Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Du sang et des larmes

Cela fait cinq cent ans que Naruto a disparu soudainement après avoir insufflé une ère de paix sans précédent. Pourtant, au delà des apparences, lentement mais surement le monde se dirige de nouveau vers le chaos. Tandit qu'Anoko Uzumaki grandit dans la lumière, Rima lui est confronté chaque jour au mal et à la dureté de la vie. De cette opposition naîtra soit un chaos sans précédent, soit une ère nouvelles, emplit d'espérance et d'incertitudes.
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Suspens / Tragédie | Mots: 8393 | Comments: 0
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susaku (Masculin), le 26/04/2015
Bienvenu sur ma fiction "Du sang et des larmes". Elle se déroule après la fin du manga Naruto, avec une différence minime qui malgré tout peut tout changer.

Cette histoire est mature dans sa construction et dans les thèmes évoqués. Je conseille donc aux âmes sensibles de s'abstenir.
Je précise que cette fiction est disponible sur d'autre site, publiés sous le pseudo "Tokkia", qui n'est autre que moi même.

J'attend vos avis, en espérant qu'ils seront positifs.




Chapitre 1: Le grand Konoha



Dans une salle sombre, illuminée seulement par la lueur d’une faible bougie gisait un homme, entouré d’un petit groupe dont l’émotion était palpable. Celui qui siégeait au centre de cet attroupement respirait avec difficulté, ses cheveux autrefois brun comme la nuit avait finit par blanchir et ses yeux avaient perdu leur éclat d’autant… Oui, cette fois ci la mort était proche et plus rien ne pourrait changer cela, les cures « miracles » de son ami ne serait plus d’aucun effet désormais et il s’était résigné à abandonner une lutte qui n’avait que trop durée. 80 ans, c’était déjà beaucoup pour un homme, mais ça l’était d’autant plus quand l’on passé toute sa vie l’épée à la main. Autour de lui se trouvait quatre homme, dont trois ne devaient pas avoir plus de trente ans, alors que le dernier avait également l’air d’un vieillard affaiblit par le temps et dont les yeux semblaient humide. Ces deux là avaient vécu tant de chose depuis leur enfance, et bien que leurs débuts furent des plus compliqué de part leurs efforts ils avaient réussit à créer un monde bien plus lumineux que celui dans lequel ils avaient vu le jour.
Face à ses deux êtres exceptionnels, les 3 jeunes faisaient bien pale figure mais chez eux aussi on lisait une certaine tristesse. C’était une partie de leur vie qui partirait en fumée à la mort du maître.

- Qui aurait cru que je vivrais si longtemps. Ricana l’alité dans l’un de ses rares moments de lucidité.
- C’est vrais que tu n’es pas l’individu le moins bagarreur que je connaisse. Répondit l’autre vieillard vêtu d’une longue tunique rouge et blanche, signifiant sa place d’élite au sein de la société.
- Ah… Qu’es ce que je donnerais pour un dernier combat. S’enquit l’homme couché en toussotant. Mais je pense que je ne serais plus très performant.
Un silence pesant s’installa alors, tous étaient conscient que le vieux débat entre les deux hommes ne tarderait pas à se relancer. Cela faisait des années qu’ils se disputaient à ce fameux sujet, et l’on retrouvait dans chacun de leur point de vue les choses qui avaient façonné leur personnalité. D’un côté un optimiste chaleureux mais parfois puéril, de l’autre côté une vision sombre du monde.
- Naruto… Souffla le mourant. Tu dois faire quelque chose, ce monde… Sans toi, ce monde ne tiendra pas.
Le shinobi aux traits de renard haussa les épaules, et fit un sourire comme à son habitude.
- Tu as toujours été si pessimiste. Crois un peu en ton œuvre !
- Nous n’avons jamais fait disparaître les conflits mon ami, nous avons seulement réduit leur envergure. Moi je ne suis pas essentiel, mes trois disciple peuvent me remplacer. Rétorqua t’il en regardant un à un les trois jeunes hommes en retrait. Mais toi tu es différents. Sans toi, on perdra tout.
Puis son visage se crispa et il commença à s’agiter fortement. L’homme faisait un arrêt cardiaque, Naruto approcha sa main pour tenter de le sauver, mais l’un des jeunes se posta devant lui.
- Maître, laissez le partir… Ses souffrances ont assez durées.
Les yeux de Naruto s’emplirent alors de larmes, et il assista à la mort de son meilleur ami. Sasuke Uchiha était mort…



400 ans plus tard.

