Fiction: Parce qu'on ne revient pas en arrière.

Je regrette, matin, midi et soir. Je ne fais qu'y penser. Ça reste sur ma conscience, ça semble indélébile. C'est de ma faute...
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Luc y Luc ~ (Masculin), le 03/08/2015
Et voilà la première fiction que je vais publier, en espérant qu'elle soit bonne. J'avais envie d'écrire quelque chose concernant Yahiko, tout en faisant part de quelques petits moments qui se sont déroulés dans ma vie. En espérant que va vous plaise !



Chapitre 6: Quand on me titille.



Les jours se succédaient, et les semaines aussi. Les dernières évaluations pour le premier trimestre étaient enfin terminées. Mr.Aburame allait très certainement se faire une joie de nous faire un compte rendu du conseil de classe en compagnie des délégués. Je ne les ai d'ailleurs pas encore présentés. L'un est Naruto, mais l'autre est une fille du nom de Tayuya. Elle est très... Spéciale. Nouvelle au même titre que Konan, cette fille a des cheveux d'un rose bonbon étonnant et une personnalité insupportable. Et ce qui en énervait plus d'un, c'était sa dextérité à la flûte. Elle avait déjà joué des morceaux à la récréation, et quoi qu'on dise, elle joie magnifiquement bien. C'est là qu'on se dit que certains talents ne sont pas donnés aux meilleures personnes. Et je pense que toute la classe à la même opinion vis à vis d'elle.
Mais ce qui fut assez drôle et assez tendu pour moi, c'est l'élection de ces fameux délégués. C'était au premier cours de Mr.Aburame. Celui avait demandé, comme chaque année, si des élèves étaient candidats pour ce poste qui a mon sens et un peu trop valorisé par les professeurs. Mais pour la première fois - de sa carrière d'après lui -, aucun élève ne leva la main. Il semblait vraiment embarrassé, et même choqué. Il réfléchit pendant quelques minutes avant de nous expliquer que nous étions obligés d'élire deux délégués, un sexe masculin et l'autre de sexe féminin. Il décida donc de faire des élections ouvertes: sur un morceau de papier, on mettait tous le nom d'une fille et sun garçon que nous souhaitions voir en tant que délégués. Personnellement, je ne désirais absolument pas l'être. Perdre des soirées pour des conseils de classe ridicules et faire des discours inintéressants, ce n'était pas pour moi. Mais j'avais une bonne côté auprès des professeurs, et des bonnes notes. Et j'étais plutôt sympa', ce qui ne m'arrangeait pas ; je savais que j'allais être élu. Il me fallait réagir, car je ne le voulais absolument pas. J'eus une idée assez mesquine, mais c'était pardonnable de part ma situation désespérée. Je chuchotais à l'oreille de Nagato de faire passer à tout le monde le fait de voter Naruto pour énerver celui-ci. Nagato, qui savait que Naruto n'allait pas apprécier d'être délégué, me donna son accord en pensant rigoler de Naruto. Bientôt, toute la classe reçut cette information. Et malgré des gens qui, comme je l'avais deviné, votèrent pour moi, Naruto fut élu. Je l'avais échappé belle.

Nous eûmes effectivement droit à ce résumé. Une classe avec des bons et des éléments moins performants, un ensemble tout à fait correct et une ambiance de travail assez bonne. Puis les délégués parlèrent des élèves au cas par cas. Lorsque mon tour arriva, je me levais et écoutais attentivement ce que me disait Naruto, Tayuya et Mr.Aburame.

