Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Cela fait cinq cent ans que Naruto a disparu soudainement après avoir insufflé une ère de paix sans précédent. Pourtant, au delà des apparences, lentement mais surement le monde se dirige de nouveau vers le chaos.
Tandit qu'Anoko Uzumaki grandit dans la lumière, Rima lui est confronté chaque jour au mal et à la dureté de la vie. De cette opposition naîtra soit un chaos sans précédent, soit une ère nouvelles, emplit d'espérance et d'incertitudes.
susaku (Masculin), le 02/05/2015 Nouveau chapitre, cette fois ci centré sur le personnage d'Anoko Uzumaki, mais aussi l'organisation politique de Konoha. Comme vous allez le voir, il y a quelques surprises !
Chapitre 4: De grandes responsabilités
Un mois plus tard :
Anoko était devenu un Genin et arborait avec fierté son bandeau de shinobi noir, marqué de l’emblème du village caché de la feuille. A l’académie il n’avait jamais été réellement pressé d’en finir avec ses études pour entrer « dans la vrais vie » comme le disait ses parents. Après tout, il n’avait que 10 ans et se considérait comme trop jeune pour réellement appréhender une carrière shinobi. Surtout que la moyenne d’âge des Genin était assez élevée, la plupart d’entre eux avaient plutôt 12-13 ans et Anoko était l’un des plus jeunes de la promotion ! Mais en tant qu’Uzumaki cela n’avait surprit personne, bien au contraire, les membres de sa famille attiraient l’attention et l’on attendait toujours d’eux la réalisation de prouesses. Héritage que le garçon aux mèches blonde avait quelque peu de mal à assumer, il n’aimait pas être à chaque instant observé et jugé, sachant que tous le comparaient avec son père, son grand père, mais aussi avec le Naruto Uzumaki des légendes… Le prophète comme on l’appelait, celui qui avait sauvé le monde du mal… Parfois Anoko s’observait dans le miroir, se demandant s’il avait réellement les épaules pour assumer un tel héritage. Mais toutes ces questions avaient été reléguées au second plan depuis qu’il était devenu un ninja à part entière. Un ninja de rang faible certes, mais un ninja tout de même.
Il était 7h du matin et l’héritier du clan déboucha sur la place centrale, ou l’attendait son Sensei. Aakaru était un jonin de renommé, ayant même servit dans la garde spéciale du Hokage quelques années plus tôt. Il était un bel homme qu’une quarantaine d’année, assez fin mais pas pour autant maigrichon, il arborait une longue chevelure bleue foncée qui lui recouvrait partiellement les yeux. Le sensei arborait également un Katana dans son dos, rappelant à tous que, même s’il prenait la charge de Genin il n’en restait pas moins dangereux. Il était équipé de la tenue standard des ninjas supérieurs de Konoha, à savoir une veste militaire verte et un pantalon noir. Seul originalité dans sa tenue, il n’avait pas de bandeau, mais un bonnet marqué lui aussi du sceau du village.
A la vue d’Anoko, ce dernier lui adressa un sourire.
- Tu es encore le premier à ce que je vois ! S’enquit le Sensei en regardant sa montre. C’est bien d’arriver en avance, je n’en attendais pas moins de toi.
- Merci Sensei.
Des bruits de course se firent alors entendre et Anoko se retourna avec un sourire, apercevant une belle silhouette à l’horizon. Rea était une fille d’environ 13 ans, blonde et féminine, avec un visage d’ange, la demoiselle était déjà largement congratulée pour sa beauté. Elle avait même été élue "miss académie" à la fin de l’année dernière. Elle faisait partie de l’équipe d’Anoko, l’équipe 1 des Genins de Konoha. Ce jour là elle était vêtu d’une robe violette décolletée, qui il fallait bien l’avouer lui allait à merveille. Sa place dans l’équipe d’Anoko, elle l’avait du fait de ses excellents résultats, se plaçant seconde meilleure élève de l’académie !
A sa suite se trouvait le dernier membre de l’équipe, Lyo un garçon du même âge que la jeune fille. Il portait de grosse lunettes noires masquant ses yeux et des vêtements mal ajustés, lui donnant un aire négligé. En réalité, il était vraiment négligé et ne s’embêtait jamais de son look. Pour autant, gare à celui qui oserait se moquer de lui, car ses talents au ninjutsu étaient impressionnants. Il avait en effet finit premier de l’académie, notamment grâce à sa maitrise du Raiton. La fine équipe étant au complet, le Sensei salua les derniers arrivés et sortit les ordre de mission pour la journée.