Le soleil brillait en cette chaude journée d’été et le centre du village caché de la feuille était des plus animé en ce jour. L’on fêtait la grande parade de la victoire, victoire qui avait eu lieu il y a des siècles et faisait office d’un véritable événement religieux. Le monde ninja tout entier fêtait la victoire de Naruto Uzumaki et de Sasuke Uchiha sur le malin, sauvant ainsi le monde d’un véritable apocalypse. On datait cet événement approximativement car nul ne s’en souvenait, pour autant leur véracité n’était pas discuté et chaque année l’immense église venait vanter les mérites de celui qui avait combattu pour racheter les péchés de l’homme qui avait lui-même provoqué mort et désolation. Naruto Uzumaki était une véritable figure biblique, le prophète d’une religion prônant paix et amour sur la terre… Mais cela faisait des années qu’il avait disparu et certains doutait de la véracité des nombreux miracles que contaient les ecclésiastiques.
Mais Anoko était bien trop jeune pour se soucier de telles choses, il n’avait de plus qu’une éducation historique assez maigre et de ce fait cette fête pour lui était surtout l’occasion de se goinfrer de bonbons et autres sucreries qui lui étaient en temps normal interdit. A cet instant, le garçon brun avec quelques mèches blondes d’âgée de seulement 9 ans couraient à travers les passants tout en rigolant, poursuivant une petite fille un peu plus âgée que lui. La place centrale de Konoha était noire de monde et les privilégiés s’étaient tous rassemblés au plus près du maître Hokage qui ne tarderait pas à prononcer son discourt annuel. Un discourt ennuyait et vide de sens pour Anoko, même s’il savait déjà à cet âge combien cette tradition était importante. D’aussi loin qu’il se souvienne il n’avait jamais loupé cette cérémonie, notamment car en temps que membre du clan Uzumaki il était appelé un jour à jouer un grand rôle au sein du village et qu’il devait déjà faire bonne impression auprès du peuple. Il s’apprêtait à attraper la jeune fille, quand il sentit une force le tirer vers le haut… Il poussa un soupir, ainsi la récréation était terminée. Il leva les yeux et croisa ceux de son père, vêtu de la tenue des Jonins de Konoha, qui venait de le saisir au vol, et suspendu à un cable se dirigeait à toute vitesse vers un immeuble quelque peu plus loin. Takeshi Uzumaki était célèbre pour ses déplacements dans les aires grâce à de puissants fils de chakra et il venait encore d’en faire la démonstration. En contre bas les badauds pointaient l’homme du doigt, s’extasiant devant tant de grâce et de puissance. Le père d’Anoko était un homme de fine carrure, mais aux traits marqués par de nombreuses missions lui donnant un air de prédateur. Il avait de profond yeux marron tantôt emplit de chaleur, tantôt bien plus sombre… C’était notamment le cas à cet instant.

- Anoko, je t’avais demandé de te tenir tranquille ! S’enquit le père d’un air accusateur.
- Mais, mais…
- Ton comportement est indigne d’un homme de ta condition. Tu auras tout le temps de t’amuser une fois le discourt de ton grand père terminé !
Le garçonnet se terra dans son silence, l’air boudeur. Quelques secondes plus tard les deux se trouvaient au sommet de l’une des plus hautes tour du centre de Konoha, presque à la même auteur que le balcon du Hokage qui devraient bientôt entamer son discourt.
- Et d’ailleurs, pourquoi n’es tu pas avec ta mère ? S’enquit le père, passant la main dans ses long cheveux blond.
- Euh… Je l’ai perdu.
- Dis plutôt que tu t’es débrouillé pour la perdre !

Anoko fit la mou, oui son père avait totalement raison. Le garçon n’aimait pas le protocole auquel il devait constament se soumettre : « être gentil, généreux, aimable, toujours propre sur soit » c’était d’un chiant à la longue. Aussi dès qu’il en avait l’occasion il s’éclipsait, chose qu’il parvenait à faire assez souvent lorsqu’il était laissé aux soins de sa mère.