« Bon, alors Yahiko les profs te disent que les notes sont toujours au rendez-vous et que t'as un excellent niveau, comme d'hab' ! me dit Naruto
- Mais ils disent quand même un truc sur le comportement ! commença Tayuya
- En effet, Yahiko, m'expliqua Mr.Aburame, d'après tes professeurs qui pour la plupart t'ont déjà eu, ton comportement est moins exemplaire qu'auparavant. Des bavardages assez réguliers et quelques amusements. D'ailleurs, peut-être faudrait-il changer le plan de classe...
- Non non non monsieur, s'il-vous-plaît ! On est très bien comme ça ! » répondis-je du tac au tac

Naruto m'observa d'un air assez accusateur. Je n'avais pas compris que la phrase s'adressait à l'ensemble de la classe. Je me tournais vers Konan, assise à côté de moi, qui me lâcha un petit sourire sans aucun once de soutien. J'entendis quelques piques venant de certains camarades, comme "il veut rester à côté de Konan", ou "tiens y'en a un qui veut en garder une rien que pour lui !", et cela ne me fit absolument pas rire, bien au contraire. Mes joues prirent une teinte pourpre tandis que je me renfrognais. Ce n'était même pas vrai d'abord ! Et si ce n'était pas vrai, pourquoi leurs phrases me faisaient-elles autant d'effet ? D'habitude je n'y fais pas attention..Heureusement, notre professeur principal changea de sujet et passant à l'élève suivant. Je ne parlais pas du reste du cours, agacé. Ils ne pouvaient pas arrêter avec les blagues ? Ils savaient tous que j'étais célibataire et ceci depuis toujours, et certains pensaient même que j'étais homosexuel. Alors pouvaient-ils arrêter et me laisser tranquille ? Mais c'est vrai que ça m'énerve alors que ça ne devrait pas... Roh, ça passera.
Mr.Aburame, à la fin des appréciations et pendant ses deux dernières minutes de cours, nous expliqua que la veille des vacances de Noël, au lieu d'aller en cours, nous irions faire une collecte en centre-ville pour une association, et qu'il l avait organisée avec quelques élèves de la classe qui avaient eu l'idée de faire cela. Enfin une bonne nouvelle: une journée de cours en moins. Sur ces bonnes paroles, nous partions en récréation... Une récréation qui m'énerva.

Installé sur un banc à manger un pain au chocolat que j'avais fait acheté au self, je discutais avec Nagato et Sasuke. Mais très vite, la conversation tourna en un jeu: action, chiche ou vérité. Et entre meilleurs amis, on n'y échappe, et surtout on ne triche pas. Mon tour commença. Sasuke me demanda le coutumier "Action, chiche ou vérité ?" et, pour ne pas me mouiller, je dis "vérité".

« T'es amoureux de Konan ?
- ...
- On est tenu à la vérité Yahiko. Alors ?
- Non, je ne suis pas amoureux d'elle ! Mais vous avez quoi tous ?
- On rigole Yahiko roh ! Et puis vous vous collez tout le temps... Heuuuuu bon c'est à mon tour.
- Action, chiche ou vérité Sasuke ?
- Hmmmm... Action.
- Tu vas dire à Konan que Yahiko est fou d'elle.
- D'accord.
- Non ! Attend Sasuke... Non ! »

Je criais, mais Sasuke s'en alla chercher Konan, de l'autre côté de la cour. Nagato me retint par le bras, car il savait que j'allais partir arrêter mon ami. Pourquoi, pourquoi avaient-ils décidé de m'énerver aujourd'hui ? Heureusement, j'étais plus fort physiquement que Nagato, et que je courus rattraper Sasuke. Mais il avait déjà tout dit à Konan et il repartit tout content. Légèrement essoufflé, je m'approchais de Konan, assise sur un banc avec Ino et une fille du nom d'Hinata. Elle m'observa d'un drôle d'air, mi amusé mi curieux.