- Bien. Aujourd’hui sera une journée assez monotone je le crains…
- On va pas encore se taper la recherche du chat perdu hein ? S’enquit la fille qui en avait marre de ces taches ingrates. Elle, voulait de l’action, un moyen de briller…
Le maître fronça les sourcils et lui adressa un regard noir.
- Rea, ce genre de commentaire tu te les gardes ! Quelle image allons nous donner des shinobis ? Se plaignit il, en montrant du doigt la foule de passant qui passaient pas là, vaguant à leurs occupations. Prend donc un peu exemple sur Anoko, lui ne se plaint pas !
L’Uzumaki leva les yeux au ciel, lassé de ces compliments incessant qui le gênait au plus haut point.
- Aujourd’hui votre tache…
Il était un peu plus de 19h et Anoko était attablé avec les membres de sa famille. Alors que son petit frère, Ayato de cinq ans son cadet mangeait avec appétit, lui était perdu dans ses pensées. La journée s’était bien déroulée, ils avaient accomplit deux missions au demeurant assez simple. La première avait consisté à ramener un paquet à l’une des villes voisines, tendit que l’autre s’était avérée être une simple mission de surveillance d’un groupe d’enfant… Bref, des activités de routine pour les Genins.
Sa mère qui savait reconnaître les humeurs de son fils passa la main dans ses cheveux et lui fit un sourire.
- Mon chérie, tu as l’air soucieux. Qu’es ce qui ne va pas ?
- Rien maman, tout va très bien.
Un silence pesant s’installa, troublé uniquement par le bruit des couverts.
- Il y a un problème dans ta formation ? Demanda son père, lui aussi intrigué.
Anoko hésita quelques secondes, puis prit la parole.
- C’est juste que, les autres…
- Il y a un problème avec ton Sensei ou tes coéquipiers ? Tu veux que je leur en touche deux mots ?
- Non, c’est juste que… Tout le monde est gentil avec moi, me complimente…
Le père et la mère de famille furent surprit par cette déclaration.
- Et n’es ce pas quelque chose de positif ? Demanda la femme.
- Ce n’est pas naturel, je n’ai rien fais du tout ! Enfin, le Sensei ne jure que par moi, il veut que mes coéquipiers me ressemblent… Alors que j’ai l’impression qu’ils sont de bien meilleurs ninjas que moi. Lorsque j’accomplit une tache, aussi quelconque soit elle le peuple m’applaudit, alors que quand c’est quelqu’un d’autre ils n’en font rien.
- Anoko, les gens ont besoin de héros ! Déclara son père, comme pour le remotiver.
- Mais je ne suis pas un héros… Je ne suis qu’un enfant et j’ai l’impression d’être mieux considéré que mon Sensei. C’est frustrant cette sensation.
- Tu es l’héritier du clan Uzumaki mon fils. Un jour, tu seras Hokage. Tout le monde le sait ! Rétorqua sa mère avec un sourire, comme pour le rassurer. Devant l’air horrifié de son fils elle poursuivit. Enfin, après ton père bien évidemment.
Anoko était consterné, n’étant absolument pas au courant du rôle qu’on ambitionnait pour lui.
- Mais je croyais que le Hokage devait être l’homme le plus fort du village ?
Takeshi se mit à sourire. Son enfant était jeune et ne comprenait pas encore totalement les rouages du monde ninja, aussi son étonnement était légitime.
- Mais enfin Anoko, nous sommes les plus forts… Et on le restera, pour toujours.
Le maître Hokage observait son village immense depuis son visage de pierre. Sur sa droite s’étalait une multitude de visages, il y en avait tellement que l’on avait du agrandir artificiellement la montagne pour pouvoir faire perdurer la tradition. Il tourna la tête vers la gauche avec un sourire, il avait presque quatre vingt ans et savait que d’ici peut un autre visage trouverait sa place sur la montagne. Celui de son fils.
Son fils, justement venait d’arriver et prit place à ses côtés.
- Vous semblez nostalgique père ?
Le vieillard fit un sourire, se remémorant la première fois ou il avait atteint ce poste d’observation. La vue était magnifique, à condition bien sur que l’on face abstraction de la ville basse, qui pour le coup faisait tache.
- Nos ancêtres protègent ce village depuis près de 600 ans. Cela me fait tout drôle de me dire que face à moi s’étale l’héritage de plusieurs centaines de vies… Et bientôt, ce sera ton rôle de préserver ces lieux.
- Et je le ferais avec autant d’ardeur que vous.
Le vieux resta silencieux, les choses n’étaient pas aussi simples qu’il n’y paraissait. Il était en poste depuis près de 40 ans et avait vu le monde changer, ne pouvant malheureusement pas faire grand-chose pour inverser le cour du temps. L’ère des shinobis était balbutiante.