- Comment as-tu fais cette fois ? Il aurait préféré ne pas répondre, mais devant le regard noir de son géniteur il s’exécuta.
- J’ai utilisé le clonage.
Le blond eu un air de surprise.
- Tu maitrises cette technique ? A ton âge ? Comment l’as-tu apprises ?
- J’ai vu des gens l’utiliser. C’est assez simple… Il eu un alors un petit moment de silence, ce fut finalement Anoko qui s’exprima le premier. Je vais être punis ?
- Non… Pas cette fois…



A quelques kilomètres de là, un autre enfant observait la tour du Hokage, mais il était bien trop loin pour distinguer le moindre visage ou pour entendre quoi que ce soit. Il était suspendu au sommet d’un bâtiment vétuste situé en bordure de Konoha, un lieu ou la fête n’avait pas lieu. En effet tout le monde ou presque avait déserté les lieux pour s’approcher le plus possible du centre, même les plus pauvres qui lui faisaient offices de voisins. Rima était un gamin de 10 ans, vêtu de haillons et possédait une chevelure noire comme la nuit, abimée par le manque d’hygiène. La vie n’était pas toujours facile dans la ville basse de Konoha et son corps en témoignait. L’enfant était déjà à cette époque recouvert de cicatrices et diverses traces de coups.
Konoha avait énormément grandit avec le temps, et l’on était aujourd’hui loin du petit village fondé par les Uchiha et les Senjus. Désormais le village « caché » de la feuille s’étendait sur une bonne dizaine de kilomètre et abritait plusieurs milliers d’âmes. S’était alors développée une vaste banlieue autour de l’épicentre du village, banlieue qui fut très vite prise d’assaut par des individus se livrant à des activités plus ou moins licites. Ces quartiers furent donc rapidement fuit par les plus riches, tendit que de plus en plus de pauvre venaient s’y installer espérant profiter des externalités provoqués par la prospérité du village de la feuille.

- Eh Rima, descend vite on a de la visite ! S’écria un autre enfant environ du même âge que l’intéressé et lui aussi vêtu de façon déplorable.

Le brun sortit alors de sa torpeur et tourna la tête d’un air las vers son interlocuteur, un enfant aux longs cheveux gris. Il prit une grande inspiration et d’un geste vif se laissa tomber alors qu’il était tout de même à plus de cinq mètres de hauteurs. Mais pour lui cela n’avait rien d’exceptionnel, habitué à courses effrénée sur les toits du village, le gamin atterrit sur le sol tel un félin. Ses yeux changèrent toute fois d’expression lorsqu’il comprit enfin à qui lui et ses amis avaient à faire. Rima passait le plus clair de son temps dans cette ruelle, « son qg » comme il aimait l’appeler, fort heureusement il était en permanence accompagné de trois amis, Tyo, l’enfant aux cheveux gris, Yilta une fillette de seulement sept ans déjà particulièrement belle Azrul un autre enfant à la peau blanchâtre.
Devant eux se trouvait deux adolescents, eux aussi habillées de façon peu conventionnelle. Ils devaient avoir 16 ans ou un peu plus et même s’ils étaient eux aussi originaire du même endroit ces derniers avaient depuis longtemps passé un cap et on ne pouvait plus réellement les fréquenter sans risque. A leurs ceintures pendaient de larges couteaux. Pour l’instant ils ne semblaient pas agressifs ce qui était déjà une bonne chose.

- Qu’es ce qu’il se passe ? Demanda Rima, peu à l’aise avec les bonnes manières.
- Kaeto demande sa paye ! Dit le plus jeune du duo sur un tond ferme afin d’impressionner les enfants.
- Déjà ? Mais vous ne deviez venir que dans une semaine ? Répondit le gamin aux cheveux gris, qui voyait d’un mauvais œil ce nouvel échelonnage des payements.
L’un des deux ados sortit alors sa lame, peu enclin à la discutions visiblement.
- Tu critiques les ordres du patron là ?
- Du calme ! Hurla Rima, en sortant une petite sacoche de sa poche de pantalon. Il la lança alors aux deux sbires. Il y a une centaine de ryo là dedans, et aussi une dent en or.
- Une dent en Or ? Vous l’avez eu comment ? Demanda l’un des voyous, à la fois surprit et intrigué.
- En général, si on attrape un type avec une dent en or et qu’on le tape assez longtemps, la dent finit par tomber. Rétorqua le brun avec un sourire moqueur.

Avec un léger rire, les deux complices firent voltes faces, visiblement satisfaits…





Suspense ! J'espère que ce premier chapitre vous a plus. Il est le premier d'une longue lignée.



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