« Konan... Écoute pas... Ils disent que des conneries.
- Mais je le sais bien Yahiko. Pourquoi tu te mets dans un état pareil ? Tu n'as pas à t'inquièter voyons ! »

Je laissais échapper un soupir avant de repartir sur mon banc avec Nagato et Sasuke, en prenant bien mon temps.Mais peut-être que j'aurais dû me dépêcher, car un nouveau problème me tomba sur le dos. Mon professeur de sport, Mr.Gaï, qui s'occupait également de l'AS Badminton. Il sortait de la salle des professeurs et avait son visage rivé sur moi. Aussi, je m'approchais de lui, conscient qu'il désirait me parler. Il n'était pas euphorique comme d'habitude, non, il me regardait d'un regard dur. Et je savais pourquoi, mais mieux valait le laisser parler.

« Yahiko, tu as payé ta licence pour l'AS, on a une compétition la semaine prochaine mais toi tu rates tous les entraînements depuis plusieurs semaines. Tu te reposes sur tes acquis parce que tu es le meilleur du collège en bad' ?
- Non monsieur, je suis désolé mais j'ai des obligations aussi...
- Yahiko, sincèrement, je compte vraiment sur toi. Ça fait quelques années que le collège est redescendu, mais depuis l'an dernier on remonte. Et c'est grâce à tes performances.
- Je comprends... Excusez-moi, je vais me reprendre.
- Ce midi nous avons entraînement même si on est pas jeudi, en prévision de la compétition district de mercredi prochain. Tu viendras j'espère ? »

Mon visage a dû devenir tout pâle à ce moment-là. J'avais promis à Konan de manger avec elle dehors aujourd'hui... Mais avec l'entraînement c'était raté. Je ne voulais ni blesser mon.professeur ni blesser Konan, mais je n'avais pas le choix. Et les événements de la journée me permirent finalement de choisir assez vite.

« Oui, je viendrai monsieur. Vous pouvez compter sur moi !
- Ah, merci Yahiko ! »

Et tandis que le professeurs repartait dans sa tanière, je fis un demi-tour et je répartis en direction de Konan. Tant pis, il fallait que je lui dise. En plus, moi qui mangeais très rarement en dehors du collège... Je m'approchais, prenais une grande inspiration et parlais.

« Au fait Konan, on doit manger ensemble à midi c'est ça ?
- Ouiiiiiiiii ! T'as oublié tes sous ?
- Heu non, mais c'est à dire que... Bah je vais pas venir en fait. Je peux...
- T'es sérieux Yahiko ?
- Non mais...
- Alors là par contre j'apprécie pas. Tout le monde pense que tu m'aimes et toi la seule chose que tu trouves à faire c'est d'annuler notre repas juste pour leur faire plaisir ? Pour leur montrer qu'ils ont tort ? Mais pourquoi tu les écoutes ? T'es con parfois Yahiko ! »

Je n'avais pas pu m'exprimer. Ou plutôt, je m'étais mal exprimé. Et elle l'avait mal pris. Et je m'étais laisse marcher sur les pieds... Elle se leva d'un bond, m'observa d'un regard noir et quitta le banc, suivi d'Ino. Hinata, elle, se leva aussi mais me regarda avec son visage timide. Elle me fit un petit sourire compatissant en me disant de ne pas m'inquiéter. Mais je ne l'étais pas. J'étais simplement énervé contre moi-même, et aussi choqué. C'était la première fois que Konan me sermonnait. Et ça ne me faisait pas du bien.Elle ne m'adressa pas la parole de toute la journée. Quant à moi, je ne parlais presque pas. Même pendant mon entraînement de badminton, je frappais le volant très sèchement, avec plis de force que d'habitude, sans un mot. Personne n'osait me demander pourquoi j'étais comme ça. De toute façon, j'aurais envoyé paître quiconque me l'aurait demandé. À la sortie des cours, Konan quitta le collège très vite, sans me laisser le temps de m'expliquer. Moi, je rentrais chez moi, l'esprit trop occupé, sans me douter de ce qui m'y attendait.



Une petite nuit pour l'écrire lui. Et je dois vous avouer que quand la vraie Konan m'a crié dessus de cette manière, c'était étrange la sensation que j'avais. O_o
À vos claviers ! :)




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