Fiction: De quoi avons nous peur?

Il passe pour un petit génie immature; elle est plutôt considérée comme l'une des plus gorgeous girl de l'université. Ils se rencontrent et dans l'intimidé de leur relation un amour inattendu naît. Ils se cachent, personne ne doit savoir. Mais les secrets de durent jamais et quand face aux regards extérieurs, le couple s'ébranle et se brise, une seule question se pose: De quoi avons nous peur? ShikaTéma
Classé: -12D | Drame / Romance | Mots: 5085 | Comments: 6 | Favs: 2
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NLN (Féminin), le 03/03/2016
YO!

Après une trèèèèèès longue absence, je consens enfin à poster un nouveau chapitre! Mais j'ai une super excuse: je prépare le bac ! Enfaite, non, je suis juste impardonnable, ce chapitre moisit dans mon ordi depuis des mois... En réalité, je suis passée par une phase où je ne voulais plus du tout écrire, j'ai dégouté. Je ne voyais aucun retour positif à mon travail, j'avais donc décidée d'arrêter tout et de supprimer ma fiction. Puis pas flemme je ne l'ai pas fais et donc me revoilà aujourd'hui à poster un nouveau chapitre.
Je n'ai pas encore modifié le style pour l'anglais et le franglais mais bientôt-bientôt.

J'espère que vous allez l'apprécier, bonne lecture! Kissssssss




Chapitre 3: Un souvenir, une claque, ou quand on joue à 'La Belle et le Clochard'.



Le professeur de boxe regardait son élève avec admiration. Jamais il n’avait vu la jeune femme aussi remontée. Elle frappait dans le punching ball comme une machine à tuer depuis bien deux heures non-stop. Une telle rage émanait d’elle qu’il n’avait pas osé l’approcher quand elle était arrivé à la salle de sport ; costaud mais pas suicidaire.

Il se gratta l’arrière du crâne, soupira, et tourna les talons, il n’obtiendrait rien d’elle pour le moment. Il fallait qu’elle se vide de toute sa rancœur.

¤o¤o¤o¤

Elle poussait son corps à bout, elle le sentait. Son sang battait dangereusement dans ses tempes et les objets tournaient autour d’elle. Mais elle n’arrivait pas à se calmer. Il l’avait provoqué, ouvertement, délibérément. Et ça tournait en boucle dans sa tête. Impossible de se calmer. Quand sa colère s’apaisait un peu, automatiquement les souvenirs affluaient dans sa tête et déclenchaient une nouvelle déferlante de fureur.

La No Sabaku en était persuadée, si ce stupide professeur avait pris plus de temps pour venir, ils en seraient venus aux mains. Elle le regrettait presque, le massacrer lui aurait fait du bien.

Temari n’était pas une femme douce et posée, elle était forte et violente. Elle avait besoin d’actions, alors elle continuait de frapper avec toute la violence dont elle était capable.
Elle due cependant s’arrêter brutalement quand elle fut prise d’un haut le cœur. Elle se laissa tomber sur le sol froid et reprit sa respiration. Ses muscles tremblaient, elle en avait trop fait, demain elle souffrirait.

Une personne vint s’assoir à côté d’elle et lui tendit une serviette et une bouteille d’eau. Elle lui sourit, elle aimait bien ce gars, il était cool et il la respectait.

« You stink. » (1)

Elle rit, évidement qu’elle puait, personne ne sentait la rose après avoir transpiré comme un gros porc pendant deux heures.

« Idiot! If you don’t want me to use you as my towel, close your mouth. »(2)

Ce mec était décidément génial, il avait réussi à la détendre avec deux mots. Elle se releva, détachant ses habits collés à sa peau par la transpiration. Son professeur fit une grimace de dégout.

« Beeeeeeerk ! Don’t touch me!
-What?! You don’t know that all the men love when girl perspire?! » (3)

Elle lui jeta à la figure sa serviette mouillée et s’en alla dans les vestiaires. Elle avait envie d’une bonne douche.

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Shikamaru éternua. Encore. Il avait arrêté de compter quand il avait dépassé la barre des soixante en cinq minutes. Il renifla peu élégamment, réajusta son écharpe et enfourna ses mains dans ses poches. Choper la crève aussi bêtement devrait être interdit.

Hier soir, voulant décompresser, il avait ouvert sa fenêtre pour fumer, vieille habitude attrapé au lycée par l’influence d’un de ses professeurs, et par flemme il avait été se coucher sans la refermer. C’était complétement stupide, surtout en plein mois de novembre alors que les températures commençaient à chuter fortement. Il en payait les conséquences.

Il inspira un grand coup l’air froid extérieur pour se donner du courage. Et s’étouffa alors qu’une violente quinte de toux le prenait. Sa mère l’aurait frappé.

Sa mère… Elle lui manquait. Personne pour lui dire de se bouger le cul un peu, personne pour lui hurler dessus dès le matin, personne pour lui faire un petit déjeuner copieux.

Son père aussi lui manquait, il n’avait plus personne avec qui se plaindre, avec qui jouer au Shoji, avec qui il pouvait discuter entre hommes. Quoique il y avait bien Choji mais entre son père et lui c’était tellement spécial.

Mais voilà, il avait dû déménager de son cocon douillet pour aller dans cette université. Il ne voulait pas partir à cette époque, sa vie à la ferme lui convenait très bien et il ne voyait pas l’utilité de faire des études quand son avenir dans l’entreprise familiale était tout tracé. Mais il avait eu ce professeur qui avait fait son apparition dans sa vie. Asuma, il avait vu en lui le génie et l’avait soutenu. Jamais Shikamaru n’avait rencontré une personne pareille, c’était devenu son icone. Un modèle à suivre dans la vie, qui lui avait ouvert les portes du monde. Il avait donc accepté de partir faire des études dans cette université, en laissant derrière lui ses parents fiers de lui qui espéraient pour lui un avenir moins boueux.

