'ai eu tout un discours sur les règles de sécurité et de confidentialité et tout le blabla administratif qu'encourait mon stage. Ensuite on est allés manger dehors mais on a dû se dépêcher parce que la pause est hyper courte puis l'après-midi je n'ai fais que de la paperasse, et encore, ça aurait été plus intéressant que de faire des allers-retours entre les bureaux pour faire passer les papiers. Et quoi, ils m'ont pris pour un pigeon ? Plus jamais un coup pareil ! Dire qu'à la base j'étais sensé assister Asuma…
J'ai débauché à 18 heure et suis rentré à pieds seul puisque papa était de garde ce soir. J'arrive donc à la maison éreinté à six heure et demie du soir mais je n'ai pas le temps de souffler que les mômes se jettent à mes jambes en chouinant que Gaara est méchant et qu'il ne veut pas leur faire écouter sa musique. Là j'ai plusieurs options. Soit je mets mon grain de sel dans l'histoire et ça va partir en cacahuètes parce que je suis complètement crevé et légèrement sur les nerfs à cause de la déception du stage, soit je demande à Temari ou à Kurenaï de s'en charger. Sauf que Kurenaï est occupée avec Mirai est que Temari est partie dormir chez une amie… Bon, en fait j'ai pas trop le choix on dirait.
Après avoir longuement bataillé pour départager les trois infernaux, je regagne enfin ma chambre et m'affale sur mon lit avec une seule chose en tête, dormir. Mais je crois que je n'en ai pas encore le droit parce que mon portable sonne dans la poche de ma veste. Je me tourne sur le dos lentement, sors mon appareil d'un geste lourd pour lire le nom de la personne qui me refuse le répit.
Hinata.
Bon, aller un petit effort, c'est ta petite amie tu vas pas lui raccrocher au nez…. Si ? Non, quand même pas. Courage Naruto.

- Allô ?
- Naruto ? C'est moi, c'est Hinata. Tu vas bien ?
- Ouais ça va. Et toi ma puce ?
- Tu es sûr ? Tu as l'air fatigué.
- Je rentre tout juste du commissariat.
- Ah oui, ton emploi commençait aujourd'hui c'est ça ?
- Ouais. Sinon pourquoi t'appelais ?
- Tu es libre ce week-end ?
- Euh… Oui enfin… Ni plus ni moins que d'habitude.

Je ne suis pas sûr de la suivre là, on se voit régulièrement et surtout le week-end, alors pourquoi elle me demande ça ?

- Tu penses que tu pourras venir à la fête organisée par Kiba samedi ?
- Bah ouais, ça devrait le faire.
- Tu resteras tard ou tu devras rentrer tôt ?
- Ça dépend si mon père est de garde ou non ce soir là. Mais pourquoi tu demandes tout ça ? Il s'est passé quelque chose ? Si tu ne veux pas y aller dis-moi et on ira pas hein.
- N-non non ! Je veux qu'on y aille. Bon, à plus tard mon cœur.
- … Ouais, à demain ma puce !

Je n'ai pas tout capté, mais ce n'est probablement pas bien grave. Je souris et raccroche avant de ranger mon portable. J'ai vraiment de la chance avec elle. J'ai jamais vu de fille aussi douce, gentille et patiente qu'Hinata. Elle est peut-être un peu trop timide… Enfin, ça la rend tellement mignonne. Elle aurait été un mec je serais devenu bisexuel pour elle ! Euh… Lui ! Non, ce que je raconte n'a ni que ni tête. Hinata est une fille et si elle avait été un mec elle ne m'aurait probablement pas aimé. Elle aurait été différente aussi. Elle aurait sûrement les cheveux attachés si elle les avait longs, une carrure bien plus masculine, elle aurait été plus grande aussi, avec des yeux probablement plus petits et fins et peut-être aurait-elle été moins souriante avec des traits plus marqués… Quoi ? Encore ce type ? Mais pourquoi je pense à lui ?...
Plus tôt dans la journée, je suis par hasard tombé sur une affaire datant de quelques années. Une famille entière a péri dans une incendie. La famille Uchiwa si j'ai bonne mémoire. Les deux parents ont étés retrouvés calcinés au milieu de la bâtisse. Deux enfants vivaient aussi dans cette maison, mais aucun n'a été retrouvé. Le plus âgé, Itachi, se serait enfuit et serait responsable de l'incendie. Le plus jeune, Sasuke, a probablement péri dans les flammes aussi, seulement il aurait été trop petit à cette époque pour qu'on puisse retrouver son corps. Quant à Itachi, on ne l'a jamais revu. Mais je ne sais pourquoi, la photo de ce type ne veut pas me sortir de l'esprit. Pourtant j'en ai passé plein des dossiers, alors pourquoi c'est celui-ci qui me revient le plus ? Quoi qu'il en soit, je ne vois pas à quoi tout ça pourrait bien me servir. Ce n'est pas comme si j'allais un jour élucider cette enquête, bien qu'il faille avouer qu'elle a piqué ma curiosité à vif.
Allez, assez réfléchi ! A ce rythme je risque d'avoir mal à la tête. Maintenant dormons, ça ne pourra pas faire de mal après une telle journée…







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