- Le monde est en train de bouger. Reprit le maître du village. En 20 ans, il y a eu trois insurrections au pays du feu. Mineurs certes, mais à chaque fois elles prennent plus d’ampleur encore. Le nombre d’individus propageant ces thèses racistes progresse. Le village n’est heureusement pas encore touché, mais il y a 3 jours un groupe de ninjas a enlevé et décapité près de 200 personnes. Ils les ont tous massacrés, femmes et enfants comprit.
- C’est horrible ! S’exclama Takeshi, qui s’il était au courant de la révolte de certains shinobis n’avait jamais pensé que l’on en arrivait à ce point.
- J’ai envoyé une trentaine d’Ambus s’occuper du problème. Mais les gens ont peur et dans cette histoire ils ont peur de nous. Tuer ces assassins ne changera rien… Il suffirait d’une étincelle pour que le monde s’embrase. Nous devons redonner de l’espoir aux gens, il faut trouver quelque chose.
Le jonin resta muet quelques secondes, troublés par ces nouvelles et recherchant à son tour une solution. Il se releva alors, frappant de son poing dans sa main pour témoigner de la réussite de sa réflexion.
- Il leur faut un héros, c’est tout !
- Que veux tu dire ? L’interrogea le Hokage, incrédule.
- Envoyez Anoko tout juste promit Genin en mission. Une mission difficile cette fois, par exemple une mission de rang B. Mission dont il reviendra victorieux, les gens verront alors un nouvel espoir surgir. Mon fils deviendra un héros et tout le monde saura que le clan Uzumaki est toujours aussi puissant. Non seulement cela dissuadera les gens de se révolter ici, mais cela rassurera le peuple sur notre habilité à les protéger.
Le Kage était assez surprit de cette proposition, voyant surtout là une occasion de mettre en danger la vie de son petit fils.
- Mais enfin, il risque de se faire tuer dans une mission de rang B. Sans oublier le fait qu’il n’est pas tout seul. Aakaru est très fort, mais je doute qu’il soit capable de protéger trois enfants s’il est attaqué par une menace sérieuse.
- Soyez sans crainte, il suffira de les faire surveiller par une troupe de Jonin ! Bien sur sans que l’équipe 1 ne le sache. Ils élimineront toute menace avant même qu’elle ne pointe le bout de son nez. Cette mission ne sera pas réellement difficile, elle ne sera qu’un symbole. Ce sera totalement bénéfique et pour le clan et pour le village…
A plusieurs milliers de kilomètres de là, Eimin le chef des chasseurs lisait l’un des nombreux rapports déposés sur son bureau, attendant son analyse experte, tout en sirotant un verre de vin. L’un de ses rares péchés mignon, qu’il s’assurait de ne jamais consommer à l’excès pour toujours garder une vision claire de la situation. La salle ou il se trouvait était fermée à toute lumière, bien que l’on était en plein après midi. La forteresse des chasseurs étaient de prime abord un lieu froid et glauque et maintenir ce lieu en l’état était un vrais calvaire pour Eimin qui y mettait tout son talent. Alors qu’il prenait une nouvelle gorgée de sa boisson un homme entra avec fracas dans son bureau, tenant un papier entre ses mains.
- Maître, une nouvelle de notre espion à Konoha !
- Et cela était si pressé que tu entres dans mon bureau sans frapper ? S’énerva t’il en constatant que son effet de surprise il avait renversé un peu de liquide sur sa chemise.
- Pardon monsieur, mais ça concerne l’enfant que vous nous avez demandé de surveiller !
A ces mots Eimin changea d’expression du visage et s’empara du message. Sa lecture confirma ses craintes.
- Mon dieu…
- Qu’es ce qui se passe monsieur ?
- Cet idiot de Hokage envoi Anoko en mission d’escorte jusqu’à la vallée du Hiraijin.
- Au Hiraijin ? Mais cet endroit est infesté de…
- Je sais je sais ! Pas la peine d’en dire plus… J’y vais sur le champ. Déclara Eimin en enfilant son manteau
- Quoi ? Demanda l’homme, surprit par tant de précipitation. Mais vous êtes le chef, quelqu’un d’autre peut s’en occuper !
- Non… Dis à Kukao, Jantsu et Mitarao d’enfiler leur équipement, on part dans 20mn. Cet enfant ne doit pas mourir… Il en va du sort de ce monde. S’il meurt on aura aucune chance si l’autre décide de s’en prendre à nous.
J'espère que vous avez aimé ce chapitre et je vous invite à me faire part de vos impression/ questions dans les commentaires.