Il se souvenait, le jour de son départ, à la gare. Sa mère, cette déesse invincible, qui avait pleuré alors qu’elle l’embrassait une dernière fois. Son père qui l’avait enlacé une dernière fois les yeux humides. Lui, avait voulu se montrer fort, il n’avait pas pleuré. Les hommes ne pleuraient pas. Cependant quand le train avait commencé à avancer pour quitter la gare, l’enfant plus qu’homme était ressortit et il n’avait pas pu s’empêcher de lâcher un sanglot douloureux.

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Sakura faisait sa tournée shopping quotidienne dans les rues de la ville. Il n’existait rien de mieux à ses yeux qu’une longue virée dans les magasins pour oublier le stress des cours. Elle remarqua une jolie paire de bottines en cuir dans la vitrine d’un magasin mais avisant le prix exorbitant s’en détourna bien vite.

Elle continua de déambuler joyeusement dans les allées marchandes faisant fit du froid qui engourdissait ses jambes. Quelle idée de mettre une jupe courte en début d’hiver ? La réponse était simple : le style avant tout.

Tout se passait pour le mieux pour la rosette jusqu’à ce qu’elle se face bousculer violement par un inconnue. Sakura était connue pour avoir une double personnalité, la première était celle de la fille douce et sage alors que la seconde représentait une fille vulgaire et violente. Ce fut la seconde qui se présenta face à Shikamaru qui, perdu dans ses pensées, lui était rentré dedans. Il allait s’incliner pour s’excuser face à celle, mais le regard qu’elle lui lança lui retira toute envie d’être poli. Elle le toisa de son regard le plus méprisant comme s’il ne représentait qu’une merde de chien sur son chemin. Bah, il avait l’habitude après tout. Il haussa les épaules et tourna les talons.
Elle se vexa de se voir ignorer par un minus comme lui, quand tous les autres rampaient à ses pieds comme des petits toutous.

« Hey! You! Stop here ! »

Il soupira, quel était le problème de toutes ses femmes à vouloir lui chercher des noises ?

« Apologize, now. » (4)

Son ton était glacé, il aurait donné des sueurs froides même aux plus téméraires parmi les hommes. Mais Shikamaru n’était pas téméraire, il était masochiste.
C’est surement que lui valut une baffe monumentale. Une dont il garderait la marque pendant des jours.

¤o¤o¤o¤

Choji venait tout juste de rentrer dans sa chambre d’étudiant, épuisé. Son job à mi¬-temps de cuisinier lui prenait tout son temps libre et son énergie. Il s’avachit mollement dans son canapé-lit, il n’avait pas pu se résoudre à quitter le confort d’un lit pour un futon. Il zappa pendant quelques minutes à la recherche d’un programme intéressant et ouvrit un de ses paquets de chips fétiches pour regarder l’émission.

Lassé, il finit par éteindre la télévision et aller se coucher. Il envia Shikamaru qui arrivait à trouver le sommeil presque dans l’instant, lui n’y arrivait pas. Alors il se tournait, se retournait dans ses draps jusqu’à finalement s’endormir.

Ce soir-là n’échappa aucunement à la règle. Dans ces moments de solitude avec lui-même, Choji mettait sa vie à plat, pesait le pour et le contre, il faisait le point. Ses résultats étaient corrects, son job était correct, son salaire était correct, ses relations étaient correctes, son logement était correct, sa vie était correct, il était correct. Tout était correct.

Tout, ou presque. Il y avait des yeux bleus qui hantaient ses nuits depuis une semaine, des yeux bleus cristallins. Et une chevelure : blonde décolorée. Ino Yamanaka, le poursuivait. Il la trouvait magnifique, sublime même. Et comme un idiot, il s’était amouraché d’elle. La fille la plus inaccessible de la terre. Il se sentait comme dans la belle et le clochard, elle avait tout pour elle et lui n’était rien.
‘Fairy tales don’t exist in real life’ (5)

Ce fut sur cette pensée triste qu’il s’endormit.

¤o¤o¤o¤

Yoshino Nara était comme souvent dans la cuisine, pas qu’elle aimait cuisiner mais elle avait pris l’habitude avec le temps. Son mari venait de rentrer de l’exploitation, il prenait sa douche.

Une cloche sonna : c’était la porte d’entrée. Il n’attendait personne, c’était surement un des voisins qui venait demander un aliment quelconque. Elle s’essuya les mains rapidement sur son tablier et lança d’une voix forte.

« J’arrive ! »

Aussi quand elle vit la personne devant le pas de sa porte, elle en tomba des nues. Une seule chose lui vint à la bouche et elle cria à son mari qui sortait à peine de la salle de bain.

« Shikaku, que fait ton fils sur le pas de ma porte ? »

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(1) Tu pues
(2) Abruti ! Si tu ne veux pas que je t'utilise comme ma serviette, ferme ta bouche!
(3) Berrrrrk! Ne me touche pas!
-Quoi?! Tu ne sais pas que les hommes adorent quand les femmes transpirent.
(4) Excuse toi, maintenant
(5) Les contes de fée n'existent pas dans la vraie vie



Et voila, c'est déjà fini! J'attends vos avis avec impatience!!!
Si jamais j'ai écorché vos yeux avec une faute je m'en excuse platement...

A la revoyure, TCHOUS!




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